202 situation de crise
(L'épisode commence au Crashdown. Isabel met de la musique en utilisant son pouvoir sur plusieurs CD. Puis elle rejoint Maria et Tess qui dansent. L'action splitte entre la petite fête au Crashdown et Max qui court à travers la ville pour rejoindre ses amis au restaurant, afin de leur dire ce qui est arrivé à Nasedo)
MARIA: Il me regarde? Hein!
(Liz regarde Michael qui jette des regards furtifs à Maria. Elle le lui dit)
MARIA: Viens avec moi.
LIZ: Arrête.
MARIA: S'il te plaît.
LIZ: Maria, je veux pas.
(Liz rejoint Maria pour danser alors que Tess s'assoit)
MARIA: Et toi, tu en es où avec Max?
LIZ: Nulle part.
MARIA: Ah! Ah! J'ai vu comment tu l'as regardé. T'as eu un flash?
(Liz sourit)
MARIA: Oh! Je le savais.
(Nous voyons Max qui continue de courir comme un fou, dans les rues de la ville. Il bouscule un homme qui rangeait des chaises, s'écroule sur une table puis se relève, traverse une rue où il manque de se faire renverser par des voitures et finalement, arrive au Crashdown. Une fois à l'intérieur, il s'effondre sur le sol, en respirant difficilement)
TESS: Max!
MAX: Nasedo est mort.
MICHAEL: Quoi?
MAX: Il est venu me voir. Il était... il était blessé. Il m'a dit que c'était un autre extraterrestre et qu'on était tous en danger. Il était là... Il est mort dans mes bras. Il... Il est mort dans mes bras.
ISABEL: Oh, mon Dieu!
MICHAEL: Il faut qu'on l'emmène à la chambre d'incubation. On va le faire revivre avec les pierres. Max, où est-il? Où est Nasedo?
MAX: Dans ma chambre.
ISABEL: Il est mort là-bas?
MICHAEL: Où est la Jeep?
ISABEL: Derrière. Je vais chercher les clés.
LIZ: Max! Max, tu es blessé.
(Liz regarde Tess faire disparaître les blessures du visage de Max)
ALEX: Mais, qu'est-ce qu'on fait nous?
MICHAEL: Rien. Rentrez chez vous.
MARIA: Mais si jamais l'autre extraterrestre débarque, il faudra bien qu'on fasse...
MICHAEL: Faites ce que je dis.
TESS: C'est pas toi qui commandes.
MICHAEL: Si, pour l'instant, c'est moi. Faut y aller Max. Allez!
(Le groupe arrive à la grotte avec Nasedo. Ils utilisent les pierres qui s'illuminent puis s'éteignent)
TESS: Ça ne marche pas. Pourquoi ça ne marche pas?
MAX: Cette fois, le phénomène nous dépasse. On ne pourra pas le faire revenir.
TESS: Il doit vivre. On a besoin de lui.
ISABEL: Je suis désolée, Tess.
MICHAEL: Tu dis qu'il a parlé d'un autre extraterrestre. Qu'est ce qu'il a dit exactement?
MAX: Qu'on était tous en danger, que les Skins étaient parmi nous.
MICHAEL: "Skins". Ça veut dire peau.
MAX: Quoi?
MICHAEL: J'ai vu un truc quand la police a fouillé l'endroit où il y avait les ossements. C'était comme une peau de serpent. Je l'ai prise et elle est partie en poussière.
ISABEL: Regardez.
(Le corps de Nasedo se décompose lentement pour devenir poussière)
TESS: Qu'est-ce qu'on va faire, Max?
(Générique)
(Un car arrive à la gare routière de Roswell. Kyle en descend. Il a passé l'été à faire un stage de foot. Il cherche son père, qu'il ne voit nulle part. Deux heures plus tard, le shérif Valenti se montre enfin)
SHÉRIF: Kyle!
KYLE: J'suis là!
SHÉRIF: T'as l'air en forme, dis-moi? J'suis un peu en retard.
KYLE: Un peu, oui.
SHÉRIF: Alors! Ce stage de football?
KYLE: Ça s'est bien passé. Tu... t'as deux heures de retard là.
SHÉRIF: Je sais, oui. Je sais. Mais il se passe pas mal de choses en ce moment. Tu te souviens que je t'avais parlé d'un homme qui protégeait Tess?
KYLE: Oui, Noriega?
SHÉRIF: Nasedo.
KYLE: Oui, c'est ça, oui.
SHÉRIF: Il... Il a été tué hier soir... par un autre extraterrestre.
KYLE: Mon corps vacille, ma volonté cède à la fatigue, j'ai perdu mon chemin et je n'entends plus que les sauterelles chantant dans le lointain.
SHÉRIF: C'est quoi ça?
KYLE: C'est rien.
SHÉRIF: Ça va Kyle?
KYLE: Oui, mais je... j'ai pas envie que tes p'tits hommes verts reviennent et me prennent la tête.
SHÉRIF: Ils méritent quand même... un minimum de reconnaissance de ta part. Je te rappelle que Max Evans t'a sauvé la vie.
KYLE: Oui, c'est humain ça. Tu oublies que c'est à cause de lui que je me suis pris une balle. Mais c'est pas grave. Je ne suis pas dans le coma, je peux encore jouer au football, alors... tout baigne.
(Kyle se dirige vers la voiture, laissant le shérif avec une expression perplexe sur le visage)
(Michael et Isabel discutent dans les couloirs du lycée, devant le casier de celle-ci)
MICHAEL: Reprendre les cours. C'est vraiment un super plan!
ISABEL: Oh! Ne recommences pas, j'ai pas envie de parler de ça.
MICHAEL: Tu sais que le tueur est peut-être ici... qu'il nous attend au détour d'un couloir... et nous, qu'est-ce qu'on fait? Eh bien! On reste là, on attend qu'il nous cueille.
ISABEL: Michael, arrêtes de me parler de ça, d'accord? Et arrêtes de me prendre à témoin, ça m'énerve. T'as un problème, va voir Max. C'est lui le chef.
MICHAEL: Si on ne fait rien, on va tous se faire tuer à cause de lui.
(Max les rejoint)
MICHAEL: Bonjour. Vous n'avez pas entendu sonner.
(Michael part)
MAX: On s'en tient à ce qu'on a dit. Tant qu'on ne sait pas à quoi on a affaire, on se mêle aux autres, et puis on attend.
ISABEL: J'espère que t'as raison. Je me vois mal en poussière.
(Max marche dans les couloirs. Nous le voyons à travers les yeux d'un Skins. Max sent qu'il est suivi et ralenti sa marche avant de s'arrêter et de faire demi-tour pour regarder qui le suit. C'est alors qu'il voit la porte de la réserve se refermer. Il se dirige vers la salle, approche délicatement sa main de la poignée puis ouvre brusquement la porte. A l'intérieur de la pièce, une personne se retourne avec un chalumeau allumé à la main, alors, Max pour se protéger déploie un champ d'énergie. Quand il réalise finalement que la personne devant lui est un... soudeur portant un masque)
(Le soudeur enlève son masque et le regarde bizarrement)
SOUDEUR: C'était quoi ça?
MAX: Je sais pas.
(En cours d'histoire, le professeur parle des compétences de commandement de John F. Kennedy, lors de la crise des missiles)
LE PROFESSEUR D'HISTOIRE: Etre un leader, qu'est-ce que cela signifie? Nous sommes en 1962. John Kennedy est encore un jeune homme. Les Soviétiques pensent qu'il est manipulable, et la grande majorité des Américains est de cet avis. C'est dans ce contexte que, John Kennedy va avoir l'occasion d'affronter les Soviétiques, et éviter au monde de basculer dans la guerre nucléaire. Nous allons passer la semaine à étudier la crise des missiles, en détail, et je souhaite que vous pensiez à John Kennedy, l'homme. Que vous pensiez à ce que ça représente d'avoir le destin de toute une nation entre ses mains. Que vous imaginiez que pendant un temps la moindre de vos décisions prend une telle importance en période de crise, qu'elle peut signifier... la fin du monde.
(Max arrive à l'UFO Center. Il y a des déménageurs qui déplacent des containers. Brody Davis, le nouveau propriétaire, vient à sa rencontre)
BRODY: Vous êtes Max Evans?
MAX: Oui. Qui êtes-vous?
BRODY: Brody Davis. Votre nouveau patron.
MAX: Je comprends pas. Milton ne m'a pas dit...
BRODY: Milton est parti. Je lui ai tout racheté.
MAX: Il vous a vendu son centre? Mais il ne vivait que pour ça.
BRODY: Alors, il a changé.
MAX: Et, qu'est-ce que vous faites, là?
BRODY: Je fais venir du nouveau matériel. On n'a pas besoin de vous, alors, rentrez chez vous.
MAX: Mais je n'ai pas terminé mon...
BRODY: J'ai dit, rentrez chez vous. Evans! Si on vous pose des questions, vous n'avez rien de vu de tout ça.
(Max rentre chez lui lorsqu'il voit Tess assise sur un banc en train de contempler les étoiles)
TESS: Bonsoir, Max.
MAX: Bonsoir. Ça va?
TESS: Non. Il a essayé de me préparer à cette éventualité. Il disait qu'il se pourrait très bien... qu'à l'avenir il ne soit plus là et que je serai livrée à moi-même. Mais... pour moi... il ne pouvait pas disparaître, avant qu'on soit rentré chez nous.
MAX: Quand tu dis chez nous, ça veut dire...
TESS: Chez nous.
(Maria et Liz sont dans la voiture de Maria)
MARIA: Moi, je suis sûre que bientôt, tu vas ouvrir les yeux.
LIZ: Oh! J'ai les yeux ouverts.
MARIA: Ils sont ouverts, mais tu ne vois rien. T'es complètement amoureuse de lui, au point que tu ne peux pas te passer de lui.
LIZ: Non. C'est faux. J'ai pris mes distances. Par rapport à lui, à elle et à ce qu'ils ont décidé quand il y a eu...
MARIA: Arrêtes. Elle n'est rien pour lui. Elle n'existe pas. Il se fiche complètement de Tess. Pour Max, il n'y a qu'une chose qui...
(Maria, tout en conduisant, voit Max et Tess marchant dans la rue)
MARIA: Ah! Non!
(Liz regarde par la vitre et les voit ensemble)
MARIA: Liz...
LIZ: Non, c'est pas la peine, je sais ce que tu vas me dire, alors... surtout ne dis rien
(Retour à la discussion entre Max et Tess)
MAX: Tu... tu te souviens de notre monde?
TESS: Pas tout à fait. Des images me reviennent. Des impressions, des sentiments.
MAX: Comment?
TESS: Nasedo avait eu le temps de m'apprendre à restituer certains souvenirs. Si tu veux, je pourrais te les montrer.
MAX: D'accord.
TESS: "D'accord Tess. Fais, ce que tu veux mais ne me touche pas". C'est pas grave, je sais ce que tu éprouves pour moi... et ce que les autres pensent de moi.
MAX: Ne crois pas... que je te déteste, au contraire.
TESS: J'te demande pas de partager mes sentiments. Nasedo m'a appris comment faire pour me... me dominer, et ne pas me laisser piéger par mes sentiments. Je ne suis pas humaine et tu n'es pas humain.
MAX: Ici, c'est la seule vie que j'ai connue.
TESS: Non, ça, c'est ce que tu crois. Mais tu as vécu une autre vie. Une vie complètement différente de celle-là... Et dans cette vie, tu n'aimais que moi.
(Tess se rapproche jusqu'à toucher Max au visage. Il lui prend la main et l'enlève de sur son visage)
MAX: Alors j'ai... oublié tout ça.
TESS: Moi non.
(Il y a du bruit dans la maison)
MAX: Qu'est-ce que c'est?
TESS: Quelqu'un est entré.
(Max et Tess entrent chez elle. Max va voir derrière la maison. Le portail se referme lorsqu'il se rapproche)
TESS: Peut-être que c'était juste un cambrioleur?
(Max trouve un lambeau de peau dans les buissons)
MAX: J'ai bien peur que non.
(Tard dans la nuit, Valenti fait ses comptes quand il entend du bruit chez lui. Il se lève pour aller voir ce qu'il se passe et prend son arme au passage. Il ouvre brusquement la porte et trouve Max et Tess sur son porche)
SHÉRIF: Désolé.
MAX: C'est pas grave. On a besoin de vous.
(Le matin, chez les Valenti. Le réveil de Kyle sonne, il est 7h00. Il sort du lit et commence à faire des pompes)
KYLE: 2... 3...
(Kyle sort de sa chambre, puis tout à coup, il se retourne pour voir Tess endormie sur le canapé)
KYLE: Papa!
TESS: Bonjour.
KYLE: Oui, bonjour. Je peux savoir ce que tu fais là.
TESS: J'habite ici.
(Tess regarde son boxer, puis tire sur l'élastique)
TESS: C'est mignon ça. Prends pas froid.
KYLE: Papa!
(Le sénateur Whitaker arrive à son bureau, Liz est déjà en train de travailler)
WHITAKER: Bonjour.
LIZ: Bonjour.
WHITAKER: Il y a d'autres messages? M. Pierce a appelé?
LIZ: Non.
WHITAKER: Tant pis. J'vais quand même pas me mettre à pleurer. Ça ferait mauvais genre au Congrès.
(Le sénateur Whitaker entre dans son bureau. Liz prend un moment pour trouver une raison à la disparition de Pierce)
LIZ: Justement, je voulais vous dire, l'agent Pierce ne... ne reviendra pas... jamais.
WHITAKER: Oh! Arrêtez Parker. Vous parlez comme s'il était mort.
LIZ: Non, non, non. Euh! En fait, il a laissé un message, sur le répondeur. Il a dit qu'il devait s'en aller et que... qu'il n'envisageait pas de revenir et... et que tout était fini entre vous deux.
WHITAKER: Je veux l'écouter.
LIZ: Oh! Je l'ai effacé. De toute façon, il parlait très sèchement et... et il vaut mieux que vous ne l'ayez pas entendu, croyez-moi.
WHITAKER: C'est à moi de prendre ce genre de décisions Parker. Je suis assez grande.
LIZ: Oui. Je suis désolée.
WHITAKER: Il a laissé un message.
(En cours d'histoire, le professeur continue la crise des missiles cubains)
LE PROFESSEUR D'HISTOIRE: Au quatrième jour de la crise, Kennedy reçoit des pressions de toutes parts. Les militaires veulent attaquer. Les diplomates veulent le blocus. Quelle doit être sa décision? Une chose est sûre: il doit agir vite. Les missiles de Cuba peuvent devenir opérationnels d'un jour à l'autre. Alors, à moins qu'il agisse dans les heures qui viennent, il s'expose au risque de voir les événements prendre le contrôle sur lui. Qu'il soit bon ou mauvais, il doit faire un choix, et il doit le faire... immédiatement.
(A l'UFO Center, Max décide de jeter un coup d'œil dans la zone sécurisée de Brody. Entre autres choses, il y voit une carte sur un écran d'ordinateur avec un signe sur Roswell, Nouveau-Mexique: Détection 16h33, le 14 mai)
MAX: 14 mai 2000, radiations détectées à 16h33. Oh, c'est pas vrai!
(Il voit aussi un dispositif en forme de pentagone et s'approche pour le toucher)
BRODY: Ne touchez pas à ça. Qu'est-ce que vous faites ici?
MAX: Je faisais un tour. Je voulais voir le nouveau matériel.
(Brody prend l'objet en forme de pentagone)
BRODY: Vous connaissez ça?
MAX: Non, qu'est-ce que c'est?
BRODY: C'est moi qui pose les questions. Pourquoi vous alliez y toucher?
MAX: Je suis curieux de nature.
BRODY: C'est fini, Evans. Allez-vous en et pas la peine de revenir. Vous êtes viré.
(Le matin suivant, Maria rend visite à Liz au bureau du sénateur Whitaker)
MARIA: Je crois savoir pourquoi Max et Tess se promenaient ensemble hier soir. Il jouait son garde du corps. Il a accepté de la raccompagner au cas où le tueur l'aurait suivie.
LIZ: Ne lui cherche pas d'excuses. C'est pas la peine.
MARIA: Je lui cherche pas d'excuses. Je veux simplement l'aider, je veux dire t'aider et débloquer la situation.
LIZ: C'est lui qui t'envoie?
MARIA: Non.
LIZ: Si, c'est lui?
MARIA: Non pas cette fois. Enfin, je veux dire non, pas du tout.
LIZ: Tu vois Maria, je croyais que tu étais mon amie.
MARIA: Oh! Je sais plus quoi faire. Tous les deux je vous aime beaucoup. J'ai envie que vous soyez ensemble et très heureux.
LIZ: Tu veux me rendre service?
MARIA: Oui.
LIZ: Arrêtes de mettre ton gros nez dans mes affaires.
MARIA: Message bien reçu! Bang!
LIZ: J'ai encore beaucoup de travail, alors... (pointant la sortie du doigt)
MARIA: Bien, bien. Pour mon nez, tu m'as dit ça pour me faire marcher ou tu trouves que...
LIZ: Au revoir.
MARIA: D'accord.
(Maria part et Liz se remet au travail. Elle entend un bruit bizarre provenant du bureau du sénateur Whitaker et décide d'aller voir ce qu'il se passe. Elle frappe à la porte avant d'entrer, et trouve le sénateur broyant des dossiers tout en buvant de l'alcool)
LIZ: Oh!
WHITAKER: Je dois pas être belle à voir, hein?
LIZ: Non j'ai pas... j'ai pas pensé une seconde que...
WHITAKER: Oh! Ne soyez pas gênée. C'est rare de surprendre son patron en train de boire et tout passer à la moulinette... mais cela dit, si vous aviez bossé à Washington.
LIZ: Est-ce que je peux faire quelque chose?
WHITAKER: Vous voulez m'aider? Les dossiers sont là. Il suffit de nourrir la bête.
LIZ: Euh! Vous jetez tous les dossiers extraterrestres?
WHITAKER: Je me sépare de l'agent spécial Pierce et de tout ce qui se rapporte à ce type. Est-ce que vous avez déjà été amoureuse?
LIZ: Une fois, oui.
WHITAKER: Il s'est fichu de vous?
LIZ: Non, on peut pas dire ça.
WHITAKER: C'est vous qui l'avez largué?
LIZ: Non, j'ai su que... j'ai su qu'il y avait une autre fille...
WHITAKER: Et vous avez votre fierté. Et c'est comme ça, qu'il faut faire. Y a pas de raisons qu'un homme vous pourrisse la vie. Et puis c'est tout.
LIZ: Oui!
WHITAKER: Oui! Et qui c'est cette garce qui vous a prit votre copain?
LIZ: Oh! Une fille qui... qui est revenue. Il l'a connue, il y a pas mal de temps.
WHITAKER: Oh! Les pires celles-là!
LIZ: En fait, c'est quelqu'un de bien et...
WHITAKER: Quoi! Vous la détestez pas peut-être?
LIZ: Si, un petit peu.
WHITAKER: Hum... Alors, allez-y, dites le tout haut. Ça vous soulagera et puis, c'est la vérité.
LIZ: Très bien. C'est... c'est vrai. Je la déteste et puis...
WHITAKER: Ça y est, c'est dit, parfait! Comment elle s'appelle cette petite garce?
LIZ: Tess!
WHITAKER: Tess?! Oh! C'est affreux un nom pareil?
LIZ: Oh oui, c'est affreux!
(Le téléphone sonne dans la pièce voisine)
LIZ: Oh! Ça sonne, je vais répondre. Ça va aller?
WHITAKER: Oh oui!
LIZ: Je vous laisse.
(Après que Liz ait quitté la pièce, le sénateur Whitaker se rembrunit. Elle est parvenue à soutirer des informations à Liz)
WHITAKER: Tess.
(Kyle arrive dans sa chambre et trouve Tess sur son lit en train de lire un de ses magazines)
KYLE: Hé! C'est ma chambre et le maillot est également à moi.
TESS: J'te le rends.
(Tess commence à enlever le sweat de Kyle)
KYLE: Non, laisses tomber. Tu... tu peux le garder.
TESS: Je comprends pas que t'aies peur de me voir toute nue avec ce qu'il y a dans ton bouquin cochon.
KYLE: Donnes-moi ça!
TESS: Oh! Les post-it? Très pratique aussi.
KYLE: Bon, attends. J'vais te dire un truc. Je sais pas comment ça se passe sur ta planète Vulcain ou ailleurs, mais sur Terre, il y a un principe que respectent les humains qui s'appelle: l'intimité.
TESS: Continues à me parler comme ça et je te grille avec mon rayon désintégrant.
(Kyle semble un peu désorienté)
TESS: Je rigole. Vous, les bouddhistes, vous avez pas le sens de l'humour.
KYLE: Comment est-ce que tu sais ça?
TESS: Euh! "Mes débuts avec Bouddha" Il était au milieu des autres bouquins.
KYLE: Oh!
TESS: Est-ce que tu crois que Bouddha apprécierait d'être pris en sandwich entre les aventures chaudes de la jeune "Betsy" et celle de "Véronika"?
KYLE: Attends, il ne faut surtout pas que tu parles de ça.
TESS: Pourquoi?
KYLE: Parce que j'ai une certaine réputation.
TESS: C'est vrai qu'elle est hyper bonne.
KYLE: Je ne plaisante pas.
TESS: Kyle Valenti, bouddhiste.
KYLE: J'ai passé toutes les vacances à lire le bouquin.
TESS: Et tes copains du football, ils se sont convertis.
KYLE: Arrête avec ça! Toute cette histoire des... d'aliens, de petits hommes verts... ça m'a fait perdre tous mes repères et... et je me pose des questions sur la vie, la réalité, ma place dans l'univers... et vous, on dirait que vous ne voulez pas comprendre que... qu'en débarquant vous avez bouleversé mon existence... et là, j'ai besoin d'y voir clair. Je veux qu'on me fiche la paix.
TESS: Non, t'as raison, j'y comprends rien. Je suis une fille qui vient d'une autre planète. Je n'ai pas de famille, pas d'amis. Seulement trois autres personnes comme moi au monde. Et l'homme avec qui j'ai grandi... qui s'est occupé de moi... il vient d'être assassiné. Alors, t'as raison. Je vois pas très bien comment on pourrait se comprendre.
(Tess sort de la chambre et Kyle reste abattu par ses réflexions. Il ne réalise pas qu'elle doit ressentir la même chose que lui)
KYLE: J'ai été dur.
(Sur des gradins, Max explique à Michael et à Isabel ce qui lui est arrivé à l'UFO Center)
MAX: Ça avait la forme d'un pentagone, et ça devait venir d'ailleurs.
MICHAEL: Un inconnu qui a un objet extraterrestre. Et ce même inconnu rachète le Centre Ovnis à Milton, enfin, peut-être.
ISABEL: Ça veut dire quoi, peut-être?
MICHAEL: Pourquoi Milton aurait vendu? Ce piège à touristes c'était sa vie. Il décide de vendre, prend son pognon et disparaît? Non mais ça tient pas debout.
MAX: Tu veux dire qu'il a tué Milton?
MICHAEL: Après avoir tué Nasedo, tuer Milton n'est plus qu'une formalité.
ISABEL: Qu'est-ce qui te dit qu'il l'a tué?
MICHAEL: Il s'intéresse à un événement qui s'est produit en mai, le 14.
ISABEL: D'accord. C'est le jour où on a reçu le message de notre mère, mais ce n'est pas une preuve ça.
MICHAEL: Qu'est-ce qu'il te faut de plus?! Nasedo nous avait dit qu'en activant les communicateurs on mettrait nos ennemis sur nos traces.
MAX: Parles moins fort, Michael.
MICHAEL: A vos ordres. Alors, qu'est-ce qu'on fait, votre Majesté?
MAX: Je vais aller voir Valenti... et lui demander de retrouver Milton. Il est certainement encore en vie et il se repose quelque part. On lui demandera des renseignements sur Brody et comment il...
MICHAEL: On va perdre du temps, pourquoi tu ne veux pas qu'on s'introduise dans le Centre et qu'on prenne l'objet?
MAX: Parce que c'est trop dangereux. Si c'est un Skins, la meilleure façon de nous protéger c'est qu'il ne sache jamais qui on est.
MICHAEL: Et moi, je veux y aller quand même. Y a plus qu'à voter. Alors, il y a une voix pour y aller, et il y a une voix contre. Isabel?
ISABEL: T'as pas le droit de me demander ça.
MAX: Il est hors de question qu'on vote. J'ai pris ma décision. Il n'y a pas à y revenir.
MICHAEL: Tu sais, Max, je ne me rappelle pas du tout avoir vécu une autre vie. Mais je sais qu'après toi, c'est moi qui commandais et je suis presque sûr que tu tenais compte de mon avis.
(Comme c'était à prévoir, Michael désobéi aux ordres de Max et va enquêter à l'UFO Center. Caché derrière une des attractions, il voit Brody sortir d'une salle avec le dispositif pentagonal à la main. Celui-ci commence à faire du bruit puis provoque une explosion d'énergie bleue qui envoie balader Michael à travers la pièce. Brody est étonné qu'il y ait quelqu'un dans l'UFO Center et va voir où Michael a atterri)
BRODY: Qui est là? Restez où vous êtes! Hé! Ne bougez pas!
(Michael, visiblement blessé, sort de l'UFO Center en boitant)
BRODY: Hé! Hé!
(Retour à la maison des Evans, Isabel essaye de savoir comment va Max)
(Michael surgit)
ISABEL: Ça a pas l'air très méchant.
MICHAEL: Ouais, pas pour toi.
MAX: Bravo, Michael. C'est pourtant pas la première fois que ça se termine comme ça. Je me demande ce que...
ISABEL: Non, arrête Max! Je crois que Michael n'est pas en état d'entendre ça.
MICHAEL: Merci. Mieux vaut tard que jamais.
MAX: Je... je n'ai pas envie qu'il vous arrive quelque chose.
ISABEL: Oui, je sais. Mais il faut te rendre à l'évidence. Michael a failli se faire tuer ce soir. Nasedo a été tué presque sous tes yeux. Alors, il faut faire quelque chose. Il faut faire quelque chose à propos de Brody.
MAX: Ça veut dire quoi ça?
ISABEL: Nous devons le tuer.
MICHAEL: Wow!
ISABEL: Il s'est servi d'une arme extraterrestre. Aucun humain ne peut faire ça. C'est un Skins... Un ennemi dont on ne sait rien. Il a tué Nasedo et maintenant, il est sur nos traces. On est en guerre. C'est lui ou nous, et moi, j'ai choisi.
MICHAEL: Moi aussi.
(Le jour suivant, en cours d'histoire, le professeur continue le cours sur JFK)
LE PROFESSEUR D'HISTOIRE: Que va-t-il faire? Un avion espion américain vient d'être abattu au-dessus de Cuba. Un pilote américain est mort. Les partisans de la riposte, opères d'énormes pressions, mais à ce moment là, est-ce la bonne réponse? Kennedy n'attend plus de conseils de personne. Son propre frère, Bobby, doute de lui, mais au bout du compte, se sera à lui de décider. Et quelle que soit la voie qu'il choisira, c'est l'histoire qui sera seul juge.
(Max parle de ce problème avec Maria)
MAX: Comment il a su? Comment Kennedy a su qu'il fallait d'abord être dur avec les Russes et relâcher la pression à la fin, même après l'histoire de l'avion abattu?
MARIA: J'en sais rien.
MAX: Moi non plus. C'est bien ça qui m'ennuie. Je veux dire moi aussi je... je devrais être un chef, mais... je suis incapable de prendre ce genre de décisions. Il faut être visionnaire pour faire ça. Comment imaginer quelle va être la bonne orientation?
MARIA: Hum! J'ai une réponse.
(Maria attrape un livre et fait semblant de frapper Max avec)
MARIA: Je ne comprends rien à ce que tu me racontes? Tu me donnes une leçon d'histoire. Mais tu ne me dis pas ce qui s'est passé.
MAX: Doucement. Calmes-toi.
MARIA: Oh!
MAX: C'est pas évident, j'essaye de comprendre...
MARIA: Je sais comment on devient un bon leader. Alors, voilà ce que je crois. John Kennedy, c'était pas un exemple. Il trompait sa femme avec des garces. Oh! T'as au moins ça de commun avec Kennedy. Toi aussi, tu sors avec une garce. Au fait, comment va Tess?
MAX: Je ne sors pas avec Tess.
MARIA: Vous étiez mignons tous les deux hier soir.
MAX: Tu nous as vu?
MARIA: Oui! On vous a vus... Je veux dire, Liz et moi on vous a vus. De loin, ça avait l'air hyper romantique. Marcher sous les étoiles, une petite conversation à deux.
MAX: Non, c'est... ce n'était pas... c'est une longue histoire.
MARIA: Ça ne me branche pas les histoires qui durent! Sauf, s'il y a un Kennedy qu'est dans le coup.
MAX: Je sais... J'aime Liz.
MARIA: Moi aussi, je le sais, Max. Tu me l'as dit pendant toutes les vacances deux fois par jour. Mais, c'est moi qui me démène depuis qu'elle est revenue.
MAX: Dis-moi ce que je dois faire alors?
MARIA: Je sais pas. Mais, fais quelque chose. Ouvres lui ton cœur et par pitié, Max, fais le maintenant. Ecoutes, je suis désolée. Je sais qu'il y a aussi cette... cette histoire de missiles de Roswell qui te préoccupe mais... tu dois d'abord suivre ton instinct. C'est bien ce que font tous les dirigeants, non?
(Max, Michael et Isabel se préparent à entrer dans l'UFO Center pour s'occuper de Brody)
MAX: Allons-y.
(Pendant que Max traverse la salle d'exposition avec Michael et Isabel, il a des visions de Pierce dans la salle lorsque Michael utilisa ses pouvoirs, d'Hubble étant tué par Valenti, de Liz se faisant tirer dessus et de lui-même torturé dans la chambre blanche. Puis il commence à voir des images de JFK parmi les autres visions et réalise qu'il ne doit pas laisser les événements lui dicter sa conduite)
MAX: On ne peut pas faire ça.
MICHAEL: Quoi?!
MAX: On n'est pas des tueurs.
ISABEL: Non, on n'est pas des tueurs, mais on n'a pas le choix Max, il faut le...
MICHAEL: Il est là pour nous tuer. Alors, il doit mourir.
(Max érige un champ de force entre lui et Michael et Isabel pour les empêcher de continuer)
MICHAEL: Max?
ISABEL: Mais quand as-tu appris à faire ça?
MAX: Il y a pas longtemps. Attendez là.
ISABEL: Qu'est-ce que tu vas faire?
MAX: Je vais lui parler. Savoir la vérité.
MICHAEL: Et s'il te tue?
MAX: Il faudra te débrouiller "Votre Majesté".
(Max se dirige vers la zone sécurisée de Brody)
MAX: Qu'est-ce que vous faites à Roswell?
BRODY: Est-ce que vous allez nous jouer le coup classique de l'ex-employé qui vient à minuit et qui tue son patron pour se venger?
MAX: Ça m'ennuierai d'en arriver là. Pourquoi vous ne me répondez pas?
BRODY: Parce que je ne suis pas ici pour répondre à vos questions.
MAX: Je sais. Par contre, le mois de mai vous intéresse, en particulier le 14.
BRODY: Vous savez ce qui s'est passé le 14?
MAX: C'est sur tous vos écrans.
BRODY: C'est facile de répondre à ça. C'est à cause de cet objet que...
(Brody va pour attraper le dispositif pentagonal mais Max lui attrape le bras)
MAX: Vous êtes un des nôtres, hein?
BRODY: Oui, c'est vrai. Je le soupçonnais depuis quelques jours mais je n'en étais pas sûr.
MAX: Pourquoi êtes-vous ici? Qu'est-ce que vous voulez?
BRODY: Ce que nous voulons tous. Rétablir un contact. Peut-être même repartir. Vous voulez me lâcher, maintenant?
(Max relâche le bras de Brody)
BRODY: Est-ce que tu te rappelles ce qui s'est passé?
MAX: Pas complètement.
BRODY: Moi non plus. Deux ans de thérapie pour retrouver la mémoire et... malgré ça la seule chose que je me rappelle après mon enlèvement, c'est... la couleur des murs et cette odeur permanente de cheveux brûlés.
MAX: Enlèvement?
BRODY: Ouais! Moi aussi, j'ai horreur de ce mot. C'est incroyable, tu dis que tu crois avoir aperçu la Vierge Marie et on vient allumer des cierges devant ta porte, mais quand tu dis que tu as été enlevé par des extraterrestres là, on te prend pour un dingue. Ça s'est passé, il y a un peu plus de sept ans. Je traversais le Massachusetts au volant de ma voiture et en deux secondes, je me retrouve dans une pièce et on me fait... je ne sais pas trop quoi sur moi, et je reviens dans ma voiture, seulement, ça s'était deux jours plus tard et j'étais dans l'état de Virginie. Je me suis dit que c'était des effets secondaires à cause des médicaments que je prenais. Et mon médecin m'a appelé pour m'annoncer ma guérison. Un cancer de la moelle épinière qui évoluait. J'avais plus qu'un an à vivre et en deux secondes, j'étais guéri...
MAX: Et tu fais tout pour... pour reprendre contact avec... les extraterrestres?
BRODY: Je n'ai pas le choix.
(Max fait un mouvement vers le dispositif pentagonal)
MAX: Et cet objet, qu'est-ce que c'est?
BRODY: Oh! Je l'ai acheté il y a trois ans à un drôle de type qui tenait une... une espèce de boutique d'objets extraterrestres. Je savais très bien que c'était pas vrai et puis le 14 mai dernier, cette chose s'est mise en marche en envoyant une espèce de pulsation. Là-dessus, j'ai engagé une équipe... et je leur ai demandé de lire le radiotélescopes... au cas où il y aurait eu quelque chose ce jour là. Et ils ont trouvé quelque chose ... Un signal, Max.
(Nous voyons Michael et Isabel écoutant la conversation)
BRODY: Une micro-onde extrêmement puissante, un signal qui correspondait à ce que j'avais vu. Et sais-tu d'où venait ce signal?
MAX: De Roswell.
BRODY: Et qu'est-ce que ça veut dire? Sais-tu ce que ça représente, Max? Les extraterrestres. Et pas des... des envahisseurs qui se baladent parmi nous et tout... non. Mais des êtres qui veulent prendre contact avec des humains, ici, à Roswell. Alors, qu'est-ce que t'en dis? Et toi, Max? Comment ça s'est passé? Comment as-tu été enlevé?
(Max, Michael et Isabel quittent l'UFO Center. Isabel tend sa main et étreint Max, heureux qu'ils n'aient pas tué Brody. Michael se sent un peu bête, réalisant que Max avait raison. Nous les voyons tous les 3 par le regard d'un Skins qui les observe pendant qu'ils se dirigent vers le Crashdown)
(Au Crashdown, Max et Isabel racontent à Alex et Tess ce qui s'est passé)
ALEX: Où est-ce qu'il a eu le fric pour... pour racheter le Centre?
ISABEL: Il avait investi dans une start-up et... ça a bien marché.
MAX: Il est devenu milliardaire. Quand il s'est mis à parler de son enlèvement, ses associés l'ont trouvé encombrant et lui ont racheté ses parts.
ISABEL: Ça lui a rapporté 3 millions.
ALEX: J'vais sécher les cours pour me mettre à Internet.
TESS: Ah! Ah! Ah! Ah! Et... pour ce qui est arrivé à Michael?
ISABEL: Bah! Il nous a dit que l'objet c'était déclenché tout seul. Il a envoyé une espèce d'onde, peut-être parce que Michael était là, mais je ne suis pas sûre.
ALEX: Et pourquoi il aurait réagi à Michael et pas à toi?
MAX: Je n'en sais rien.
(Kyle entre dans le Crashdown et Tess va le rejoindre)
TESS: Je reviens.
(Tess se dirige vers Kyle)
TESS: Je t'écoute. Qu'est-ce que j'ai fait encore?
KYLE: Tu te souviens que mon père a toujours dit que ce petit dépannage était tout à fait provisoire?
TESS: Bien sûr.
KYLE: Très bien. Alors, puisqu'on est d'accord, je voulais te dire que... que j'avais débarrassé ma chambre. Je te la laisse. Je... je dormirai sur le canapé ou... je sais pas...
TESS: C'était pas la peine.
KYLE: Non, c'est pas grave. Tout ce qui est matériel ne fait qu'appauvrir l'esprit.
TESS: Ça rigole pas avec Bouddha.
KYLE: Salut.
TESS: Kyle! Merci.
(Michael termine une commande et attend pour en prendre une autre. Courtney le rejoint)
COURTNEY: Michael, ça te branche pas le piercing?
MICHAEL: Pas du tout.
COURTNEY: Ça t'irait bien.
MICHAEL: Ça fait mal surtout.
COURTNEY: Quelques heures quand on le pose, mais après, ça stimule plein de choses.
(Maria les rejoint)
MARIA: Hum! Ils ont faim à la 4.
(Courtney prend la commande et part pendant que Michael retourne en cuisine en essayant d'éviter Maria)
(Liz entre dans le Crashdown. Max se fige un instant puis se dirige vers elle)
MAX: Il faut que je te parle.
LIZ: Non, arrête Max, s'il te plaît.
MAX: Deux minutes et je te laisse.
LIZ: Maria m'a déjà expliqué ce que tu faisais avec Tess hier soir...
MAX: Il ne s'agit pas de Tess. Il s'agit de toi et moi. Tu crois que je peux arriver à t'oublier ou... que je peux te remplacer... mais... mais je ne peux pas. Je... je me fiche pas mal de mon destin, de ma planète et de tout le reste. Tout ce qui compte, c'est toi. C'est la seule vérité. Je ne vis que pour toi, Liz.
(Max retourne à la table)
MARIA: Oh! Il aurait fait un grand président.
TESS: Tu sais que nos problèmes sont loin d'être résolus, Max? Celui qui a tué Nasedo est encore à Roswell. Et il nous observe sûrement.
(Courtney rejoint Maria. Elle a besoin d'aller aux toilettes)
COURTNEY: Tu me remplaces?
MARIA: Ouais! Vas te repoudrer.
(Nous voyons que le Skins est en fait Courtney Elle ferme la porte derrière elle et se dirige immédiatement vers le miroir. Elle se gratte le cou puis retire un morceau de peau de son visage qu'elle va jeter dans les W.C. avant de tirer la chasse d'eau)