Attirance fatale
(Le Crashdown)
(Max et Isabel sont assis au bar, et Liz travaille)
MAX : Mademoiselle ?
LIZ : Je vous écoute ?
MAX : La même chose.
LIZ : Tout de suite, monsieur.
ISABEL : Tu crois pas que t'en fais un peu trop, là ?
MAX : Quoi ?
ISABEL : Ta petite comédie. Je sais pas c'est... c'est complètement nul.
(Le shérif Valenti entre et se dirige vers eux)
LIZ : Bonsoir Shérif. Vous désirez peut-être quelque chose ?
SHERIF : Comme d'habitude Melle Parker.
LIZ : Et voilà. Ce sera tout Shérif ?
SHÉRIF : Ce sera tout. Passez une bonne soirée jeunes gens.
(Michael s'approche de Max et Isabel)
MICHAEL : Cette fois il sait.
MAX : Qu'est ce qu'il sait ?
MICHAEL : Il a l'autre objet.
MAX : Ca ne prouve rien. Et j'te rappelle que si tu n'l'avais pas pris avec toi ça ne serai pas arrivé ...
MICHAEL : Oh, c'est toujours ma faute, c'est ça ?
ISABEL : Ca ne sert a rien de vous disputer. Alors arrêtez. Valenti a un objet venant de notre planète. Un point c'est tout.
LIZ : C'est pas parce qu'il a cette chose qu'il sait c'que c'est.
MAX : Même nous on en sait rien.
(Tess apparaît soudain derrière Liz)
TESS : Quoi ? Qu'est ce que c'est ? Oh, pardon, je voulais surtout pas vous déranger.
ISABEL : Non, on discutait ... heu... tu peux t'asseoir là si tu veux.
TESS : Merci
ISABEL : De rien
TESS : Alors, de quoi vous parliez ? On peut savoir ?
LIZ : Heu, est ce que tu veux boire quelque chose ?
TESS : Oh oui, j'veux bien un soda Cerise, s'il te plait.
(Max regarde fixement Tess et il a un flash d'eux, debout main dans la main dans le désert)
TESS : Qu'est-ce que t'as vu? Y a un truc entre mes dents, c'est ça ?
MAX : Quoi ? Non. (À Liz) J'vais t'aider.
(Max et Liz rentrent dans la cuisine. Max la retient à l'intérieur)
LIZ : Max, arête il faut que je retourne travailler.
MAX : attends. 2 secondes.
(Ils s'embrassent)
MAX : J'avais besoin de t'embrasser.
Liz : C'est vrai ?
(Ils s'embrassent encore et Max a un flash dans lequel c'est Tess qu'il embrasse)
LIZ : Max, Max ? Max ? T'étais où là ? T'as eu un flash ?
MAX : Oui, non. Non, j'ai pas eu de flash. j'dois être fatigué, c'est tout. Je suis désolé.
LIZ : Non, c'est rien .Je dois retourner travailler.
(Ils s'embrassent encore)
LIZ : On s'voit tout à l'heure.
(Liz retourne en salle. Max reste derrière la porte western et observe Tess qui le regardait aussi)
(Générique)
(Le bureau du shérif)
(Le Shérif est assis dans son fauteuil et téléphone. Il tient l'objet extraterrestre dans sa main)
SHÉRIF : Topolsky. T-O-P-O-L-S-K-Y. Oui, c'est une patiente, je l'sais. Il me faut cette permission. Passez moi le docteur Margolin. C'est important il saura de quoi je parle. Très bien. Alors notez mon nom : Shérif James Valenti à Roswell, Nouveau Mexique. Je dois parler à cette femme.
(Le lycée)
TESS : Tu sors à quelle heure ?
ISABEL : Je sais pas.
ALEX : Salut Isabel.
ISABEL : Salut Alex.
TESS : Ho... Il est fou amoureux de toi, ça ce voit.
ISABEL : Il est gentil.
TESS : Tu veux dire qu'il est brave ou qu'il est pas impossible que tu sortes avec lui ?
ISABEL : Ca veut dire que je n'en sais rien. Alors et toi au fait. Ca fait presque 2 semaines que tu es là, il doit y avoir quelqu'un sur ton écran radar !?
TESS : Non rien à signaler ! Quoique je t'avoue franchement que ça m'embête que ton frère soit déjà pris. J'aime bien son style sérieux, un peu mystérieux.
ISABEL : Ouais, ben, j'te l'dis tout de suite : Il et à genoux devant Liz. Il faut voir comme il parle d'elle ! « C'est ma moitié. Jamais je n'ai ressenti quelque chose d'aussi fort. » Limite débile. Tu vois le genre.
TESS : Ouais C'est bizarre. Pourtant je sais pas mais .....
ISABEL : Quoi ?
TESS : Non rien, c'est moi qui invente
(En classe de science)
LE PROF : La combustion. Quand deux éléments chimiques ou mêmes plus peuvent être facilement poussés au maximum de leur oxydation, ils peuvent être amenés à s'enflammer.
(Une flamme sort du matériel dont Max a besoin pour l'expérience).
Le PROF : Devant cette impatience que vous affichez M. Evans, veuillez vous lever s'il vous plait et vous rapprocher de Mlle Harding afin de lui venir en aide. Je suis sûr qu'avec vous elle sera bien prise en main.
(Max va vers le bureau de Tess, il a une vision dans laquelle il saisit Tess de son tabouret l'embrasse, et l'allonge sur son bureau)
TESS : Max, oh t'es en feu, oh Max, t'es en feu.
(Max revient à la réalité, et s'aperçoit que sa manche est en feu)
TESS : Max, t'es en feu.
(Dans les toilettes des filles)
MARIA : Y avait l'feu, j'te dis.
LIZ : Oh, mais non c'était un accident.
MARIA : Non. En plus j'ai pas trop aimé comment elle le regardait.
LIZ : Arête, Max et moi, on est ensemble, et... t'as aucun souci à t'faire pour nous.
(Dans les toilettes des garçons)
MAX : Je suis inquiet, Michael.
MICHAEL : Y a de quoi.
MAX : Non pas à cause de Valenti. A cause de Tess, la copine d'Isabel, j'ai eu comme des, des rêves, des visions en plein cours.
MICHAEL : T'as eu des visions ?
MAX : Oui, on était ensemble, et c'était... très chaud.
MICHAEL : Tu deviens humain, et puis c'est tout.
(Dans les toilettes des filles)
MARIA : Max n'est pas humain. Et si les tchécoslovaques ne pouvaient pas résister à la tentation ?
LIZ : Très bien. Alors à ton avis ce n'est pas seulement un problème sentimental, c'est complètement intergalactique ?
MARIA : Oh.
LIZ : T'as pas compris, hein ? Tu vois pas que Max et moi on est tellement... on est tellement bien tous les deux.
(Dans les toilettes des garçons)
MAX : C'est moi le problème. Et ce problème me dépasse.
MICHAEL : T'as jamais eu de fantasmes alors ?
MAX : C'est pas pareil, j'arrive pas à le contrôler. Est-ce que c'est normal ?
MICHAEL : Mais te prends pas la tête on en reparlera.
MAX : Sympa, merci.
MICHAEL : Valenti a un communicateur, et moi y a qu'ça qui m'intéresse, alors tes fantasmes tu peux te les garder.
MAX : C'est très bizarre. Il faut qu'tu m'crois, Michael. C'est comme si elle savait des trucs sur moi qu'elle ne devrait pas savoir. Et comment ça se fait ça ?
MICHAEL : Ca suffit arête. Y a des choses bien plus importantes que ton petit nombril.
MAX : J'oubliais que dans ces cas là il faut jamais compter sur toi.
(Chez les Valenti)
(Kyle est devant la télé, il regarde un match de foot)
KYLE : Passe la balle. Passe la. Mais qu'est ce qu'il fait ? Plus nul tu meurs.
(Le téléphone sonne)
KYLE : Zéro !
SHERIF : Oui ? Bethesda, Maryland ? Oui, merci.
(Il raccroche, et change de chaîne)
Kyle : Eh, eh .Je regardais j'te signale.
JOURNALISTE TV : Malheureusement, les nouvelles du Maryland ne sont pas bonnes.
SHERIF : Excuse moi, c'est très important.
JOURNALISTE : Nous sommes toujours à l'institut psychiatrique de Bethesda où un incendie fait rage et où six patients ont péri carbonisés. Les autorités ont commencé leurs investigations et un acte de malveillance pourrait être à l'origine de ce drame. Nous vous tiendrons informés au fil des heures quand la police et les pompiers auront plus de précisions. C'était Tanya St John en direct de Bethesda.
(Le shérif remet le match et prend le téléphone)
SHERIF : Docteur Margolin s'il vous plaît. Oui, je sais bien, mais je dois lui parler, c'est urgent.
DR MARGOLIN : Docteur Margolin.
SHERIF : Docteur, ici le shérif Valenti.
DR MARGOLIN : Qui ?
SHERIF : Valenti à Roswell, Nouveau Mexique.
DR MARGOLIN: Oui, vous avez déjà appelé. C'est pour quoi ?
SHERIF : Il faut à tout prix que je joigne Kathleen Topolsky.
DR MARGOLIN : Je suis désolé, shérif, mais Mlle Topolsky figure parmi les victimes de l'incendie.
SHERIF : Docteur, est ce qu'il s'est passé quelque chose depuis notre rencontre qui vous laisserait penser que c'est elle qui était visée ?
DR MARGOLIN : Quelle rencontre ?
SHERIF : A Roswell. Vous êtes venu chercher Melle Topolsky.
DR MARGOLIN: Ecoutez, Shérif, je ne sais pas qui vous êtes, et je n'ai jamais mis les pieds a Roswell de toute ma vie.
(Il raccroche)
(Au centre des ovnis)
MAX : On n'est pas encore ouverts, Shérif.
SHERIF : Je sais ce que vous ressentez maintenant.
MAX : Comment ça ?
SHERIF : N'avoir personne à qui parler. Avoir quelque chose qui vous ronge de l'intérieur et être obligé de faire avec.
MAX : Est-ce que c'est pour vous que vous dîtes ça ?
SHERIF : Hier soir il y a eu, il y a eu un incendie à l'hôpital psychiatrique de Bethesda là où Kathleen Topolsky se faisait soigner. Elle a été tuée. Finalement ils disent que c'est un accident.
MAX : Vous, vous n'y croyez pas.
SHERIF: Et vous ? ... Vous vous souvenez du docteur Margolin ? Le psychiatre qui est venu la chercher, l'autre fois. Je lui ai parlé hier soir. Il a dit qu'il ne savait pas qui j'étais. Et qu'il n'était jamais allé à Roswell. Alors c'était qui, Max ? Je parle du type qui était là l'autre soir en face de nous. C'était qui ce type, hein ? Il avait la tête d'un médecin qui était à plusieurs milliers de kilomètres. Je me souviens d'une histoire que mon père me racontait. Une espèce de monstre qui pouvait prendre l'apparence de n'importe qui.
MAX : Non, ça n'existe pas Shérif.
SHERIF : Il existe peut-être. Et ce que Mlle Topolsky nous a dit est peut-être vrai. Je parle de, de l'unité spéciale du FBI., de Pierce, du chasseur d'extraterrestres. C'est peut-être lui qui l'a tuée et six autres personnes qui n'y étaient pour rien. Là c'est grave Max. Des gens sont morts. Et cette liste dont parlait Mlle Topolsky ? Liz Parker est sur cette liste. Votre sœur Isabel est sur cette liste. Michael, Maria, Alex et moi j'y suis aussi. Vous n'êtes pas le seul à être en danger. On y est tous. On doit à tout pris s'entraider maintenant. Et il faut avoir confiance en moi...
(On voit l'appartement de Michael, une minuscule caméra le filme)
SHERIF : ... Parce qu'il y a quelqu'un qui rode. Et peu importe où vous irez, il sera peut-être là à vous surveiller
(Au lycée)
(Michael est en train de fouiller dans des dossiers de l'administration. Maria entre)
MICHAEL : Qu'est ce que t'attends ? Ferme la porte !
MARIA : On a cours dans dix minutes. Qu'est ce que tu fais ici ?
MICHAEL : Rien.
MARIA : Michael, si on est vraiment ensemble, tu dois me faire confiance. Un couple c'est comme ça qu'ça marche. Pas de cachotteries. Alors, ou tu me le dis tout de suite ou tu n'me diras jamais rien.
MCHAEL : Je fais une petite enquête sur elle.
MARIA : Tess ? Pourquoi ?
MICHAEL : Classé défense.
MARIA : Ca a un rapport avec Max ? Je le savais.
MICHAEL : J'aide mon copain, c'est un peu normal, non ?
MARIA : Oui, mais on est une équipe.
MICHAEL : j'vois pas le rapport.
MARIA : On doit toujours travailler en équipe.
MICHAEL : T'inquiète pas Sherlock, si jamais j'trouve un truc j'te l'dirai. Chut.
Maria : Chuuuut.
(Dans Roswell)
(Michael marche dans une rue, et s'arrête devant une maison .Il frappe à la porte. Il n'y a personne. Il fait le tour, regarde par la fenêtre. Il remarque que la maison est vide. Il se cache en voyant des camions militaires se garer. Des personnes entrent dans la maison)
(Le Crashdown)
LIZ : Au fait, j'voulais te dire. Le devoir dirigé qu'on doit faire au labo ?
MAX : Oui ?
LIZ : J'ai pas bien compris ce qu'a voulu dire le prof. Est-ce qu'il a décidé que t'étais avec Tess pour une fois ou jusqu'à la fin de l'année ?
MAX : Non, t'es toujours avec moi.
LIZ : Parce que si tu dois être avec elle au labo, moi je me retrouve sans personne, alors, il faudrait que je sache.
MAX : Il suffit qu'on demande à Mr Seligman.
LIZ : Bien sûr. De toute façon on est un nombre impair depuis que Tess est là. Ca a tout cassé. Non c'est pas méchant. Il n'empêche que quelqu'un va se retrouver tout seul. Mathématiquement c'est obligé.
MAX : On peut arrêter de parler de Tess ?
(Michael rentre et se dirige vers leur table)
MICHAEL : Oui, ce serait une bonne idée. J'peux te parler ?
MAX : J'reviens tout de suite.
LIZ : D'accord.
MICHAEL : C'est une menteuse.
MAX : Qui ?
MICHAEL : Tess. Je suis allé chez elle.
ISABEL : T'es allé chez elle ? Mais pourquoi ?
MICHAEL : Je suis passé devant par hasard. C'est complètement vide. Pas un carton, rien. La maison est vide. C'est une couverture.
ISABEL : Elle vient de déménager. J'avais enfin trouvé une amie et toi tu arrives en disant que c'est un coup monté de je n'sais qui encore
MICHAEL : J'ai vu des militaires en uniforme, Isabel.
ISABEL : Des militaires. N'importe quoi.
MICHAEL : Deux types en costumes avec des mallettes, et un M16. À mon avis c'est pas représentants en vaisselle.
ISABEL : Je suis sûre qu'on aura une explication à tout ça.
MICHAEL : Quoi ?
MAX : Non,rien. Je..
MICHAEL : Max, dis moi.
MAX : Valenti est venu me voir. Topolsky est morte dans un incendie. Il pense que tout c'que nous a dit Topolsky est vrai. Le chasseur d'extraterrestre, et tout le reste.
MICHAEL : Pourquoi est ce que tu nous as rien dit ?
MAX : Je savais pas si c'était vrai. Je voulais que vous paniquiez et que vous commettiez une erreur.
MICHAEL : j'essaye de comprendre quel est le problème et ce qu'il faut faire. Et toi tu rencontres secrètement Valenti et ta nouvelle conquête fait débarquer l'armée à Roswell.
(Liz a entendu la fin de la phrase de Michael. Elle se réfugie dans la cuisine)
MICHAEL : Tu voulais que j'taide j'te rappelle.
MAX : Ouais ben c'est pas tout à fait comme ça que j'voyais la...
(Valenti entre dans le Crashdown et se dirige vers Max, Michael et Isabel. Il regarde le communicateur et le pose sur le bar devant Max et les autres)
SHÉRIF : Avant de demander à une personne de vous faire confiance, il faut d'abord lui faire confiance. Quand vous voulez Max.
(Il part)
MICHAEL : Ah décidément tu t'es fait des nouveaux potes ici.
(Max range le communicateur dans sa poche)
MICHAEL : Faut qu'on s'occupe de Tess.
ISABEL : J'vais aller la voir.
(Chez Tess)
(Isabel frappe à la porte d'entrée ouverte)
TESS : Ah, c'est toi. Entre.
ISABEL : Comment ça va ?
TESS : Oh, bien ! Fait pas attention, c'est le bazar. Les déménageurs sont enfin arrivés. Ca fait une semaine qu'on les attend. Je suis bien contente de n'plus aller dans cet hôtel cafardeux !
ISABEL (En regardant une statue) : Oh, c'est joli, qu'est ce que c'est ? !
TESS : C'est une statue de Bouddha, elle vient de la République de Miramas. C'est très ancien.
Mr HARDING (A Tess et Isabel) : Elle a plus de 300 ans. (A Tess) Tu veux bien que je vienne t'aider ?
TESS : Oh, oui merci. Il collectionne plein de trucs qui viennent de partout dans le monde.
MR HARDING : Ce ne sont pas des trucs, ma chérie. Vous êtes certainement Isabel ? Ma fille n'arrête pas de me parler de vous !
ISABEL : Oui, bonjour Mr Harding.
MR HARDING : Oh pas de Mr Harding. Je n'suis quand même pas si vieux. Soyez charitable et appelez moi Ed !
ISABEL : D'accord, Ed ! Alors, qu'est ce que vous pouvez bien faire qui vous amène à voyager dans tous ces pays ?
MR HARDING : Si je vous le disais, il faudrait que j'vous tue.
(Tess et Mr Harding rigolent)
TESS: À chaque fois il dit ça. Y a qu'lui que ça fait rire.
MR HARDING : Excusez moi Isabel .Mais mon métier est tellement passionnant qu'il faut bien que j'me détende.
TESS : Papa travaille pour l'armée. Il leur sert un peu de conseiller. C'est pour ça qu'on est à Roswell.
MR .HARDING : je les aide à transformer leurs bases désaffectées en entrepôt ou en réserve. C'est un boulot génial. (A un déménageur) Oh, ne l'portez pas comme ça c'est très fragile ! .( Aux filles) Excusez moi, je vous laisse.
ISABEL : Oui.
TESS (à un déménageur) : je vais vous montrer où il va celui là. Là bas dans le coin.
ISABEL (elle prend un carton de photos) : Je mets ça où ?
TESS : Pose ce carton ! Heu, Tu es... tu es mon invitée. Tu n'es pas venue ici pour que j'te fasse travailler. Hum. Si j'allais chercher quelque chose à boire.
ISABEL : D'accord
(Dans la cuisine)
MR HARDING : Qu'est ce qu'elle vient faire ici ?
TESS : C'est mon amie, elle est passée sans prévenir.
(Le Crashdown)
(C'est la nuit. Liz est en train de nettoyer les tables. Max est devant la porte, il pleut. Elle lui ouvre)
LIZ : Qu'est-ce qui se passe ?
AX : Je voudrais parler.
LIZ : Parler de quoi ?
MAX : De... de ce que Michael a dit tout à l'heure, à propos de Tess... et je suis venu te dire que... que j'éprouve rien du tout pour elle. Quand j'te regarde, je sais que tu es la personne avec qui je peux tout partager. J'l'ai toujours su ça. Ce qui c'est passé ici, quand on t'a tiré dessus. Et puis c'qui nous a rapproché ensuite... C'est le destin. Regarde moi. Y a que toi, Liz. Y a que toi. Jamais j'pourrais aller vers une autre.
(Ils s'embrassent et Max part. Dehors Tess attend Max vers sa voiture en panne)
TESS : Max ? Ma voiture est tombée en panne. Tu peux le croire ça ?
MAX : Non.
TESS : Non ?
MAX : Non, j'peux pas le croire.
TESS : Qu'est ce que tu racontes, là ?
MAX : T'as monté un coup.
TESS : J'ai monté quoi ?
MAX : T'as monté un coup pour être ici.
TESS : Max, est ce que tu t'rends comptes de c'que tu dis, là ?
MAX : Tu veux t'en prendre à moi.
TESS : Max, ma voiture est en panne, et j'attendais que quelqu'un vienne pour m'aider. C'était pas un coup monté.
MAX : Je suis avec Liz.
TESS : Je sais que tu es avec elle.
MAX : On appartient l'un à l'autre.
TESS : Jamais je ne dirai le contraire.
MAX : Il n'y a qu'elle que je veux.
TESS : Oui, mais je l'sais tout ça.
(Ils s'embrassent. Liz les voit, à travers la vitre du Crashdown. Max a un autre flash de lui et Tess dans le désert)
MAX : Qui es-tu ?
(L'appartement de Michael)
(Michael regarde un match à la télé. Max entre)
MICHAEL : Qu'est ce que tu fais là ?
MAX : Je suis pas bien Michael, je sais pas c'qui m'arrive.
MICHAEL : C'est pas l'moment, hein Max !
MAX : J'ai embrassé Tess.
MICHAEL : T'as quoi ?
MAX : On aurait dit... qu'elle me contrôlait complètement.
MICHAEL : T'es pas bien ou quoi ?
MAX : J'te dis que c'était pas moi.
MICHAEL : Alors d'abord, tu vois Valenti sans m'en parler, et là tu te mets à embrasser Tess !
MAX : Michael, écoute moi s'il ta plait. Tu es le seul à qui je peux parler de ça. Je te dis que tout ça, ça cache quelque chose.
MICHAEL : Pourquoi tu m'en parles ? Vas voir ton pote Valenti, il pourra peut-être t'aider.
MAX : Ca va arête avec ça ! Il nous a donné l'autre communicateur sans rien demander. Peut-être qu'il essaye de nous dire qu'il...
MICHAEL : Qu'il est de notre côté. On à qu'a tout lui dire pendant qu'tu y es !
MAX : Mais tu comprends pas ou quoi ? Je lui ai rien dit !
MICHAEL : Y a un truc que j'comprends pas, c'est comment j'ai pu t'admirer avant. Tétais solide, j'avais confiance en toi. J'avais plus confiance en toi qu'en moi-même. Et Liz avait confiance en toi. C'est fini j'te connais plus Max. Alors sort de chez moi avant que j'te mette dehors.
MAX : Michael, écoute moi !
(Ils se battent)
MICHAEL : Arête ! Ca suffit lâche moi !
MAX : Mais tu vas m'écouter ?
MAX : Tu vas m'écouter !
(Soudain, Max voit une petite caméra sur le réfrigérateur de Michael)
MAX : Michael.
MICHAEL : Qu'est ce que c'est ?
(Au Crashdown)
MAX : Une caméra miniature.
ISABEL : Quelqu'un nous surveille ?
MICHAEL : Valenti.
MAX : Non, c'est pas Valenti
MICHAEL : Il est en train de te balader et toi t'y vois rien.
Il nous a toujours surveillé mais là il sort les grands moyens.
MAX : Mais c'est hors de prix ça. Une seule caméra miniature équivaut au budget de la police de Roswell pour une année.
MICHAEL : C'est peut-être Tess et son père. S'ils sont au FBI, ils ont des cartes. Il faudrait aller fouiller un peu.
ISABEL : C'est déjà fait. Leur maison était vide parce qu'ils attendaient les déménageurs. Ils n'avaient rien du tout alors ils sont allés à l'hôtel. J'ai vu le camion, J'ai vu les cartons. Et son père est normal, tout ce qu'il y a de normal. Un peu lourd, mais il est normal.
MICHAEL : Et le camion de l'armée que j'ai vu devant chez eux ? Et les mecs en costume ?
ISABEL : Il est consultant pour les militaires. C'est son métier.
MICHAEL : Ca, ça veut dire espion au FBI.
MAX : Il n'y a pas de raisons d'avoir des soupçons alors ?
ISABEL : Non. Si, un petit détail. J'ai voulu porter un carton de photos pour me rendre utile et elle me l'a pris des mains. Et là elle était agressive.
(Liz entre dans le Crashdown)
LIZ (à un employé) : Ca va ?
(Elle voit Max mais passe à côté de lui sans le regarder)
MAX : Liz ?
ISABEL : Mais qu'est ce qui se passe ?
MICHAEL : Il a plus de problèmes que Valenti et le FBI réunis.
(Dans les vestiaires du Crashdown)
MAX : Liz.
LIZ : Je vous ai vu, Max.
MAX : C'est pas c'que tu crois.
LIZ : Comment t‘as pu l'embrasser ?
MAX : Je sais pas... je sais pas, j'y comprends rien.
LIZ : Moi j'me souviens de c'que tu m'as dis. Est-ce que c'était vrai ?
MAX : Oui. Il faut que tu me croies, ce n'était pas moi. Elle était là. Elle m'attendait pour me piéger.
LIZ : Oh ! Donc c'est sa faute ?
MAX : Je sais pas encore c'que c'est mais j'pense que... Cette fille n'est pas normale.
LIZ : Elle est pas normale ? Non, mais enfin, qu'est ce que tu m'racontes, là?
MAX : C'est pas seulement de l'attirance que je ressens. Y a autre chose. Je sais pas c'que c'est. J't'en pris, Liz. Tu dois avoir confiance en moi. En nous.
LIZ : Avoir confiance ?
MAX : Oui, en attendant que je comprenne ce qui m'arrive. En plus, quand, quand je l'ai embrassé hier, j‘ai eu un flash.
LIZ : Tu as eu un flash quand tu l'as embrassée ? Comme quand tu m'embrassais ? Alors tu vois je suis pas si spéciale que ça.
(Liz est assise sur le balcon de sa chambre. Elle pleure)
MARIA : Liz, est ce que ça va ?
LIZ : Non, non ça va pas.
MARIA : Michael m'a dit que tu avais besoin d'une amie. Que t'avais besoin de parler.
LIZ : Max a embrassé Tess.
MARIA : Tu rigoles ! Non, tu rigoles pas. Tu te rends compte après tout c'qu'il a vécu avec toi. Quelle ordure. Excuse moi Liz.
LIZ : Il ne sait pas ce qu'il fait.
MARIA : Moi j'ai bien vu qu'il y avait quelque chose entre elle et lui. Non, mais tu as raison. Ca ressemble pas à Max.
LIZ : j'me sens perdue, Maria.
MARIA : Qu'est ce que tu vas faire alors ?
LIZ : J'en sais rien.
MARIA : Je suis là, tu sais que tu peux compter sur moi, d'accord ?
LIZ : Quand je... quand j'le revois en train d'embrasser Tess, je suis obligée de me dire qu'il s'est bien fichu de moi. Mais quand j'écoute mon cœur, j'me dis qu'il y a autre chose.
MARIA : Ecoute, je sais pas si, si Max te raconte des histoires, Liz j'tassure. C'que je sais que t'es plutôt une fille qui écoute son cœur, alors...
LIZ : Il faut qu'je sache c'qui s'est passé.
(Dans la cuisine du Crashdown)
(Michael travaille pendant qu'Alex trafique la caméra)
ALEX (en regardant la caméra) : Tiens, viens voir c'que ça donne
MICHAEL : Comment ça marche ce truc ?
ALEX : C'est un système sans fil. J'ai intégré la caméra dans un petit transmetteur ondes courtes.
MICHAEL : Je savais pas que tu t ‘y connaissais.
ALEX : Oh, j'adore ce qui est vidéo électronique. Tu sais, Michael, c'est pas pour frimer que j'te dis ça, mais. Je suis vraiment content de pouvoir vous aider, et tout c'que j'espère c'est que vous serez... vous serez content de moi.
MICHAEL : Ouais on verra.
ALEX : Ouais on verra. En tout cas y a une petite antenne intégrée et en plus, l'ouverture est automatique, et l'objectif de la caméra est un grand angle.
MICHAEL : Ah, c'est pour ça que j'ai le nez aussi gros, alors.
MARIA : Qu'est ce que vous faites ?
ALEX ET MICHAEL: Non, rien.
MARIA : Vous faites du porno avec ça ? Oh, je suis pas aussi plate que je le croyais.
MICHAEL : C'est un objectif grand angle alors...
MARIA : Ah ! Alors ? Qu'est ce que vous allez en faire, de tout ça ?
MICHAEL : On va aller espionner Tess, d'accord ?
MARIA : Tu crois pas qu'c'est trop tard ? Ils se sont embrassés. Liz les a vu alors...
MICHAEL : Ca n'a rien à voir. On pense que son père est au FBI.
MARIA : Quoi ? Alors on est plus partenaire ? C'est toi qui m'avais dit qu'on s'échangerait des informations, Michael.
MICHAEL : J't'ai menti.
MARIA : De tout façon vous ne pouvez pas entrer chez les gens et installer une caméra espionne.
ALEX : J'ai déjà vu qu'il y avait une sorte d'entrepôt abandonné juste à côté de la maison.
MARIA : Ca suffit pas d'aller dans l'entrepôt. Il faut introduire la caméra. Il faut réfléchir un peu.
MICHAEL : Alors trouve un autre moyen, puisque tu te cois plus maligne.
(Chez Tess)
(Liz sonne à la porte. C'est Tess qui vient ouvrir)
TESS : Liz !
LIZ : Bonjour. Euh, je peux entrer s'il te plait ?
TESS : Oui.
LIZ : Merci. Je crois qu'il faut qu'on parle.
TESS : Qu'on parle de quoi ?
LIZ : Et ben... De nous et ... de Max. Alors voila... Est-ce que tu as déjà été amoureuse ?
TESS : Je suis sortie avec beaucoup de garçons mais, comme avec mon père on déménage souvent ça n'a jamais été très sérieux.
LIZ : Moi je suis amoureuse, de... de Max
TESS : Excuse moi mais, j'vois pas c'que ça a voir avec moi.
LIZ : Je l'ai vu en train de t'embrasser.
TESS : Tu n'aurais pas dû. Je suis désolée. Je n'sais pas c'qui nous a pris. Vraiment, ça m'a surprise au moins autant que toi.
LIZ : En fait je me suis permise de venir parce que toutes les deux on est des adultes. Alors on doit... On doit en parler ouvertement parce que... J'veux dire comme tu es copine avec Isabel, on sera forcément amenées à se revoir de temps en temps.
TESS : Tu as raison, je commence à avoir des amies ici, et j'aime bien Isabel. Mais toi aussi, et je n'veux surtout pas gâcher tout ça.
LIZ : c'qui m'inquiète c'est... Il n'avait jamais fait ça. C'est la première fois.
TESS : Ca n'arrivera plus, j'te rassure.
LIZ : J'espère que c'est vrai.
TESS : Tu veux boire quelque chose ? Un verre d'eau ? Un jus de fruit ?
LIZ : Je veux bien du thé si tu en as.
TESS : D'accord.
(Liz cache la caméra sous la statue de Bouddha. Puis elle regarde dans la caméra et s'adresse à Michael, Maria, Isabel et Alex qui sont dans l'entrepôt)
LIZ : Je viens de voir le carton. Je vais regarder ce qu'il y a dedans.
(Elle y découvre des photos de Max)
(Mr Harding arrive derrière elle)
MR HARDING : Qu'est ce que vous faîtes ?
(LIZ : Oh ! Oh Mr Harding.
(Elle bute contre le piano et bouscule la statue qui tombe et se casse. La caméra est brouillée)
(Dans l'entrepôt)
MICHAEL : Qu'est ce qui se passe là ?
ALEX : La caméra est morte.
MARIA : Oh mon Dieu.
(Chez Tess)
LIZ : Oh, je suis désolée Mr Harding. Vraiment. J'étais en train de l'admirer. Je... Je voulais pas.
MR HARDING : Un accident, rien de plus.
TESS : Qu'est ce qui se passe ? Oh, papa, non. Ta statue.
LIZ : je vais vous aider à nettoyer.
MR HARDING : On verra ça tout à l'heure.
LIZ : Non, vraiment j'insiste.
MR HARDING : NON ! J'ai dit tout à l'heure ! Tess et moi nous allions dîner. Voulez-vous vous joindre à nous ?
LIZ : Heu...
MR HARDING : S'il vous plait. J'insiste.
LIZ : Oui. C'est gentil oui, Je veux bien. Je vais appeler ma mère.
(Dans l'entrepôt)
MICHAEL : Va falloir qu'on y aille.
ALEX : Et faire quoi ?
MICHAEL : Il faut qu'on la sorte de là.
ISABEL : Je te rappelle que tu n'arête pas de dire qu'ils sont hyper dangereux.
MICHAEL : Alors qu'est ce qu'on fait ? On la laisse ?
MARIA : Il a raison. C'est nous qui lui avons dit d'y aller. Alors on est responsable.
ISABEL : Mais on va pas défoncer la porte ! Imaginez que tout aille bien, que tout soit normal. Qu'est c'qu'on dira ?
MICHAEL : Mais enfin c'est Liz. Est ce que vous êtes prêts à risquer sa vie ?
ALEX : Non.
ISABEL : Non.
MICHAEL : Alors on y va.
MARIA : Attends, il faut me promettre que tu vas réfléchir avant d'agir. Et que tu mettras pas sa vie en danger.
MICHAEL : j'te le promets
ALEX : Bon, alors c'qu'on fait on y va et si tout est normal on s'excuse et on repart, c'est tout.
MICHAEL : Ouais d'accord.
ISABEL : Attendez. On prévient Max ?
(Chez les Evans)
(Le téléphone sonne)
MAX : Allo ?
LIZ : Allo, maman ?
MAX : Liz ?
LIZ : Ben oui, c'est moi. Voilà je t'appelais pour te dire que j'étais invitée à dîner chez Tess.
MAX Comment ça, qu'est ce que tu fais chez Tess ?
LIZ : Mr Harding insiste pour que je reste.
MAX : Qu'est ce qui y a ? Il se passe quelque chose ?
LIZ : Hum. Oh fait pour c'que tu m'as dit hier, maman. T'avais raison.
MAX : J'ai compris, j'arrive tout de suite. J'les laisserais pas te faire du mal.
LIZ : S'il te plaît.
MAX : Je m'dépeche.
LIZ : Oui maman.
(A l'extérieur de la maison de Tess)
(Maria, Michael, Isabel et Alex arrivent en voiture)
MARIA : Ca va, elle est là.
ISABEL : Qu'est ce qu'ils font, j'vois rien ?
ALEX : Ils se passent le plat de purée.
(A l'intérieur)
MR HARDING : Au fait Liz. Qu'est ce que font vos parents ?
LIZ : Ils ont un restaurant, à Roswell.
TESS : Liz y travaille aussi.
MR HARDING : Bien. Il s'appelle comment?
LIZ : Heu, le Crashdown.
MR HARDING : Et on mange quoi dans ce restaurant ?
TESS : Des menus extraterrestres.
MR HARDING : Hum, vous croyez aux extraterrestres ?
LIZ : Heu... C'est seulement un thème.
MR HARDING : Et... que faîtes vous en dehors de travailler au restaurant ?
LIZ : Et bien je... Je passe beaucoup de temps à mes études pour réussir.
MR HARDING : Et il y a un copain au milieu de tout ça ?
LIZ : Oh ! Euh... Papa.
MR HARDING : Oh, une jeune fille aussi ravissante que vous doit bien avoir un petit copain.
LIZ : C'est gentil, je vous remercie.
MR HARDING : Alors ? De quoi a-t-il l'air ?
LIZ : C'est juste... C'est un garçon.
MR HARDING : Il s'appelle comment ?
TESS : Il s'appelle Max.
(A l'extérieur)
ISABEL : Max ? Comment t'as su qu'on était là ?
MAX : Liz m'a appelé.
MARIA : Quand est ce qu'elle t'a appelé ?
MAX : Il faut qu'on la sorte de là.
MICHAEL : Mais on n'peut pas entrer.
MAX : Pourquoi ?
MARIA : Ca pourrait aggraver la situation.
MAX : Elle est déjà grave la situation. S'ils sont réellement au FBI, qu'est ce qu'ils vont lui faire ?
MICHAEL : En tout vas on sait ce qu'ils te feront si tu y vas.
MAX : Je dois en prendre le risque.
(Dans la maison de Tess)
MR HARDING : Au fait la statue est toujours par terre.
LIZ : Mr Harding laissez.
MR HARDING : Mais non.
LIZ : Je vais le faire. Non, non vraiment J'ai vraiment suffisamment honte comme ça. J'vous la rembourserai si il faut.
MR HARDING : c'est inutile j'l'avais assurée.
LIZ : Non laissez moi faire...
MR HARDING : J'ai dit non !
(La sonnette de la porte d'entrée retentit. Mr Harding va répondre et Liz replace la caméra dans un bocal de perle)
MAX : Bonjour.
MR HARDING : Bonsoir.
TESS : Max ?
MR HARDING : Max ? Le petit copain de Liz ?
TESS : Papa.
MR HARDING : Comment saviez vous que Liz était là ?
MAX : C'est Tess que je venais voir.
TESS : Mais je ne vois pas très bien ce qu'on pourrait se dire.
MAX : Moi, je le sais.
TESS : Ecoute, si c'est à cause de ce qui s'est passé l'autre fois, tu as commis une erreur. Pas moi.
MAX : Je crois qu'on l'a commise tout les deux.
LIZ : Ecoute tout ça c'es du passé et c'est réglé alors allons nous en.
MAX Non, je dois parler à Tess. Alors tu t'en vas.
LIZ : Max ; Tess et moi nous avons eu une explication. Et je ne m'en irais pas sans toi.
MAX : Alors, on a plus qu'à s'en aller.
MR HARDING : La soirée n'est pas finie
LIZ : Heu si, elle est finie.
MR HARDING : Oh. Mais l'invitation reste valable pour une autre fois.
(Max et Liz partent et retrouvent les autres dehors)
MARIA : Est-ce que ça va ?
LIZ : La grande boite était... elle était pleine de photos.... Des photos de Max.
ISABEL : Allez on rentre.
(Valenti est dans sa voiture à côté. Il a pris des photos)
(Dans l'entrepôt)
MAX : Tu as pris beaucoup de risques. Merci d'avoir encore cru en moi.
LIZ : Mais j'avais confiance. Très confiance.
MAX : Je sais.
LIZ : Oui, mais tu l'as quand même embrassée. Et je vois toujours pas comment ça ça a pu s'expliquer.
(On entend et voit Tess qui verse la poubelle sur le piano. Isabel regarde la télé, qui retransmet les images de la caméra)
ISABEL : Max, Michael. Venez voir un peu ça.
MAX : Qu'est ce qu'il y a ?
ISABEL : Je suis pas sûre encore.
MICHAEL : On dirait que...
(Tess est en train de reconstruire la statue avec ses pouvoirs)
LIZ : Oh mon Dieu.