201 Cadmium X
(Cet épisode commence dans le désert. Un géologue examine la zone avec un détecteur de métaux lorsque celui-ci se met à biper rapidement. Le géologue prend une pelle et commence à creuser)
(Changement de scène. Dans une salle de l'école, un psychologue essaie d'en savoir plus sur ce qui préoccupe Max)
PSYCHOLOGUE: C'est comme si vous aviez enfoui quelque chose. Vos parents sont inquiets Max... très inquiets. Max, vous croyez sans doute que ce qui vous arrive n'arrive pas aux autres, et c'est bien normal, mais, la plupart des adolescents vivent une... une situation qui est exactement celle que vous vivez actuellement. Alors, je tiens à vous rassurer. Cette phase est tout à fait normale. Est-ce que vous pouvez essayer de me dire ce qu'il y a?
(Max a l'air un peu désorienté, rassemblant ses pensées. Il commence à expliquer ce qui se passe dans sa vie. Pendant ce temps, nous voyons des flash-back de la première saison)
MAX (En Voix Off): Je crois que le mieux, c'est que je commence par dire que je suis... un extraterrestre... un hybride, pour être exact. Un savant mélange de molécules humaines et d'ADN extraterrestre... Ah! J'allais oublier. Ma sœur Isabel et notre copain Michael, eux aussi sont des hybrides. Nous ne savions pas d'où nous venions, qui nous avait envoyés, ni pourquoi. Ces dix dernières années, nous avons vieilli comme des humains, mais il y a des différences qui ne mentent pas. Dès le début, on a eu le réflexe de garder ça pour nous. De nous cacher sans nous cacher. Mais un jour, en quelques secondes, tout a changé.
(On voit Liz se faire tirer dessus au Crashdown et Max qui la guérit)
MAX: La bouteille s'est cassée quand t'es tombée. Le ketchup s'est renversé sur toi. Ne dis rien à personne.
(Max continue son explication avec des flashs de la première saison)
MAX (en Voix Off): Nous étions six à être liés par le même secret. Ensuite, il y a eu Tess, hybride comme nous... Moitié humaine, moitié extraterrestre. Et puis, Nasedo est arrivé. Il est plus évolué que nous. Il peut prendre n'importe quelle forme humaine. Un don qui s'est révélé très utile face à ceux qui faisaient tout pour essayer de nous trouver. Mais ils ont réussi. Ces gens étaient capables de tout. Heureusement, les pouvoirs de Nasedo nous ont permis d'infiltrer l'unité spéciale du FBI. Bien sûr, nous aussi, nous avions des pouvoirs. Et on a eu beau essayer de se convaincre qu'on pouvait mener une vie normale...
(On voit une scène où Pierce est sur le point de tirer sur Valenti et où Michael pousse un crie en utilisant ses pouvoirs pour l'en empêcher)
MICHAEL: Non!!!
MAX (Voix Off): On n'a pas pu. Pour nous sauver la vie, Michael a tué l'agent Pierce du FBI. Peu importe, si c'était justifié ou pas, le fait est là... on a tué un homme... ça n'a pas été facile... pour aucun de nous.
PSYCHOLOGUE: Max? Max! Max, vous n'avez rien à dire? Rien du tout?
(Il est maintenant évident que Max n'a pas révélé son secret au psychologue. Il a tout simplement rêvé qu'il le faisait)
MAX: Non, ça doit être une phase... normale de l'adolescence.
(Le géologue arrête de creuser et utilise sa main pour sortir quelque chose de la terre. C'est un os carbonisé)
[Générique]
MEMBRE DU CONGRES: M. Pierce. Quelles sont les dépenses engagées par l'unité spéciale qui furent avisées par vos supérieurs?
PIERCE: Aucune.
MEMBRE DU CONGRES: Ah! Pardonnez-moi M. Pierce, mais à mon âge, on n'entend plus très bien. Veuillez parler plus près du micro?
PIERCE: Aucune.
MEMBRE DU CONGRES: Ah! Aucune! Pas un sou donc. Alors que 17 millions de dollars ont été dépensés par cette soi-disant unité spéciale travaillant au sein du FBI pour rechercher des petits hommes vert...
ALEX: Max, t'es génial.
MAX: Quoi?
ALEX: Faire passer Nasedo pour Pierce pour casser complètement l'unité spéciale et les menaces du gouvernement contre vous. Bah! C'est génial.
MAX: Je n'ai rien à voir dans tout ça. Je n'ai pas vu Nasedo depuis des mois.
ALEX: Ouais! Mais s'il arrive à envoyer l'unité spéciale aux oubliettes, tous vos problèmes seront résolus.
ISABEL: N'oublies pas qu'on a encore des ennemis.
MAX: Ça remonte à plus de trois mois... et rien ne s'est passé. Si on n'a pas vu d'autres extraterrestres. C'est peut-être parce qu'il n'y en a pas. Peut-être que la guerre est finie.
ISABEL: A moins qu'ils aient débarqué par milliers et qu'on ne les voit pas.
MAX: On ne va pas vivre sans arrêt dans la peur comme Michael.
ISABEL: Il a peut-être raison de se préparer au pire.
MARIA: Ils passent aux votes.
MEMBRE DU CONGRES: Mesdames et Messieurs, je demande donc la dissolution immédiate de cette branche du FBI connue sous le nom d'unité spéciale. Que tous ceux qui sont pour disent: oui.
COURTNEY: J'connais pas cette série. Ça a l'air super.
MARIA: Au revoir, Courtney.
MEMBRE DU CONGRES: Que tous ceux qui sont contre disent: non.
WHITAKER: Non.
MEMBRE DU CONGRES: La commission donne la parole à Mme Whitaker.
MARIA: J'la connais pas elle.
ALEX: Si, c'est Vanessa Whitaker, notre représentante au Congrès.
MARIA: Y a des journaux, j'les lis même pas.
WHITAKER: Mesdames et Messieurs... en 1972, l'unité spéciale du FBI a enquêté sur un meurtre. Plusieurs invraisemblances sont tout de suite apparues. Aucune arme du crime. Aucune blessure sur le corps, si ce n'est la présence de plusieurs marques argentées qui ont disparues peu après. Il a été aussi constaté que les organes avaient éclaté et que les tissus de la victime étaient complètement morts. Lors d'analyses sur la radioactivité, les os présentaient des traces d'une substance appelée cadmium-x, un élément qui n'existe pas sur Terre. Et donc, pour être plus claire... pas humain.
MEMBRE DU CONGRES: M. Pierce, dans tous les documents ou dossiers et autres éléments retrouvés dans les méandres de votre service... Il n'était fait mention nulle part de l'existence de ce cadmium-x. Avez-vous une explication à cela?
PIERCE: Il n'y avait pas de traces dans nos dossiers d'une substance appelée cadmium-x, pour la simple raison qu'il n'y a jamais eu de substance cadmium-x. Le cadmium-x est un canular que nous avons inventé de toutes pièces.
MARIA: C'est vrai qu'les mecs qui changent d'apparence comme de chemises, c'est pas un truc qui m'branche vraiment, mais... faut admettre que celui-là, il assure. Enfin, c'est pas le tout. J'attaque dans dix minutes et je dois me changer, alors...
(Tout le monde sort sauf Max)
MAX: Euh...
MARIA: Non, Max! Cet été, on s'est pas mal rapproché toi et moi, mais, je peux pas encore me déshabiller devant toi.
MAX: Non, je... je voulais savoir si t'avais pas eu des nouvelles de Liz.
MARIA: Pas depuis... que tu me l'as demandé... il y a une heure.
MAX: Oh! Elle t'a téléphoné.
MARIA: Max! Il faut être sérieux. Elle te dit qu'elle va voir sa tante en Floride pendant deux mois, et part sans même te dire au revoir. Ça veut dire qu'elle t'a largué. Point. Franchement, regarde-toi. On dirait un chien perdu sans collier. (En se moquant de lui) T'aurais pas eu des nouvelles de Liz? Elle t'a pas appelé? (Elle arrête de prendre une voix ironique). Ça sert à rien de faire ça. Ecoutes, faut prendre du recul, d'accord? Laisses-la venir un peu.
MAX: Que je la laisse venir?
MARIA: C'est ce que je ferais.
MAX: Mais... tout à l'heure, tu m'as dit que tu avais laissé cinq messages à Michael en à peine deux jours?
MARIA: J'vois pas le rapport?
(Dans la salle principale du Crashdown, Alex regarde les horaires de cinéma pendant qu'Isabel est perdue dans ses pensées)
ALEX: T'as vu ça! Y a "Vol au-dessus d'un Nid de Coucou" qui passe au ciné-club. J'aimerais bien le revoir.
ISABEL: Il faudrait peut-être que tu essaies d'en savoir plus sur le cadmium-x.
ALEX: D'accord. Oh! C'est génial! Ils font quatre séances samedi prochain.
ISABEL: J'ai pas du tout envie d'y aller.
ALEX: C'est pas grave.
ISABEL: Alex, je suis désolée. Je sais que tu n'y es pour rien, mais... mais après tout ce qui s'est passé, je t'avoue que j'ai pas le cœur à aller au cinéma avec toi, pour l'instant. Avec toi ou un autre.
GRANT: Excusez-moi. Euh, désolé. Je voulais pas...
ISABEL: Oh! Non, non. Vous nous dérangez pas.
GRANT: Euh, Grant Sorenson.
ISABEL: Isabel Evans.
ALEX: Alex Whitman.
GRANT: Euh... Est-ce que vous pouvez me dire où se trouve le bureau du Shérif, s'il vous plaît?
(Isabel et Alex se jettent un furtif regard inquiet)
ISABEL: Pourquoi vous voulez le voir?
(Grant sort l'os pour le leur montrer)
(Dans le bureau de Valenti, Grant montre l'os au Shérif)
SHERIF: C'est peut-être un coyote.
ADJOINT HANSON: Pourquoi quelqu'un aurait voulu enterrer un coyote?
SHERIF: Où avez-vous trouvé ça?
GRANT: A une quarantaine de kilomètres, au bord de la Nationale.
SHERIF: C'est... plutôt isolé comme endroit pour faire des fouilles C'est quoi votre métier?
GRANT: Je suis expert géologue.
SHERIF: Je vois.
GRANT: Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre. J'avais un Lorenz Pulsar 5... pratiquement le meilleur détecteur de métaux. Alors, je vois pas comment il a pu repérer des os?
ADJOINT HANSON: Je commence à avoir la chair de poule.
SHERIF: Vous avez bien fait de me signaler votre découverte, M. Sorenson. Je vais éclaircir ça au plus vite.
GRANT: Merci, Shérif.
ADJOINT HANSON: Je sais ce qui nous reste à faire. J'envoie tout de suite une équipe et ils vont tout retourner.
(Tess et Michael sont dans l'appartement de ce dernier. Tess lui donne des conseils pour qu'il parvienne à contrôler son pouvoir, c'est pourquoi elle le fait s'entraîner à exploser des rochers sur une table)
TESS: Continue. Reste concentré.
(Michael fait exploser d'autres rochers lorsque Max et Isabel entrent)
MAX: Aucune pierre ne résiste à Michael Guerin.
MICHAEL: Il faut croire que non.
ISABEL: Salut!
MAX: Nasedo va avoir fini à Washington. Il va bientôt nous rejoindre.
TESS: Pour l'instant, on s'en est bien sortis sans lui, non?
MICHAEL: Alors, qu'est-ce qu'il y a? Quelque chose me dit que tu ne me fais pas une visite de courtoisie.
ISABEL: Quelqu'un a peut-être retrouvé le corps de Pierce.
MICHAEL: Tu plaisantes?
MAX: Un géologue.
MICHAEL: Alors, il a débarqué et il a fouillé comme ça?
MAX: C'est ce que font les géologues, non?
MICHAEL: Ça me plaît pas cette histoire.
MAX: Valenti va diriger l'enquête. Il arrangera ça.
MICHAEL: Et Nasedo?
MAX: On ne doit le contacter qu'en cas d'extrême urgence.
MICHAEL: C'est pas une urgence, ça? Et si c'était pas un géologue? Peut-être qu'il est pas venu là par hasard?
MAX: Il n'y a aucune raison d'avoir des soupçons. Il faisait des fouilles et il a découvert les ossements. C'est tout. Alors, on n'appelle pas Nasedo. Ne fais rien sans que je te le dise.
MICHAEL: Ça fait deux mois que j'fais rien. Ça commence à faire beaucoup.
MAX: Je sais Michael. C'est pas la première fois que tu me dis ça. Proposes plutôt une solution?
MICHAEL: C'est toi le chef. C'est toi qui donne les ordres.
MAX: Casse des cailloux! Ça te passera le temps!
ISABEL: Max!
MAX: Valenti trouvera une solution. Il faut patienter. S'il y a du nouveau, je t'appelle.
(L'équipe de fouilles est dans le désert. L'adjoint Hanson a trouvé un canif dans un buisson)
ADJOINT HANSON: Shérif, j'ai trouvé ça dans un buisson, près du cadavre.
SHERIF: Faites voir.
ADJOINT HANSON: J'm'en occupe Shérif. Je l'envoie au labo et je leur demande de faire un relevé d'empreintes.
SHERIF: Bravo, Hanson.
ADJOINT HANSON: Cette fois, on l'a notre homicide. On va pas s'ennuyer.
(Michael, qui regardait ce qui se passait près du site, s'éloigne en courant et trébuche sur un rocher. Il voit un morceau de peau sur le sol qu'il ramasse et qui se désintègre instantanément)
MICHAEL: Qu'est ce que c'est?
(Max et Isabel marchent dans la rue)
ISABEL: Peut-être que Michael a raison. On devrait vérifier pour le géologue.
MAX: Valenti l'a déjà fait. Il est diplômé de l'université du Wyoming. Il a été engagé pour faire des fouilles.
ISABEL: Nasedo avait une bonne couverture, lui aussi.
MAX: J'irai lui parler.
ISABEL: Ou moi j'irai.
MAX: On se voit plus tard.
(Max voit Liz dans la rue et va à sa rencontre)
MAX: Liz!
LIZ: Oh! Ça va? Max.
MAX: Oui. Alors, tu étais rentrée ce matin?
LIZ: Non, je suis arrivée... avant-hier.
MAX: C'est marrant, Maria... m'a dit que tu étais encore là-bas.
LIZ: Oui, je sais, mais... je crois que j'avais besoin d'y voir un peu plus clair et de faire un peu le point avant de...
MAX: Oui... Oui, c'est normal. Euh! écoutes Liz, c'est vrai qu'avant ton départ, c'était un peu tendu. Mais là, ça y est, c'est calme. Il y a pas eu d'attaques d'extraterrestres. Et en ce moment, Nasedo fait dissoudre l'unité spéciale. Je crois que cette fois, ça va être fini.
LIZ: Oh! Tant mieux. Je suis vraiment contente pour vous tous.
MAX: Et, je voulais aussi te parler de... de Tess... On n'a rien...
LIZ: Oh non! C'est pas la peine. T'as rien à me dire.
MAX: Tout est fini entre nous. De toute façon, elle ne m'a jamais attirée. Je le lui ai dit. Et cette fois, c'est clair. Enfin, sûrement qu'aujourd'hui tu t'en moques... Mais... je voulais que tu le saches.
LIZ: Oui. De toute façon, je veux prendre un nouveau départ et... faire autre chose...
MAX: Oui, oui, oui. D'ailleurs, ça se voit, tu es...
LIZ: Oh!
MAX: Tu es bien... Tu es différente.
LIZ: Oh non! Là, j'ai rendez-vous pour un nouveau travail.
MAX: Hein ? Tu arrêtes le restaurant?
LIZ: Ouais! Une occasion s'est présentée, et j'ai répondu à une annonce et puis...
(Quelqu'un vient à la rencontre de Liz)
WHITAKER: Mlle Parker?
LIZ: Oh! Mme Withaker! C'est un honneur de rencontrer un membre du Congrès. En plus, j'admire beaucoup ce que vous faites.
WHITAKER: Oh non, c'est trop, vraiment! J'ai déjà des collaborateurs payés pour entretenir mon ego.
LIZ: Justement, est-ce qu'on pourra parler aussi de mon salaire?
WHITAKER: Je vois que vous ne perdez pas de temps.
(Le sénateur Whitaker se tourne vers Max)
WHITAKER: Oh, bonjour!
LIZ: Oh! Excusez-moi, Max Evans.
WHITAKER: Enchantée.
MAX: Enchanté.
WHITAKER: Alors, on peut y aller?
LIZ: Oh oui! Bien sûr. Merci.
(Valenti entre dans son bureau où l'adjoint Hanson et Michael l'attendent)
ADJOINT HANSON: Voici le suspect, Shérif. Il s'est présenté de lui-même. Mais, il y a quelque chose qui me gêne dans son comportement.
SHERIF: Vous reconnaissez cet objet?
MICHAEL: Euh! Vous... vous savez, ça coure les rues des canifs comme celui-là.
SHERIF: Mais combien ont un manche qui est recouvert de vos empreintes, M. Guerin? Mon adjoint qui est quelqu'un de très efficace a établi le lien entre ce couteau et vous. Il a été retrouvé dans une zone déserte, tout près de la route nationale. Vous souvenez-vous de notre rencontre là-bas, il y a quelques mois? Ou dois-je vous rafraîchir la mémoire?
MICHAEL: Euh! Je n'me souviens pas bien.
SHERIF: Je vous ai trouvé avec deux de vos camarades buvant de la bière, après une virée qui s'est terminée par un concours de tirs à la belle étoile. Vous vous rappelez?
MICHAEL: Ouais!
SHERIF: Voici le rapport de police que j'avais rédigé après ça, au cas ou certaines choses vous auraient échappées. Alors, avez-vous été témoin de choses sortant de l'ordinaire ce soir là, M. Guerin?
MICHAEL: Non, Monsieur.
SHERIF: Ouais! Je vais vous donner un petit conseil. Si un jour vous repartez en virée et que vous enfreignez la loi, ne laissez pas de carte de visite.
MICHAEL: D'accord.
SHERIF: C'est bon. Allez-vous-en.
ADJOINT HANSON: Il me plaît pas celui-là.
(Michael essaye d'appeler Nasedo d'une cabine)
MICHAEL: Nasedo, c'est Michael.
NASEDO: Max sait que vous appelez?
MICHAEL: Non, mais il y a une urgence. Il faut que vous reveniez.
NASEDO: Ne me contactez plus jamais sans que Max soit au courant.
MICHAEL: "Tu la fermes, et t'obéis".
(Nous voyons Grant Sorenson dans le désert faisant des fouilles dans le sol)
GRANT: Bonjour!
ISABEL: Bonjour!
GRANT: Vous vous êtes perdue, ou quoi?
ISABEL: Non, je venais vous voir.
GRANT: C'est vrai?
ISABEL: Oui! Roswell est une petite ville. Quand un événement sortant un peu de l'ordinaire se produit, ça attire la curiosité des gens.
GRANT: Quel événement?
ISABEL: Bah! Les ossements.
GRANT: Ah! Bien sûr, oui.
ISABEL: Et en plus, ça m'a toujours fait rêver moi, le métier de géologue et l'étude de la terre. Mais, vous faites quoi, exactement ici?
GRANT: Des prélèvements, pour recherche de radioactivité.
ISABEL: Oh! C'est une blague, non?
GRANT: Non, il y a eu des essais nucléaires par ici, dans les années 50.
ISABEL: Oh! Et vous devez dire qu'il n'y a pas de risques pour la population.
GRANT: Non, je dois rédiger un rapport, pour une grosse société qui veut ouvrir une usine de produits chimiques.
ISABEL: Oh!
GRANT: Ce sont eux qui m'ont engagé pour faire ce travail.
ISABEL: Euh! Ça ne vous gêne pas de travailler pour des pollueurs potentiels?
GRANT: Si je vous réponds, mon métier ne vous fera plus rêver?
ISABEL: En tout cas, je préfère ça que de travailler en usine.
(Retour au bureau du Shérif où le sénateur Whitaker et le Shérif Valenti discutent)
WHITAKER: Bien, allons droit au but, si vous le voulez bien? Ceci est le début d'une conversation téléphonique que j'ai eu avec l'agent Pierce lors de sa première venue à Roswell.
(Le sénateur Whitaker met la cassette en marche)
WHITAKER: Comment ça se passe?
PIERCE: Je viens d'arriver. Je vais commencer par chercher du côté du Shérif. A mon avis, il est la clé de toute l'affaire.
(Le sénateur Whitaker arrête la cassette)
WHITAKER: C'était son dernier appel, avant son retour à Washington. Quand il a commencé à me mentir.
SHERIF: Je vais être très clair avec vous Mme Whitaker. A votre place, j'éviterai de gaspiller tout mon temps et toute mon énergie à rechercher des extraterrestres. Avouez que ce serait dommage que vous vous retrouviez au chômage comme votre ami, M. Pierce.
WHITAKER: C'est étrange! Ça ressemble presque à une menace.
ADJOINT HANSON: Shérif, est-ce que vous pouvez...
SHERIF: S'il vous plaît!
ADJOINT HANSON: Excusez-moi, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un...
SHERIF: Allez m'attendre, je vous rejoins dans deux minutes.
ADJOINT HANSON: Je viens de recevoir le rapport du labo...
SHERIF: Alors, laissez-le-moi. Je tâcherai de le lire tout à l'heure.
ADJOINT HANSON: Il y a du nouveau sur la victime du meurtre.
WHITAKER: Quelle victime? Quel meurtre?
SHERIF: Non, il n'y a pas eu de meurtre. Seulement des os retrouvés par un géologue. On ne sait même pas s'ils sont humains.
(Des enquêteurs ont reconstitué le squelette trouvé dans le désert)
DR BENDER: Aucun doute. Ce sont des ossements humains. Mais ce n'est pas le plus intéressant, loin de là.
ADJOINT HANSON: Ecoutez un peu ça!
DR BENDER: Regardez cette masse de structure osseuse.
WHITAKER: Qu'est-ce qu'elle a?
DR BENDER: Eh bien! Si on la compare à l'autre côté de la cage thoracique. On constate qu'elle a fondu et qu'elle s'est déstructurée.
SHERIF: C'est sans doute la preuve que ce cadavre a entièrement brûlé?
DR BENDER: Un os peut brûler, mais il ne peut pas fondre. Seule une dose extrêmement forte de radiation peut provoquer ça.
WHITAKER: Shérif, y a-t-il eu des accidents nucléaires dans le secteur?
DR BENDER: Non, selon moi, ce pauvre homme a été la cible d'un faisceau de combustion d'une incroyable énergie.
SHERIF: Bien, je démarre tout de suite l'enquête. Hanson, on repart tout de suite au bureau. Bender, vous m'appelez dès que l'autopsie est terminée.
(Le Shérif Valenti se tourne vers le sénateur Whitaker)
SHERIF: Je vous appellerai dès qu'il y aura du nouveau. Je vous remercie de m'avoir accompagné.
WHITAKER: A vrai dire Shérif, je crois que je vais rester ici.
SHERIF: Sauf votre respect, cette affaire ne relève pas de votre juridiction.
WHITAKER: Et avec tout le respect que je vous dois, je n'ai pas l'intention de laisser cette enquête entre les mains d'un simple Shérif. Ceci relève de l'autorité fédérale.
SHERIF: Rassurez-vous, j'ai prévu d'appeler mes collègues du FBI au plus vite.
WHITAKER: Non, je contacterai le FBI. Je ne quitterai pas ce squelette des yeux tant que je n'aurai pas eu une explication.
ADJOINT HANSON: Shérif, vu la tournure que prennent les événements, il vaut mieux reconvoquer le jeune, non?
WHITAKER: Quel jeune?
(Michael est en train de dormir dans son lit quand quelqu'un frappe à sa porte)
SHERIF: Ouvrez! Police!
MICHAEL: Oh! Valenti. J'savais bien que vous alliez me prendre la tête à cause de ce couteau que j'ai paumé. Qu'est-ce qu'il va me sortir encore?
SHERIF: M. Guerin. Je viens vous arrêter. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous lors de votre procès. Vous avez droit à un avocat. Si vous n'avez pas les moyens de le payer, la Cour en nommera un d'office.
(Nasedo ayant l'apparence de Pierce, entre dans le Crashdown)
PIERCE: Ah! Y a des moments où ont se sent bien seul au milieu de l'univers.
(Un des clients du Crashdown reconnaît Pierce après son apparition à la télévision)
UN CLIENT: Hé, vous êtes passé à la télé!
PIERCE: Laissez-moi passer.
CLIENT: Eh! Chérie, viens voir. C'est le type qui a grillé le FBI.
(Pierce entre dans les toilettes et ferme la porte derrière lui)
CLIENT: Hé!
(Pierce redevient Ed Harding)
NASEDO: Excusez-moi.
CLIENT: Chérie?
NASEDO: Shérif Valenti, ravi de vous accueillir à l'association de défense des petits hommes verts. Vous m'avez appelé. J'imagine que c'est important.
MAX: Quels sont vos rapports avec Vanessa Whitaker?
NASEDO: Je la connais intimement.
TESS: Euh! Comment ça, intimement?
NASEDO: Pour parler de façon crue mais néanmoins très humaine, elle assure très bien.
MARIA: J'espère que vous avez pris vos précautions.
NASEDO: J'admets être séduit par l'étendue de ses performances. Ça me ferait de la peine de devoir la tuer.
MAX: Les ossements de Pierce ont été découverts. La partie supérieure du squelette a complètement fondu, ou presque, chose incompréhensible pour les humains.
NASEDO: Il me faut le nom des personnes qui sont au courant. Je dois les supprimer avant que l'information soit divulguée.
ALEX: Et, est-ce que cette mesure s'applique aux personnes qui sont là?
LIZ: Je vous rappelle que c'est parce que vous avez commis un meurtre que vous êtes là.
NASEDO: Je suis là pour protéger la descendance royale. Et leur survie est nécessaire à la survie d'une race tout entière.
MAX: Personne ne mourra. Tuer n'a jamais été une solution.
NASEDO: Voyez-vous ça! Un pacifiste pour Roi. Devons-nous succomber tout de suite au suicide collectif, ou faut il que nous attendions que nos ennemis nous surprennent et nous mettent au menu du soir.
MAX: On ne tuera personne. C'est un ordre.
NASEDO: Il en sera ainsi. Les fédéraux connaissent le cadmium-x. S'ils en trouvent sur les os, la première de leur priorité sera de faire à Michael ce qu'ils vous ont fait à vous, dans leur laboratoire.
MAX: On ne les laissera pas faire.
NASEDO: Où sont les ossements?
SHERIF: Whitaker les a fait transférer, mais à quel endroit, ça je n'en sais rien.
ISABEL: Même si on savait où ils étaient, qu'est-ce qu'on en ferait? Les cacher ne résoudrait pas le problème.
MAX: Il y a une solution.
(Liz est dans le bureau de Whitaker, elle classe des dossiers)
WHITAKER: Rentrez chez vous Parker, il est tard.
LIZ: Non, ça va. Et puis, je veux finir de classer tout ça.
WHITAKER: Vous ne me ferez pas de procès parce que je vous exploite ?
LIZ: Je vous promets que non.
(Pierce entre dans le bureau)
WHITAKER: Agent Pierce.
PIERCE: Daniel, ça suffira. Je suis un civil maintenant.
WHITAKER: Euh! Liz Parker, ma nouvelle stagiaire.
PIERCE: Enchanté.
LIZ: Bonsoir.
WHITAKER: Alors? Qu'est-ce qui peut pousser un agent du FBI en congé à venir dans cette ville? Roswell n'est pas l'endroit rêvé pour un ex chasseur d'extraterrestres.
PIERCE: J'ai peut-être envie de chasser un autre gibier, qui sait?
WHITAKER: Quoi comme gibier?
PIERCE: Ce ne sont pas des choses à dire devant une stagiaire.
WHITAKER: Euh! Ce n'est plus une enfant. Elle peut tout entendre. Hein! Parker?
LIZ: Euh! Y a plus de chemises, je vais aller en chercher. Pardon.
PIERCE: J'avais envie de te voir.
WHITAKER: Tu aurais pu y penser avant de... de m'humilier en public et en plus à la télé.
PIERCE: Ne laissons pas la politique s'immiscer entre nous.
WHITAKER: Au début, si tu couchais avec moi, c'était pour des raisons politiques.
PIERCE: Oui, au début, peut-être. Aujourd'hui, c'est différent. Grâce à toi, j'ai appris... à mieux me connaître.
WHITAKER: Parker, vous voudrez bien fermer la porte à clé en partant? A demain matin.
LIZ: Oui, bonne nuit!
PIERCE: Elle sera trop courte.
(Liz fait entrer Max après que le sénateur Whitaker soit partie avec Nasedo)
MAX: Il faut faire vite. Je ne sais pas si il pourra la retenir longtemps.
LIZ: Oh! Je crois qu'ils devraient en avoir pour un moment.
(Le Shérif Valenti rend visite à Michael dans sa cellule)
SHERIF: On a que quelques minutes pour parler.
MICHAEL: Qu'est-ce qu'il y a?
SHERIF: Je voudrais m'assurer que vous n'allez pas utiliser vos pouvoirs pour essayer de vous échapper. Pour l'instant, il vaut mieux que vous restiez tranquille.
MICHAEL: On dirait Max.
SHERIF: Ecoutez, je sais que ça doit être dur pour vous de vous retrouver ici.
MICHAEL: J'ai tué un homme. C'est normal qu'on m'arrête et qu'on m'enferme.
SHERIF: Michael, vous avez tué un homme qui avait tué Topolsky, qui avait tué l'agent Stevens, et Dieu sait combien d'autres... Et il était sur le point de me tuer moi aussi.
MICHAEL: C'est aussi ce que je me suis dit. Mais il n'empêche que j'ai commis un meurtre. Ce qui me fait le plus peur c'est de penser que... ce qui s'est passé n'est que le sommet de l'iceberg. J'essaie de me préparer à ce qu'on va sûrement découvrir en dessous. Et pour l'instant, c'est pas très concluant. Je suis complètement paumé. Je ne sais même pas contre quoi on va se battre. Des fois, je m'énerve contre Max parce qu'il ne fait rien, mais lui aussi, il est complètement perdu. On l'est tous. On est là dans le noir. On attend qu'ils passent à l'attaque. Et c'est là que j'me dis: "Qu'est-ce qu'il m'arrivera si jamais je ne suis pas assez fort?"
(Max et Liz fouillent le bureau du sénateur Whitaker)
LIZ: Y a rien.
MAX: C'est pas vrai!
LIZ: Ça veut dire que ce n'est pas tout à fait fini.
MAX: Ça l'est presque. Sans le vouloir... un géologue qui faisait des fouilles est tombé sur des ossements. Si j'arrive à... à les retrouver, ça sera fini. Et tout pourra redevenir comme avant.
LIZ: Ça ne sera jamais comme avant. Je... j'connais pas encore l'affaire dans les détails. Pourquoi on doit retrouver les ossements? Et... et c'est quoi exactement le cadmium-x?
MAX: C'est un élément... un élément isotope de cadmium qui a dû se composer après que Michael ait tué Pierce.
LIZ: Oh! Alors, c'est comme s'il y avait des effets secondaires, quand Michael utilise ses pouvoirs?
MAX: Quelque chose comme ça... oui. S'ils analysent les ossements, ils décèleront la présence de cadmium-x. Et Michael sera découvert. On le sera aussi.
LIZ: Vous avez vérifié s'ils ne les avaient pas transportés à l'accélérateur de particules, à l'université de Las Cruces?
MAX: Le quoi?
LIZ: Le laboratoire qui a ouvert l'an dernier. Tu te souviens pas, au dernier trimestre, le prof de physique n'a pas arrêté de nous parler de ça. Oui! Le nouveau cyclotron peut mesurer les isotopes et leurs taux, donc, puisque le cadmium-x est un élément extraterrestre, c'est sûrement là qu'il sera analysé. J'suis pas un devin. J'adore la science, c'est tout.
(Max marche dans la rue quand Nasedo l'attrape et l'attire dans une allée)
NASEDO: Qu'avez-vous découvert?
MAX: Les ossements vont être transférés demain matin à l'université de Las Cruces.
NASEDO: Très bien. J'y serai.
MAX: Alors! Vous avez su quoi faire pour distraire notre membre du Congrès?
NASEDO: Pas de commentaires. Et vous avec Tess, où en êtes vous?
MAX: Je ne suis pas prêt de célébrer le rite de l'accouplement avec elle.
NASEDO: Pourtant, c'est votre destin. Vous l'avez entendu, non?
MAX: Je veux faire libérer Michael et après, recommencer à vivre. On n'est pas en guerre et je ne suis pas Roi.
NASEDO: C'est vous qui décidez. Mais, à votre place, je me méfierai de ne pas confondre ce que vous estimez être vrai avec ce qui l'est réellement.
(Nasedo se dirige vers sa voiture et remarque un morceau de peau brillante sur le sol)
NASEDO: Oh, non!
(Max et Isabel sont à l'université de Las Cruces)
MAX: Attention!
(Dans le labo, le sénateur Whitaker observe le test sur le squelette)
SCIENTIFIQUE N°1: Nous pourrons commencer dans deux minutes.
WHITAKER: Entrons dans l'histoire.
(A l'extérieur, Isabel va voir le gardien, prétendant s'être perdue)
ISABEL: Excusez-moi!
GARDE: Je suis agent de sécurité. Y a pas marqué renseignements.
ISABEL: Je vais vous importuner, mais... je ne sais vraiment plus où aller, je suis complètement perdue. Je cherche le syndicat des étudiants, mais je n'ai absolument pas le sens de l'orientation. Mon petit copain me le dit assez souvent. Enfin... mon ex-petit copain.
GARDE: Je vous emmène.
ISABEL: Je vous remercie. C'est très gentil.
(Max utilise ses pouvoirs pour entrer dans le labo puis appelle Tess avec un téléphone portable)
TESS: Max?
MAX: Où est Nasedo?
TESS: Il est toujours pas arrivé.
MAX: On ne peut plus attendre. Tu es prête?
TESS: Oui.
MAX: Je vois huit personnes dans la pièce.
TESS: Ça fait beaucoup de monde.
MAX: On a besoin de toi. Est-ce que tu peux y arriver?
TESS: Je vais essayer, oui.
MAX: Arranges-toi pour que personne ne me voie.
TESS: T'inquiètes pas. Je ne te laisserai pas tomber. Mais, vu le nombre de personnes, je ne peux brouiller leurs pensées que pendant deux minutes.
MAX: Ça devrait aller.
TESS: OK. Prête.
(Retour au labo)
SCIENTIFIQUE N°1: Tout est au rouge.
WHITAKER: Très bien. Engagez la procédure.
(Max s'y introduit pendant que Tess utilise son pouvoir télépathique pour les empêcher de le voir)
SCIENTIFIQUE N°1: Démarrage accélérateur. Maximum.
(Max commence à changer les caractéristiques du squelette avec ses pouvoirs)
SCIENTIFIQUE N°1: Premier scan dans 10 secondes. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1.
WHITAKER: C'est impossible!
SCIENTIFIQUE N°1: Les résultats sont pourtant éloquents. Il n'y a aucune trace de cadmium-x nulle part.
WHITAKER: Il y a sûrement une erreur.
SCIENTIFIQUE N°2: Monsieur, regardez ça.
SCIENTIFIQUE N°1: C'est très intéressant. Nous avons fait un carbone 14.
WHITAKER: Qu'est-ce que c'est exactement?
SCIENTIFIQUE N°2: C'est un moyen de mesurer le degrés d'altération des isotopes de carbone dans les os. L'isotope de carbone est proportionnel à l'ancienneté de l'organisme testé.
WHITAKER: Traduisez ça en langage clair, je vous prie.
SCIENTIFIQUE N°1: C'est une méthode particulière de dater la mort de la personne, enfin, avec ce qu'il en reste.
WHITAKER: Et que dit ce test au carbone?
SCIENTIFIQUE N°1: Que ces os sont à cet endroit depuis 42 ans.
WHITAKER: Et les côtes qui ont fondu tout autour du point d'impact?
SCIENTIFIQUE N°2: Ce phénomène peut très bien s'expliquer par une mutation due aux radiations provoquées par les essais nucléaires effectués dans la région en 58.
SCIENTIFIQUE N°1: Il y a 42 ans.
WHITAKER: Cette histoire ne tient pas debout.
(Au Crashdown, le groupe fête le succès de l'opération)
MAX: Alors j'ai pensé qu'en vieillissant les ossements, ils ne pourraient plus soupçonner Michael.
MICHAEL: Merci, c'est sympa.
MAX: La prochaine fois, arranges-toi pour ne plus avoir de trous à tes poches.
MARIA: Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
(Courtney sort de la cuisine du Crashdown)
COURTNEY: Salut! C'est pour quoi la petite fête?
MARIA: C'est la tradition. Les cours reprennent lundi, alors on en profite.
COURTNEY: D'accord. Bien. Je vous laisse. Salut, Michael.
MARIA: Je suis désolée. Je... j'croyais qu'elle était déjà partie.
MICHAEL: Faut à tout prix qu'on reste sur nos gardes.
MARIA: J'ai entendu dire que... qu'au lit les ex-détenus faisaient des miracles.
MICHAEL: On n'avait pas dit que tout était fini entre nous.
MARIA: Tu l'as dit. Depuis deux mois. C'est comme si j'existais plus.
MICHAEL: Ça doit être comme ça.
MARIA: Parce que ton avenir est avec Isabel?
MICHAEL: Je n'y crois pas. Parce que je suis destiné à être ce soldat. Et un vrai soldat il ne peut avoir de femme.
MARIA: Michael, si la moitié des films qui existent parlent de filles qui attendent que des soldats reviennent, c'est pas pour rien.
MICHAEL: Oui, mais c'est du cinéma...
MARIA: Tu me manques, Michael.
MICHAEL: Je sais mais... il ne faut pas.
(Max quitte le Crashdown et croise Liz qui rentre chez elle)
LIZ: Bonsoir!
MAX: Bonsoir! Je voudrais te poser une question. Je sais que... tu as dit... que les choses ne pouvaient pas... être comme avant... mais imagines une seconde... que tout soit comme avant. Tu crois que... ça pourrait reprendre, nous deux?
LIZ: Je... je ne peux pas vivre dans le passé.
(Max touche le bras de Liz qui reçoit un flot d'images)
MAX: Qu'est-ce qu'il y a?
LIZ: Rien. Bonne nuit, Max.
MAX: Bonne nuit, Liz.
(Max rentre chez lui et se jette sur son lit)
MAX: Aaaah!!!
(Quelqu'un frappe à sa fenêtre)
MAX: Qu'est-ce que tu veux, Michael? Michael?
(Max ouvre la fenêtre et quelqu'un tombe dans sa chambre)
NASEDO: Ah!
MAX: Nasedo ?!
NASEDO: Ils sont parmi nous.
MAX: Qui? Qui est parmi nous?
NASEDO: Les "Skins".
MAX: Non, non, non!