Le Festival
(C'est le premier jour du 10ème festival annuel des OVNIS)
(Dans la rue devant l'UFO Center)
(Les habitants sont tous déguisés. Quelqu'un déguisé en extraterrestre vert distribue des tracts. Il observe Liz qui prend la commande des clients à l'extérieur du Crashdown)
(Dans la rue. Le Shérif et l'adjoint Hanson vont au commissariat)
HANSON : Depuis ce matin 14 journalistes ont appelé. Tous au sujet du phénomène.
SHERIF : Un orage sec, voila ce que c'était.
HANSON : J'leur ai dit, mais y a rien à faire, ils continuent à m'appeler.
SHERIF (à un passant): Bonjour.
SHERIF (A Hanson) :J'ai autre chose à faire que de leur expliquer que ce qu'ils avancent repose sur de simples rumeurs ? Dites leur qu'ils se trompent. Ce n'est pas compliqué.
HANSON : Non monsieur.
SHERIF : Alors faites le !
(Bureau du Shérif)
HUBBLE : Ah ! Notre Shérif a prit quelques rides.
SHERIF : Comment vous avez fait pour arriver jusqu'ici ?
HUBBLE : J'ai profité des failles de la sécurité. Je savais que t'avais un fils. Moi, ça ne risque pas de m'arriver, je suis célibataire.
SHERIF : Vous n'auriez pas dû revenir Hubble.
HUBBLE : Oh, oh, allons. Je m'attendais à mieux que de simples menaces dignes d'un Shérif d'une petite ville où il ne se passe jamais rien. Non, je venais simplement te donner le bonjour. Tu salueras aussi ton père. Ah, d'après ce que je sais tu commencerais à prendre au sérieux ce qu'il a toujours affirmé. On se reverra j'en suis sûr.
HANSON : Qui est ce ?
SHERIF : C'est le premier et le plus farouche chasseur d'extraterrestres.
(Générique)
(UFO Center)
(Isabel et Michael sont dans le centre. Michael écoute un expert des extraterrestres)
L'EXPERT : J'en ai conclu cher monsieur Guérin qu'en effet les extraterrestres existent. Qu'en effet ils sont parmi nous aujourd'hui. Que ce sont des êtres violents. Que se sont des tueurs et qu'on doit tout faire pour les mettre hors d'état de nuire.
(Isabel attrape Michael par son pull pour partir)
MICHAEL : Il était en train de me parler j'te signale.
ISABEL : Je veux m'en aller d'ici et vite. Ce musée est une torture psychologique.
MICHAEL : Moi aussi j'm'en serai bien passé. Mais on n'a pas déchiffré les fresques de la grotte et Nasedo nous envoie des messages. C'est peut-être ici qu'on trouvera les réponses.
ISABEL : Rien qu'a voir le décor, à mon avis tu vas chercher longtemps.
EXTRATERRESTRE VERT : Sauvez-moi, sauvez-moi. Je suis un humain piégé dans un corps d'extraterrestre.
(Il enlève son masque)
ISABEL : Viens Michael.
(C'est Max dans le déguisement)
ISABEL : Grâce à toi on a perdu le peu de dignité qui nous restait.
(Le Crashdown)
(Liz prend un plat vers le cuisinier puis se rend à la table 12)
CUISINIER : Tiens pour la 12.
LIZ : Alors, d'abord les œufs verts à la sauce lunaire pour madame, et pour monsieur notre assiette « spéciale festival ». Heu, désirez vous autre chose ?
ZINAPLOX : Je suis Zinaplox de la planète Zénagon. Je suis là pour détruire l'humanité et retourner sur ma planète.
LIZ : Alors vous aurez déjà fait la moitié du chemin quand vous aurez pris votre petit-déjeuner.
(Liz voit entrer Jen et Larry. Liz a un flash montrant qu'elle se souvient qu'ils ont été témoins de la fusillade)
LIZ : Soyez les bienvenues au Crashdown. Je vous installe à une table ?
LARRY : Oh oui, ce serai sympa. Hein Jen se serai sympa ?
JEN : Oui, merci.
LARRY : Ouais.
LIZ : Voila. Désirez vous que je vous serve quelque choses à boire ?
LARRY : Ah, ouais, ce serai super sympa. Jen ? Tu bois quoi ?
JEN : Oh, je vais prendre un cocktail.
LARRY : Moi je vais plutôt goûter un de vos milk-shakes. Ils ont l'air délicieux. Alors, lequel je vais choisir ? Oh, celui là à l'air intéressant : « Rencontre extraterrestres ».
LIZ : Oui. Il y a donc un cocktail et une « rencontre extraterrestres ». Je vous apporte ça.
LARRY : Merci. Oh attendez. Il y a encore... une petite chose que je voudrai.
LIZ : Je vous écoute.
LARRY : Un simple renseignement. Qu'est ce qui s'est réellement passé en septembre ?
(L'UFO Center)
(Max et Michael entrent dans le bureau)
MAX : Michael, j'ai quelque chose à te demander. C'est ... personnel.
MICHAEL : Y a rien de personnel entre nous.
MAX : Comment t'as fait avec Maria ?
MICHAEL : Trop personnel.
MAX : Non, j'veux dire... Comment tu as fait pour qu'elle ne soit plus dans ta tête ? J'arête pas de penser à Liz. A chaque fois que j'la vois c'est comme si elle se déplaçait au ralenti
MICHAEL : Mais faut être le plus fort. Il faut pas te laisser dominer par ta... (Ils regardent tous les deux le costume de Max au niveau du ventre) ta source d'énergie. Je sais que c'est dur. Mais il faut te jeter à fond dans autre chose. Un truc qui te fera oublier qu'elle existe.
MAX : Me jeter à fond dans autre chose.
(Dans la salle principale)
(Max s'est changé pour continuer de travailler)
MILTON : Oh. Vous sentez ça Evans ?
MAX : Quoi, monsieur ?
MILTON : Cette énergie. Cette synergie. L'effet boule de neige.
MAX : Boule de neige ?
MILTON : Le dernier phénomène a attiré les grands experts en la matière. Nous sommes à l'origine d'une des plus importantes concentrations des spécialistes des ovnis. Et croyez moi, on ne nous prendra plus pour des rigolos vous verrez.
MAX : Tant mieux, monsieur.
MILTON : Le problème c'est que je commence à être débordé. Les médias grouillent comme des mouches et les célébrités me rendent la vie impossible. Ah, oh.
MAX : Qu'est ce qu'il y a ?
MILTON : C'est pas étonnant que ma sciatique ait finie par me reprendre.
MAX : Je devrais peut-être en prendre plus.
MILTON : Comment ça ?
MAX : Oui, prendre plus de responsabilités. Je cherche une chose à laquelle je puisse me consacrer à fond.
MILTON : Ca me touche c'que vous dites, Evans. Vraiment, ça me va droit au cœur. J'vais vous donner plus de travail que vous ne l'avez imaginé.
(Dans un coin du centre Maria est en train de mettre une banderole)
MICHAEL : Qu'est ce que c'est que ça ? Je savais pas que tu organisais des rencontres de catch.
MARIA : Si, les extraterrestres aussi se tapent dessus. Tu savais pas ?
MICHAEL : Non, mais tu te rends pas compte. Je passe mon temps à essayer de comprendre pourquoi j'existe. J'en ai marre de tomber sur des débiles comme toi qui font du fric en montant des trucs encore plus débile.
(La mère de Maria arrive et l'entend)
AMY : Ca n'a rien de personnel mais ces trucs débiles nous permettent à ma fille et à moi de ne pas avoir à faire la manche.
MARIA : Maman, Michael. Maman, Michael.
AMY : Enchanté jeune homme.
(Elle part)
MARIA : Il fallait que ça foire.
MICHAEL : Comment ça ?
MARIA : Oui, ma mère. T'as fais une super impression.
MICHAEL : Et moi j'ai pas envie de faire bonne impression.
(Jonathan Frakes, une célébrité, arrive vers Max)
FRAKES : C'est vous Max Evans ?
MAX : Oui. Vous ne seriez pas... ?
FRAKES : Oui, jeune homme. Milton m'a dit que vous vous occupiez de l'accueil des personnalités.
MAX : Ah, oui, oui en effet.
FRAKES : Alors peut-être pouvez-vous me dire pourquoi Shatner et Stewart ont une suite et moi non.
MAX : Parce qu'il n'y a que deux suites à l'hôtel.
FRAKES : Et pourquoi je n'ai pas une suite moi.
MAX : Et bien sans doute parce qu'ils ont réservé avant vous.
FRAKES : Alors là je comprends. Mais il me faut quand même une suite.
MAX : Il n'y en a pas d'autres.
FRAKES : Non vous devez me dire : « je m'en occupe, monsieur Frakes ».
MAX : Oui, mais je ne sais pas...
FRAKES : Non.
MAX : Je verrai ce que je peux faire.
FRAKES : Non.
MAX : Je vais appeler un autre hôtel.
FRAKES : Je vous remercie.
(Mr Frakes part Milton arrive)
MILTON : Evans. Je voudrais vous présenter une vraie légende. Voici Everett Hubble. Cet homme est une des rares personnes au monde qui aurait établi un contact direct.
MAX : Un contact direct ? C'est intéressant.
HUBBLE : C'est le moins qu'on puisse dire, oui.
MAX : Alors. A quoi ressemblait cet extraterrestre ?
HUBBLE : C'est à vous qu'il ressemblait.... Ou à moi. Ce sont en rien de petits hommes verts.
MILTON (il rit): J'essaie de convaincre Everett de participer à notre débat de clôture, dimanche.
HUBBLE : Je suis venu par curiosité. Votre petite boutique de souvenir a l'air de bien tourner Milton.
(Il part)
MILTON : Max, vous voulez vraiment m'aider ? Alors persuadez le de participer au débat. Il avait disparu depuis près trente ans. Personne ne l'avait revu. Cet homme est une énigme.
(Chez les Valenti)
(Le Shérif est assis sur son canapé devant une boite contenant les affaire de son père.
La boite contient un certificat d'honneur, son insigne, un article de journal. Le titre : Le Shérif de Roswell placé en garde à vue pour le meurtre du silo)
(L'UFO Center)
(Max est dans le point d'information du musée)
ENFANT : Pourquoi vous avez tué les extraterrestres ?
MAX : Lesquels ?
ENFANT : Ceux du crash de 47. Pourquoi on les a tués ?
MAX : Pour en savoir plus tu devrais plutôt aller voir notre exposition.
ENFANT : Mais vous n'êtes pas un point d'information ?
MAX : Si, bien sûr.
(Max voit Liz arriver « au ralenti ». Michael est a coté de Max. Il mange une sucette)
MICHAEL : Mêlasse.
MAX : Quoi ?
MICHAEL : Quand elle là, pense à la mêlasse. Moi ça marche.
(Michael part)
MAX : J'ai pas besoin de chose comme ça pour oublier Liz.
LIZ : Bonjour, j'voudrai seulement te parler du déjeuner qu'on doit organiser.
MAX : Ah, oui. Si c'est pour le travail d'accord mais j'ai vraiment pas beaucoup de temps.
LIZ : Très bien. En fait je voulais te voir aussi pour te dire que... Larry et Jennifer sont repassés. Le couple qui était là le jour où on m'a tiré dessus. Ils sont revenus et Jennifer ne veut plus repartir. Elle reste plantée au Crashdown.
(Max est troublé et n'entend plus rien de ce qu'elle dit. On entend donc de moins en moins ce qu'elle dit)
LIZ : Ca fait, ça fait des heures qu'elle est assise là et qu'elle... qu'elle surveille le moindre de mes gestes. Alors je voulais te prévenir c'est tout. J'ai besoin que tu sois là. Je voulais t'en parler, c'est urgent... (On n'entend plus rien)
(Max revient à la réalité)
MAX : Mêlasse.
LIZ : Quoi ?
MAX : Pour le dessert. Un peu de mêlasse. Tu voulais bien que je te donne des idées pour le déjeuner ? Ca changerait un peu, non ?
LIZ : Oh oui. Enfin, si on a le temps d'en faire.
MAX : Je dois te laisser excuse moi.
LIZ : Bien.
(Hubble regarde des prospectus. Il remarque le Shérif qui le regarde)
AMY : Jim. Bonjour.
SHERIF : Tiens. Bonjour Amy.
AMY : Je ne savais pas que les ovnis étaient votre tasse de thé.
SHERIF : Je dois rencontrer un ami.
AMY : Ah...
SHERIF : Mais rien n'empêche qu'on se revoit. A plus tard.
(Alex et Isabel se retrouvent aussi dans le centre)
ALEX : Ah, Isabel. Ca va ? T'as réussi à venir alors.
ISABEL : Tu veux bien arrêter de me suivre.
ALEX : Quoi moi j'te suis ? Mais non, j'te suis pas. Je suis là parce que ça m'intéresse. La moitié de la ville est là j'te signale.
MARIA : Oh t'as retrouvé Isabel. Il te cherchait de partout.
(Devant l'UFO Center)
(Le Shérif rejoint Hubble adossé à sa voiture)
HUBBLE : Tu cherches quelqu'un peut-être ?
SHERIF : Qu'est ce que vous venez faire ici Hubble ?
HUBBLE : Voila un moment que j'essaie de comprendre ce qui s'est passé ici ces trois derniers mois. Par exemple la fusillade au Crashdown en septembre. Comment ça s'est déroulé ?
SHERIF : Vous êtes allé voir mon père, quand il était au plus mal. Vous l'avez poussé à bout, et c'est après ça que j'ai été obligé de le faire hospitaliser.
HUBBLE : J'ignorais que j'y étais pour quelque chose. Oh, c'est trop d'honneur, vraiment.
SHERIF : Vous allez partir d'ici et vite.
HUBBLE : Il me semblait qu'on s'était déjà mis d'accord.
SHERIF : Ce n'est pas le Shérif de Roswell qui parle. Ca se passe entre vous et moi. Je ne veux plus vous voir traîner par ici. C'set la dernière fois que je vous le dis.
HUBBLE : Euh, je sais que tu m'en veux petit mais tu oublies une chose : Pendant toutes ces années que ton père a passé chez les dingues moi aussi j'ai vécu un enfer. On m'a dit qu'il n'était plus vraiment le bienvenu ici. Mais, je parie que tu te poses encore beaucoup de questions à propos de ton père. Du meurtre du silo et des raisons de son arrestation. Je suis la seule personne en ce monde qui a les réponses à toutes ces questions. J'étais là, j'ai tout vu. Je suis ton lien, Valenti. Alors avant de m'obliger à partir tu ferais peut-être mieux de réfléchir. Je suis sûr que toi et moi on peut faire du bon travail.
(C'est le deuxième jour du festival)
(Jonathan Frakes et Milton se préparent à inaugurer la place devant le centre en y laissant les empreintes de Frakes dans le ciment. Les photographes interpellent Frakes pour prendre des photos)
MILTON : C'est un grand honneur, Monsieur Frakes. Notre collection ne se verra nulle part ailleurs.
FRAKES : Ah ouais, qui est ce qui y a d'autre ?
MILTON : Personne. C'est vous qui inaugurez. Vous êtes donc le numéro 1. Le seul, le vrai. Mais une fois qu'il y aura Stewart, Shatner et Nimoy, ce sera un lieu de légende, croyez moi. Un lieu mythique.
FRAKES : Oui.
MILTON : On y va ?
FRAKES : On y va.
(Frakes pose ses mains sur le ciment. Mes elles s'enfoncent dedans car il est trop liquide)
MILTON : Evans, aidez-moi. Il y a pas de mal ?
FRAKES : Ca va y a pas de mal.
(Le Crashdown)
(Jennifer est dans un box en train de lire)
Liz : Je vous ressers ?
JEN : Oui, merci.
LIZ : Il me semble que c'est le huitième. Vous ne voulez pas plutôt du décaféiné ?
JEN : Pourquoi vous me dites ça ? J'ai l'air énervée ?
LIZ : Non, non, non, non, pas du tout au contraire. J'vous dis ça parce que vous avez les yeux un peu rouges.
JEN : Tant mieux, comme ça il verra que j'ai pleuré. Il a horreur que je pleure.
LIZ : Larry ?
JEN : Oui. Il vaut mieux que j'm'en aille.
(Liz s'assoit dans le box)
LIZ : Non, attendez, attendez.
(Elle trempe une serviette dans un verre d'eau et la tend à Jen)
LIZ : Mettez ça sur vos yeux, il ne verra rien.
(L'UFO Center)
(Larry parle avec un autre passionné)
LARRY : Vous l'avez vu ?
INCONNU : Oui.
(Michael a rejoint Max qui travaille)
MICHAEL : Montre moi les types sérieux, Max.
MAX : Les types sérieux ?
MICHAEL : J'en ai marre d'avoir affaire à des rigolos. Montre moi les vrai, ceux qui croient en quelque chose.
MAX : Personne n'y croit vraiment, Michael. Ils viennent se faire peur.
(Ils regardent Hubble)
MICHAEL : C'est qui lui ?
MAX : Je sais pas.
MICHAEL : Ne me dis pas ça. Tu sais très bien.
(Ils voient Larry)
MICHAEL : C'est pas le type qui était au Crashdown le jour de la fusillade ?
MAX : Oui et alors. Ca veut rien dire.
MICHAEL : Je vais quand même le surveiller.
MAX : Pardon, monsieur Hubble ? Vous savez que... que nous faisons un grand débat dimanche, et Milton voudrait savoir si vous accepteriez d'y participer.
HUBBLE : Je ne parle pas, je suis quelqu'un qui agit, jeune homme.
MAX : Bien sûr. Justement, je voudrais savoir. Je pense que si vous êtes là ce n'est pas pour vous amuser. Vous en avez vu alors ?
HUBBLE : A cela je ne répondrais qu'une chose. Cet endroit où vous travaillez, cette boutique. Ben c'est n'importe quoi. Si ces gens connaissaient la vérité ça ne les ferait pas du tout sourire, bien au contraire.
MAX : C'est vrai ce que Milton a dit ? Vous avez vraiment disparu il y a 30 ans.
HUBBLE : Si j'avais disparu est ce que je serais devant vous aujourd'hui ? Maintenant vous allez me voir disparaître.
(Max est monté dans le bureau pour faire des recherches sur Hubble dans l'ordinateur)
VOIX OF DE MAX : Recherche sur Everett Hubble. Né le 14 novembre 47. Adresse inconnue. Profession inconnue. Témoin du meurtre du silo en 1972 à Roswell, nouveau Mexique.
(Maison de retraite)
Le shérif est venu voir son père.
SHERIF : Papa.
JIM SENIOR : Qu'est ce qu'il fait froid ici. Une vraie glaciaire.
SHERIF : Papa, essaye de te concentrer. Le soir du meurtre, au silo, Hubble était là ?
JIM SENIOR : Hubble.
SHERIF : Oui.
JIM SENIOR : Il arrivait pas à se débarrasser de sa femme. Ca a toujours été ça son problème.
SHERIF : Papa !
JIM SENIOR : Sa femme et son enfant.
SHERIF : Il n'avait pas de femme, il n'avait pas d'enfant.
JIM SENIOR : Une vraie glaciaire. Ils essayent de me tuer.
(Le Shérif remonte la couverture sur les jambes de son père)
(Le Crashdown)
(Liz travaille au comptoir et Jen discute avec elle)
JEN : J'aime Larry. C'est ça le problème. Il m'a demandé en mariage. Il y a un an on a acheté une camionnette pour aller se marier en Californie. On ne devait partir que 2 semaines. Et le jour de la fusillade on était seulement venu prendre un petit déjeuner. Depuis on n'a pas arrêté d'être sur la route.
LIZ : Il n'y a pas eu de mariage, alors ?
JEN : Vous savez comment sont les hommes quand quelque chose les passionnent ? Ca devient une obsession et ils oublient tout le reste.
LIZ : Oui, je comprends.
JEN : Depuis ce jour là, Larry fait la chasse aux ovnis. Au début ça m'intéressait aussi, mais, à la longue j'en ai eu assez. Assez de partir à l'aventure. Moi, je voudrais qu'on se pose. Je voudrais être avec quelque de normal et de sérieux.
LIZ : Je vois ce que vous voulez dire.
JEN : Vous aussi vous avez un « unique » petit copain ?
LIZ : Unique, oui. C'est le mot qui convient pour Max.
JEN : Max ?
(L'UFO Center)
(C'est l'heure du débat)
INTERVENANT : L'expérience de monsieur Grabowski est parfaitement documentée. Sa rencontre avec cette boule à trois yeux à intensité lumineuse, contribue à épaissir le dossier des preuves que nous réunissons. Il n'a pas hésité à le porter à la connaissance du public et c'est bien courageux de sa part.
FRAKES : C'est parfait. Merci monsieur Grabowski. Autre témoin ayant eu un contact, monsieur Lawrence Trilling.
LARRY : Ouais.
FRAKES : Bonjour Lawrence. Je peux vous appeler Larry ?
LARRY : J'veux bien, ah oui. Tout d'abord Monsieur Frakes j'ai une chose à dire. Il y a des personnes qui disent que Clapton est un Dieu vivant. Et bien moi je dis que vous, vous êtes le vrai Dieu. Et je tenais à dire ça en préambule.
FRAKES : Merci, merci beaucoup.
LARRY : Je tenais à dire ça en votre présence.
FRAKES : Merci, venons en à votre rencontre.
LARRY : Oui, bon alors ça c'est passé ici dans la ville de Roswell, Nouveau Mexique. Le 17 septembre. J'étais au Crashdown café. C'est à côté là juste en face. Alors, j'me suis assis. Deux types arrivent. Boum, ils commencent à se disputer. Boum un coup de feu est tiré et.
(Max et Michael ont reconnu Larry. Max est inquiet. Michael se dirige vers Larry et le bouscule un peu en posant sa main sur le torse de Larry. Il utilise ainsi son pouvoir discrètement)
MICHAEL : Pardon.
LARRY : Non, c'est pas grave. Donc je vois les deux types qui commencent, qui commencent à se battre.
(Larry se gratte de plus en plus la zone que Michael a touché tout en continuant son explication)
LARRY : Boum. Une fille est blessée. Boum. Un homme jeune, apparemment normal. Ce jeune homme monsieur Frakes. Quelqu'un comme vous et moi, boum. Il va vers la fille et puis il met sa main sur sa... sur sa blessure et puis boum, elle est miraculeusement guérie.
(Larry se gratte de plus en plus tout le haut du corps)
FRAKES : Et bien tout ce que je peux dire, c'est boum. Qu'en dites vous ?
INTERVENANT : Je suis écoeuré par cette histoire ridicule.
LARRY : Mais, mais il est la dans cette salle parmi vous. Je sais qu'il est dans le public et qu'il nous entend.
FRAKES : Ah mais vous êtes un malade.
LARRY : Je sais ce que je dis, Frakes.
FRAKES : Sécurité.
(Max qui est inquiet par ce témoignage ne réagit pas tout de suite)
MILTON : Avec moi Evans.
(Larry reconnaît Max)
LARRY : Tenez, c'est lui, c'est lui qui l'a soigné après la fusillade. Il l'a soignée en posant sa main sur elle.
FRAKES : Ce n'est peut-être pas un grand animateur de festival, mais ce n'est quand même pas un martien.
(Larry est emmené de force par Max et Milton à l'extérieur du centre)
LARRY : Je sais que vous y croyez Frakes. Il y avait une balle. Et la balle a disparue. Alors où elle est la balle, où elle est ?
MILTON : Attention Evans.
LARRY : elle a disparue, on l'a jamais retrouvée. Où elle est, la balle ?
(Hubble regarde Larry comme s'il croyait à son histoire)
(Le parking de l'UFO Center)
(Larry est contre une voiture en train de se badigeonner les zones qui le démangent avec un produit. Hubble le rejoint)
HUBBLE : Je sais c'que ça fait de ne pas être entendu. Je crois en ce que vous dites. Dites-moi c'que vous savez. Dites moi pour Max Evans. Dites moi c'que vous avez vu.
(C'est le troisième jour du festival)
(L'UFO Center)
(M Frakes fait des photos avec des fans. Max et Milton arrivent)
FRAKES : Milton ! Où sont mes remplaçants ? Shatner, Stewart, Nimoy ?
MILTON : Max, vous ne lui avez pas dit ?
MAX : Je croyais qu'on ne devait pas lui dire.
MILTON : Enfin, vous êtes passé d'une chambre à une magnifique suite.
MAX : Pour en revenir à Hubble. C'est quoi cette affaire de meurtre en 72 ?
MILTON : Comment vous savez ça ?
MAX : Je l'ai trouvé dans votre fichier historique.
MILTON : Evans, vous savez que plus ça va et plus vous me faites penser à moi lorsque j'avais votre âge.
MAX : Vous dites qu'il a disparu il y a 30 ans, environ. C'est à cause du meurtre ?
MILTON : Evans, quand je dis qu'il ne dit rien, ça veut dire qu'il ne dit rien. Il est muet. Certaines personnes que je connais, des personnes de notre communauté pensent qu'il en a poursuivi un, il en a repéré un et depuis il fait tout pour le retrouver. Il est peut-être plus proche qu'on ne le croit vous savez ?
(Sur le stand de catch Amy est au téléphone avec un joueur de catch)
AMY DELUCA : Vous ne pouvez pas me faire ça. La finale doit avoir lieu dans une heure. Oh non Ernie, je vous assure que Raging Ray n'est, n'est pas plus fort que vous. Oh, mais non, il n'y a aucune raison pour qu'il vous morde, pour qu'il soit violent. Je sais bien vous vous êtes brisé une côte l'an dernier. D'accord 2. Et d'ailleurs à la suite de ça je vous aie envoyé une corbeille de fleurs. Ecoutez Ernie. Si vous ne faites pas la finale, je mets la clé sous la porte. Jamais je ne pourrais boucler mon année. Je fais la moitié de mon chiffre d'affaire rien que pendant le festival. Allo ? Allo ? Oh, non.
(Amy part en pleurant. On aperçoit Michael qui a assisté à toute la scène)
(Le Commissariat)
(Le Shérif regarde des photos du cadavre d'une femme et d'un policier. Ils ont tous l'empreinte argentée)
HUBBLE : Je te remercie d'accepter de m'écouter Jimmy. Ca fait quarante ans que cette espèce de malade sème la terreur et fait un carnage partout où il passe. Et il n'y a aucune raison de penser qu'il va en rester là. Les empreintes sont tout ce qu'il laisse quand il s'en va. Elles restent à peine une journée puis elles disparaissent. Alors je ne me promène jamais sans mon appareil.
SHERIF : Où avez-vous eu ça ?
HUBBLE : Je sais que toi aussi tu travailles là dessus. Mais tu ne peux travailler que le week-end alors que moi je fais ça à temps complet. Il y a une affaire que j'ai découverte moi-même. La fille.
SHERIF : Qui est ce ?
HUBBLE : Aucune importance. Les autres je les ai récupérées comme je te l'ai dit. J'ai quelques relations ;
SHERIF : Des relations ? Les victimes ?
HUBBLE : Des gens comme toi et moi. Des gens qui ont eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Jimmy...Ton père a peut-être commis une erreur ce soir la en prenant pour cible quelqu'un qu'il ne fallait pas.
Mais il était loin d'être fou. Tu le sais déjà, d'ailleurs. Et tu le savais déjà quand on s'est vu dans ton bureau. Je l'ai lu dans tes yeux. Tout ce que ton père voulait s'était venir en aide à notre monde. Et c'est à cause de ça qu'il a plongé. Ce n'est pas seulement un petit martien avec des antennes sur la tête. Celui que nous recherchons est un tueur, Jimmy. Alors si tu sais quelque chose, il est de notre devoir de faire équipe. De travailler ensemble. Parle moi de ce garçon, Max Evans. Tu crois qu'il a quelque chose à voir dans tout ça ?
SHERIF : Possible.
(Chez les Evans)
(Isabel est dans sa cuisine en train de boire un verre d'eau quand Alex frappe à la porte)
ALEX : Eh oh, y a quelqu'un ?
ISABEL : Y a moi.
ALEX : Je... je passais par là, alors j'me suis dit...
ISABEL : Ca fait 20 minutes que tu passes dans le quartier. (Il sourit) Qu'est ce qu'il y a ?
ALEX : Je suis tombé là dessus au festival, et, enfin, il fallait que je t'en rapporte un. C'est un livre sur les constellations.
ISABEL : Il fallait, tu crois ?
ALEX : Oui, tu t'intéresses aux étoiles et tu as l'air de t'y connaître alors, ben je pensais que... que si on pouvait le regarder tous les deux, enfin si t'avais le temps...
ISABEL : Alex, on s'était mis d'accord, je ne veux pas sortir avec toi.
ALEX : Non, non, non, non, ce serait comme ça comme deux bons amis... On irait au même endroit, on partagerait les mêmes passions, au même moment.
ISABEL : J't'assure que j't'aime bien.
ALEX : C'est gentil, merci.
ISABEL : Mais ça doit s'arrêter à tout prix.
ALEX : Oui, bien sûr, oui. Attends, qu'est ce qui... qu'est ce qui doit s'arrêter ?
ISABEL : Cette obsession. J'veux dire... J'veux bien être ton amie et tout, mais quand je suis quelque part tu y es aussi et comme ça commence à m'étouffer, alors... Je suis désolée.
ALEX : Non, non, non, non j'ai compris. Pas de problème. Je voudrais surtout pas t'étouffer plus longtemps. Alors, je m'en vais... A un de ces jours.
(Le Crashdown)
(Liz est au comptoir elle sert Amy qui est assise avec Maria. Alex arrive)
LIZ : Tenez, noyez votre chagrin.
AMY : Ah, les filles, les filles, les filles ! Si j'avais su que la vie allait être aussi difficile, j'aurai déclaré forfait.
ALEX : Ah ben vous êtes dans le même état que moi. Ca me console.
LIZ : Une bière sans alcool ?
ALEX Non, un diabolo orange avec des glaçons.
AMY : Lui, il va très mal.
ALEX : Quoi ? Ca se voit tant que ça ? D'accord, génial. Tiens je voudrais vous poser une petite question à vous les femmes ! Est-ce que vous trouvez que, que les hommes ont des obsessions ?
AMY: Oui.
LIZ: Absolument
MARIA: Complètement.
AMY: Il y trouve quelque chose...
MARIA: le plus souvent quelque chose d'inutile et de débile.
LIZ: Comme le football.
EVERYONE: Ou les Ovnis.
AMY: Et après, il y a plus rien qui compte et...
JEN : Jusqu'a ce que ça consume chaque minute de leur vie. Pardon. J'me sens un peu concernée, alors...
LIZ : Ils se servent de ça comme d'un prétexte.
AMY : Quand ça les arrange évidement.
MARIA : Histoire de mieux ignorer les autres.
AMY : Et s'ils font tout ça c'est pour une bonne raison.
LIZ : Oh, oui, c'est une échappatoire.
JEN : Ils se cachent derrière leurs obsessions.
AMY : Mais en fait ils ont peur. Ils sont effrayés.
MARIA : Pour à en crever.
JEN : Oh, oui.
LIZ : De l'engagement.
ALEX : D'accord, c'est clair, j'ai compris. Mais, qu'est ce que.... Qu'et ce que, qu'est ce que vous diriez si cette obsession était, était une femme ?
AMY : Oh, c'est ça.
LIZ : Faut pas rêver.
(Milton vient chercher Amy)
MILTON : Amy ! Mais qu'est ce que vous faites ? Le match est presque fini !
AMY : Quoi ? Ernie est venu alors.
(L'UFO Center)
(Milton et Amy arrivent en courant vers le stand du combat. Un homme cagoulé est allongé sur le sol)
AMY : Oh, non. Ernie. Oh, mon Dieu. Est-ce que ça va ?
(L'homme cagoulé enlève son masque. En fait il s'agit de Michael)
MICHAEL : J'faisais la sieste.
AMY : Oh, Vous. Merci, merci beaucoup.
(Amy embrasse Maria et part. Maria s'assoit à côté de Michael)
MICHAEL : C'est de l'argent vite gagné.
(Maria se rapproche de Michael et l'embrasse)
MICHAEL : Mélasse.
MARIA : Quoi ?
MICHAEL : Mélasse, je pensais à la mélasse.
MARIA : J'me suis encore fait avoir.
(Le bureau du Shérif)
(Le shérif regarde des photos. C'est une femme morte avec la marque argentée sur la poitrine. Elle est allongée sur le sol à côté d'une voiture. Le shérif regarde la plaque d'immatriculation : New Mexique. 1970. Il cherche sur son ordinateur. On peut lire Sheila Hubble)
SHERIF : Qu'est ce que c'est que ça ? Sheila Hubble. Il avait bien une femme.
(L'UFO Center)
(Hubble frappe à la porte de Le bureau. Il cherche Max)
HUBBLE : Evans ?
(Max vient vers lui)
HUBBLE : Milton m'a dit que vous aviez quelque chose à me demander.
MAX : Oui. Shatner s'est décommandé.
HUBBLE : Oh, vous m'en voyez désolé.
MAX : Comment faire pour vous convaincre de prendre la parole ?
HUBBLE : Bravo, jeune homme. Votre ténacité va être récompensée.
MAX : C'est vrai ?
HUBBLE : Je ne suis pas le capitaine Kirk, mais j'essaierais de ne pas vous décevoir.
MAX : Bien, merci.
HUBBLE : Y a un petit problème. J'ai pas emporté mes diapos. J'irai bien les chercher, mais j'ai percuté un tuyau sur la route en venant et mon véhicule est au garage. Ils attendent la pièce et il est tellement vieux qu'ils sont sans doute aller la commander à Singapour.
MAX : J'vous emmène, alors.
HUBBLE : Je savais que vous me le proposeriez. Nous aurons tout le temps de discuter. Je répondrais à vos questions.
(La maison de retraite)
(Le Shérif Valenti donne un article de journal à son père)
SHERIF : Tu avais raison, il était marié. Hubble est venu te trouver, hein ? Il t'a dit que quelqu'un avait essayé de voler sa voiture ce soir là. Qu'il avait retrouvé sa femme morte, et qu'il y avait des empreintes sur elle. Comme celles que tu avais vues sur le cadavre en 59. Il t'a dit aussi qu'il avait vu une personne quitter les lieux du meurtre en courant, un marginal. Et qu'il pensait que cet homme était l'assassin. Et puis deux ans après, deux ans après le meurtre il est revenu et il est venu te voir. Il t'a reparlé de ce meurtre. Il a réussi à te convaincre et toi tu as accepté de l'aider et de partir à la recherche de ce marginal.
JIM SENIOR : Le Marginal.
(Le Shérif lui donne un autre article)
SHERIF : Et quand tu l'as retrouvé, tu l'as tué. Tu as tué un innocent à cause de Hubble.
JIM SENIOR : Non, non.
SHERIF : Papa, papa, je t'en prie dit moi ce qu'il s'est passé.
(L'UFO Center)
(Max et Hubble s'apprêtent à partir chercher les diapos)
MAX : Ca y est je suis prêt.
HUBBLE : Je suis prêt aussi.
MAX : Alors, où est ce qu'on va ?
HUBBLE : Oh, pas très loin, j'habite juste après Bitter Lake.
(Dans la salle principale de L'UFO Center)
(Larry voit partir Max et Hubble. Michael arrive)
MICHAEL : Qu'est ce que ça veut dire, qu'est ce qu'il fait avec Max ?
LARRY : J'en sais rien moi, c'est...
(Michael l'attrape par le col de sa veste)
MICHAEL : Dites moi ce qu'il fait avec Max ?
LARRY : D'accord. Il est venu me voir après que j'ai parlé à la conférence et il m'a posé des questions sur Max et se qui s'est passé après la fusillade.
(La maison de retraite)
JIM SENIOR : Oui, j'ai aidé Hubble. On l'a recherché. On devait le faire pour connaître la vérité. Il m'avait promis qu'on ne lui ferait aucun mal.
SHERIF : Hubble l'a abattu. C'est ça ? C'est lui qui l'a tué c'est pas toi.
JIM SENIOR : Surtout quoi qu'il arrive, méfie toi de lui, Jimmy.
(Sur l'autoroute menant à Bitter Lake)
(Max et Hubble sont dans la jeep)
HUBBLE : Le paysage est magnifique, vous ne trouvez pas ? Surtout à cette heure de la journée.
MAX : Oui, c'est magnifique. Alors monsieur Hubble, vous disiez que vous alliez répondre à mes questions.
HUBBLE : Ma femme Sheila et moi nous aimions bien partir comme ça de temps en temps. Nous roulions pendant plusieurs heures. Rien de tel que faire des centaines de kilomètres avec la femme qu'on aime près de soi, vous ne croyez pas ?
MAX : C'est sûrement vrai, oui.
HUBBLE : A condition que ce soit la bonne bien sûr. Vous savez comment on sait que c'est la bonne ? Un baiser, voilà comment. Vous ne connaissez pas l'expression « j'ai vu des étincelles » ? C'était le 4 juillet, jour de la fête nationale. Ca ne vous a jamais fait ça en embrassant une fille ?
MAX : Peut-être bien. Une fois.
HUBBLE : Ouais. C'était notre premier anniversaire de mariage. Elle m'avait dit qu'elle avait une surprise pour moi. J'avais aussi préparé quelque chose. J'ai pris tout ce qui me restait de ma paye et puis je suis allé acheter des feux d'artifices à un vieil indien qui habitait à quelques kilomètres à peine de l'autoroute et en repartant je me suis aperçu que j'avais oublié de prendre des allumettes. Alors je me suis arrêté une nouvelle fois, au Pepper's café. Mais vous savez déjà ce que je vous raconte.
MAX : Pardon ?
HUBBLE : Rangez-vous sur le côté-là. J'ai quelque chose à vous montrer. Vous reconnaissez ?
MAX : Je ne comprends pas. Je ne suis jamais venu ici.
HUBBLE : Il commençait à faire nuit. Tout ce qu'il me fallait c'était une boite d'allumettes. Elles étaient là sur le comptoir, dans un bocal. 10 cents la pochette.
MAX : Monsieur Hubble, on arrivera après la fin de la conférence si on ne part pas maintenant...
HUBBLE : Et vous savez quoi ? Je n'avais rien sur moi. Même pas les 10 cents. Alors j'ai songé à retourner chez moi et à aller chercher un peu de monnaie. Je mettais toujours quelques pièces de côté dans un cendrier. Et puis je me suis dit : « faut pas faire ça tu vas passer pour un idiot auprès de ta femme, et en plus le jour de ton anniversaire de mariage. » Finalement le type du café à dit : « Prenez la pochette d'allumettes et profitez en bien. »
MAX : Je ne comprends rien.
HUBBLE : J'n'en ai pas bien profité. Ni cette nuit là, ni toutes les nuits qui ont suivies.
(Le Crashdown)
(Larry rentre tout excité alors que Jen travaille)
LARRY : Salut. Jennifer, je crois que j'ai eu une révélation.
JEN : Ah oui. Je croyais que t'avais dit que c'était une allergie.
LARRY : Oh, tu sais Jenny, hier soir j'ai passé 2 heures avec un homme qui consacre sa vie à la chasse aux extraterrestres. Et ça ce n'est pas pour moi, D'accord ? Je n'veux pas être comme lui. Je sais que je ne suis pas un chasseur, Jenny. Je suis plutôt un collecteur. Je dois collecter des informations je suis en quête de la vérité. Et je peux te dire aussi que j'en ai assez. J'en ai assez de courir après tout et n'importe quoi. Attends. Pourquoi est ce que tu as mis ça ?
JEN : C'est obligatoire. Liz m'a demandé de l'aider.
LARRY : Bon sang c'était écrit je le savais, ça ! Je ne partirais plus ! Je suis sûr que ma place est ici !
JEN : Où ça ?
LARRY : Ici, à Roswell. Oui, ici je pourrais vivre ma passion dans cette ville où tout a commencé. Cette fois on va poser nos valises et s'installer. C'n'est pas une vie de voyager. Je suis prêt, Jen je, je suis prêt à me marier avec toi.
JEN : Oh mon Dieu. Larry. Oh mon Dieu.
(Ils s'embrassent)
(Sur l'autoroute le shérif est en train de se diriger vers Max et Hubble)
(Le Pepper's café)
HUBBLE : Elle n'a jamais vu ma surprise. Et je n'ai jamais vu la sienne. Jusqu'à ce que je vois le rapport du médecin légiste. Elle était enceinte de 3 mois. Oui, elle portait mon enfant. C'était ça la surprise. Elle portait une petite fille. Sacré surprise, hein ?
MAX : Je suis désolé.
HUBBLE : Ouais, pas autant que moi. Quatre innocents ont perdu la vie depuis cette nuit du 4 juillet. Ma femme, mon bébé, ce marginal et moi. Un mort vivant qui déambule. C'est ce que je suis devenu pendant toutes ces années. La seule chose qui m'a maintenu en vie c'est vous.
MAX : Moi ? Mais, mais je ne vous ai jamais vu.
(Hubble sort une arme)
HUBBLE : Moi je vous ai vu.
MAX : Monsieur, vous commettez une énorme erreur.
HUBBLE : Je sais comment vous pouvez changer de visage, d'apparence. Et surtout de corpulence parce que vous devez courir sans arrêt. Vous vous êtes changé en vagabond pour tuer ma Sheila en essayant de lui voler sa voiture. A quoi vous vouliez échapper ? Quelqu'un allait découvrir votre petit secret ?
MAX : Ecoutez, je sais ce que vous éprouvez. Mais je n'ai pas tué votre femme. Je n'ai jamais tué personne.
HUBBLE : Valenti m'a parlé de la blessure, il m'a parlé des empreintes. Comme sur le corps de Sheila.
MAX : Ce n'est pas moi. Je n'ai pas tué votre femme. Je vous jure que ce n'est pas moi.
HUBBLE : Je sais qui tu es réellement et ce que tu es capable de faire. Et je ne te laisserais pas tuer encore une fois.
MICHAEL : Hey !
(Max se jette sur Hubble. Ils tombent et Hubble perd son arme. Il essaye de l'attraper mais Max utilise ses pouvoirs pour éloigner l'arme)
HUBBLE : Je savais que c'était toi, espèce d'ordure : c'est toi.
(Le Shérif arrive et Hubble repousse Max qui tombe sur le coté. Max se relève et Hubble pointe son arme dans sa direction)
SHERIF : Lâchez votre arme ! Votre arme.
HUBBLE : C'est lui, Jimmy.
SHERIF : Lâchez votre arme !
HUBBLE : J'ai vu ce qu'il a fait ! J'avais raison.
VALENTI : Vous avez vu quoi ?
HUBBLE : Ses pouvoirs, je sais qui il est. Il faut qu'on arête se type Jimmy.
MAX : Je n'sais pas de quoi il parle.
HUBBLE : Menteur !
SHERIF : Votre arme Hubble.
HUBBLE : Je veux voir ce pourri crever tu m'entends. Je veux le voir crever sous mes yeux. Rien ne m'arrêtera alors vas-y. Vide ton chargeur, tire toutes tes balles jusqu'à ce que t'en n'aies plus.
SHERIF : Il me suffit d'une seule.
HUBBLE : Ton père n'a pas pu le faire et tu ne le feras pas non plus.
(Le Shérif tire. Hubble crie et s'écroule. Le Shérif va vers lui et éloigne l'arme. Il vérifie son pouls. Hubble est mort)
SHERIF : Je vous assure que je ne savais pas. Je ne savais pas qu'il était aussi dangereux que ça.
MAX : Qu'avez-vous dit à Hubble ? Pourquoi en avait-il après moi ? Vous êtes shérif. Vous êtes là pour me protéger. Mais vous êtes sans arrêt sur mon dos ! Vous pensez qu'elles sont vraies toutes ces histoires ? Vous êtes comme Hubble ! Vous gênez pas, je suis là alors allez-y ! Emmenez-moi.
MICHAEL : Max, calme toi, ça va aller.
MAX, Non, non !
SHERIF : Attends...
MAX : Est-ce que vous feriez ça à votre fils ?
SHERIF : Allez vous en d'ici, tous les deux. Vous n'êtes jamais venus ici. Allez vous en.
MICHAEL : Viens Max.
(Ils vont vers la jeep et le Shérif reste près du corps de Hubble)
MICHAEL : Ce type était fou Max d'accord. Il savait pas de quoi il parlait.
MAX : A mon avis il n'était pas fou. Je crois que l'homme qu'on recherche a tué des gens. Beaucoup de gens.
(Le Shérif prend sa radio)
SHERIF : Ici le Shérif Valenti. Je viens d'avoir un code 4. Un homme est mort. Ma position est un établissement abandonné, le Pepper's café à Bitter Lake.
Fin de l'épisode