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#204 : Eté 47

Michael a raté un contrôle d’histoire, car il était à la recherche du Granilithe. En guise de sanction, son professeur lui ordonne d’écrire la biographie de Hal Carver, un vieux monsieur qui fut l’un des témoins du crash de l’engin spatial à Roswell, durant l’été 1947...

Popularité


5 - 3 votes

Titre VO
Summer of '47

Titre VF
Eté 47

Première diffusion
23.10.2000

Première diffusion en France
18.08.2001

Diffusions

Logo de la chaîne The WB

Etats-Unis (inédit)
Lundi 23.10.2000 à 21:00

Plus de détails

Ecrit par : Gretchen J. Berg & Aaron Harberts
Réalisé par : Patrick Norris

Guests :
Charles Napier ... Hal Carver

Isabel montre le Granilith à Max, Michael et Tess.

Une fois encore, Max et Michael ne sont pas d’accord sur la conduite à tenir, Max refusant de sécher les cours pour s’en occuper en priorité.

De retour au lycée, Michael, mécontent, envoie une fois de plus balader Maria puis se montre extrêmement désagréable avec Liz  qui voulait  parler à Max au sujet de Whitaker.

Il est ensuite coincé par son professeur d’histoire qui lui  impose de réaliser la biographie d’un vétéran de la seconde guerre mondiale : le capitaine Hal Carver.

Bien obligé, Michael va interviewer le vieil homme qui s’avère être un témoin des événements survenus lors du crash de 1947.

En écoutant son récit, Michael se prend au jeu et le visualise en distribuant les rôles des différents protagonistes de l’histoire à tout son entourage.

 

En 1947, donc,  Hal ( joué par Michael ) et Richie Dodie ( joué par Max ) arrivent avec un peu de retard sur le lieu du crash, jonché de débris fumants que des soldats ramassent et chargent dans un camion.

Le colonel Cassidy ( joué par Valenti ) les houspille pour leur retard, refusant de répondre à leur question sur la nature de l’engin qui s’est crashé.

Hal ramasse discrètement un morceau fait d’un métal étrange qui peut se froisser comme du papier et reprendre sa forme initiale.

Cassidy ordonne à l’adjoint Valenti (il s’agit du grand-père de Kyle qui joue son rôle) de chasser de la zone du crash une journaliste trop curieuse : Betty Osorio( jouée par Maria)

Le capitaine Cavitt (joué par Alex) chef du service de renseignements ordonne alors à Hal et Richie de conduire un camion chargé sur le site vers le hangar 20 sans s’arrêter et sans essayer de regarder le contenu.

Alors qu’ils obéissent, le camion se trouve ralenti par une force inconnue. Hal aperçoit un être étrange  blanc et lumineux qu’il percute avec le camion avant de s’arrêter.

L’être ayant disparu sans laisser de traces, Richie veut vérifier le chargement. Il découvre alors qu’il s’agit de sortes de cocons : des poches de couleur rouge, pulsantes et rayonnantes visiblement d’origine non humaine.

 

Plus tard, au bar, tandis que les 2 amis s’interrogent sur ce qu’ils ont vu, Betty Osorio reconnaît Hal et essaye de lui faire dire ce qu’il sait.

 Il refuse mais se fait tout de même reprendre par Cavitt qu’il lui ordonne d’éviter la journaliste.

Hal se rend ensuite chez Rosemary ( joué par Isabel ) avec qui il entretient une liaison. Il s’aperçoit qu’on le surveille par la fenêtre.

 

Retour au présent : Michael qui veut désormais tout savoir sur ce qui s’est passé en 1947 (surtout qu’Hal lui a donné le morceau de métal ramassé sur le Crash) amène le vieil homme au Crash Down . Il en profite pour emprunter la voiture de Maria pour lui permettre de revoir certains des lieux d’autrefois, histoire de lui délier la langue.

  

Retour en 1947 : Hal pense avoir un rendez vous galant avec Betti mais celle ci veut en réalité lui présenter une infirmière Yvonne White ( jouée par Liz ) qui aurait des révélations à faire. Hal refuse de l’entendre et prend congé.

L’appartement de Rosemary ayant été la cible d’une fouille musclée, Hal, furieux va demander des comptes à Cassidy. Celui-ci le remet à sa place et lui confie un travail de bureau : taper des lettres à l’intention  des familles de 2 soldats morts dans un accident de jeep.

Hal se décide à appeler Yvonne afin de la rencontrer en l’absence de la journaliste. Elle lui explique qu’elle a assisté des médecins militaires pour l’autopsie de 2 cadavres d’origine extraterrestre et qu’elle part pour Londres car elle a peur. Il lui souhaite bonne chance et elle le quitte. L’ayant entendu crié, Hal constate qu’elle s’est volatilisée.

De retour à la base, Hal trouve dans le bureau de Cassidy une enveloppe classée « Confidentiel » contenant les photos des soldats morts dans le soi-disant accident.

Les cadavres portent une empreinte argentée sur la poitrine.

Hal décide alors d’aller voir ce que contient exactement le hangar 20 mais il en est empêché par Richie, qui s’est vu confié une accréditation pour veiller sur le contenu du hangar désormais classé top secret

Hal contacte Betty Osorio et ils échangent des informations. Il lui confie le dossier classé confidentiel et elle promet de faire publier l’information le lendemain.

Le soir, au bar, Hal parle à Richie qui semble saoul, la conscience travaillée par tout ce qu’il a vu et entendu. Il lui révèle qu’un article va annoncer la vérité.

En réalité Richie, obéissant à Cavitt, cherchait  seulement à le faire parler.

Le lendemain aucun journal ne publie l’information.

Sur son bureau, Hal trouve une lettre de démission préparée à son nom.

Voulant s’expliquer à ce sujet avec Cassidy, il constate que c’est Richie qui occupe désormais son poste. Celui-ci exige qu’Hal signe la lettre de démission, lui faisant comprendre que s’il refuse les choses pourraient mal tourner pour lui et pour Rosemary. Ecœuré, Hal signe alors sa démission.

Plus tard, le barman lui remet  une lettre de Betti Osorio contenant un numéro de téléphone et une clef.

 Hal compose le numéro,demandant à parler à Betty.  C’est sa sœur lui répond et lui apprend la mort « accidentelle » de la journaliste.

Hal décide alors d’utiliser la clef.  Elle ouvre une salle de la base où sont entreposés les 2 poches de cocons. Hal découvrent les médecins qui s ‘apprêtaient à les disséquer gisant sur le sol, morts, une empreinte argentée sur la poitrine

Hal se retrouve alors face à face avec 2 extraterrestres blancs et lumineux. D’abord effrayé, il réalise que ce n’est pas après lui qu’ils en ont.  Ils veulent seulement récupérer les cocons qui semblent vivants.

 Pour leur permettre d’ y arriver, Hal attirent après lui les soldats en déclenchant l’alarme. Il s’échappe de justesse perdant dans sa fuite l’appareil photo contenant  les seules preuves de son histoire

 

Retour au présent :  Hal est en train de faire un carton sur des bouteilles vides.

Michael lui demande ce que contenaient les poches. Hal lui explique qu’ils s’agissaient de fœtus, 4 dans chaque sac, 8 en tout.

Michael réalise alors ce que le vieil homme a fait pour lui et pour les autres aliens .

Il lui montre alors ses pouvoirs en faisant exploser les bouteilles restantes et en faisant apparaître une flamme au bout de son pouce pour lui permettre d’allumer sa cigarette.

 « Vous m’avez sauve la vie » lui dit-il très ému

Hal le serre alors dans ses bras.

 

De retour à l’école, Michael, radouci, s’excuse auprès de Liz qui est ravie du changement.

Il amène ensuite Maria avec lui pour lui montrer le Granilith.

Il lui avoue qu’il vient de comprendre qu’il doit bien plus qu’il ne le croyait à ses amis humains : Maria, Liz, Alex, Valenti et me vieil Hal Carver. Il la remercie.

Il conclut en lui révélant l’existence de la 2e série d’incubateurs..

  

204 été 47

 

Aujourd'hui

(La grotte des incubateurs)

(Tess, Isabel, Michael et Max marchant autour du granilith)

TESS: C'est la même couleur que les tubes de lumières fluo au labo.

MICHAEL: Nasedo nous avait pas dis qu'il collectionnait les roches?

TESS: Vous croyez qu'il nous entend?

MAX: On reviendra après les cours.

 

(Au lycée)

(Max et Michael marchent dans les couloirs)

MAX: Non, il n'est pas question de sécher les cours.

MICHAEL: on n'a pas les mêmes priorités.

(Maria se dirige vers Michael, l'obligeant lui et Max à s'arrêter)

MARIA: Salut. C'est un nouveau gel? Alors, le concert des Portishead, est-ce que je dois prendre des places? T'as eu mes messages?

MICHAEL: Oui.

(Michael la contourne, Max le suit, Maria est stupéfaite et ne bouge pas)

MAX: T'es gentil!

MICHAEL: Quoi qu'il arrive, on doit être tous les quatre, alors on oublie les distractions.

(Liz les croise)

LIZ: Oh! Max... Je sais pas quoi faire. Whitaker continue à recevoir des appels à son bureau, est-ce que je réponds ou pas?

MICHAEL (sèchement et entraînant Max): On est occupé.

LIZ (à Max): Bien. A tout de suite alors.

MAX (à Michael): Ça te va mal... de jouer les gros bras.

(Le professeur d'histoire de Michael se dirige vers lui dans le couloir)

PROFESSEUR D'HISTOIRE: M. Guerin! Content de vous voir. Voilà un mois que la rentrée a eu lieu et vous séchez déjà mon cours. C'est un record.

MICHAEL: Pour vous parler franchement, la deuxième guerre mondiale, c'est pas mon truc.

PROFESSEUR D'HISTOIRE: Ça va peut être le devenir. Le 509ème groupe de bombardiers se réuni à Roswell. Vous allez me dresser le portrait d'un de ces vétérans. Il devra être sur mon bureau au plus tard à 5h00.

MICHAEL: Les vieux, ça me fait peur.

PROFESSEUR D'HISTOIRE: Alors, voyez-les comme les preuves vivantes de l'histoire.

 

(Une chambre de motel de Roswell)

(Michael est assis à une table ; il interroge Hal Carver, un des membres de l'escadron. Celui-ci est assis sur son lit et fait des mots croisés)

MICHAEL: C'était comment la deuxième guerre mondiale?

HAL: A votre avis?

MICHAEL: D'accord, on passe à autre chose. Roswell... En quoi ça a changé par rapport à cette époque là?

HAL: Oh! Non, non. J'en sais rien. J'y suis jamais revenu depuis 47.

MICHAEL: Ecoutez, Hal...

HAL: Capitaine Carver.

MICHAEL: Capitaine Carver. On va procéder autrement. Vous allez me raconter deux ou trois anecdotes que je mettrai tout de suite noir sur blanc et puis le reste, je le pomperai dans un bouquin.

HAL: C'est ça! Et dès que ça se complique un peu, on copie sur les copains? C'est pour ça que chez les jeunes y'en a pas un pour rattraper l'autre. On vous a jamais parlé d'Omaha Beach, des V1, de la fameuse bombe, de Yalta, de Jane Russel? Est-ce que vous avez déjà...

MICHAEL: ... enlevé mon dentier pour le brosser?

HAL: Qu'est-ce que vous avez dit?

(Il y a un prospectus sur la table. Michael y jette un coup d'œil)

MICHAEL: Le B-17G

HAL: La forteresse volante. T'aimes les avions?

MICHAEL: Je suis né pour voler.

HAL: Moi aussi. C'est moi sur la photo.

MICHAEL: Alors, pourquoi vous êtes parti en 1947?

HAL: Tu sais pas ce qui s'est passé cette année-là?

MICHAEL: Des extraterrestres. Tout le monde qui a halluciné. Ouais!

HAL: J'aurais bien voulu te voir face à des malheureux qui ne savaient même plus qui ils étaient.

MICHAEL: Qui avaient été traumatisés en voyant des créatures aux crânes rasés! Ça doit être dur.

HAL: Tu ne fais que répéter ce que cette bande d'abrutis a bien voulu écrire.

MICHAEL: Ils étaient tous un peu cinglés aussi...

HAL: On n'était pas cinglé. On nous avait menti.

MICHAEL: C'est pareil.

HAL: Fais attention toi, hein! Je ne suis pas un de tes petits copains, moi. Alors, ou bien tu commences à me respecter ou je te botte le train et je te fous dehors.

MICHAEL: A votre âge, faut vous ménager. Alors, j'embarque ça et après, vous me revoyez plus.

(Michael prend ses affaires et se dirige vers la sortie quand Hal commence à décrire les extraterrestres)

HAL: Ils avaient des yeux noirs et vides. Un regard sans expression, sans âge. Est-ce que tu vas rester longtemps planté là avec ton air bovin ou est-ce que tu vas m'écouter?

MICHAEL: Ah, oui! Les petits hommes verts? Ouais! Ça me branche.

(Ils acquiescent tous les deux)

MICHAEL: Quand faut y aller!

(Ils s'installent tous les deux autour de la table)

HAL (Voix-off): Toutes ces poules mouillées, qui n'arrêtent pas de manifester contre le réchauffement de la planète, devraient venir en été au Nouveau Mexique, sur une base militaire et sans air conditionné. En ce temps là, on pouvait taper ce qu'on voulait sans avoir de comptes à rendre à Bill Gates. Les femmes avaient des formes. Elles nous glissaient pas entre les mains. Moi, j'avais 21ans et je savais tout. Alors, un beau jour, je me suis retrouvé derrière un bureau... à jouer les gratte-papier. Mais pour les filles... j'étais dans l'armée de l'air. Et vu mon activité débordante, j'avais des choses à raconter.

 

Juillet 1947

(Dans un bureau militaire)

(Michael joue le rôle de Hal Carver. Le téléphone sonne)

HOMME: Carver, téléphone.

HAL (Voix-off): Au bout de trois ans de lits métalliques et de cigarettes à bas prix, j'avais décidé de faire les choses à ma manière.

HOMME: Carver, réveilles-toi. T'es pas dans une crèche.

HAL: Et ça m'attirait des problèmes.

HOMME: Hal!

HAL: 509ème, Carver.

JESSE: Cette ligne est sécurisée?

HAL: Oui, il paraît.

JESSE: Il y a eu un crash.

HAL: Quoi? C'est qui?

JESSE: J'en sais rien, mais c'est pas un des nôtres.

 

[Générique]

 

Aujourd'hui

(Dans la chambre de motel)

(Hal continue de raconter son histoire tandis que Michael prend des notes)

HAL: A cette époque là, on avait autant de raison de s'emballer pour quelque chose, qu'il y a de cerisiers dans le désert, alors quand Jesse Marcel a appelé ce jour là, toute la base était en ébullition.

MICHAEL: Intéressant.

MICHAEL: (parlant du revolver sur la table) Vous voyagez toujours avec?

HAL: Mieux vaut prévenir que guérir. Il y en avait bien qui pensait que c'était une sonde ou... ou un essai sur un missile mais... moi, j'aurais parié tout mon fric que c'était les Communistes. Hé! Tu m'écoutes ou pas? T'as quoi dans les cheveux, c'est du vernis?

MICHAEL: C'est du gel, grand-père.

HAL: Eh bien! de mon temps, on devait se peigner le matin. Ça voulait dire qu'on respectait l'autre.

MICHAEL: Ah! Oui? Vous aviez des problèmes pourtant?

 

1947

(Site du crash)

(Max joue le rôle de Richard Dotie, l'ami de Hal. Hal et Richie arrivent sur les lieux du crash)

HAL (Voix-off): Ils m'ont envoyé avec Richard Dotie sur les lieux du crash. C'était à une quarantaine de kilomètres de la base. Dotie et moi, on s'était arrêté sur la route pour acheter du chocolat noisettes. En arrivant, on a eu l'impression de voir une fourmilière. Richard... Ah! C'était un type bien. Vraiment. Il bossait avec moi au bureau depuis un moment, mais il avait tendance à se marrer quand il se brûlait.

(Des camions vont et viennent, des militaires affairés courent dans tous les sens, quant à la Police Militaire, elle est déjà sur les lieux).

RICHIE: La prochaine fois que tu veux draguer, t'attend que la mission soit finie.

HAL: La fille derrière le comptoir arrêtait pas de me faire de l'œil à chaque pas que je faisais...

(il siffle) et elle m'a donné deux tablettes pour le prix d'une. Elle m'a dit que sa sœur arrivait vendredi soir...

RICHIE: Ça ne m'intéresse pas.

HAL: Et bien, moi je te dis qu'elles valent le détour.

(Hal et Richie voient les débris)

RICHIE: Nom de Dieu! Qu'est-ce que s'est que ça? C'est trop petit pour être un B-29.

HAL: J'ai jamais vu ce genre d'appareils.

(Le Colonel Cassidy voit Hal et Richie et les interpelle. Valenti interprète le Colonel James Cassidy, quant à Kyle il joue le rôle de l'adjoint Valenti)

CASSIDY: Hé! Willie! Joe!

HAL (Voix-off): Le Colonel James Cassidy était du genre à détester les types comme moi, et ça me convenait très bien, parce que j'adorais titiller les mules comme lui.

(Richie salue correctement, Hal lève à peine la main)

CASSIDY: Si vous pensiez vous rendre utiles, et bien, c'est raté?

HAL: Dotie avait un petit creux, mon Colonel.

RICHIE: Mon Colonel...

CASSIDY: On verra ça plus tard.

HAL: Qu'est-ce qu'ils ramassent, mon Colonel?

CASSIDY: Quand ça vous regardera, je vous le dirai.

SOLDAT: Colonel! Par ici!

CASSIDY: J'y vais. Descendez voir Smith et donnez un coup de main. (À Dotie) Je vais vous donner "faim", moi!

(Richie est embarrassé de s'être fait remarquer, Hal est tout sourire)

RICHIE: Ça te fait rire?

HAL: Je ne vais pas pleurer. On risque notre vie au-dessus du territoire allemand, je pose un B-17 d'urgence en Angleterre sans rayer la peinture et on nous traite comme des bêtes.

RICHIE: Les ordres sont les ordres. C'est peut-être un vaisseau expérimental?

SOLDAT: Doucement! Attention!

(Les soldats chargent les débris du crash dans un camion. Un objet fin et brillant tombe sur le sol. Hal le ramasse et le cache dans sa main. Quand il la rouvre, l'objet qui s'était froissé comme du papier reprend sa forme originale)

HAL: Regardes! Plein de gens paierait pour voir un truc pareil.

RICHIE: Continues comme ça et on n'est pas près de re-piloter un appareil.

(Richie veut prendre l'objet mais Hal l'en empêche et le met dans sa poche)

(Betty Osorio, une journaliste, essaye d'obtenir des informations sur le crash. Maria joue le rôle de Betty. Elle est habillée style années 40)

BETTY: Comment ça "non"? Dans l'armée américaine, il y a toujours quelqu'un qui commande.

HAL (Voix-off): Il y a une règle dans laquelle je crois concernant les femmes, une grande voix égal une belle bouche.

(Betty essaie de rentrer sur les lieux avec un photographe, George ; l'adjoint Valenti essaie de l'en empêcher)

ADJOINT VALENTI: Non! Attendez Mlle Osorio...

BETTY: Je travaille au Forth Worth Telegram. Je vous ai montré ma carte de presse. Oh! Je perds mon temps. Je vous dis ça mais les journaux, vous ne les lisez même pas. Qui commande, ici? Ah! Colonel, d'après une station de radio locale, vous auriez hérité d'une soucoupe volante. Vous avez un commentaire?

CASSIDY: Le secteur est interdit. Adjoint Valenti, raccompagnez là!

BETTY: J'ai une autorisation écrite. Alors, il faut me répondre. George, restes pas planté là! Prends un cliché!

CASSIDY (à un MP): Prenez l'appareil.

BETTY: Oh! Je vous préviens que si l'objectif est rayé, l'armée devra rembourser.

CASSIDY: Je vous dis de l'emmener.

BETTY: Il faut vous faire soigner Colonel. Vous oubliez qu'on a un premier amendement dans ce pays. Hé! Lâchez... lâchez-moi! Je vous dis.

(Betty est raccompagnée par l'adjoint Valenti à sa voiture. Le capitaine Sheridan Cavitt se rapproche de Hal. Cavitt est interprété par Alex, qui est tout l'opposé de ce dernier)

HAL (Voix-off): Le chef de notre service de renseignements, le commandant Sheridan Cavitt, était surnommé le "Cerveau". Personnellement, je ne comprenais pas pourquoi, mais... je n'avais pas le choix. Je devais lui obéir.

CAVITT: Capitaine. Vous voyez ce camion? Emmenez-le au hangar numéro 20. Vous ne posez aucune question, vous roulez droit devant, vous foncez, même si vous devez écraser des gens.

HAL: Mais, si se sont des touristes, on va nous le reprocher.

CAVITT: Prenez un homme avec vous et exécution!

 

Aujourd'hui

(Devant le motel)

(Michael et Hal sortent de la chambre de celui-ci pour s'asseoir sur un banc)

MICHAEL: Je connais la suite. Les fédéraux ont pris Marcel comme bouc émissaire. Et on dit que s'était une sonde. C'est l'agent Cavitt qui a monté le coup, je crois?

HAL: Cette petite ordure. Comment tu sais ça?

MICHAEL: J'ai lu pas mal de magazines sur les ovnis.

HAL: Tu as envie de croire, alors?

MICHAEL: C'est mauvais pour la santé.

HAL: Je sais, mais mon médecin m'a dit que ça ne changerait rien si j'arrêtais.

MICHAEL: C'est pour ça que vous êtes revenu?

HAL: Une guerre créée des liens indissolubles entre les hommes. Même entre ennemis. J'ai pas honte de dire que les jours les plus beaux de ma vie, je les ai passé sur cette base, avec les gars du 509ème. Et là, c'est peut-être... la dernière chance que j'ai de leur dire au revoir.

(Michael voit un homme ayant du mal à enfiler son vieil uniforme)

MICHAEL: Il vous va encore le vôtre?

HAL: Plus je regarde ce gars et plus je me dis que j'aurais du mal à en remettre un.

MICHAEL: Pourquoi?

HAL: Pour moi, tout ce que représentait cet uniforme est resté dans le désert en 1947.

(Hal lance à Michael l'étrange objet qu'il a trouvé en 1947. Quand Michael ouvre sa main, l'objet se défroisse)
HAL: Tiens! Ce petit souvenir t'aidera peut-être à me croire.

(Retour en 1947. Hal et Richie conduisent le camion contenant les débris du crash vers le hangar 20, de nuit, dans le désert)

RICHIE: Tu crois que cette journaliste sait quelque chose?

HAL: Elle a besoin d'une exclusivité ou bien elle repart. Et toi, qu'est-ce que tu en penses?

RICHIE: C'est pas souvent que... qu'un agent des renseignements, nous dit de la fermer.

HAL: Faut oublier Cavitt. Il passerait ses nerfs sur sa propre mère même après un bon dîner.

RICHIE: Et j'aime ce pays... Et s'il y avait vraiment quelque chose? Une chose capable de nous détruire? De détruire le monde?

HAL: T'inquiètes pas. Dans quelques années, tu auras une petite femme, une maison avec un petit jardin, un barbecue...

(Le camion commence à ralentir)

RICHIE: Pourquoi tu ralentis?

HAL: Qu'est-ce qu'il y a? (Voix-off): A ce moment-là, on aurait dit qu'une force étrange... contrôlait le camion.

(Hal regarde devant lui et voit une silhouette blanche et incandescente. L'ayant vu au dernier moment, il lui roule dessus. Ils sortent tous les deux du camion)

RICHIE: Oh, mon Dieu!

HAL: Regardes dans le camion!

(Hal va voir s'il y a quelque chose sur la route mais il n'y a rien. Pendant ce laps de temps, Richie va jeter un coup d'œil dans le camion. Il soulève une couverture et voit une poche rouge incandescente)

RICHIE: Hal!

(Hal surgit derrière le camion. Ils sont abasourdis par ce qu'ils voient)

 

(Un bar de Roswell)

UN HOMME AU BAR: Mon cousin, qui est dans les pompiers, dit qu'il avait vu un disque s'écraser.

UNE FEMME AU BAR: Le révérend Deaton dit que c'est la fin du monde.

TENANCIER DU BAR: Et moi, je dis que c'est le commencement. Une fois que tous ces pilotes seront partis, on aura beaucoup de mal à faire vivre cette ville. Sauf, si on reçoit d'autres pensionnaires.

UN HOMME AU BAR: Roswell, Nouveau-Mexique, la ville des petits hommes verts.

(Hal et Richie sont assis à une table devant une bière)

RICHIE: Ils rougeoyaient. C'est ça. Je n'ai pas rêvé. Je... je sais ce que j'ai vu.

HAL: On aurait dû leur demander d'où ils venaient.

RICHIE: Bien sûr! Déjà que Cassidy nous a hurlé dessus parce qu'on avait... un quart d'heure de retard. Ils sont peut-être revenus ici en amis?

HAL: Tu parles! On devrait déjà avoir décollé pour aller les bombarder là où ils ont atterri.

RICHIE: T'es pas dans un film de guerre. Quand il faudra passer à l'action, ils nous le diront. C'est la tienne. Je vais changer l'eau du poisson.

(Richie se lève et part. Hal se dirige vers le comptoir pour payer les boissons. Betty est présente et commence à lui parler)

HAL: Deux bières.

BETTY: Vous aussi, vous étiez au milieu des débris.

HAL: Vous êtes la petite dame qui s'est fait malmener par les flics. Les menottes n'ont pas trop abîmé vos poignets, à ce que je vois.

BETTY: Oh! La police m'a gentiment escortée. Betty Osorio, du Star-Telegram.

HAL: Hal Carver. Aucun commentaire.

BETTY: Oh! Vous voulez quelque chose alors?

HAL: Vous me donnez votre numéro?

BETTY: Vous ne m'appellerez pas. Je suis sûre.

HAL: Moi, je vous dis que je vous appellerai.

BETTY: On vous a donné l'ordre de ramener le camion. Il y avait quoi dedans?

HAL: Vous venez de tout gâcher. C'est dommage.

BETTY: Qu'est-ce que vous vouliez aller bombarder tout à l'heure?

HAL: Je suis désolé, mais je ne peux pas vous en parler ou bien, on vous tuerait.

(Hal revient à sa table et s'assoit. Cavitt, qui a vu Hal discuter avec Betty, le rejoint immédiatement)

CAVITT: Je peux savoir ce qui vous prend de parler à cette journaliste?

HAL: Oh! Elle voulait se faire payer un verre. Ça s'arrête là. Elle a vu que je marchais pas et elle est partie.

CAVITT: N'oubliez pas que la presse à bel et bien détruit la réputation du Major Marcel en quelques lignes.

HAL: Heu! Au cas où vous l'ignoreriez, Marcel a dit qu'il avait vu une soucoupe volante.

CAVITT: Erreur. C'était un ballon-sonde. Ne parlez plus à cette fille.

HAL: Faut aller dormir. Il va être tard.

 

(La chambre de Rosemary)

(Isabel interprète Rosemary, la petite amie de Hal)

HAL (Voix-off): C'est à cette même époque... que j'allais souvent voir une fille, sauf que c'était pas une fille... mais une femme. Rosemary avait été veuve une fois et divorcée deux fois... Le tout, avant qu'elle ait 25 ans. Notre relation reposait sur un plaisir pur et simple.

HAL: (en parlant du fait qu'elle se vernit les ongles des pieds)  Les danseuses de Cabaret, en France, font pareil.

ROSEMARY: Ce n'est sans doute pas la seule chose que nous faisons en commun. Tu as oublié tes chaussettes.

(Hal jette un coup d'œil aux chaussettes)

HAL: C'est pas les miennes.

ROSEMARY: Bien!

(Hal sort l'objet qu'il a ramassé sur les lieux du crash de sa poche)

HAL: Veux-tu que je te parle de ma journée?

ROSEMARY: Absolument pas.

(Rosemary se dirige vers Hal et s'assoit sur lui)

HAL: T'as bien raison.

(Ils s'embrassent quand Hal voit quelqu'un dehors, qui les regarde. Cette personne est vêtue d'un imper et a un chapeau mou sur la tête)

HAL: Hé! Faut pas te gêner!

(Il se lève mais, quand il arrive à la fenêtre, il n'y a plus personne)

 

Aujourd'hui

(Le Crashdown)

(Hal et Michael déjeunent)

MARIA: Vous voulez peut-être un peu de frites?

HAL: Non. Tu vas m'apporter la même chose.

MARIA: Ce sera votre troisième Banana Split.

MICHAEL: Et alors? T'es de la police? Et en plus, on travaille.

MARIA: Si ton ami a une gastro et que tu dois la gérer, faudra pas venir pleurer.

AL: Demande la note. On continuera plus tard.

MICHAEL: N'oubliez pas que vous avez une réunion.

HAL: Pour tout te dire petit... je me demande si je vais pas faire l'impasse.

MICHAEL: Il est tôt encore. Vous avez peut-être envie de revoir certains endroits?

HAL: D'accord mais, comment on y va?

(Michael va dans la salle de repos pour demander un service à Maria)

MICHAEL: Tu peux me dépanner?

MARIA: Moi, je vais te rappeler le protocole téléphonique. Un correspondant laisse un message. L'autre correspondant rappelle. Sauf si la personne est très souffrante, coincée ou carrément tarée.

MICHAEL: Ecoutes, je voudrais te demander...

MARIA: Il me semble que je me suis montrée patiente. Je me suis même efforcée de ne rien dire. Mais là, c'est trop. En plus, c'est pas une vraie blonde.

MICHAEL: Mais qui?

MARIA: Je te replante le décor alors? Toi. Courtney. Dans la petite allée sombre, derrière. Et moi devant éviter que le pire se produise.

MICHAEL: Ecoutes! Tes crises de jalousie, ça devient fatigant. Alors, accepte le fait que je suis extraterrestre, que tu es humaine et que tout nous sépare.

MARIA: Tu oublies que tu bosses avec des humains et puis, il y a le vieux, là aussi.

MICHAEL: Cet homme a des choses à m'apprendre sur le crash de 47.

MARIA: Oh!

MICHAEL: Des choses qui comptent beaucoup pour moi. Il faut que je le promène pour lui rafraîchir la mémoire. J'ai donc besoin... d'une voiture.

MARIA: Tu sais pas encore que... quand un humain veut voyager, il prend une voiture, et quand un extraterrestre doit voyager, il prend une soucoupe. Oh! Vas en louer une.

MICHAEL: Attends Maria! C'est d'abord pour ce vieil homme que je fais ça. Pas tellement pour moi. Ça devrait te faire réfléchir.

MARIA: Très bien. Mais, si je le fais, c'est parce que je regretterai toujours de ne pas avoir vu Papi DeLuca, avant sa mort.

MICHAEL: Mets les repas sur ma note et n'oublies pas la réduction pour les vieux.

MARIA: Quel taré!

 

(Maria ouvre la porte avec un plateau dans les mains mais, ce n'est pas elle que nous voyons sortir, c'est Betty Osorio)

 

1947

(Betty a rendez-vous avec Hal au bar)

BETTY: Oh! Vous êtes là.

HAL: Vous voulez absolument qu'on se voie ici? Parce que le petit salon en face sert de très bonnes viennoiseries au petit déjeuner.

BETTY: Venez vous asseoir.

(Betty amène Hal vers une table où se trouve Yvonne White, jouée par Liz. Elle les attend. Elle semble apeurée)

BETTY: Hal Carver. Yvonne White. Infirmière à la base.

YVONNE: Merci de me rencontrer.

HAL: Euh! Vous m'expliquez?

BETTY: Yvonne est venue me voir car elle a vu des choses qu'elle ne peut expliquer. Et, j'ai pensé qu'à vous deux...

HAL (à Yvonne): Je suis désolé, Madame. J'ai été ravi de vous rencontrer mais je ne peux pas rester. (A Betty): Ne me rappelez pas.

BETTY: Ecoutez au moins ce qu'elle a à dire.

HAL: Je suis venu en pensant que nous avions rendez-vous.

BETTY: Carver, vous me flattez, mais peut-être que votre version recoupe la sienne?

HAL: Prenez votre calepin et écrivez ceci. Il s'agissait d'un ballon-sonde.

BETTY: Vous savez que ce n'est pas vrai. Si des extraterrestres ont atterri à Roswell, le pays a le droit de savoir, non?

HAL: Vous n'êtes pas patriote. Vous voulez offrir une première page à votre journal.

BETTY: Comment osez-vous me parler de la sorte?

HAL: Faites votre métier et je surveillerai mon langage.

(Hal retourne chez Rosemary et y trouve l'adjoint Valenti sur le lit. La chambre est sans dessus dessous)

HAL: Ma chérie, tu n'imagines pas ce que je... Jim.

JIM: Hal.

HAL: Heu! C'était ses chaussettes?

ROSEMARY: La police militaire est passée. L'adjoint Valenti allait m'aider à ranger. J'ai essayé de t'appeler à la base mais le standard était occupé.

 

(Bureau militaire)

(Hal arrive au bureau très énervé. Il fait irruption dans le bureau du Colonel Cassidy. Dixie, la secrétaire de Cassidy, l'accueille. Dixie est interprétée par Tess)

DIXIE: Salut, Hal. Hal!

HAL: Qu'est-ce que la police militaire faisait au domicile de mon amie?

DIXIE: Désolée, mon Colonel. Je n'ai pas pu l'empêcher de...

CASSIDY: Ça ira, Dixie. Fermez la porte.

DIXIE: A vos ordres.

HAL: C'est une civile, mon Colonel.

CASSIDY: Capitaine, je vous conseille de baisser d'un ton. Où étiez-vous ce matin? Parker ne prend pas son poste avant 11h00.

HAL: Vous m'avez fait suivre, n'est-ce pas?

CASSIDY: Vous avez revu cette journaliste et vous lui avez parlé.

HAL: C'est une violation de mes droits.

CASSIDY (se lève et hurle): Est-ce que vous savez combien de premiers lieutenants attendent de pouvoir s'asseoir dans le cockpit d'un B-29? Vous voulez repartir en mission? Alors, je vous conseille d'adopter un autre profil et de terminer votre suspension, en évitant de faire parler de vous. Est-ce que c'est clair?

HAL: Oui, mon Colonel.

CASSIDY: Est-ce que c'est clair?

HAL: Oui, mon Colonel.

CASSIDY: Des télégrammes et des lettres doivent être envoyés aux familles de deux deuxièmes classe: Filer et McCarthy. Ils sont morts, dans un accident de Jeep, ce matin. Voici les deux dossiers. Je vous conseille de les lire. Exécution.

(Hal retourne à son bureau et jette sa lampe contre le mur. Il prend le téléphone et appelle Yvonne White)

HAL: L'hôpital. Yvonne White. Elle est infirmière.
YVONNE: Allô!

HAL: Yvonne. Hal Carver. Nous nous sommes vus tout à l'heure. Peut-être qu'on pourrait se voir sans cette journaliste à la noix?

YVONNE: Heu! Je ne peux pas. Je... je dois partir à Londres, aujourd'hui. Je prends le car pour l'aéroport ce soir.

HAL: On se voit là-bas.

 

(Station d'autobus)

(Yvonne et Hal sont dans sa voiture. Il pleut des cordes dehors)

YVONNE: Les deux cadavres ressemblaient exactement à ça. (Elle montre un dessin qu'elle a fait)

HAL: Qui faisait l'autopsie?

YVONNE: Des médecins que je n'avais jamais vus. Ils avaient besoin d'une assistante et on m'y a envoyée. Je suis sûre que ces créatures ne sont pas des mammifères. J'ai vu leurs mains, leurs visages, leurs organes, ils n'ont rien de commun avec ce qui existe.

HAL: Et personne n'a pu vous dire ce que c'était?

YVONNE: J'ai vu arriver un général très haut placé, un peu après l'autopsie. Il m'a dit de ne pas en parler.

HAL: Vous avez appelé Betty?

YVONNE: Elle était prête à m'écouter. Je n'en dors plus Commandant. Je veux partir le plus loin possible de Roswell... pour oublier tout ce que j'ai vu ici.

HAL: Bonne chance, alors.

(Yvonne s'en va et se dirige vers le bus le plus proche. Hal allume une cigarette. Soudain, il y a un grand cri. Hal sort rapidement de sa voiture et monte dans le car rempli de soldats)

HAL: Où est la fille? L'infirmière qui était là?

CHAUFFEUR: J'ai pas vu d'infirmière.

 

(Bureau militaire)

DIXIE: Oh! Ça va? Il ne t'a pas trop abîmé le Colonel?

HAL: Heu! Dixie, est-ce que je peux localiser un avion transport de troupes qui va à Londres?

DIXIE: Euh! Je sais pas ce que tu veux faire mais, tu devrais laisser tomber. Tout le monde dit que tu es un peu trop curieux. Et le Colonel le dit aussi.

HAL: C'est pour prendre des nouvelles de quelqu'un.

DIXIE: C'est pour toi que tu devrais t'inquiéter.

HAL: Tu t'inquiètes pour moi. C'est gentil. Je te ferai visiter une forteresse volante quand t'auras une perm.

DIXIE: Oh! La coiffeuse ne va pas être contente si je suis en retard. Encore mes bouclettes.

(Hal jette un coup d'œil au dossier "confidentiel" que Dixie a posé sur le bureau. Il décachette l'enveloppe et trouve des photos de jeunes hommes morts. Ils portent une trace de main argentée sur le torse)

 

(Hangar 20, sur la base)

(Hal veut voir les débris du crash qui y sont entreposés)

HAL: Repos.

GARDE: A vos ordres.

HAL: Je faisais partie de l'équipe qui a ramené le camion au hangar. Le Colonel Cassidy m'a demandé de faire un rapport.

(Il tend un ordre de mission au soldat)

GARDE: Oui, mon Capitaine. Allez-y.

(Richie sort du hangar et arrête Hal)

RICHIE: Qu'est-ce qui se passe?

HAL: Je dois faire un inventaire pour Cassidy.

RICHIE: Tu ne peux pas entrer. Tu ne t'es pas vu remettre d'accréditation.

HAL: Toi, t'as pas eu de mal à l'avoir.

RICHIE: Ce hangar, j'en suis responsable.

HAL: Laisses-moi regarder.

RICHIE: Y a rien à voir.

HAL: Depuis le crash, tous les militaires, toutes les stations de radio ainsi que la presse disent que c'est un ballon-sonde qui s'est écrasé. Toi et moi, on sait bien que c'est faux. On nous a caché certains rapports et ces rapports...

RICHIE: Tu ne peux pas rester là.

HAL: De quoi as-tu le plus peur? De ce que tu sais? Ou de ce qu'on ne veut pas nous dire?

RICHIE: Hal, arrêtons là cette conversation. Laisses-moi faire mon travail.

(Au garde) Le Capitaine va s'en aller.

HAL (Voix-off): Le pauvre Dotie était complètement prisonnier du secret. Alors, j'avais plus le choix. Il fallait que je revoie cette journaliste.

 

(Au bord d'une route dans le desert)

(Hal a rendez-vous avec Betty,)

BETTY: Oh! Désolée pour ce contretemps mais ma voiture est possédée par le démon.

HAL: Je regarderai si vous voulez.

BETTY: Oh! Elle a déjà été réparée. Un moteur, c'est comme un homme. Il suffit de lui remettre de l'huile et il démarre avec un beau sourire.

HAL: Vous êtes une manuelle. Je l'ignorais.

BETTY: Alors, qu'avez-vous appris?

HAL: Non, vous d'abord.

BETTY: Un employé de la maison funéraire m'a appelé pour me dire qu'un médecin militaire lui avait commandé deux cercueils en disant que c'était pour des enfants.

HAL: Pour quoi faire?

BETTY: Pour enterrer des choses. A vous.

HAL: Le Colonel m'a demandé de rédiger un début de rapport sur deux soldats qui seraient morts dans un accident de voiture.

BETTY: Qu'est-ce qui s'est passé?

AL: Ils sont allés sur les lieux du crash... en fouillant, ils sont tombés sur deux sacs mesurant moins de deux mètres. Ils allaient prévenir leur supérieur quand quelque chose les a surpris. Un témoin dit avoir vu deux silhouettes de couleur blanche et après, une lumière incandescente. Ils n'ont pas pu se défendre.

BETTY: Les extraterrestres les ont tués?

HAL: Mon frère a été tué à Manila Bay. Et j'ai vu ma mère ouvrir le télégramme. Ces soldats méritent mieux que ça. Et leurs familles méritent la vérité.

(Hal remet le dossier "confidentiel" à Betty)
HAL: Tout est là-dedans.

BETTY: Seriez-vous prêt à aller plus loin? Je dois savoir. Si ce dossier est exposé au grand jour, vous serez ou bien un héros, ou un traître.

 

Aujourd'hui

(Dans le désert au même endroit de la rencontre entre Betty et Hal)

(Michael et Hal sont sur le capot de la Jetta. Michael va à l'arrière de la voiture et transforme en bière une des bouteilles de soda posées sur le siège arrière)

HAL: On a beau courir vite, le temps finit toujours par vous rattraper.

(Michael transforme du coca en bière et en donne une à Hal)

MICHAEL: Ma copine en a toujours à l'arrière. Elle aime bien avoir ses petites provisions.

HAL: La fille qui nous a servi au restaurant?

MICHAEL: Ouais!

HAL: C'est sérieux entre elle et toi?

MICHAEL: Non, c'est rien. C'est... Enfin, c'était... c'était rien parce que c'est fini.

HAL: Tu me feras pas croire ça. Tu sais, moi... j'ai jamais été amoureux mais... mais ce soir là, j'avais la tête dans les étoiles. Cette fille était près de moi. Elle en savait autant que moi. Alors, aujourd'hui, je me dis que... que j'aurais dû l'embrasser.

MICHAEL: Pourquoi? Qu'est-ce qui est arrivé à Betty?

HAL: T'as une autre bière?

 

1947

(Le bar)

(Richie est au comptoir, buvant pour oublier ses problèmes. Hal le rejoint)

HAL: Pas facile de suivre les ordres? Hein!

RICHIE: Je suis qu'un lâche. Tu le sais bien.

HAL: Tu es saoul.

RICHIE: C'est pas pour ça que tu me feras parler.

HAL: Si tu me disais ce qu'il y a?

RICHIE: T'avais raison. J'ai vu des choses. Et... je les ai entendus dire ce qu'ils allaient faire. Moi... moi j'ai été un bon soldat. J'ai fermé ma gueule. Je sais pas... Je me demande si j'ai bien fait. Je me demande si je suis du bon côté. On est du bon côté, Hal?

HAL: Il faut pas t'inquiéter. Y a des gens qu'on connaît, des amis qui veulent connaître la vérité, autant que nous. Demain matin, le monde aura fait un pas vers cette vérité.

RICHIE: Pourquoi?

HAL: Parce que dès demain matin, ce sera dans le journal. Tu veux que je te ramène?

(Richie secoue la tête)

HAL: Au revoir.

(Hal part. Une des personnes se trouvant à côté de Richie se retourne. C'est Cavitt, en civil. Il a écouté toute leur conversation)

CAVITT: Bravo, Capitaine.

(Cavitt lui donne une tape sur l'épaule)

RICHIE: Ne me touchez pas!

(Cavitt sort suivi de trois militaires)

(Le matin, Hal achète plusieurs journaux dont le "Herald Tribune", le "New York News" et le "Los Angeles Globe". Rien. Il n'y a aucune référence aux extraterrestres)

HAL (Voix-off): C'était un matin qui ressemblait aux autres. Trop, peut-être. L'article n'était sorti dans aucun journal.

(Hal téléphone au journal où travaille Betty)

STANDARDISTE: Ici le Star-Telegram.

HAL: Oui. Je voudrais parler à Betty Osorio.

STANDARDISTE: Ne quittez pas. Je suis désolée. Mlle Osorio n'est pas là. Voulez-vous lui laisser un message?

HAL: Non. Non, merci.

 

(Le bureau militaire)

(Hal trouve une lettre de démission posée sur son bureau)

HAL (en lui-même): Ministère de la Défense. Lettre de démission.

(Il va directement dans le bureau de Cassidy où il trouve Richie. On voit sur la feuille de démission les mots insubordination, démobilisation immédiate)

HAL: Où est Cassidy?

RICHIE: Je prends la relève.

HAL: Tu es au courant pour ça? Tu es au courant, oui ou non?!

RICHIE: T'avais pas à divulguer des informations...

HAL: Alors, tu m'as balancé!

RICHIE: J'ai reçu des ordres. Je ne l'ai pas choisi.

HAL: Tu m'as prouvé toute ton amitié!

RICHIE: Signes ta démission. Pars la tête haute et tout le monde s'en portera mieux.

HAL: Il faudra qu'on me traîne hors de cette base.

RICHIE: T'es un incapable, Carver. Alors, pourquoi tu ne déciderais pas de renoncer à l'armée?

(Hal frappe Richie en pleine figure)

RICHIE: Sais-tu que tu as énervé beaucoup de monde? Ils voulaient se débarrasser de toi mais je les ai convaincus de faire un compromis. Signes ta démission ou bien, ils iront beaucoup plus loin que tu ne l'imagines.

(Richie sort des photos d'un dossier posé sur le bureau. Il y a des clichés de Hal avec Rosemary. Hal signe, à contrecœur, la lettre de démission)

HAL: J'espère que tu l'auras ta maison avec ton petit jardin... parce que c'est tout ce que tu mérites.

 

(Hal va au bar)

HAL: Comme d'habitude, Pete.

PETE: Tiens! Carver. J'ai reçu une enveloppe pour toi.

HAL: Hein ?

PETE: Si mon bar doit de servir de boîte aux lettres, je vais te prendre un supplément sur chaque verre que tu boiras.

(Pete donne une enveloppe à Hal. C'est un message de Betty avec un numéro de téléphone et une clé. Hal va au téléphone et compose le numéro)

HAL (en lui-même): Dès que vous aurez reçu ceci, appelez-moi.

LA SOEUR DE BETTY (Nous entendons la voix de Courtney au bout du fil): Allô!

HAL: Betty.

LA SOEUR DE BETTY: Non. C'est sa sœur.

HAL: Euh! Puis-je parler à Betty?

LA SOEUR DE BETTY: Elle est morte. Elle a eu un accident de voiture, hier. Qui êtes-vous?

HAL: Heu! Je suis... C'est... C'est une erreur.

 

(Hal se rend à l'endroit indiqué sur le message de Betty et ouvre la porte avec la clé qu'elle lui a laissée, puis il va directement à la morgue)

(Dans la pièce, il y a huit incubateurs extraterrestres, divisés en deux groupes de quatre. Il photographie ces huit poches avec son appareil puis, quand il relève la tête, il voit l'image d'un médecin mort se refléter dans le miroir. Il regarde alors le sol et voit deux cadavres. Ils ont des empreintes de main argentées sur le torse. Hal commence à les prendre en photo. Il y a huit cercueils dans la pièce. Il regarde à nouveau vers le miroir et voit deux silhouettes blanches et incandescentes. Il se retourne et les voie sortir de derrière le rideau. L'une des deux lève la main, c'est alors qu'il se cache derrière les poches)

HAL (Voix-off): As-tu déjà entendu le cri que pousse une femelle ourse lorsque quelque chose s'interpose entre ses petits et elle? Je peux te dire que ça fait peur. C'est à ce moment-là, que je me suis rendu compte que ma peur n'était pas fondée. Ce n'était pas nous qu'ils voulaient.

HAL: Je vais m'en aller. Sauvez-les.

(Hal quitte la morgue. C'est alors qu'il entend des bruits de pas se rapprocher. Ce sont trois personnes qui s'apprêtent à entrer dans la morgue. Il tire l'alarme à incendie et les interpelle)

HAL: Hé!

(Deux des trois soldats le poursuivent à travers la base. Hal s'échappe en escaladant un grillage mais son appareil photo tombe sur le sol de l'autre côté. Les deux soldats se rapprochant, Hal laisse l'appareil)

 

Aujourd'hui

(En dehors de Roswell)

(Hal a disposé quelques bouteilles sur une épave de camion et tire dessus avec son arme)

HAL: Tu veux essayer?

MICHAEL: Qu'est-ce qu'il y avait? A l'intérieur des poches?

HAL: Je ne suis jamais allé aussi loin en racontant cette histoire. Et j'en n'ai pas envie.

MICHAEL: S'il vous plaît.

HAL: J'ai vu que ça ressemblait à des fœtus et il y en avait quatre par poche. Huit au total. Cette même nuit, j'ai pris mes affaires et... je ne suis jamais revenu. La base était en alerte et dans ces cas là... y a pas moyen de sortir et encore moins de s'échapper... Voilà toute l'histoire de Hal Carver. La seule fois de ma vie où je passe à deux doigts de la mort pour sauver je ne sais quoi... et le tout est allé en Enfer.

(Michael lève la main, Hal relève la tête et voit Michael faire exploser les bouteilles à distance)

MICHAEL: Vous m'avez sauvé.

(Il se retourne vers Hal qui ne parvenait pas à allumer sa cigarette. Michael créé une flamme sur son pouce. Hal en perd sa cigarette. Puis ils s'étreignent)

 

(Au lycée)

(Liz est devant son casier. Michael la rejoint)

MICHAEL: T'as pas vu Max?

LIZ: Oh! Michael. Euh! Non. Il a dit qu'il repasserait peut-être au Crashdown, dans la soirée.

MICHAEL: Heu! Ça va?

LIZ: Moi? Oui. Ça va. Pourquoi?

MICHAEL: L'histoire de Whitaker et des coups de fil... on va régler ça.

LIZ: Je sais.

MICHAEL: Et, euh..., pour ce matin... je... je m'excuse.

LIZ: Merci. C'est Max qui t'a demandé de faire ça?

MICHAEL: Quoi?

LIZ: D'être tout gentil, comme ça.

MICHAEL: J'ai pas besoin de Max pour ça.

(Michael s'en va)

LIZ: Ça fait plaisir.

(Michael se retourne et sourit)

 

(La grotte des incubateurs)

(Michael a emmené Maria à la chambre du granilith)

MICHAEL: Voilà pourquoi je n'ai pas répondu à tes messages.

MARIA: Oh! Mon Dieu! Qu'est-ce que c'est?

MICHAEL: Je ne sais pas... mais je compte bien sur toi pour m'aider à trouver.

MARIA: "Moi?" Je croyais que je comptais pas pour toi?

MICHAEL: J'ai pris un cours d'histoire aujourd'hui... Et j'en conclue ceci... je te dois plus que je ne l'imagine... ainsi qu'à Liz, Alex, et Valenti, et à un vieil homme qui s'appelle Hal qui joue au bridge et habite en Floride. Je ne l'avais jamais réalisé... Aujourd'hui, je le sais.

(Michael tend ses mains vers Maria)

MICHAEL: Merci.

(Maria met ses mains dans les siennes)

MARIA: Pas de quoi. Qu'est-ce qu'il y a?

MICHAEL: Heu! Les poches où nous étions Max, Isabel, Tess et moi?

MARIA: Tu veux dire les incubateurs?

MICHAEL: Heu! Oui. Il se pourrait qu'il y en ait d'autres, pas très loin.

 

(Fin de l'épisode)


Merci à Crashdown0

(The episode begins with the four aliens in the granilith chamber)

TESS: Sounds like the fluorescent lights in bio lab.

MICHAEL: Did Nasedo ever mention a rock collection?

TESS: Do you think it can hear us?

MAX: We'll come back after school.

(At school, Michael and Max are walking through the halls)

MAX: After ninth period, we'll go back.

MICHAEL: Way to prioritize, Maxwell.

(Maria walks up to Michael)

MARIA: Hey. New gel? So, um, Portishead tickets went on sale this morning. Did you get my messages?

MICHAEL: Yeah.

(Michael keeps walking)

MAX: Nice.

MICHAEL: Hey, our agenda involves the four of us. There is no time for distractions.

(Liz walks up to Max)

LIZ: Oh, Max...look, I don't know what to do. Calls keep on coming into Congresswoman Whitaker's office. Should I return them or...

MICHAEL: Not now.

LIZ (to Max): We'll talk in trig.

MAX (to Michael): You know, mean people suck.

(Michael's history teacher walks up to him)

HISTORY TEACHER: Mr. Guerin, true or false? We're not even a month into the semester, and you're already failing my class. This is a new record.

MICHAEL: To be perfectly blunt with you, sir, World War II just doesn't do it for me.

HISTORY TEACHER: Well, try doing this. The 509th bomb group is in town this week for a reunion. Your biographical account of one veteran's wartime experience will be on my desk by 5 o'clock.

MICHAEL: Old people creep me out.

HISTORY TEACHER: Ha. Then think of them as living history.

(Michael is sitting at a table, interviewing Hal Carver, one of the members of the 509th bomb group)

MICHAEL: What was World War II like?

HAL: What do you think?

MICHAEL: Ok, moving on. Uh, Roswell...how is it different now than it was back then?

HAL: I don't know. I haven't darkened her doors since '47.

MICHAEL: Look, Hal...

HAL: Captain Carver.

MICHAEL: Captain Carver. Let's make this easy. Why don't you give me a few good details that I can put in this little notebook of mine. Then I'll just copy the rest out of a book.

HAL: Well, when the going gets rough, resort to plagiarism, huh? You kids today are softer than soap. You ever heard of, uh, Omaha Beach or the V-1 flying bomb, Yalta, Jane Russell? I mean, have you ever...

MICHAEL: Taken my teeth out to brush them?

HAL: What'd you just say?

(There is a flyer on the table. Michael takes a look at it)

MICHAEL: B-17G.

HAL: That's a flying fortress. You like planes?

MICHAEL: You could say I was born to fly.

HAL: So was I. That's my picture there.

MICHAEL: So, why did you leave in '47?

HAL: Don't you know what happened that year?

MICHAEL: Aliens crashed. Humans went bonkers.

HAL: Yeah. Think you could've handled that? I mean, you had survivors running loose in the streets.

MICHAEL: Sounds terrifying. 4 feet tall, silver suits, no hair. Very scary.

HAL: That's what the crackpots that wrote the books wanted you to believe.

MICHAEL: Look, it's all just a bunch of crazy...

HAL: We weren't crazy. We were lied to.

MICHAEL: Whatever.

HAL: Hey, look, kid. I'm not one of your hoodlum friends. You better start showing me a little respect, or i'll kick your ass through this door.

MICHAEL: Well, let me save you the effort. I'm just gonna take this. Then I'll be out of your hair, ok?

HAL: They have black eyes. Empty. Vacant. Ageless. You gonna stand there like some slack-jawed simpleton, or do you want to learn something?

MICHAEL: You're gonna teach me about aliens?

(Hal nods)

MICHAEL: Ok, let's hear it.

HAL (voiceover): You know, these sissies today that complain about global warming should have to spend a New Mexico summer on a military base without any air conditioning. In those days, you could write an invoice without depending on Bill Gates. Women had curves. Something you could hold on to. Me, I was a 21-year-old know-it-all. Well, a little joy-ride that May still had me grounded in a dead-end desk job. What can I say? I was nuts about the girl, and she wanted to see Hoover Dam from 3,000 feet.

(Scene is now a military office back in 1947. Michael is playing the role of Hal Carver. The phone rings)

MAN: Carver, get the phone.

HAL (voiceover): So, after 3 years of army cots and cheap cigarettes, I was gonna do things my way.

MAN: Carver, wake up. This isn't kindergarten.

HAL: And my way was trouble.

MAN: Hal!

HAL: 509th, Carver.

JESSE: Is this line secure?

HAL: Far as I know.

JESSE: There's been a crash.

HAL: What? Who?

JESSE: Don't know, but it's definitely not one of ours.

(Opening credits)

(At Hal's motel room, Hal continues to tell his story while Michael is doodling in his notepad)

HAL: Excitement in these parts was about as common as pink elephants, but when Jesse Marcel placed that call, the whole place was buzzing in a heartbeat.

MICHAEL: Interesting.

(Michael motions to Hal's gun)

MICHAEL: Do you always travel with that thing?

HAL: Better be safe than sorry. You know, some people thought maybe it was a glider or a test missile, but my money was always on the Commies, you know? Hey, you listening to me?! What's with that hair of yours, anyway?

MICHAEL: The chicks dig it, grandpa.

HAL: In my day we wore it high and tight. You know, classic, respectful.

MICHAEL: Really? I thought you said you were all about trouble?

(Back to 1947. Max is playing the role of Richard Dodie, Hal's friend. Hal and Richie arrive at a military base)

HAL (voiceover): They sent me and Richard Dodie out to the crash site some 30-odd miles from base. Dodie and I stopped along the way for a couple of zagnuts. By the time we got there, the place was buzzing. Richard was a good guy. He really was. He was a buddy of mine that worked in the office with me, but he has a tendency to get his skivvies all up in a bunch.

RICHIE: Next time you need a candy bar, maybe you could wait until after the mission.

HAL: I'm telling you, Richie, that gal behind the counter was hot to trot. She gave me 2 zagnuts for the price of one. And she's got a sister coming in from...

RICHIE: Not interested.

HAL: We're talking corn-fed ladies, Richie.

(Hal and Richie see the crash site)

HAL: Holy...

RICHIE: Jiminy Christmas. Looks too small to be a B-29.

HAL: That's no plane I've ever seen.

(Colonel Cassidy sees Hal and Richie and yells at them. Sheriff Valenti plays the role of Colonel Cassidy. Kyle plays the role of Deputy Valenti)

CASSIDY: Hey! Willie and Joe!

HAL (voiceover): Colonel James Cassidy was the kind of guy that hated guys like me, and that suited me just fine, because I loved taking on blockheads like him.

CASSIDY: A little late to be making yourselves useful, don't you think?

HAL: Dodie here was hungry, sir.

RICHIE: Sir, I, uh...

CASSIDY: Stick a cork in it, Dodie.

HAL: What are they collecting, sir?

CASSIDY: When that's your business, I'll let you know.

SOLDIER: Hey, Colonel! Over here!

CASSIDY: All right, check in with Smith, then get down there and help out. I'll give you "hungry".

RICHIE: Real funny.

HAL: Sure is, Rich. Risk your can over Frankfurt and Deuren, emergency land a B-17 in England without putting a scratch on her, and now they treat us like maids.

RICHIE: Orders are orders. Think it could be experimental aircraft?

SOLDIER: Hey, be careful with that!

(One of the soldiers is loading stuff into a truck. A thin shiny object falls to the ground. Hal picks it up and crumples it in his hands. The object reverts back to its original shape)

HAL: Get a look at this. Bet you people would pay good money to see this.

RICHIE: Keep messing around, Hal, and neither one of us is gonna see the inside of a cockpit again.

(Betty Osorio, a reporter, is trying to get information about the crash. Maria plays the role of Betty)

BETTY: I'm not taking no for an answer. This is the U.S. Army. Someone is always in charge.

HAL (voiceover): I live by one simple rule when it comes to women - a great voice equals great gams.

DEPUTY VALENTI: Miss Osorio, please, I told you...

BETTY: These are press credentials from the Fort Worth Star-Telegram, guys. What am I saying? Fort Worth may as well be Burma to you people. Who's in charge here? Colonel, rumor at the local radio station says you folks got yourselves a flying saucer. Any comment?

CASSIDY: This is a restricted area. Get her out of here, Deputy Valenti.

BETTY: Uh-uh. I have permission to be here. I want some answers. George, snap some shots. Snap some shots!

CASSIDY: Get the camera.

BETTY: Hey. Hey! You put one scratch on that lens and I'm billing Uncle Sam.

CASSIDY: Now, Deputy!

BETTY: Welcome back from the war, Colonel. In case you forgot, we still have the First Amendment here. Get your hands off me. I said, get your hands off me.

(Betty is escorted away. Captain Sheridan Cavitt approaches Hal. Alex plays the role of Cavitt)

HAL (voiceover): Our senior counter-intelligence agent, Captain Sheridan Cavitt, was known around the base as Mr. Brain. So I guess when you're lacking in other assets, you've got to trump up the one you've got.

CAVITT: Captain. You see that troop truck? Take it directly to hangar 20. No stops. No questions. I don't care if a family of 4 is bleeding on the roadside.

HAL: But Roswell needs all the tourists it can get, Captain.

CAVITT: Get another man and head out!

(Back to present day Roswell)

MICHAEL: I know the rest. The feds made Marcel the scapegoat. Blamed the crash on a weather balloon. And it was all Cavitt's idea if I remember correctly.

HAL: That pencil neck. Where did you hear that?

MICHAEL: I've been reading UFO magazines since I was 8.

HAL: So you want to believe.

MICHAEL: You shouldn't smoke.

HAL: Look, kid, my doctor says it doesn't make any difference what I do.

MICHAEL: Is that why you came back here?

HAL: War has a tendency to create an incredible bond between men. You know what? Some of the best days of my life were spent right here on this base alongside the boys of the 509th. So I guess this...is just my last chance to say good-bye.

(Michael sees a man having trouble fitting into his old uniform)

MICHAEL: Do you still fit into yours?

HAL: The longer I sit here, the harder it is to think that I could put one on.

MICHAEL: Why is that?

HAL: 'Cause everything I believe that uniform stood for died in '47.

(Hal tosses Michael the strange object he found in 1947. It was crumpled when Michael caught it, but immediately straightens out in his hand)

HAL: Hey. A little something from way back when.

(Back to 1947. Hal and Richie are driving the truck with the crash debris to Hangar 20)

RICHIE: You think that reporter's onto something?

HAL: She needs an exclusive, plain and simple. Why? Do you think she's onto something?

RICHIE: I didn't until an intelligence officer ordered us to keep our mouths shut.

HAL: Forget Cavitt. After Sunday dinner, he probably debriefs his own mother. I love this country.

RICHIE: What if something's really out there...capable of destroying us? Destroying everything?

HAL: Don't worry, Richie. You're still gonna get your wife and your white picket fence and your backyard barbecue...

(The truck starts to slow down)

RICHIE: Why are you slowing down?

HAL: What the...

HAL (voiceover): At that moment some strange force seemed to take control of the truck.

(Hal looks ahead and sees a glowing white person in front of the truck. Hal appears to run it over with the truck)

RICHIE: Oh, my God.

HAL: Check under the truck!

(Richie takes a look in the back of the truck and sees a glowing, red, pulsating pod)

RICHIE: Hal!

(Hal rushes back to the truck. Both Hal and Richie are stunned at what they see)

(Scene changes to a bar. It's a hangout area for the military personnel)

MAN AT BAR: My cousin in the fire department said he saw a crashed disc.

WOMAN AT BAR: Reverend Deaton's calling it the end of the world.

BARTENDER: I say it's just the beginning. Once these fly-boys leave, we got nothing to keep this town alive.

MAN AT BAR: But think of the possibilities. Roswell, New Mexico - home of the little green men.

(Hal and Richie are sitting at a table)

HAL: They were glowing, right?

RICHIE: I wasn't...wasn't seeing things?

HAL: We should have asked what they were.

RICHIE: Before or after Cassidy bawled us out for being 15 minutes late? Maybe they're waiting to see if they're friendly.

HAL: Hell with that. We should be in the air right now, blasting whatever dropped those things to kingdom come.

RICHIE: This isn't a John Wayne picture. When it's time to act, they'll tell us. Your round. I'm going to hit the hay.

(Richie gets up and leaves. Hal walks over to the counter to pay for the drinks)

HAL: 2, Pete.

BETTY: You're one of the guys at the debris field.

HAL: You're that little lady who got hauled off by the cops. No cuff marks on your pretty wrists, I see.

BETTY: Oh, I prefer the term "police escort". Betty Osorio. Fort Worth Star-Telegram.

HAL: Hal Carver. No comment.

BETTY: How about a drink then?

HAL: How about your phone number?

BETTY: Hmmm...something tells me you don't call.

HAL: Something tells me this time I will.

BETTY: At the field you were given a special assignment. What was in the truck?

HAL: Sweetheart, you just had to go and ruin our fun.

BETTY: Wait, what were you saying about blowing something to kingdom come?

HAL: Well, I can't tell you about that, because if I did...then they'd have to kill you.

(Hal goes back to the table and sit down. Cavitt, who saw Hal talking to Betty, immediately sits down at the table)

CAVITT: What the hell are you doing talking to that reporter?

HAL: She was looking for a free drink, Cavitt. When she realized I wasn't buying, she moved on.

CAVITT: The press can't be trusted. They ruined Major Marcel's good name in less than a day.

HAL: Well, in case you didn't hear, Marcel told the world he found a flying saucer.

CAVITT: Correction - a weather balloon. Keep away from her.

HAL: Go find a dame to bother, Cavitt.

(Scene shifts to Rosemary's bedroom. Isabel plays the role of Rosemary, Hal's girlfriend)

HAL (voiceover): Around this time I had this girl I used to go with, only she wasn't a girl. She was a woman. Rosemary had been widowed once and divorced twice...all before her 25th birthday, and our relationship was simple pleasure.

HAL: The cabaret girls in Nice do that.

ROSEMARY: I guess it's not the only thing we do in common. You left your socks here.

HAL: They're not mine.

ROSEMARY: Well.

HAL: So you want to hear about my day?

ROSEMARY: Absolutely not.

(Rosemary walks over to Hal and sits on his lap)

HAL: That's my girl.

(They start making out)

(Hal sees someone outside watching them)

HAL: Hey! Get on outta here!

(Back to present-day Roswell. Hal and Michael are at the Crashdown eating lunch)

MARIA: Would you like some fries with that shake?

HAL: Give me another one, sweet cheeks.

MARIA: That'll be your third banana split, sir.

MICHAEL: What are you, the dairy police? We're in the middle of a story here.

MARIA: Oh, yeah, I'm not the one sitting next to an ancient gastrointestinal tract, pally.

HAL: Get the check. I'll tell you the rest later.

MICHAEL: You're gonna be at the reunion later.

HAL: To tell you the truth, kid, I don't know if I want to go anymore.

MICHAEL: The day's young. We'll go hit some of your old haunts.

HAL: Well, you got wheels?

(Michael goes into the back and asks Maria for a favor)

MICHAEL: I need a favor.

MARIA: First off, phone protocol works like this. Ready? Messenger leaves message. Then messengee calls back unless messengee is deathly ill, grounded, or just a jerk.

MICHAEL: Look, I came in here because...

MARIA: I would like to think that I've been patient, the epitome of restraint...but for God's sake, Michael, she's not even a real blonde.

MICHAEL: Who?

MARIA: Let me set the scene for you, all right? You. Courtney. The dark alley back there. Me controlling the urge to spew.

MICHAEL: Look, this whole jealousy thing is getting a little tired. Just accept the fact that I'm an alien. You're human. Our lives do not mix.

MARIA: Well, you made the exception for bottle job and old man river out there.

MICHAEL: Ok, that man out there knows stuff about the '47 crash. All right? Stuff specific to me. Ok. So I want to take him around. I want to jog his memory, and to do that, I need the Jetta.

MARIA: I'm sorry. When humans need rides, they take Jettas. And when aliens need rides, they take spaceships. Oh! Find one.

MICHAEL: Hey, Maria...hanging out with this guy is gonna help him a lot more than it's gonna help me. Can't you just make an old guy's day?

MARIA: You know what? I am only doing this because I forever regretted not saying good-bye to Breepa De Luca before he died.

MICHAEL: Put lunch on my tab, and don't forget the senior discount.

MARIA: Jerk!

(Back to 1947. Hal meets Betty at a restaurant)

BETTY: Morning, Captain.

HAL: You sure you want to meet here, Miss Osorio? Because the hotel coffee shop across the street serves a swell cherry danish.

BETTY: We're right over here.

(Betty leads Hal to one of the booths. Yvonne White, played by Liz, is waiting for them)

BETTY: Hal Carver, this is Yvonne White. She's a nurse at the base.

YVONNE: Thanks for meeting me.

HAL: What is this?

BETTY: Yvonne came to me because she saw things, things she can't explain. So I thought between the two of you...

HAL (to Yvonne): I'm sorry, ma'am. It was very nice to meet you, but I can't stay.

HAL (to Betty): Don't call me again.

BETTY: Just hear her out.

HAL: I came here because I thought this was a date.

BETTY: Carver, I'm flattered, but would you just see if your stories match?

HAL: Why don't you write this in that notepad of yours? It was a weather balloon.

BETTY: You don't believe that. And if extraterrestrials landed in Roswell, Americans have the right to know.

HAL: You're not patriotic. You are just hard up for a front-page headline.

BETTY: That is no way to speak to a lady.

HAL: Well, you point one out and I'll watch my language.

(Hal goes back to Rosemary's place and finds Deputy Valenti there)

HAL: Babe, you wouldn't believe...Jim.

JIM: Hal.

HAL: Were the socks his?

ROSEMARY: The military police were here. Deputy Valenti was helping me clean up. I tried calling you at the base, but the switchboard was busy.

(Hal arrives at the office very upset. He storms into Colonel Cassidy's office. Dixie, Cassidy's secretary greets him. Tess plays the role of Dixie)

DIXIE: Hi, Hal. Hal!

HAL: Why were MPs at my girlfriend's house?

DIXIE: Sorry, sir. I couldn't stop him.

CASSIDY: It's ok, Dixie. Shut the door.

DIXIE: Yes, sir.

HAL: She is a civilian, Colonel.

CASSIDY: Captain, you might want to think about dropping that tone. Where have you been all morning? Parker's doesn't serve until 11am.

HAL: So now you're following me?

CASSIDY: You were told to stay away from that reporter.

HAL: That's a violation of my rights!

CASSIDY: Do you realize how many first lieutenants are just waiting to slide into the cockpits of B-29s? You want to get back in the air? Then you will shut up, stay on base, and finish out your suspension in a compliant manner! Are we clear?!

HAL: Yes, sir.

CASSIDY: Are we clear?!

HAL: Yes, sir!

CASSIDY: Telegrams and letters have to be sent to the families of 2 privates - Fifer and McCarthy. They were killed this morning in a jeep accident. Here are the details. You handle it. Dismissed.

(Hal goes to his desk and throws his lamp into the wall. He goes to a phone booth and calls Yvonne White)

HAL: Operator. Yvonne white. Women's barracks.

YVONNE: Hello?

HAL: Yvonne, it's Hal Carver from earlier today. Maybe we should talk without that damn reporter around.

YVONNE: I can't. I've been transferred to London. I'm catching a bus to the airport tonight.

HAL: Wait there.

(Yvonne and Hal meet inside his car. It's raining heavily outside)

YVONNE: Two cadavers just like this.

HAL: Who was running the show?

YVONNE: Doctors I'd never seen before. They pulled me in to help with the autopsy. There's no way these things were even mammal. The epidermis, hands, organs - they were nothing I'd ever seen.

HAL: No one would tell you what you saw?

YVONNE: Afterwards some high-ranking general from Wright Field debriefed me. He said I couldn't talk about it.

HAL: Why did you call betty?

YVONNE: She wanted to listen. I can't sleep, Captain. I want to get as far away from Roswell as possible...to try and forget I was ever here.

HAL: Good luck, then.

(Yvonne leaves and heads for the nearby bus. Suddenly, there is a loud scream. Hal rushes out)

HAL: Where's the girl? The nurse that was here?

DRIVER: There's no nurse here, pal.

(Hal goes back to the office)

DIXIE: Well, look what the cat dragged in.

HAL: Listen, Dixie, how could I locate a troop transport plane going to London?

DIXIE: Look, whatever you're after, I think you should drop it. People are saying you got a screw loose, Hal, and I know the Colonel agrees.

HAL: I'm just trying to make sure someone is ok.

DIXIE: Perhaps you should just take care of yourself.

HAL: Thanks for the heads up, sweetheart. Maybe if you're free sometime, we could go see Hoover Dam again.

DIXIE: Oh, I'm late for my hair appointment. These curls, they don't happen by magic, you know.

(Hal takes a look at the "Confidential" folder on the desk. He goes to Hangar 20, where the crash debris was sent)

HAL: At ease.

GUARD: Yes, sir.

HAL: I'm part of the recovery team that brought the truck to this location. Colonel Cassidy has requested a follow-up report.

GUARD: Thank you, Captain. Carry on.

(Richie walks out of the hangar and stops Hal)

RICHIE: What's going on, Hal?

HAL: Just a little inventory for Cassidy.

RICHIE: I'm sorry. This area's off-limits without proper security clearance.

HAL: Which you seem to have.

RICHIE: The assignment landed in my lap, ok?

HAL: Then let me take a look.

RICHIE: There's nothing to see.

HAL: Richie, every person on this base, every radio station and newspaper says this whole thing is because of a downed weather balloon. You and I both know better. Now, I've seen the classified reports. And they prove...

RICHIE: You have to leave.

HAL: What are you more afraid of? What you know or what they're keeping from you?

RICHIE: I can't go down that road with you, Hal. I'm sorry. Just let me do my job.

RICHIE (to guard): Captain Carver's done here.

HAL (voiceover): Obviously someone had gotten to Dodie, so I decided to talk to that reporter after all.

(Hal meets Betty on the side of a road)

BETTY: Sorry I was late. That damned thing has a mind of its own.

HAL: I could take a look.

BETTY: Already fixed it. Cars are like men, Carver. Give their cable a little jiggle and they'll be fine 'til morning.

HAL: I didn't know you were so handy, Osorio.

BETTY: What have you got for me?

HAL: You go first.

BETTY: Glenn Dennis at Ballard's funeral home contacted me with an interesting tip. Seems a base mortician called and requested child-size coffins.

HAL: For what?

BETTY: To bury things. Your turn.

HAL: Colonel Cassidy asked me to draft death notice memos for 2 privates who he claimed died in a jeep accident.

BETTY: What really happened?

HAL: Those kids were at the debris site when they stumbled on 2 sacs 6 feet or so in diameter. Before they could notify a commanding officer, something came upon them. Now, one witness says it was 2 figures glowing white. The men tried to pull their guns. There was a blinding light.

BETTY: Aliens killed them?

HAL: My brother was shot down over Manila Bay. I watched my mother open that telegram. Those privates deserved more. Their families deserve the truth.

(Hal gives betty the "Confidential" folder)

HAL: It's all in here.

BETTY: Are you willing to go on the record? I need to know. After this story runs, you'll either be a hero or a traitor.

(Back to present day. Michael and Hal are off to the side of a road. Michael goes back to the Jetta and changes one of the beverages in the back seat into a bottle of beer)

HAL: You can run fast, but time always has a way of catching up.

MICHAEL: My friend had one in her car. She's a little bit of a drinker.

HAL: That firecracker from the diner?

MICHAEL: Yeah.

HAL: Are you two going steady?

MICHAEL: No. It's nothing. I mean, well, I mean...whatever there was, it's over.

HAL: Not from where I was sitting. You know, I'd...um, I'd never been in love before, but...but on that night beneath the stars and with that woman...and with all that we knew...I should have kissed her then.

MICHAEL: Why? What happened to Betty?

HAL: Got another beer?

(Back to 1947. Richie is at the bar drinking his problems away. Hal walks up to him)

HAL: Tough day following orders?

RICHIE: I'm a coward, Hal. Don't rub it in.

HAL: You're drunk.

RICHIE: And don't expect any more than that from me.

HAL: What's wrong, Richie?

RICHIE: You were right. I saw stuff. I heard...what their plans were. I...I was a good soldier. I went along with it. I'm not...I'm not proud of myself. Makes you wonder if I'm on the right side. Are we on the right side, Hal?

HAL: It's gonna be ok. I've got friends. We've got people who want to know the truth just as much as we do. And by tomorrow the world will be one step closer to it.

RICHIE: By tomorrow?

HAL: Check the morning paper. It'll all be there. Now you want a ride home?

(Richie shakes his head)

HAL: All right, then.

(Hal leaves. One of the people in the back walks up to Richie. It's Cavitt, in civilian clothes)

CAVITT: Well done, Captain.

RICHIE: Don't touch me.

(In the morning, Hal is looking through the newspaper. There is no mention of aliens at all)

HAL (voiceover): That morning was like any other. Too much like any other. The story was never printed.

(Hal calls Betty)

RECEPTIONIST: Fort Worth Star-Telegram.

HAL: Yes. I need to speak to Betty Osorio.

RECEPTIONIST: One moment. I'm sorry. Miss Osorio isn't in. Would you care to leave a message?

HAL: No. No, thank you.

(Hal goes back to the office. He finds a letter of resignation left on his desk and goes directly to Cassidy's office. Richie is in Cassidy's office waiting for him)

HAL: Where's Cassidy?

RICHIE: I'm holding down the fort.

HAL: Did you know about this? Huh, did you?!

RICHIE: It was a classified information...

HAL: You sold me out!

RICHIE: I had orders! I didn't have a choice.

HAL: Well, thanks for being such a pal, Dick.

RICHIE: Sign the letter, Hal, and make this easy. Pack your things. Take the honorable discharge.

HAL: You will have to drag me off this base.

RICHIE: You always were a punk, Carver. Why couldn't you be a lazy, self-centered, son of a bitch this time?

(Hal punches Richie in the face)

RICHIE: A lot of people are very, very, upset. They wanted to get rid of you, but I convinced them to treat you like one of us. Sign the resignation, Hal, or they're gonna change their minds and take it one step further.

(Richie motions towards some photos in a folder on the desk. They are pictures of Hal with Rosemary. Hal grudgingly signs the resignation letter)

HAL: I hope you enjoy your white picket fences, Richie...'cause you sure as hell earned it.

(Hal goes to the bar)

HAL: The usual, Pete.

PETE: Hey, Carver. Something came for you today.

HAL: Huh?

PETE: You gonna start using my place as an address, I'm gonna start charging you rent for that stool.

(Pete hands Hal an envelope. Inside is a message from Betty. There's a phone number and a key. Hal hurries to the phone to dial the number)

BETTY'S SISTER: Hello?

HAL: Betty.

BETTY'S SISTER: Uh...this is her sister.

HAL: Oh, may I speak with Betty?

BETTY'S SISTER: Betty's dead. It was a car accident yesterday off Highway 70. Uh, who is this?

HAL: Nothing...I'm sorry.

(Hal goes to the location on Betty's message and unlocks the door with the key that Betty left him. Inside the room are 8 alien pods, split into two groups of four pods. There are two doctors dead on the floor. There are silver handprints on their chests. Hal starts snapping some pictures. He looks up in the mirror and sees two white glowing things behind the curtain)

HAL (voiceover): Have you ever heard the sound a mother bear makes when anything gets between her and her cubs? It's something to be afraid of. Now at that moment, though, I realized I'd been afraid of the wrong thing. It wasn't us they wanted.

HAL: Save them.

(Hal leaves the room. He sees 3 people about to enter the room and pulls on the fire alarm)

HAL: Hey!

(Two of the soldiers pursue him. Hal escapes by climbing over a wire fence, but the camera drops to the ground on the other side. The two soldiers approach the fence, and Hal decides to run for it)

(Back in present-day Roswell. Hal has set up some bottles on a truck and shoots at them with his gun)

HAL: Wanna try?

MICHAEL: What did you see? What was in those sacs?

HAL: I never planned on telling this much of the story, kid. I never have.

MICHAEL: Please.

HAL: They looked like human fetuses. There was 4 to a sac. 8 total. That night, I packed my things and never came back. The base was on full alert. There was no way anybody or anything else could have escaped...and that's the story of Hal Carver. The only time I ever stuck my neck out to save anything...and it all went to hell.

(Michael reaches out his hand and blows up the bottles from a distance)

MICHAEL: You saved me.

(He then turns to Hal who is having trouble lighting his cigarette. Michael creates a flame on his thumb. Hal and Michael hug)

(At school, Liz is getting stuff out of her locker. Michael stops by)

MICHAEL: Have you seen Max?

LIZ: Oh, Michael. Um, no. He said something about stopping by the Crashdown later.

MICHAEL: You ok?

LIZ: Me? Yeah. Sure. Why?

MICHAEL: Well, the whole Congresswoman Whitaker thing. We'll work it out.

LIZ: Yeah, I know.

MICHAEL: And, uh, and this morning...yeah...I'm sorry.

LIZ: Thank you. Did Max ask you to do that?

MICHAEL: What?

LIZ: The whole being nice thing.

MICHAEL: No. I came up with it myself.

(Michael starts to walk away)

LIZ: I like it.

(Michael has brought Maria to the granilith chamber)

MICHAEL: Meet the reason I haven't been returning your phone calls.

MARIA: My God. What is it?

MICHAEL: I don't know...but eventually I'm hoping we can find out.

MARIA: "We?" You didn't even choke on that.

MICHAEL: Well, today I had a little history lesson, and here's the thing...I owe more to you than I can imagine. To Liz, Alex, Valenti, to some old guy named Hal who lives in Tampa and plays shuffleboard. I never realized it...so here it is.

(Michael holds out both hands to Maria)

MICHAEL: Thank you.

(Maria places her hands in Michael's)

MARIA: You're welcome. What's wrong?

MICHAEL: You know those pods that housed Max, Isabel, Tess, and me?

MARIA: Yeah, before you were born?

MICHAEL: Well, there's another set of them, and they're somewhere out there.

(Episode ends with Michael and Maria standing in the granilith chamber)

Kikavu ?

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riverdog  (09.08.2016 à 16:24)

l'un de mes épisodes préférés..  la mythologie avance à grand pas dans cette seconde saison

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