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#113 : Le festival

Une Convention sur les extraterrestres a lieu à Roswell. Cette manifestation rassemble un grand nombre de personnes, dont la curiosité a été éveillée par les événements qui se sont déroulés près de la réserve indienne… Everett Hubble, un chasseur d’extraterrestre se trouve parmi la foule…

Popularité


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Titre VO
The Convention

Titre VF
Le festival

Première diffusion
02.02.2000

Photos promo

Max Evans (Jason Behr) & Michael Guerin (Brendan Fehr)

Max Evans (Jason Behr) & Michael Guerin (Brendan Fehr)

Diffusions

Logo de la chaîne The WB

Etats-Unis (inédit)
Mercredi 02.02.2000 à 21:00

Plus de détails

Ecrit par : Jason Katims & Emily Whitesell.
Réalisé par : Tucker Gates.

Guests :
Diane Farr ... Amy DeLuca
Steve Hytner ... Milton Ross
Kevin Weisman ... Larry Trillin
Wendle Josepher ... Jennifer
Tom Bower ... Everett Hubble
Jonathan Frakes, John Cullum ... James Valenti Sr
Jason Peck ... Hanson

C'est la convention annuelle des OVNIs à Roswell

Max, voulant oublier complètement Liz, se consacre entièrement à son travail. Il fait d'ailleurs l'animation devant le musée, déguisé en extraterrestre.

Lorsque Valenti entre dans son bureau, il y retrouve Everett Hubble, un plus réputé des chasseurs d'extraterrestres, celui la même qui à ruiner la carrière de son père.

Liz, quand à elle, travaille au Crasdown cet après-midi. Tout se déroule au mieux, jusqu'à ce qu'elle tombe sur Lary et Jennifer, les témoins de l'incident de septembre dernier dans ce même restaurant. Le couple fait comprendre à Liz qu'ils savent que quelque chose de louche s'est produit ce jour là et qu'ils sont revenus pour découvrir la vérité.

Le lendemain, Max est toujours à son poste. Milton lui confie la gestion de la conférence du lendemain et il doit aussi convaincre Hubble d'y participer. Pendant qu'il s'occupe de l'accueil des personnes au musée, Liz le rejoint pour lui parler de ses craintes concernant Lary et Jennifer. Suivant les conseils de Michael, Max essaye de penser à autre chose pendant que la jeune fille lui parle mais il reste obnubilé par elle.

La mère de Maria, tient un stand dans le musée. Il est consacré aux réalisations qu'elle fait sur les extraterrestres. Il doit même y avoir un combat de catch.

Le soir, Max essaye de parler au chasseur mais il le surprend avec Valenti. Les deux hommes sont en train d'échanger des propos peu courtois.

Le lendemain, pendant que Max s'emploi au bon déroulement des festivités, Liz rencontre Jennifer au Crashdown. La femme de Lary est en pleure, elle a beaucoup de mal à supporter que son mari ne se consacre qu'à la recherche d'extraterrestre alors qu'elle voudrait fonder une famille.

Max, lui, est bien décidé à convaincre Hubble de participer à la convention en témoignant. Seulement, il ne sait pas que l'homme le soupçonne.

Valenti va rechercher des informations sur le chasseur d'extraterrestres auprès de son père qui l'a bien connu. Il apprend donc que Hubble a été marié et que sa femme a été tuée quelque année auparavant.

A la conférence, tout le monde est présent. Lary intervient sur la mésaventure de Liz en septembre. Michael, se sentant menacé, lui provoque de terribles démangeaisons grâce à ses pouvoirs. Lary sera finalement évacué de la salle mais Hubble a bien observé la scène. Ses doutes se fondent.

Le lendemain au Crashdown, c'est l'heure des plaintes. La mère de Maria, est désespérée car son catcheur vedette ne pourra participer au combat et Alex se lamente sur son sort car Isabel lui a fait comprendre qu'il ne se passera rien entre eux. Milton arrive dans le Restaurant pour annoncer à Amy que son combat a eu lieu. Elle et sa fille se précipitent au musée et découvrent Michael a terre. C'est lui qui a pris le rôle du catcheur.

Hubble finit par accepter de participer à la table ronde. Seulement il veut que Max l'accompagne chercher quelques documents. Le jeune homme accepte. Ils partent donc tous les deux en voiture.

Seulement, pendant le trajet, Hubble lui avoue qu'il pense que Max est le même extraterrestre qui peut changer de visage et qui aurait tué sa femme. Ils s'arrêtent devant une station service désaffectée. (On apprend que c'est la que la femme est morte)

Hubble devient de plus en plus menaçant, il sort son arme. Michael, qui avait un doute sur les intentions du chasseur, fait diversion en arrivant, ce qui permet à Max de le désarmer. Il doit même utiliser ses pouvoirs pour l'empêcher de la récupérer à terre, ce qui dévoile son secret. C'est à ce moment que le shérif arrive. Il tire sur Hubble pour sauver Max.

Valenti demande aux deux jeunes gens de s'en aller et leur affirme qu'il s'occupe de la situation.

Pendant le retour, Max confie à Michael ses craintes concernant le 4ième extraterrestre. Il pense qu'il s'agit d'un meurtrier.

Le Festival

 

(C'est le premier jour du 10ème festival annuel des OVNIS)

 

(Dans la rue devant l'UFO Center)

(Les habitants sont tous déguisés. Quelqu'un déguisé en extraterrestre vert distribue des tracts. Il observe Liz qui prend la commande des clients à l'extérieur du Crashdown)

 

(Dans la rue. Le Shérif et l'adjoint Hanson vont au commissariat)

HANSON : Depuis ce matin 14 journalistes ont appelé. Tous au sujet du phénomène.

SHERIF : Un orage sec, voila ce que c'était.

HANSON : J'leur ai dit, mais y a rien à faire, ils continuent à m'appeler.

SHERIF (à un passant): Bonjour.

SHERIF (A Hanson) :J'ai autre chose à faire que de leur expliquer que ce qu'ils avancent repose sur de simples rumeurs ? Dites leur qu'ils se trompent. Ce n'est pas compliqué.

HANSON : Non monsieur.

SHERIF : Alors faites le !

 

(Bureau du Shérif)

HUBBLE : Ah ! Notre Shérif a prit quelques rides.

SHERIF : Comment vous avez fait pour arriver jusqu'ici ?

HUBBLE : J'ai profité des failles de la sécurité. Je savais que t'avais un fils. Moi, ça ne risque pas de m'arriver, je suis célibataire.

SHERIF : Vous n'auriez pas dû revenir Hubble.

HUBBLE : Oh, oh, allons. Je m'attendais à mieux que de simples menaces dignes d'un Shérif d'une petite ville où il ne se passe jamais rien. Non, je venais simplement te donner le bonjour. Tu salueras aussi ton père. Ah, d'après ce que je sais tu commencerais à prendre au sérieux ce qu'il a toujours affirmé. On se reverra j'en suis sûr.

HANSON : Qui est ce ?

SHERIF : C'est le premier et le plus farouche chasseur d'extraterrestres.

 

(Générique)

 

(UFO Center)

(Isabel et Michael sont dans le centre. Michael écoute un expert des extraterrestres)

L'EXPERT : J'en ai conclu cher monsieur Guérin qu'en effet les extraterrestres existent. Qu'en effet ils sont parmi nous aujourd'hui. Que ce sont des êtres violents. Que se sont des tueurs et qu'on doit tout faire pour les mettre hors d'état de nuire.

(Isabel attrape Michael par son pull pour partir)

MICHAEL : Il était en train de me parler j'te signale.

ISABEL : Je veux m'en aller d'ici et vite. Ce musée est une torture psychologique.

MICHAEL : Moi aussi j'm'en serai bien passé. Mais on n'a pas déchiffré les fresques de la grotte et Nasedo nous envoie des messages. C'est peut-être ici qu'on trouvera les réponses.

ISABEL : Rien qu'a voir le décor, à mon avis tu vas chercher longtemps.

EXTRATERRESTRE VERT : Sauvez-moi, sauvez-moi. Je suis un humain piégé dans un corps d'extraterrestre.

(Il enlève son masque)

ISABEL : Viens Michael.

(C'est Max dans le déguisement)

ISABEL : Grâce à toi on a perdu le peu de dignité qui nous restait.

 

(Le Crashdown)

(Liz prend un plat vers le cuisinier puis se rend à la table 12)

CUISINIER : Tiens pour la 12.

LIZ : Alors, d'abord les œufs verts à la sauce lunaire pour madame, et pour monsieur notre assiette « spéciale festival ». Heu, désirez vous autre chose ?

ZINAPLOX : Je suis Zinaplox de la planète Zénagon. Je suis là pour détruire l'humanité et retourner sur ma planète.

LIZ : Alors vous aurez déjà fait la moitié du chemin quand vous aurez pris votre petit-déjeuner.

(Liz voit entrer Jen et Larry. Liz a un flash montrant qu'elle se souvient qu'ils ont été témoins de la fusillade)

LIZ : Soyez les bienvenues au Crashdown. Je vous installe à une table ?

LARRY : Oh oui, ce serai sympa. Hein Jen se serai sympa ?

JEN : Oui, merci.

LARRY : Ouais.

LIZ : Voila. Désirez vous que je vous serve quelque choses à boire ?

LARRY : Ah, ouais, ce serai super sympa. Jen ? Tu bois quoi ?

JEN : Oh, je vais prendre un cocktail.

LARRY : Moi je vais plutôt goûter un de vos milk-shakes. Ils ont l'air délicieux. Alors, lequel je vais choisir ? Oh, celui là à l'air intéressant : « Rencontre extraterrestres ».

LIZ : Oui. Il y a donc un cocktail et une « rencontre extraterrestres ». Je vous apporte ça.

LARRY : Merci. Oh attendez. Il y a encore... une petite chose que je voudrai.

LIZ : Je vous écoute.

LARRY : Un simple renseignement. Qu'est ce qui s'est réellement passé en septembre ?

 

(L'UFO Center)

(Max et Michael entrent dans le bureau)

MAX : Michael, j'ai quelque chose à te demander. C'est ... personnel.

MICHAEL : Y a rien de personnel entre nous.

MAX : Comment t'as fait avec Maria ?

MICHAEL : Trop personnel.

MAX : Non, j'veux dire... Comment tu as fait pour qu'elle ne soit plus dans ta tête ? J'arête pas de penser à Liz. A chaque fois que j'la vois c'est comme si elle se déplaçait au ralenti

MICHAEL : Mais faut être le plus fort. Il faut pas te laisser dominer par ta... (Ils regardent tous les deux le costume de Max au niveau du ventre) ta source d'énergie. Je sais que c'est dur. Mais il faut te jeter à fond dans autre chose. Un truc qui te fera oublier qu'elle existe.

MAX : Me jeter à fond dans autre chose.

(Dans la salle principale)

(Max s'est changé pour continuer de travailler)

MILTON : Oh. Vous sentez ça Evans ?

MAX : Quoi, monsieur ?

MILTON : Cette énergie. Cette synergie. L'effet boule de neige.

MAX : Boule de neige ?

MILTON : Le dernier phénomène a attiré les grands experts en la matière. Nous sommes à l'origine d'une des plus importantes concentrations des spécialistes des ovnis. Et croyez moi, on ne nous prendra plus pour des rigolos vous verrez.

MAX : Tant mieux, monsieur.

MILTON : Le problème c'est que je commence à être débordé. Les médias grouillent comme des mouches et les célébrités me rendent la vie impossible. Ah, oh.

MAX : Qu'est ce qu'il y a ?

MILTON : C'est pas étonnant que ma sciatique ait finie par me reprendre.

MAX : Je devrais peut-être en prendre plus.

MILTON : Comment ça ?

MAX : Oui, prendre plus de responsabilités. Je cherche une chose à laquelle je puisse me consacrer à fond.

MILTON : Ca me touche c'que vous dites, Evans. Vraiment, ça me va droit au cœur. J'vais vous donner plus de travail que vous ne l'avez imaginé.

(Dans un coin du centre Maria est en train de mettre une banderole)

MICHAEL : Qu'est ce que c'est que ça ? Je savais pas que tu organisais des rencontres de catch.

MARIA : Si, les extraterrestres aussi se tapent dessus. Tu savais pas ?

MICHAEL : Non, mais tu te rends pas compte. Je passe mon temps à essayer de comprendre pourquoi j'existe. J'en ai marre de tomber sur des débiles comme toi qui font du fric en montant des trucs encore plus débile.

(La mère de Maria arrive et l'entend)

AMY : Ca n'a rien de personnel mais ces trucs débiles nous permettent à ma fille et à moi de ne pas avoir à faire la manche.

MARIA : Maman, Michael. Maman, Michael.

AMY : Enchanté jeune homme.

(Elle part)

MARIA : Il fallait que ça foire.

MICHAEL : Comment ça ?

MARIA : Oui, ma mère. T'as fais une super impression.

MICHAEL : Et moi j'ai pas envie de faire bonne impression.

(Jonathan Frakes, une célébrité, arrive vers Max)

FRAKES : C'est vous Max Evans ?

MAX : Oui. Vous ne seriez pas... ?

FRAKES : Oui, jeune homme. Milton m'a dit que vous vous occupiez de l'accueil des personnalités.

MAX : Ah, oui, oui en effet.

FRAKES : Alors peut-être pouvez-vous me dire pourquoi Shatner et Stewart ont une suite et moi non.

MAX : Parce qu'il n'y a que deux suites à l'hôtel.

FRAKES : Et pourquoi je n'ai pas une suite moi.

MAX : Et bien sans doute parce qu'ils ont réservé avant vous.

FRAKES : Alors là je comprends. Mais il me faut quand même une suite.

MAX : Il n'y en a pas d'autres.

FRAKES : Non vous devez me dire : « je m'en occupe, monsieur Frakes ».

MAX : Oui, mais je ne sais pas...

FRAKES : Non.

MAX : Je verrai ce que je peux faire.

FRAKES : Non.

MAX : Je vais appeler un autre hôtel.

FRAKES : Je vous remercie.

(Mr Frakes part Milton arrive)

MILTON : Evans. Je voudrais vous présenter une vraie légende. Voici Everett Hubble. Cet homme est une des rares personnes au monde qui aurait établi un contact direct.

MAX : Un contact direct ? C'est intéressant.

HUBBLE : C'est le moins qu'on puisse dire, oui.

MAX : Alors. A quoi ressemblait cet extraterrestre ?

HUBBLE : C'est à vous qu'il ressemblait.... Ou à moi. Ce sont en rien de petits hommes verts.

MILTON (il rit): J'essaie de convaincre Everett de participer à notre débat de clôture, dimanche.

HUBBLE : Je suis venu par curiosité. Votre petite boutique de souvenir a l'air de bien tourner Milton.

(Il part)

MILTON : Max, vous voulez vraiment m'aider ? Alors persuadez le de participer au débat. Il avait disparu depuis près trente ans. Personne ne l'avait revu. Cet homme est une énigme.

 

(Chez les Valenti)

(Le Shérif est assis sur son canapé devant une boite contenant les affaire de son père.

La boite contient un certificat d'honneur, son insigne, un article de journal. Le titre : Le Shérif de Roswell placé en garde à vue pour le meurtre du silo)

 

(L'UFO Center)

(Max est dans le point d'information du musée)

ENFANT : Pourquoi vous avez tué les extraterrestres ?

MAX : Lesquels ?

ENFANT : Ceux du crash de 47. Pourquoi on les a tués ?

MAX : Pour en savoir plus tu devrais plutôt aller voir notre exposition.

ENFANT : Mais vous n'êtes pas un point d'information ?

MAX : Si, bien sûr.

(Max voit Liz arriver « au ralenti ». Michael est a coté de Max. Il mange une sucette)

MICHAEL : Mêlasse.

MAX : Quoi ?

MICHAEL : Quand elle là, pense à la mêlasse. Moi ça marche.

(Michael part)

MAX : J'ai pas besoin de chose comme ça pour oublier Liz.

LIZ : Bonjour, j'voudrai seulement te parler du déjeuner qu'on doit organiser.

MAX : Ah, oui. Si c'est pour le travail d'accord mais j'ai vraiment pas beaucoup de temps.

LIZ : Très bien. En fait je voulais te voir aussi pour te dire que... Larry et Jennifer sont repassés. Le couple qui était là le jour où on m'a tiré dessus. Ils sont revenus et Jennifer ne veut plus repartir. Elle reste plantée au Crashdown.

(Max est troublé et n'entend plus rien de ce qu'elle dit. On entend donc de moins en moins ce qu'elle dit)

LIZ : Ca fait, ça fait des heures qu'elle est assise là et qu'elle... qu'elle surveille le moindre de mes gestes. Alors je voulais te prévenir c'est tout. J'ai besoin que tu sois là. Je voulais t'en parler, c'est urgent... (On n'entend plus rien)

(Max revient à la réalité)

MAX : Mêlasse.

LIZ : Quoi ?

MAX : Pour le dessert. Un peu de mêlasse. Tu voulais bien que je te donne des idées pour le déjeuner ? Ca changerait un peu, non ?

LIZ : Oh oui. Enfin, si on a le temps d'en faire.

MAX : Je dois te laisser excuse moi.

LIZ : Bien.

(Hubble regarde des prospectus. Il remarque le Shérif qui le regarde)

AMY : Jim. Bonjour.

SHERIF : Tiens. Bonjour Amy.

AMY : Je ne savais pas que les ovnis étaient votre tasse de thé.

SHERIF : Je dois rencontrer un ami.

AMY : Ah...

SHERIF : Mais rien n'empêche qu'on se revoit. A plus tard.

(Alex et Isabel se retrouvent aussi dans le centre)

ALEX : Ah, Isabel. Ca va ? T'as réussi à venir alors.

ISABEL : Tu veux bien arrêter de me suivre.

ALEX : Quoi moi j'te suis ? Mais non, j'te suis pas. Je suis là parce que ça m'intéresse. La moitié de la ville est là j'te signale.

MARIA : Oh t'as retrouvé Isabel. Il te cherchait de partout.

 

(Devant l'UFO Center)

(Le Shérif rejoint Hubble adossé à sa voiture)

HUBBLE : Tu cherches quelqu'un peut-être ?

SHERIF : Qu'est ce que vous venez faire ici Hubble ?

HUBBLE : Voila un moment que j'essaie de comprendre ce qui s'est passé ici ces trois derniers mois. Par exemple la fusillade au Crashdown en septembre. Comment ça s'est déroulé ?

SHERIF : Vous êtes allé voir mon père, quand il était au plus mal. Vous l'avez poussé à bout, et c'est après ça que j'ai été obligé de le faire hospitaliser.

HUBBLE : J'ignorais que j'y étais pour quelque chose. Oh, c'est trop d'honneur, vraiment.

SHERIF : Vous allez partir d'ici et vite.

HUBBLE : Il me semblait qu'on s'était déjà mis d'accord.

SHERIF : Ce n'est pas le Shérif de Roswell qui parle. Ca se passe entre vous et moi. Je ne veux plus vous voir traîner par ici. C'set la dernière fois que je vous le dis.

HUBBLE : Euh, je sais que tu m'en veux petit mais tu oublies une chose : Pendant toutes ces années que ton père a passé chez les dingues moi aussi j'ai vécu un enfer. On m'a dit qu'il n'était plus vraiment le bienvenu ici. Mais, je parie que tu te poses encore beaucoup de questions à propos de ton père. Du meurtre du silo et des raisons de son arrestation. Je suis la seule personne en ce monde qui a les réponses à toutes ces questions. J'étais là, j'ai tout vu. Je suis ton lien, Valenti. Alors avant de m'obliger à partir tu ferais peut-être mieux de réfléchir. Je suis sûr que toi et moi on peut faire du bon travail.

 

(C'est le deuxième jour du festival)

 

(Jonathan Frakes et Milton se préparent à inaugurer la place devant le centre en y laissant les empreintes de Frakes dans le ciment. Les photographes interpellent Frakes pour prendre des photos)

MILTON : C'est un grand honneur, Monsieur Frakes. Notre collection ne se verra nulle part ailleurs.

FRAKES : Ah ouais, qui est ce qui y a d'autre ?

MILTON : Personne. C'est vous qui inaugurez. Vous êtes donc le numéro 1. Le seul, le vrai. Mais une fois qu'il y aura Stewart, Shatner et Nimoy, ce sera un lieu de légende, croyez moi. Un lieu mythique.

FRAKES : Oui.

MILTON : On y va ?

FRAKES : On y va.

(Frakes pose ses mains sur le ciment. Mes elles s'enfoncent dedans car il est trop liquide)

MILTON : Evans, aidez-moi. Il y a pas de mal ?

FRAKES : Ca va y a pas de mal.

 

(Le Crashdown)

(Jennifer est dans un box en train de lire)

Liz : Je vous ressers ?

JEN : Oui, merci.

LIZ : Il me semble que c'est le huitième. Vous ne voulez pas plutôt du décaféiné ?

JEN : Pourquoi vous me dites ça ? J'ai l'air énervée ?

LIZ : Non, non, non, non, pas du tout au contraire. J'vous dis ça parce que vous avez les yeux un peu rouges.

JEN : Tant mieux, comme ça il verra que j'ai pleuré. Il a horreur que je pleure.

LIZ : Larry ?

JEN : Oui. Il vaut mieux que j'm'en aille.

(Liz s'assoit dans le box)

LIZ : Non, attendez, attendez.

(Elle trempe une serviette dans un verre d'eau et la tend à Jen)

LIZ : Mettez ça sur vos yeux, il ne verra rien.

 

(L'UFO Center)

(Larry parle avec un autre passionné)

LARRY : Vous l'avez vu ?

INCONNU : Oui.

(Michael a rejoint Max qui travaille)

MICHAEL : Montre moi les types sérieux, Max.

MAX : Les types sérieux ?

MICHAEL : J'en ai marre d'avoir affaire à des rigolos. Montre moi les vrai, ceux qui croient en quelque chose.

MAX : Personne n'y croit vraiment, Michael. Ils viennent se faire peur.

(Ils regardent Hubble)

MICHAEL : C'est qui lui ?

MAX : Je sais pas.

MICHAEL : Ne me dis pas ça. Tu sais très bien.

(Ils voient Larry)

MICHAEL : C'est pas le type qui était au Crashdown le jour de la fusillade ?

MAX : Oui et alors. Ca veut rien dire.

MICHAEL : Je vais quand même le surveiller.

MAX : Pardon, monsieur Hubble ? Vous savez que... que nous faisons un grand débat dimanche, et Milton voudrait savoir si vous accepteriez d'y participer.

HUBBLE : Je ne parle pas, je suis quelqu'un qui agit, jeune homme.

MAX : Bien sûr. Justement, je voudrais savoir. Je pense que si vous êtes là ce n'est pas pour vous amuser. Vous en avez vu alors ?

HUBBLE : A cela je ne répondrais qu'une chose. Cet endroit où vous travaillez, cette boutique. Ben c'est n'importe quoi. Si ces gens connaissaient la vérité ça ne les ferait pas du tout sourire, bien au contraire.

MAX : C'est vrai ce que Milton a dit ? Vous avez vraiment disparu il y a 30 ans.

HUBBLE : Si j'avais disparu est ce que je serais devant vous aujourd'hui ? Maintenant vous allez me voir disparaître.

(Max est monté dans le bureau pour faire des recherches sur Hubble dans l'ordinateur)

VOIX OF DE MAX : Recherche sur Everett Hubble. Né le 14 novembre 47. Adresse inconnue. Profession inconnue. Témoin du meurtre du silo en 1972 à Roswell, nouveau Mexique.

 

(Maison de retraite)

Le shérif est venu voir son père.

SHERIF : Papa.

JIM SENIOR : Qu'est ce qu'il fait froid ici. Une vraie glaciaire.

SHERIF : Papa, essaye de te concentrer. Le soir du meurtre, au silo, Hubble était là ?

JIM SENIOR : Hubble.

SHERIF : Oui.

JIM SENIOR : Il arrivait pas à se débarrasser de sa femme. Ca a toujours été ça son problème.

SHERIF : Papa !

JIM SENIOR : Sa femme et son enfant.

SHERIF : Il n'avait pas de femme, il n'avait pas d'enfant.

JIM SENIOR : Une vraie glaciaire. Ils essayent de me tuer.

(Le Shérif remonte la couverture sur les jambes de son père)

 

(Le Crashdown)

(Liz travaille au comptoir et Jen discute avec elle)

JEN : J'aime Larry. C'est ça le problème. Il m'a demandé en mariage. Il y a un an on a acheté une camionnette pour aller se marier en Californie. On ne devait partir que 2 semaines. Et le jour de la fusillade on était seulement venu prendre un petit déjeuner. Depuis on n'a pas arrêté d'être sur la route.

LIZ : Il n'y a pas eu de mariage, alors ?

JEN : Vous savez comment sont les hommes quand quelque chose les passionnent ? Ca devient une obsession et ils oublient tout le reste.

LIZ : Oui, je comprends.

JEN : Depuis ce jour là, Larry fait la chasse aux ovnis. Au début ça m'intéressait aussi, mais, à la longue j'en ai eu assez. Assez de partir à l'aventure. Moi, je voudrais qu'on se pose. Je voudrais être avec quelque de normal et de sérieux.

LIZ : Je vois ce que vous voulez dire.

JEN : Vous aussi vous avez un « unique » petit copain ?

LIZ : Unique, oui. C'est le mot qui convient pour Max.

JEN : Max ?

 

(L'UFO Center)

(C'est l'heure du débat)

INTERVENANT : L'expérience de monsieur Grabowski est parfaitement documentée. Sa rencontre avec cette boule à trois yeux à intensité lumineuse, contribue à épaissir le dossier des preuves que nous réunissons. Il n'a pas hésité à le porter à la connaissance du public et c'est bien courageux de sa part.

FRAKES : C'est parfait. Merci monsieur Grabowski. Autre témoin ayant eu un contact, monsieur Lawrence Trilling.

LARRY : Ouais.

FRAKES : Bonjour Lawrence. Je peux vous appeler Larry ?

LARRY : J'veux bien, ah oui. Tout d'abord Monsieur Frakes j'ai une chose à dire. Il y a des personnes qui disent que Clapton est un Dieu vivant. Et bien moi je dis que vous, vous êtes le vrai Dieu. Et je tenais à dire ça en préambule.

FRAKES : Merci, merci beaucoup.

LARRY : Je tenais à dire ça en votre présence.

FRAKES : Merci, venons en à votre rencontre.

LARRY : Oui, bon alors ça c'est passé ici dans la ville de Roswell, Nouveau Mexique. Le 17 septembre. J'étais au Crashdown café. C'est à côté là juste en face. Alors, j'me suis assis. Deux types arrivent. Boum, ils commencent à se disputer. Boum un coup de feu est tiré et.

(Max et Michael ont reconnu Larry. Max est inquiet. Michael se dirige vers Larry et le bouscule un peu en posant sa main sur le torse de Larry. Il utilise ainsi son pouvoir discrètement)

MICHAEL : Pardon.

LARRY : Non, c'est pas grave. Donc je vois les deux types qui commencent, qui commencent à se battre.

(Larry se gratte de plus en plus la zone que Michael a touché tout en continuant son explication)

LARRY : Boum. Une fille est blessée. Boum. Un homme jeune, apparemment normal. Ce jeune homme monsieur Frakes. Quelqu'un comme vous et moi, boum. Il va vers la fille et puis il met sa main sur sa... sur sa blessure et puis boum, elle est miraculeusement guérie.

(Larry se gratte de plus en plus tout le haut du corps)

FRAKES : Et bien tout ce que je peux dire, c'est boum. Qu'en dites vous ?

INTERVENANT : Je suis écoeuré par cette histoire ridicule.

LARRY : Mais, mais il est la dans cette salle parmi vous. Je sais qu'il est dans le public et qu'il nous entend.

FRAKES : Ah mais vous êtes un malade.

LARRY : Je sais ce que je dis, Frakes.

FRAKES : Sécurité.

(Max qui est inquiet par ce témoignage ne réagit pas tout de suite)

MILTON : Avec moi Evans.

(Larry reconnaît Max)

LARRY : Tenez,  c'est lui, c'est lui qui l'a soigné après la fusillade. Il l'a soignée en posant sa main sur elle.

FRAKES : Ce n'est peut-être pas un grand animateur de festival, mais ce n'est quand même pas un martien.

(Larry est emmené de force par Max et Milton à l'extérieur du centre)

LARRY : Je sais que vous y croyez Frakes. Il y avait une balle. Et la balle a disparue. Alors où elle est la balle, où elle est ?

MILTON : Attention Evans.

LARRY : elle a disparue, on l'a jamais retrouvée. Où elle est, la balle ?

(Hubble regarde Larry comme s'il croyait à son histoire)

 

(Le parking de l'UFO Center)

(Larry est contre une voiture en train de se badigeonner les zones qui le démangent avec un produit. Hubble le rejoint)

HUBBLE : Je sais c'que ça fait de ne pas être entendu. Je crois en ce que vous dites. Dites-moi c'que vous savez. Dites moi pour Max Evans. Dites moi c'que vous avez vu.

 

(C'est le troisième jour du festival)

 

(L'UFO Center)

(M Frakes fait des photos avec des fans. Max et Milton arrivent)

FRAKES : Milton ! Où sont mes remplaçants ? Shatner, Stewart, Nimoy ?

MILTON : Max, vous ne lui avez pas dit ?

MAX : Je croyais qu'on ne devait pas lui dire.

MILTON : Enfin, vous êtes passé d'une chambre à une magnifique suite.

MAX : Pour en revenir à Hubble. C'est quoi cette affaire de meurtre en 72 ?

MILTON : Comment vous savez ça ?

MAX : Je l'ai trouvé dans votre fichier historique.

MILTON : Evans, vous savez que plus ça va et plus vous me faites penser à moi lorsque j'avais votre âge.

MAX : Vous dites qu'il a disparu il y a 30 ans, environ. C'est à cause du meurtre ?

MILTON : Evans, quand je dis qu'il ne dit rien, ça veut dire qu'il ne dit rien. Il est muet. Certaines personnes que je connais, des personnes de notre communauté pensent qu'il en a poursuivi un, il en a repéré un et depuis il fait tout pour le retrouver. Il est peut-être plus proche qu'on ne le croit vous savez ?

(Sur le stand de catch Amy est au téléphone avec un joueur de catch)

AMY DELUCA : Vous ne pouvez pas me faire ça. La finale doit avoir lieu dans une heure. Oh non Ernie, je vous assure que Raging Ray n'est, n'est pas plus fort que vous. Oh, mais non, il n'y a aucune raison pour qu'il vous morde, pour qu'il soit violent. Je sais bien vous vous êtes brisé une côte l'an dernier. D'accord 2. Et d'ailleurs à la suite de ça je vous aie envoyé une corbeille de fleurs. Ecoutez Ernie. Si vous ne faites pas la finale, je mets la clé sous la porte. Jamais je ne pourrais boucler mon année. Je fais la moitié de mon chiffre d'affaire rien que pendant le festival. Allo ? Allo ? Oh, non.

 

(Amy part en pleurant. On aperçoit Michael qui a assisté à toute la scène)

 

(Le Commissariat)

(Le Shérif regarde des photos du cadavre d'une femme et d'un policier. Ils ont tous l'empreinte argentée)

HUBBLE : Je te remercie d'accepter de m'écouter Jimmy. Ca fait quarante ans que cette espèce de malade sème la terreur et fait un carnage partout où il passe. Et il n'y a aucune raison de penser qu'il va en rester là. Les empreintes sont tout ce qu'il laisse quand il s'en va. Elles restent à peine une journée puis elles disparaissent. Alors je ne me promène jamais sans mon appareil.

SHERIF : Où avez-vous eu ça ?

HUBBLE : Je sais que toi aussi tu travailles là dessus. Mais tu ne peux travailler que le week-end alors que moi je fais ça à temps complet. Il y a une affaire que j'ai découverte moi-même. La fille.

SHERIF : Qui est ce ?

HUBBLE : Aucune importance. Les autres je les ai récupérées comme je te l'ai dit. J'ai quelques relations ;

SHERIF : Des relations ? Les victimes ?

HUBBLE : Des gens comme toi et moi. Des gens qui ont eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Jimmy...Ton père a peut-être commis une erreur ce soir la en prenant pour cible quelqu'un qu'il ne fallait pas.

Mais il était loin d'être fou. Tu le sais déjà, d'ailleurs. Et tu le savais déjà quand on s'est vu dans ton bureau. Je l'ai lu dans tes yeux. Tout ce que ton père voulait s'était venir en aide à notre monde. Et c'est à cause de ça qu'il a plongé. Ce n'est pas seulement un petit martien avec des antennes sur la tête. Celui que nous recherchons est un tueur, Jimmy. Alors si tu sais quelque chose, il est de notre devoir de faire équipe. De travailler ensemble. Parle moi de ce garçon, Max Evans. Tu crois qu'il a quelque chose à voir dans tout ça ?

SHERIF : Possible.

 

(Chez les Evans)

(Isabel est dans sa cuisine en train de boire un verre d'eau quand Alex frappe à la porte)

ALEX : Eh oh, y a quelqu'un ?

ISABEL : Y a moi.

ALEX : Je... je passais par là, alors j'me suis dit...

ISABEL : Ca fait 20 minutes que tu passes dans le quartier. (Il sourit) Qu'est ce qu'il y a ?

ALEX : Je suis tombé là dessus au festival, et, enfin, il fallait que je t'en rapporte un. C'est un livre sur les constellations.

ISABEL : Il fallait, tu crois ?

ALEX : Oui, tu t'intéresses aux étoiles et tu as l'air de t'y connaître alors, ben je pensais que... que si on pouvait le regarder tous les deux, enfin si t'avais le temps...

ISABEL : Alex, on s'était mis d'accord, je ne veux pas sortir avec toi.

ALEX : Non, non, non, non, ce serait comme ça comme deux bons amis... On irait au même endroit, on partagerait les mêmes passions, au même moment.

ISABEL : J't'assure que j't'aime bien.

ALEX : C'est gentil, merci.

ISABEL : Mais ça doit s'arrêter à tout prix.

ALEX : Oui, bien sûr, oui. Attends, qu'est ce qui... qu'est ce qui doit s'arrêter ?

ISABEL : Cette obsession. J'veux dire... J'veux bien être ton amie et tout, mais quand je suis quelque part tu y es aussi et comme ça commence à m'étouffer, alors... Je suis désolée.

ALEX : Non, non, non, non j'ai compris. Pas de problème. Je voudrais surtout pas t'étouffer plus longtemps. Alors, je m'en vais... A un de ces jours.

 

(Le Crashdown)

(Liz est au comptoir elle sert Amy qui est assise avec Maria. Alex arrive)

LIZ : Tenez, noyez votre chagrin.

AMY : Ah, les filles, les filles, les filles ! Si j'avais su que la vie allait être aussi difficile, j'aurai déclaré forfait.

ALEX : Ah ben vous êtes dans le même état que moi. Ca me console.

LIZ : Une bière sans alcool ?

ALEX Non, un diabolo orange avec des glaçons.

AMY : Lui, il va très mal.

ALEX : Quoi ? Ca se voit tant que ça ? D'accord, génial. Tiens je voudrais vous poser une petite question à vous les femmes ! Est-ce que vous trouvez que, que les hommes ont des obsessions ?

AMY: Oui.

LIZ: Absolument

MARIA: Complètement.

AMY: Il y trouve quelque chose...

MARIA: le plus souvent quelque chose d'inutile et de débile.

LIZ: Comme le football.

EVERYONE: Ou les Ovnis.

AMY: Et après, il y a plus rien qui compte et...

JEN : Jusqu'a ce que ça consume chaque minute de leur vie. Pardon. J'me sens un peu concernée, alors...

LIZ : Ils se servent de ça comme d'un prétexte.

AMY : Quand ça les arrange évidement.

MARIA : Histoire de mieux ignorer les autres.

AMY : Et s'ils font tout ça c'est pour une bonne raison.

LIZ : Oh, oui, c'est une échappatoire.

JEN : Ils se cachent derrière leurs obsessions.

AMY : Mais en fait ils ont peur. Ils sont effrayés.

MARIA : Pour à en crever.

JEN : Oh, oui.

LIZ : De l'engagement.

ALEX : D'accord, c'est clair, j'ai compris. Mais, qu'est ce que.... Qu'et ce que, qu'est ce que vous diriez si cette obsession était, était une femme ?

AMY : Oh, c'est ça.

LIZ : Faut pas rêver.

(Milton vient chercher Amy)

MILTON : Amy ! Mais qu'est ce que vous faites ? Le match est presque fini !

AMY : Quoi ? Ernie est venu alors.

 

(L'UFO Center)

(Milton et Amy arrivent en courant vers le stand du combat. Un homme cagoulé est allongé sur le sol)

AMY : Oh, non. Ernie. Oh, mon Dieu. Est-ce que ça va ?

(L'homme cagoulé enlève son masque. En fait il s'agit de Michael)

MICHAEL : J'faisais la sieste.

AMY : Oh, Vous. Merci, merci beaucoup.

(Amy embrasse Maria et part. Maria s'assoit à côté de Michael)

MICHAEL : C'est de l'argent vite gagné.

(Maria se rapproche de Michael et l'embrasse)

MICHAEL : Mélasse.

MARIA : Quoi ?

MICHAEL : Mélasse, je pensais à la mélasse.

MARIA : J'me suis encore fait avoir.

 

(Le bureau du Shérif)

(Le shérif regarde des photos. C'est une femme morte avec la marque argentée sur la poitrine. Elle est allongée sur le sol à côté d'une voiture. Le shérif regarde la plaque d'immatriculation : New Mexique. 1970. Il cherche sur son ordinateur. On peut lire Sheila Hubble)

SHERIF : Qu'est ce que c'est que ça ? Sheila Hubble. Il avait bien une femme.

 

(L'UFO Center)

(Hubble frappe à la porte de Le bureau. Il cherche Max)

HUBBLE : Evans ?

(Max vient vers lui)

HUBBLE : Milton m'a dit que vous aviez quelque chose à me demander.

MAX : Oui. Shatner s'est décommandé.

HUBBLE : Oh, vous m'en voyez désolé.

MAX : Comment faire pour vous convaincre de prendre la parole ?

HUBBLE : Bravo, jeune homme. Votre ténacité va être récompensée.

MAX : C'est vrai ?

HUBBLE : Je ne suis pas le capitaine Kirk, mais j'essaierais de ne pas vous décevoir.

MAX : Bien, merci.

HUBBLE : Y a un petit problème. J'ai pas emporté mes diapos. J'irai bien les chercher, mais j'ai percuté un tuyau sur la route en venant et mon véhicule est au garage. Ils attendent la pièce et il est tellement vieux qu'ils sont sans doute aller la commander à Singapour.

MAX : J'vous emmène, alors.

HUBBLE : Je savais que vous me le proposeriez. Nous aurons tout le temps de discuter. Je répondrais à vos questions.

 

(La maison de retraite)

(Le Shérif Valenti donne un article de journal à son père)

SHERIF : Tu avais raison, il était marié. Hubble est venu te trouver, hein ? Il t'a dit que quelqu'un avait essayé de voler sa voiture ce soir là. Qu'il avait retrouvé sa femme morte, et qu'il y avait des empreintes sur elle. Comme celles que tu avais vues sur le cadavre en 59. Il t'a dit aussi qu'il avait vu une personne quitter les lieux du meurtre en courant, un marginal. Et qu'il pensait que cet homme était l'assassin. Et puis deux ans après, deux ans après le meurtre il est revenu et il est venu te voir. Il t'a reparlé de ce meurtre. Il a réussi à te convaincre et toi tu as accepté de l'aider et de partir à la recherche de ce marginal.

JIM SENIOR : Le Marginal.

(Le Shérif lui donne un autre article)

SHERIF : Et quand tu l'as retrouvé, tu l'as tué. Tu as tué un innocent à cause de Hubble.

JIM SENIOR : Non, non.

SHERIF : Papa, papa, je t'en prie dit moi ce qu'il s'est passé.

 

(L'UFO Center)

(Max et Hubble s'apprêtent à partir chercher les diapos)

MAX : Ca y est je suis prêt.

HUBBLE : Je suis prêt aussi.

MAX : Alors, où est ce qu'on va ?

HUBBLE : Oh, pas très loin, j'habite juste après Bitter Lake.

(Dans la salle principale de L'UFO Center)

(Larry voit partir Max et Hubble. Michael arrive)

MICHAEL : Qu'est ce que ça veut dire, qu'est ce qu'il fait avec Max ?

LARRY : J'en sais rien moi, c'est...

(Michael l'attrape par le col de sa veste)

MICHAEL : Dites moi ce qu'il fait avec Max ?

LARRY : D'accord. Il est venu me voir après que j'ai parlé à la conférence et il m'a posé des questions sur Max et se qui s'est passé après la fusillade.

 

(La maison de retraite)

JIM SENIOR : Oui, j'ai aidé Hubble. On l'a recherché. On devait le faire pour connaître la vérité. Il m'avait promis qu'on ne lui ferait aucun mal.

SHERIF : Hubble l'a abattu. C'est ça ? C'est lui qui l'a tué c'est pas toi.

JIM SENIOR : Surtout quoi qu'il arrive, méfie toi de lui, Jimmy.

 

(Sur l'autoroute menant à Bitter Lake)

(Max et Hubble sont dans la jeep)

HUBBLE : Le paysage est magnifique, vous ne trouvez pas ? Surtout à cette heure de la journée.

MAX : Oui, c'est magnifique. Alors monsieur Hubble, vous disiez que vous alliez répondre à mes questions.

HUBBLE : Ma femme Sheila et moi nous aimions bien partir comme ça de temps en temps. Nous roulions pendant plusieurs heures. Rien de tel que faire des centaines de kilomètres avec la femme qu'on aime près de soi, vous ne croyez pas ?

MAX : C'est sûrement vrai, oui.

HUBBLE : A condition que ce soit la bonne bien sûr. Vous savez comment on sait que c'est la bonne ? Un baiser, voilà comment. Vous ne connaissez pas l'expression « j'ai vu des étincelles » ? C'était le 4 juillet, jour de la fête nationale. Ca ne vous a jamais fait ça en embrassant une fille ?

MAX : Peut-être bien. Une fois.

HUBBLE : Ouais. C'était notre premier anniversaire de mariage. Elle m'avait dit qu'elle avait une surprise pour moi. J'avais aussi préparé quelque chose. J'ai pris tout ce qui me restait de ma paye et puis je suis allé acheter des feux d'artifices à un vieil indien qui habitait à quelques kilomètres à peine de l'autoroute et en repartant je me suis aperçu que j'avais oublié de prendre des allumettes. Alors je me suis arrêté une nouvelle fois, au Pepper's café. Mais vous savez déjà ce que je vous raconte.

MAX : Pardon ?

HUBBLE : Rangez-vous sur le côté-là. J'ai quelque chose à vous montrer. Vous reconnaissez ?

MAX : Je ne comprends pas. Je ne suis jamais venu ici.

HUBBLE : Il commençait à faire nuit. Tout ce qu'il me fallait c'était une boite d'allumettes. Elles étaient là sur le comptoir, dans un bocal. 10 cents la pochette.

MAX : Monsieur Hubble, on arrivera après la fin de la conférence si on ne part pas maintenant...

HUBBLE : Et vous savez quoi ? Je n'avais rien sur moi. Même pas les 10 cents. Alors j'ai songé à retourner chez moi et à aller chercher un peu de monnaie. Je mettais toujours quelques pièces de côté dans un cendrier. Et puis je me suis dit : « faut pas faire ça tu vas passer pour un idiot auprès de ta femme, et en plus le jour de ton anniversaire de mariage. » Finalement le type du café à dit : « Prenez la pochette d'allumettes et profitez en bien. »

MAX : Je ne comprends rien.

HUBBLE : J'n'en ai pas bien profité. Ni cette nuit là, ni toutes les nuits qui ont suivies.

 

(Le Crashdown)

(Larry rentre tout excité alors que Jen travaille)

LARRY : Salut. Jennifer, je crois que j'ai eu une révélation.

JEN : Ah oui. Je croyais que t'avais dit que c'était une allergie.

LARRY : Oh, tu sais Jenny, hier soir j'ai passé 2 heures avec un homme qui consacre sa vie à la chasse aux extraterrestres. Et ça ce n'est pas pour moi, D'accord ? Je n'veux pas être comme lui. Je sais que je ne suis pas un chasseur, Jenny. Je suis plutôt un collecteur. Je dois collecter des informations je suis en quête de la vérité. Et je peux te dire aussi que j'en ai assez. J'en ai assez de courir après tout et n'importe quoi. Attends. Pourquoi est ce que tu as mis ça ?

JEN : C'est obligatoire. Liz m'a demandé de l'aider.

LARRY : Bon sang c'était écrit je le savais, ça ! Je ne partirais plus ! Je suis sûr que ma place est ici !

JEN : Où ça ?

LARRY : Ici, à Roswell. Oui, ici je pourrais vivre ma passion dans cette ville où tout a commencé. Cette fois on va poser nos valises et s'installer. C'n'est pas une vie de voyager. Je suis prêt, Jen je, je suis prêt à me marier avec toi.

JEN : Oh mon Dieu. Larry. Oh mon Dieu.

(Ils s'embrassent)

 

(Sur l'autoroute le shérif est en train de se diriger vers Max et Hubble)

 

(Le Pepper's café)

HUBBLE : Elle n'a jamais vu ma surprise. Et je n'ai jamais vu la sienne. Jusqu'à ce que je vois le rapport du médecin légiste. Elle était enceinte de 3 mois. Oui, elle portait mon enfant. C'était ça la surprise. Elle portait une petite fille. Sacré surprise, hein ?

MAX : Je suis désolé.

HUBBLE : Ouais, pas autant que moi. Quatre innocents ont perdu la vie depuis cette nuit du 4 juillet. Ma femme, mon bébé, ce marginal et moi. Un mort vivant qui déambule. C'est ce que je suis devenu pendant toutes ces années. La seule chose qui m'a maintenu en vie c'est vous.

MAX : Moi ? Mais, mais je ne vous ai jamais vu.

(Hubble sort une arme)

HUBBLE : Moi je vous ai vu.

MAX : Monsieur, vous commettez une énorme erreur.

HUBBLE : Je sais comment vous pouvez changer de visage, d'apparence. Et surtout de corpulence parce que vous devez courir sans arrêt. Vous vous êtes changé en vagabond pour tuer ma Sheila en essayant de lui voler sa voiture. A quoi vous vouliez échapper ? Quelqu'un allait découvrir votre petit secret ?

MAX : Ecoutez, je sais ce que vous éprouvez. Mais je n'ai pas tué votre femme. Je n'ai jamais tué personne.

HUBBLE : Valenti m'a parlé de la blessure, il m'a parlé des empreintes. Comme sur le corps de Sheila.

MAX : Ce n'est pas moi. Je n'ai pas tué votre femme. Je vous jure que ce n'est pas moi.

HUBBLE : Je sais qui tu es réellement et ce que tu es capable de faire. Et je ne te laisserais pas tuer encore une fois.

MICHAEL : Hey !

(Max se jette sur Hubble. Ils tombent et Hubble perd son arme. Il essaye de l'attraper mais Max utilise ses pouvoirs pour éloigner l'arme)

HUBBLE : Je savais que c'était toi, espèce d'ordure : c'est toi.

(Le Shérif arrive et Hubble repousse Max qui tombe sur le coté. Max se relève et Hubble pointe son arme dans sa direction)

SHERIF : Lâchez votre arme ! Votre arme.

HUBBLE : C'est lui, Jimmy.

SHERIF : Lâchez votre arme !

HUBBLE : J'ai vu ce qu'il a fait ! J'avais raison.

VALENTI : Vous avez vu quoi ?

HUBBLE : Ses pouvoirs, je sais qui il est. Il faut qu'on arête se type Jimmy.

MAX : Je n'sais pas de quoi il parle.

HUBBLE : Menteur !

SHERIF : Votre arme Hubble.

HUBBLE : Je veux voir ce pourri crever tu m'entends. Je veux le voir crever sous mes yeux. Rien ne m'arrêtera alors vas-y. Vide ton chargeur, tire toutes tes balles jusqu'à ce que t'en n'aies plus.

SHERIF : Il me suffit d'une seule.

HUBBLE : Ton père n'a pas pu le faire et tu ne le feras pas non plus.

(Le Shérif tire. Hubble crie et s'écroule. Le Shérif va vers lui et éloigne l'arme. Il vérifie son pouls. Hubble est mort)

SHERIF : Je vous assure que je ne savais pas. Je ne savais pas qu'il était aussi dangereux que ça.

MAX : Qu'avez-vous dit à Hubble ? Pourquoi en avait-il après moi ? Vous êtes shérif. Vous êtes là pour me protéger. Mais vous êtes sans arrêt sur mon dos ! Vous pensez qu'elles sont vraies toutes ces histoires ? Vous êtes comme Hubble ! Vous gênez pas, je suis là alors allez-y ! Emmenez-moi.

MICHAEL : Max, calme toi, ça va aller.

MAX, Non, non !

SHERIF : Attends...

MAX : Est-ce que vous feriez ça à votre fils ?

SHERIF : Allez vous en d'ici, tous les deux. Vous n'êtes jamais venus ici. Allez vous en.

MICHAEL : Viens Max.

(Ils vont vers la jeep et le Shérif reste près du corps de Hubble)

MICHAEL : Ce type était fou Max d'accord. Il savait pas de quoi il parlait.

MAX : A mon avis il n'était pas fou. Je crois que l'homme qu'on recherche a tué des gens. Beaucoup de gens.

(Le Shérif prend sa radio)

SHERIF : Ici le Shérif Valenti. Je viens d'avoir un code 4. Un homme est mort. Ma position est un établissement abandonné, le Pepper's café à Bitter Lake.

 

Fin de l'épisode

The Convention

 

(Episode begins outside the UFO Center. There is a UFO convention going on. There is someone dressed in a green alien costume, handing out flyers to people. The alien stares across the street at Liz at the Crashdown)

(A deputy is telling Sheriff Valenti about all the commotion the sighting has caused)

DEPUTY: 14 calls this morning, Sheriff, all about the sighting last week.

SHERIFF: Dry lightning, deputy.

DEPUTY: I keep telling them that, but they keep calling.

SHERIFF: I don't have time to talk to anybody about unfounded or unsubstantiated rumors, and it is your job to explain that to them.

DEPUTY: Yes, sir.

SHERIFF: Thank you, deputy.

(Valenti opens the door to his office to find a man sitting in his chair)

HUBBLE: Been a while, junior.

SHERIFF: How'd you get past the front desk?

HUBBLE: Better beef up security. Heard you had a boy. Bachelor myself, no kids for me.

SHERIFF: You're not welcome here, Hub.

HUBBLE: Oh, junior, I expect more from you than dumb-ass small-town threats. Well, just wanted to stop by. Regards to your dad. From what I hear, you're starting to come around to his way of thinking. See ya, junior.

DEPUTY: Who was that?

SHERIFF: That, deputy, was a bona fide alien hunter.

(Opening credits)

(There is a UFO convention at the UFO center. Michael is talking to an "alien expert", asking his opinion on aliens)

ALIEN EXPERT: I've concluded, Mr. Guerin, that yes, these aliens do exist. Yes, they're among us today. And yes, they're brutal, dangerous killers and must be stopped at any cost.

(Isabel walks by and pulls Michael away)

MICHAEL: Hey, I wasn't finished talking to him.

ISABEL: I want to get the hell out of here. This place is psychologically damaging.

MICHAEL: Hey, I've got no choice here. We've got cave paintings we don't understand. We've got Nasedo sending us messages. This place could hold the answers to everything.

ISABEL: Yeah, I'm sure it's a real mecca for factual information.

MAX (in disguise): Save me. Save me. I'm a human trapped in an alien body.

ISABEL: Excuse us.

(Max takes off his mask)

MAX: Ugh.

ISABEL: You realize that we've just lost our last shred of dignity.

(Liz is serving convention patrons at the Crashdown Cafe)

LIZ: Ok, I have one Green Eggs with Moon Rock Hash and one convention special. Can I get you guys anything else?

ZINAPLOX: I am Zinaplox from the planet Zedagon. I come to destroy humanity and return to my home planet.

LIZ: Well, then it's really great that you're starting out with a nice hearty breakfast.

(Liz looks up and sees Larry and Jen enter the Crashdown. She starts seeing flashbacks of the shooting incident that occurred last September)

LIZ: Hi, welcome to the Crashdown. Can I show you to a table?

LARRY: Table, yes...table would be lovely. Jen, table?

JEN: Yeah, thanks.

LARRY: Great.

LIZ: Here you go. Ah, so, can I get you a beverage to start?

LARRY: Beverage would be lovely. Jen, beverage?

JEN: I'll have a Coke.

LARRY: Yeah, you know what? I would love to try one of those, uh, delicious shakes that you guys have. Let's see, which one...oh, this one looks interesting. Alien Encounter?

LIZ: Yeah, ok, so we've got one Coke and one Alien Encounter. I'll just be right back.

LARRY: Thanks. Actually, you know what. There is just one more little thing. Why don't you tell me what really happened in September.

(Max drags Michael into one of the rooms in the UFO Center)

MAX: Michael, I've got to talk to you about something...personal.

MICHAEL: Nothing's too personal.

MAX: How'd you do it with Maria?

MICHAEL: Too personal.

MAX: No, I mean...how did you stop? I can't stop thinking about Liz. Everytime I see her, she just starts going into slow motion.

MICHAEL: Maxwell, you've gotta be strong. You can't let yourself be led around by your...energy source. It wasn't easy for me, either, but you gotta throw yourself into something else...anything else. Something just to get your mind off her.

MAX: Throw myself into something.

(Milton walks up to Max on the convention floor)

MILTON: Can you feel it, Evans?

MAX: What's that, Milton?

MILTON: The energy, the synergy...it's kismet.

MAX: Kismet?

MILTON: The sighting has attracted some of the leading experts in the field. This is shaping up to be one of the most important gatherings on the paranormal in history. We're not just a joke anymore, Evans.

MAX: That's great, Milton.

MILTON: The problem is I'm overwhelmed here. The press is buzzing around like flies. And the celebrities, they're making my life a living hell. Oh, well, it's no wonder my cyadic nerve is acting up.

MAX: Well, maybe I could take on more.

MILTON: More?

MAX: More work, more responsibilities. I've actually been looking for something to throw myself into.

MILTON: I'm not going to lie to you, Evans. I'm moved right now. I'm going to give you more work than you ever knew existed.

(Michael is looking around at the various exhibits and finds something called the "Alien Takedown", which Maria is helping to set up)

MICHAEL: Alien Takedown? What's that, some kind of wrestling match?

MARIA: Yeah, the Alien Takedown. Do you have a problem with that?

MICHAEL: Yeah, you know what, I do. I'm here trying to figure out the meaning of my existence, and I'm tired of having to wade through the kooks like you and the freak shows like this in order to do it.

AMY: Nothing personal, but this freak show keeps my kooky daughter and myself off the streets.

MARIA: Mom, Michael. Michael, mom.

AMY: Nice to meet you.

MARIA: That was some guffaw.

MICHAEL: Guffaw?

MARIA: Yeah, my mother. Great first impression.

MICHAEL: Why would I want to make an impression?

(Somewhere else in the convention, Jonathan Frakes walks up to Max)

FRAKES: Are you Max Evans?

MAX: Yeah. Oh, aren't you...

FRAKES: Yes, I am. Milton said that you were in charge of celebrity relations.

MAX: Well, yeah, I guess I am.

FRAKES: Then maybe you can explain to me why Shatner and Stewart got suites and I didn't.

MAX: Well, I think the Tumbleweed only has 2 suites.

FRAKES: And why wouldn't I get one of them?

MAX: I think they signed on first, so they got the suites.

FRAKES: Oh, that would explain it. Well, I'm going to need a suite, too.

MAX: I don't think there are any.

FRAKES: No, the right reply would be "I'll take care of it, Mr. Frakes."

MAX: Yeah, but I don't...I'll see what I can do? I'll move you to another motel.

FRAKES: Thanks, Max.

(Frakes walks off)

MILTON: Evans. I want you to meet a legend. This is Everett Hubble. You are looking at one of the few men in the world rumored to have made direct contact.

MAX: Direct contact. Sounds exciting.

HUBBLE: That's one way of looking at it.

MAX: So, what did this alien look like?

HUBBLE: Looked like you, actually...or me. They're not little green men, you know.

MILTON: I'm trying to get Hub to participate in our final roundtable discussion on Sunday.

HUBBLE: I'm just passing through. Nice little souvenir shop you got going here, Miltie.

(Hubble walks off)

MILTON: Max, you want to do more? Get Hubble to do the roundtable. Disappeared almost 30 years ago, nobody's seen him since. The man's an enigma.

(Valenti is at home with his dad's personal belongings in a box in front of him. He slowly opens the box and picks up a newspaper article dealing with his father being arrested for a Silo murder)

(Max is running the info booth for the UFO Center)

BOY: So, why'd they kill the aliens?

MAX: What aliens?

BOY: From the '47 crash. Why'd they kill them?

MAX: Well, maybe you should visit our "Theories on '47" exhibit.

BOY: But I thought this was the information booth.

MAX: Well, yeah, it is, but...

(Max is distracted all of a sudden because Liz just entered the UFO Center and is walking straight towards him)

MICHAEL: Mud.

MAX: What?

MICHAEL: When you're with her, think about mud. It helped me.

MAX: Michael, I don't need some trick. I can handle this.

LIZ: Hi, um, I just wanted to talk to you about the luncheon that we're catering.

MAX: Oh, yeah, if it's work-related, sure. It's just...I'm kind of busy.

LIZ: Ok, um, I'll just...come over...it's just that, um...Larry and Jennifer are back. You know, the ones that were there the day that I got shot? And now, Jennifer won't leave. She just planted herself in the Crashdown.

(Max's mind starts to wander and he sees Liz talking in slow motion)

LIZ: It's like, I don't know, she's been sitting there for hours. And it kind of feels like she's been watching me or something. So I came here to tell you that they're here, in case anything should happen...I want you...

MAX: Mud.

LIZ: What?

MAX: Pie. Mud pie. For the lunch the Crashdown is catering tomorrow. I was thinking about mud pie.

LIZ: Ok, um, I'll see if I can arrange it.

MAX: I gotta go. I'm really busy.

LIZ: Ok.

(Sheriff Valenti is wandering around the UFO Center and spots Hubble. As he starts to walk towards him, he runs into Amy De Luca)

AMY: Jim...Hi.

SHERIFF: Hey, Amy.

AMY: I didn't think UFO conventions were your cup of tea.

SHERIFF: I'm just here to see a friend.

AMY: Oh.

SHERIFF: I'll catch up with you later, Amy.

(Elsewhere in the UFO Center, Alex meets up with Isabel)

ALEX: Isabel, wow, hey. So, you made it.

ISABEL: You've gotta stop following me, Alex.

ALEX: Following you? Are you kidding me? I just happened to be here. I mean, the whole town is here.

MARIA: Oh, good, you found Isabel. He was looking for you.

(Outside the UFO Center, Hubble is leaned up against a car and sees Valenti walking towards him)

HUBBLE: Looking for someone?

SHERIFF: What did you come back here for, Hubble?

HUBBLE: Well, I've been tracking what's been going on around here for the last few months. The shooting in September at the Crashdown. What happened over there?

SHERIFF: You got to my father when he was at his weakest, and you pushed him over the edge. Because of you, I had to have him committed.

HUBBLE: Well, now you're giving me more credit than I deserve.

SHERIFF: You get the hell out of here.

HUBBLE: I thought we already talked about...

SHERIFF: I'm not talking to you as the Sheriff now. This is coming from me. From everything you've cost me. I don't ever want to have to see you again.

HUBBLE: I understand you'd be upset, but remember this...all those years your father's been in that nuthouse, I've been living in my own hell. Now, from what I hear, your dad isn't all there these days. But I'll bet you still have a lot of questions...about your father, about that Silo murder and why he was arrested. I'm the only person in the world that has the answers to those questions. I was there. I saw it all. I'm your link, junior. So before you kick me out of town, you ought to think about that. I can help you. We can help each other.

(It's Day 2 of the convention and Jonathan Frakes is preparing to have a mold of his handprint made for Milton's collection)

MILTON: This is truly an honor, Mr. Frakes. Our collection will be unparalleled.

FRAKES: Really. Who else have you got?

MILTON: Actually, you're our first. Our very own number one, if you know what I mean. But with Stewart and Shatner and Nimoy, there's no question it's going to be big. Really big.

FRAKES: Yeah.

MILTON: Here we go.

FRAKES: Here we go.

MILTON: Ahh.

MILTON: Oh, Evans! Evans! Oh, no problem. No problem.

(At the Crashdown, Liz stops by Jen's table, asking if she would like another coffee refill)

LIZ: Another refill?

JEN: Thanks.

LIZ: You know this is going to be your eighth cup. Do you want to switch to decaf?

JEN: Why, do I look wired to you? Strung out?

LIZ: No, no, no, you don't...not at all. You know, it's just that your eyes are a little bit red.

JEN: Great. Now he's going to know I've been crying. He hates it when I cry.

LIZ: Larry?

JEN: I guess I'd better go.

LIZ: No, just wait. Here. Here. Put this on your eyes. He'll never know.

(Inside the UFO Center, Michael is asking Max who the real experts are)

MICHAEL: Maxwell, you gotta show me the real guys.

MAX: The real guys?

MICHAEL: I'm sick and tired of talking to all these frauds. I mean, you're on the inside. Where are the real guys?

MAX: Michael, there are no real guys. It's a freak show.

(Michael looks over and sees Hubble)

MICHAEL: Who's that?

MAX: Nobody.

MICHAEL: Come on, Max, don't toy with me.

(Michael suddenly notices Larry)

MICHAEL: Oh...there's the geek from the Crashdown that day.

MAX: I know. He's been hanging around. I'm sure he's just here for the convention.

MICHAEL: I'm gonna go keep an eye on him, all right?

MAX: Excuse me, Mr. Hubble? About the...the final roundtable on Sunday...well, Milton just wanted you to know that any way that we might be able to accommodate you...

HUBBLE: I'm a doer, not a talker, kid.

MAX: Right. So I...I'm just curious...I mean, you work here, you sorta get the bug. Did you see something?

HUBBLE: Well, let's just say this...this place you're working at...this place...is a joke. If these people knew the truth, they wouldn't all be laughing so damn hard.

MAX: Is it true what Milton said? That you disappeared 30 years ago?

HUBBLE: I didn't disappear. I'm standing right in front of you. Now I'm going to disappear.

(Max looks for info on Everett Hubble in Milton's UFO search engine and sees something about the Silo murder)

(Valenti is talking to his dad at the retirement center)

SHERIFF: Dad?

JIM SR: It's too cold in here. Like an icebox.

SHERIFF: Dad...try to focus. That night of the murder...at the silo...Hubble was there?

JIM SR: Hub.

SHERIFF: Yeah.

JIM SR: He couldn't let go of his wife. That was his problem all along.

SHERIFF: Dad...

JIM SR: His wife and his kid.

SHERIFF: He didn't have a wife and kid.

JIM SR: It's freezing in here. They're trying to kill me.

SHERIFF: There you go.

(Jen and Liz are bonding at the Crashdown)

JEN: I love Larry. That's the problem. He proposed a year ago. We bought a van to drive to California to get married. It was only supposed to be a 2 week trip. And then we stopped in here for breakfast that day. And we've been on the road ever since.

LIZ: No marriage license?

JEN: You know how guys get hooked on things? So obsessed with something, they forget about you?

LIZ: Yeah.

JEN: Larry's been chasing UFOs ever since that day. In the beginning I was kind of into it...but now I'm tired of adventure. I just want to settle down. I really want a normal guy.

LIZ: I can understand that.

JEN: You got one, too, huh? A unique boyfriend?

LIZ: Unique? Yeah, that's a good word for Max.

JEN: Max?

(A panel discussion has been organized as part of the convention)

EXPERT: The experience of Mr. Grabowski has been well documented. His encounter with the smooth-skinned ovoid E.B.E. contributes to a growing body of evidence as brave men like himself bring their stories to the public eye.

FRAKES: Well, there you have it. Thank you, Mr. Grabowski. Our next direct contact witness is a Lawrence Trilling.

LARRY: Right here!

FRAKES: Good afternoon, Lawrence. Do you mind if I call you Larry?

LARRY: No, that would be great. First of all, Mr. Frakes, I just gotta say that...you know how some people say that Clapton is god, you know? But I say you. You are god. I mean, I got...I got goose bumps.

FRAKES: Thank you very much.

LARRY: It's gotta be Frakes!

FRAKES: Ok, let's go to your encounter.

LARRY: Yeah, right. Ok. Um...it happened right here...right in Roswell, New Mexico. September 17th. I was in the Crashdown Cafe. Now, that's right across the street. So I'm sitting there. 2 guys come in.

(Michael and Max exchange alarmed looks. Michael then makes his way towards Larry)

LARRY: Boom! They start having an argument. Boom! A gun is pulled.

(Michael puts a hand on Larry's chest, and gives him a nasty itch)

MICHAEL: Sorry.

LARRY: Oh...no, that's ok. So these 2 guys, they start to...ahh...they start to struggle, ok? Boom! A girl is shot. Boom! A seemingly normal teenage boy...now this teenage boy, Mr. Frakes, is someone who looks just like you and me. Boom! He goes up to the girl and puts his hand over her, uh, wound, and then, boom! She...uh...she's miraculously healed.

FRAKES: Ooh! Well, all I can say is, boom! What do you think?

EXPERT: I'm insulted by this ridiculous story.

LARRY: Yeah, well, he is here. He is right here! Ok? Pal? He's right here. Right now! He's in the very audience!

FRAKES: That's enough, monkey man!

LARRY: Listen, cool it, Frakes!

FRAKES: Security?

MILTON: You and me, Evans. Let's get him.

LARRY: Hey, this is the guy right here! This is the guy! He's the one! He's the guy!

FRAKES: Well, he may not be the best convention coordinator, but I would hardly call him an alien.

LARRY: You're just like the rest of them, Frakes! There was a bullet...ah...the bullet disappeared! So where's the bullet?

MILTON: All right, careful, Evans!

LARRY: The bullet disappeared! It was never found! Where's the bullet? Ahhh...

(Outside the UFO Center, Hubble walks up to Larry and asks him about Max Evans)

HUBBLE: I know how it feels not to be listened to. I believe you, kid. Tell me everything. Tell me about Max Evans. Tell me what you saw.

(It's Day 3 of the convention, and Frakes is wondering when the other stars will arrive)

FRAKES: Hey, uh, Milton! Where's my replacements? Shatner? Stewart? Nimoy?

MILTON: Max, didn't you tell him?

MAX: I thought we weren't supposed to.

MILTON: At least your room has been upgraded to a suite.

MAX: Milton, about Hubble...what about this Silo murder in 1972?

MILTON: How do you know about that?

MAX: Well, I looked it up on your UFO search engine.

MILTON: Evans, you are beginning to remind me more and more of myself when I was your age.

MAX: You said he disappeared about 30 years ago. Was it because of the murder?

MILTON: Evans, when I say he doesn't talk, I mean he doesn't talk! Ever! The people I know in the community, people on the inside, believe he went after one. He found one and he's been tracking him ever since. He could be closer than any of us, Evans.

(Amy is on the phone with one of the wrestlers she hired for the Alien Takedown)

AMY: You can't quit now. The Alien Takedown is in an hour! Ernie, you have nothing to be afraid of. Raging Ray is a...puppy dog. Look, he's not really gonna do anything really rough. I realize you suffered a broken rib last year...fine, 2, I...did you not receive my gift basket? Look, Ernie, if you don't do this, I'm broke. Ok? I'm out of business, ok? I...I have half my annual revenue tied up in this thing! Hello? Hello? Oh...

(Inside Valenti's office, Hubble shows the Sheriff some of the alien murder pics he's taken)

HUBBLE: Thanks for hearing me out, Jimmy. This guy's been leaving carnage all over the southwest for the past 40 years. No reason to believe he's about to stop. Handprints are the only trail he leaves. It only lasts for a day or so, and then it disappears, so I'm always around with a camera.

SHERIFF: Where'd you get these?

HUBBLE: I know you've been investigating, but you're a weekend enthusiast. It's been full-time for me. One of them's my own work. The girl...

SHERIFF: Who is she?

HUBBLE: It's not important. The others I procured. Like I said, I have connections.

SHERIFF: Who are they?

HUBBLE: The victims? They're just people. People with bad luck. In the wrong place at the wrong time. Jimmy...your father may have made a mistake that night....pulled the trigger on the wrong man...but he wasn't crazy. You already know that, don't you? You knew that when I showed up here. It was in your eyes. All your father wanted to do was to help this world out. And they hung him on a cross for it. This isn't just some happy-go-lucky alien we're lookin' at. This is a killer, Jimmy. If you know something about it, it's our duty to team together now...do something. What about this kid? Max Evans. He have something to do with all this?

SHERIFF: Maybe.

(Alex knocks on the door of the Evans home. Isabel has been waiting for him to make his move)

ALEX: Hello! Anybody home?

ISABEL: Come in.

ALEX: Hey, I was in the neighborhood.

ISABEL: Yeah, for the last 20 minutes. What's up?

ALEX: Um...I saw this at the convention, and I...I had to get it for you. It's a book on constellations.

ISABEL: Had to?

ALEX: I know that you're into the stars and everything and...well, I was thinking that maybe, um, sometime we could get together and, you know, try it out?

ISABEL: I thought we'd been through this. You know, no dates.

ALEX: No, no, no, no! Not a date. Just 2 friends out at the same place, enjoying the same thing at the same time.

ISABEL: I really like you, Alex.

ALEX: Well, thank you, Isabel.

ISABEL: But this has to stop.

ALEX: It does, yeah. What? What does?

ISABEL: This obsession. I...I mean I wanna be your friend, but every time I turn around you're there and...and it's suffocating me. So...I'm sorry.

ALEX: No no...I got you. No problem. Um...I wouldn't want to suffocate anybody. So I'll just, uh...I'll...I'll see you later.

(At the Crashdown, Maria and her mom are depressed because Ernie couldn't make it to the Alien Takedown wrestling match)

LIZ: Here you go. Drown your sorrows.

AMY: Oh, girls, girls, girls...if I'd known real life was gonna be this difficult I never would have signed up.

ALEX: You guys look as good as I feel.

LIZ: Root beer float?

ALEX: No, uh...orange soda on the rocks.

AMY: Mmm, girl trouble.

ALEX: Oh, it's that obvious? Great. Great. Hey, listen...let me ask you guys a question. As women, do you find that all men are obsessive?

AMY: Yes.

LIZ: Absolutely.

MARIA: No question.

AMY: They find something...

MARIA: Usually something completely inane and useless.

LIZ: Oh, like football.

EVERYONE: Or UFOs.

AMY: Oh, and then they just don't let it go!

JEN: Until it consumes every waking minute of their day! Sorry. Couldn't help but deeply relate.

LIZ: Yeah, but then they use it as an excuse.

AMY: Oh, whenever it's convenient for them...

MARIA: To just completely ignore you.

AMY: Yeah, and it's so clear why they're doing it.

LIZ: Oh, yeah. It's an avoidance thing.

JEN: They hide behind their obsession!

AMY: Because what they really are is afraid.

MARIA: Deathly afraid.

LIZ: Of commitment.

ALEX: Ok. I got it. Crystal clear. But...what if, uh, there's a guy whose obsession is a woman?

EVERYONE: Oh!

AMY: Oh, yeah, right.

LIZ: Dream on.

MILTON: Amy! Where are you? The match is almost over!

AMY: What? Ernie showed up?

RAY: Hey, yo. You better call an ambulance, huh? Bang! Ha ha ha ha!

(Amy rushes to the area set aside for the "Alien Takedown" and finds a masked wrestler lying in the middle of the ring...he's not moving)

AMY: Ernie! Oh, my God! Are you ok?

(The masked wrestler slowly takes off his mask to reveal...Michael)

MICHAEL: I'm just resting.

AMY: Oh, you dear, dear, boy! Oh!

(Michael sits up and Maria sits down in front of him and smiles at him)

MICHAEL: It was easy money.

(Maria smiles at Michael -- obviously grateful for his selfless act --, pulls his head towards hers, and softly kisses him)

MICHAEL: Mud.

MARIA: What?

MICHAEL: Mud. I'm thinking about mud.

MARIA: Why do I even try?

(Sheriff Valenti is going through the pictures that Hubble gave him. He sees a license plate in one of the pictures and looks it up in his computer. The car was registered to Sheila Hubble)

SHERIFF: Well, now, how about that?

(At the UFO Center, Hubble is looking for Max and finds him in one of the back rooms)

HUBBLE: Evans! Milton said you wanted to talk to me about something.

MAX: Yeah, um, Shatner's a no-show.

HUBBLE: Oh, sorry to hear that.

MAX: What do I have to do to convince you to...to do this panel?

HUBBLE: Well, son, your tenacity has won me over.

MAX: Really?

HUBBLE: I'm no Captain Kirk, but I'll give it my best shot.

MAX: Great! Thank you.

HUBBLE: There's only one problem. My slides are back home. I'd go get 'em, but, uh...I busted a hose on my way up. My truck's down at the garage waiting for the part. Thing's so old that, uh, I think they had to order it from Singapore.

MAX: Then I'll drive you.

HUBBLE: That's what I thought you'd say. We could talk on the way over...answer your questions.

(Valenti goes back to his father, realizing that his father told the truth about Hubble having a wife and child)

SHERIFF: You were right. He had a wife. Hubble came to you, didn't he? He told you someone was trying to steal his car that night. And he found his wife dead. And she had a handprint on her. Just like the one that you'd seen on that corpse in 1959. And he saw a man run away from the scene. A drifter. And he thought the drifter was the murderer. Now 2 years after the murder, he came back, didn't he? And he found you. And he persuaded you...seduced you...and you helped him find that drifter. Isn't that right, dad?

JIM SR: The drifter?

SHERIFF: And when you found him, you killed him. You killed an innocent man because of Hubble.

JIM SR: No.

SHERIFF: Dad...

JIM SR: No!

SHERIFF: Dad, tell me what happened out there, please.

(Max and Hubble leave the UFO center and go towards Max's jeep)

MAX: All right. I'm ready.

HUBBLE: I'm ready, too.

MAX: So where are we going?

HUBBLE: Not far. I'm just over in Bitter Lake.

(Michael sees Max and Hubble leaving together and walks up to Larry and forcefully gets some answers from him)

MICHAEL: Hey, what the hell's going on? What's that guy doing with Max?

LARRY: I don't know.

MICHAEL: Tell me what he's doing with Max!

LARRY: All right. He came up to me after the panel discussion, all right? He asked me questions about Max. You know, what he did the day of the shooting.

(Back at the retirement home, Valenti's dad is trying to explain what happened)

JIM SR: I did help Hubble. We tracked him. We were just going to get the truth. He told me he wouldn't hurt the man.

SHERIFF: Hubble shot him. Didn't he? He shot the drifter, not you.

JIM SR: Whatever you do, Jimmy...don't trust him.

(Max and Hubble are in Max's jeep going down a road)

HUBBLE: Beautiful countryside, don't you think? Especially at sunset.

MAX: Yeah, it's pretty cool. So, Mr. Hubble, you said you were going to answer my questions.

HUBBLE: My wife Sheila and me liked to slip away sometimes...just take a drive. Nothing like flying down the highway with the woman you love by your side, now is there?

MAX: You're probably right.

HUBBLE: 'Course it's gotta be the right one. You know how you know that? A kiss. That's how. Ever heard the expression, "I saw fireworks"? It was just like the 4th of July. That ever happen to you when you kissed a girl?

MAX: Maybe...once.

HUBBLE: Well...it was our first anniversary. She told me she had a surprise for me. I had one for her. I took the last of my paycheck from the refinery, and I bought some fireworks from an old Indian over by the side of the road off the highway there. Just outside of town I remembered I forgot to bring matches. So I pulled in to Peppers Cafe. But you know that, don't you?

MAX: Sir?

HUBBLE: Pull over to the side there. I want to show you something. You recognize it?

MAX: I don't know what you're talking about. I've never been here.

HUBBLE: It was just gettin' dark. All I needed was a pack of matches and...there, there they were...right there on the counter, in a fishbowl. 10 cents a pack.

MAX: Mr. Hubble, if we're gonna make Bitter Lake and back in time for the panel...

HUBBLE: And you know what? I...I didn't have it. Not...not even 10 cents. I thought about going back and...and getting some spare change where I kept it in the ashtray. But I said, "hey, bud...bud, don't make me embarrass myself in front of my lady. Uh, it's my anniversary." And he says, uh..."Have a good time...it's on the house."

MAX: I don't understand.

HUBBLE: I didn't have a good time. Not that night. Not any night since.

(Larry enters the Crashdown and looks around frantically for Jen)

LARRY: Hey! Jen, hi. Listen, I have had an epiphany.

JEN: Really? I thought you said it was an allergy attack.

LARRY: Listen, Jen, last night I spent 2 hours with a guy who's spent his entire life hunting aliens. Now, that is not me, all right? I do not want to become that. Ok? I am not a hunter, Jen, you know...I am a gatherer. All right? A gatherer of...of...of information. A seeker of truth. You know? Ok? And I do not...I do not want to hunt anyone anymore. Wait, why are you wearing that?

JEN: It's busy. Liz needed me to help out.

LARRY: Oh, my God, Jen, this is fate! Kismet! I mean, this is where we belong.

JEN: Where?

LARRY: Here. In Roswell. I can...I can pursue my passion right here where it all started, yes. Listen, we can settle down...OK, we can get a little place, you know...we don't have to travel...I am ready. Jen, I am...I am ready...to marry you.

JEN: Oh, my God...Larry...oh, my God...

(Valenti is driving to Bitter Lake with a grim look on his face)

(Scene switches back to Max and Hubble at the deserted Peppers Cafe)

HUBBLE: She never did get my surprise. And I never did get hers. Not until I got a copy of the coroner's report. There it was in black ink. 3 months pregnant. A little girl, it said. She was carrying our child. Surprise.

MAX: I'm sorry.

HUBBLE: And so am I. 4 innocent people lost their lives startin' that day. My wife, my baby...that drifter, and, uh...and me. Dead man walking. That's what I felt all those years. Only thing kept me alive was you.

MAX: Me? But...but I don't know you.

(Hubble pulls out a gun and points it at Max)

HUBBLE: I know you.

MAX: Whoa, mister, you are making a big mistake.

HUBBLE: I know how you can change your face, your body...you're a shape-shifter because you're always running. You changed yourself into that drifter when you killed my Sheila trying to get our car. What were you running from then? Somebody else find out your little secret?

MAX: Sir, I know you're upset...but I did not kill your wife. I wouldn't kill anybody.

HUBBLE: Valenti told me about the healing, about the handprint...just like on Sheila.

MAX: I am not him. Whoever you think I am, I swear I am not him.

HUBBLE: I know who you really are, what you're capable of, and I won't let you kill again.

MICHAEL: Hey!

(Michael's sudden appearance startles Hubble long enough for Max to knock the gun away from him. Max and Hubble struggle in the dirt. Hubble is trying to reach his gun and Max is trying to prevent him. Max uses his power to push the gun away just as headlights appear from Valenti's car)

HUBBLE: I knew it was you, you bastard!

SHERIFF: Drop the gun! Drop it!

HUBBLE: It's him!

SHERIFF: Drop it!

HUBBLE: I just saw it! I was right!

SHERIFF: You saw what?

HUBBLE: His powers! Don't you see who he is? We have to stop him.

MAX: I don't know what he's talking about.

HUBBLE: Liar!

SHERIFF: Drop it, Hub.

HUBBLE: This son of a bitch is gonna die today, and nothing's gonna stop me, so go ahead! Unload every bullet in your chamber.

SHERIFF: It only takes one.

HUBBLE: Your father couldn't do it...and neither can you.

(Hubble gets ready to shoot Max and Valenti shoots one round into Hubble, which causes him to slump to the ground)

SHERIFF: I didn't know this was gonna happen. I didn't know he was as dangerous as he was.

MAX: What did you tell him? Why did he come after me? You're the Sheriff. You're supposed to protect me. But all you've done is go after me! You believe all these crazy things. You're just like Hubble. You want me? Well, here I am! Take me.

MICHAEL: Max, come on, just relax.

MAX: No, no!

SHERIFF: Son...

MAX: Would you treat your son this way?

SHERIFF: Get outta here. The both of you. You were never here. Go on!

MICHAEL: Come on, let's go. The guy was crazy, Max, all right? He didn't know what he was talking about.

MAX: I don't think he was crazy, Michael. I think the one we've been looking for has killed people...a lot of people.

VALENTI: This is Sheriff Valenti. I've been involved in a code 4. I got one man down. My 10-20 is the abandoned Peppers Cafe at Bitter Lake.

(Scene fades out with Valenti calling for backup as he stands over the crumpled body of Everett Hubble)

Kikavu ?

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riverdog  (29.10.2023 à 14:27)

Un de mes episodes préférés.  

(Le premier que j avais pris la peine d enregistrer sur VHS durant la trilogie du samedi sur M6).

Dechirant mais bien dans l ambiance de cette saison. Du serieux, du dramatique, de l humour... brillant.

riverdog  (29.10.2023 à 14:26)

Un de mes episodes préférés.  

(Le premier que j avais pris la peine d enregistrer sur VHS durant la trilogie du samedi sur M6).

Dechirant mais bien dans l ambiance de cette saison. Du serieux, du dramatique, de l humour... brillant.

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