Retour vers l'enfance
(L'épisode commence par une vidéo ou on aperçoit un peu la tête de Max enfant et ensuite on voit un oiseau s'envoler)
(Chez les Evans)
(Diane fait la cuisine et Max fait un exercice de biologie)
MAX : Tu devrais mettre encore un petit peu d'ail.
DIANE : Tu sais bien comment ça se passe quand ton père est en déplacement. Des choses vite faites, à la poêle.
MAX : Tu en profites pendant qu'il est pas là.
DIANE : oh,arête j't'en prie... Qu'est ce que tu fais ? De la biologie ?
MAX : Ouais. Tout ce qu'il faut savoir sur l'appareil digestif des grenouilles.
DIANE : Oh, ce n'est pas mon sujet de prédilection.
MAX : Moi non plus. Mais on est deux en travaux pratiques. Et elle, elle est bonne en science alors...
DIANE : Tu as dit elle ?
MAX : Maman...
DIANE : Oh !... Simple curiosité. Et est ce qu'elle a un nom ?
(Elle prend de l'eau avec une gamelle et la pose à côté du gaz. Mais elle renverse la bouteille d'huile)
MAX : Liz...
DIANE : Oh oui. Liz Parker. Ce n'est pas elle qui est passée une fois ?
MAX : Ouais.
DIANE : Et alors ? Qu'est ce que c'est ? Une copine, c'est tout ?
MAX : Oui, c'est ça.
(L'huile coule en direction de la poêle qui s'enflamme et déclanche un incendie)
DIANE : Aaaah !!
MAX : Maman ! Attention !
(Mme Evans se jette sur le sol et tourne la tête pour se protéger mais observe son fils. Max se précipite et utilise ses pouvoirs pour éteindre les flammes provoquées par l'huile. Il prend la gamelle d'eau et la verse sur le gaz et la poêle)
MAX : Ca va maman, tu n'as rien ?
DIANE : Ah, Max, oh...
(Générique)
(Les pompiers sont venus vérifier les dégâts pour être sûr qu'il n'y a plus de risques)
LE POMPIER : Vous avez eu beaucoup de chance. Vous êtes sûre que ça va aller ?
DIANE : Oh oui, oui, je vais bien, merci beaucoup.
LE POMPIER : Enfin, on sait que l'alarme à incendie fonctionne.
DIANE : Oui.
MAX : Oui. Et merci. Merci encore de vous être déplacés.
LE POMPIER : On est là pour ça.
DIANE : Tu m'as sauvé la vie Max.
MAX : J'ai seulement...
DIANE : Jeté de l'eau je sais.... C'est ce que tu m'as dit.
MAX : Ouais... Tu devrais aller te reposer. Tu as l'air fatiguée, j'tassure.
(Quelqu'un frappe à la porte)
DIANE : J'vais ouvrir. Reste là... Non j'vais bien. Oui ? Oh, Shérif.
SHERIF : Mme Evans ?
DIANE : Entrez, j'vous en prie.
SHERIF : Merci. Je viens d'apprendre que vous avez eu un sinistre. J'voulais m'assurer que tout allait bien.
DIANE : Oh, oui, je vous remercie. Seulement de l'huile qui a prit feu. Mais heureusement mon fils a réussi à l'éteindre.
SHERIF : Vous n'avez pas été blessé ?
MAX : Non, non, ça va.
SHERIF : Hmm.
MAX : Il n'y a plus de danger. Les pompiers sont venus voir. Ils ont tout inspecté.
SHERIF : Oui je sais. Mais on n'est jamais assez prudent.
MAX : C'est... plus impressionnant que ça l'était sur le coup.
SHERIF : À voir les dégâts que ça a causés, ça ne devait pas être un petit incendie.
DIANE : Oh, c'est vrai. Pendant un moment j'avoue que je n'savais pas trop comment ça allait se terminer. Les flammes m'arrivaient dessus et... elles étaient hautes.
SHERIF : Quelle hauteur ?
DIANE : Je ne sais pas. A peu près... 1 mètre, 1 mètre 50.
SHERIF : Et Max est arrivé.
DIANE : Oui, oh. Vous auriez dû le voir. Il n'a pas hésité. Il s'est... précipité. Et il m'a poussé loin des flammes. Et ensuite il a jeté de l'eau dessus. Et en deux secondes c'était terminé. C'est un miracle. J'vous assure.
SHERIF : Un miracle, oui. Des flammes d'1 mètre 50, peut-être plus hautes. Votre mère qui a bien failli être brûlée vivante. Et vous éteignez le tout avec cette gamelle pleine d'eau.
MAX : Oui.
SHERIF : Alors là monsieur Evans je dois dire que vous m'impressionnez. Vous devriez être pompier volontaire.
MAX : Oh, j'n'ai rien fait, j'vous assure.
SHERIF : Non, il ne faut pas être aussi modeste. Vous êtes un héros.
(Dans la chambre de Max)
(Max explique à Isabel ce qui s'est passé dans la cuisine)
ISABEL : Tu veux dire que maman a failli... enfin que quelque chose aurait pu lui arriver ?
MAX : Il s'en est fallu de peu, oui.
ISABEL : Qu'est ce qu'elle t'as vu faire exactement ?
MAX : Ca c'est passé vite, elle n'a pas pu se rendre compte.
ISABEL : Très bien.
MAX : Est ce qu'elle t'a dit ? ... Pour... Valenti ?
ISABEL : Valenti ?
MAX : Oui. Le feu a déclenché le système d'alarme alors il est passé voir c'qu'il y avait eu.
ISABEL : Mais qu'est ce qu'il a dit ? Tu penses qu'il se doute ?
MAX : Ca m'étonnerait, non... Il n'a presque pas quitté maman des yeux... Pourquoi ? Je me l'demande.
ISABEL : Tu ne vas pas bien toi. Tu es énervé.
MAX : Non, je suis pas énervé.
ISABEL : Max, j'te connais. Si tu écoutes cette musique c'est que vraiment ça ne va pas bien.
MAX : Ce n'est pas qu'à cause de ça. C'est... à cause de tout.
ISABEL : Tu as eu raison de mettre le ola avec Liz.
MAX : Merci. Ca doit faire... 10 fois que tu m'le dis.
ISABEL : Ca devenait trop sérieux entre vous deux. S'amuser un peu c'est bien mais... Nous on ne peut pas s'attacher à une autre personne.
MAX : Je l'sais. Peut-être que j'l'ai oublié quelques temps mais... Maintenant je l'sais.
ISABEL : Et ça tu vas l'accepter ? J'veux dire, est ce que ça va aller ?
(Le Crashdown)
(Liz et Maria parlent de la rupture entre Liz et Max)
LIZ : Oh, oui. Bien sûr que ça va aller. En fait... je suis soulagée que se soit fini parce que j'ai toujours su que ça ne durerait pas. Que c'était, que c'était une relation impossible. Alors je suis contente parce qu'on va enfin pouvoir aller vers autre chose et voir d'autres gens.
(Liz s'acharne à essuyer un verre en discutant)
Maria : Arête ! Il est sec !
LIZ : Oui je sais. C'est vrai, au début c'était... c'était tout nouveau tout beau. C'est allé un peu vite. Mais... J'm'en remettrais.
MARIA : Tu en es sûre ? Parce qu'il me semble que tu vas très vite pour tirer un trait sur lui.
LIZ Il n'y avait pas de raison de laisser traîner les choses c'est tout. Alors j'évite de me poser des questions et je tourne la page.
(Liz remplit le filtre de la cafetière)
MARIA : Bien. Et ça n'te fait rien ?
LIZ : Non !
MARIA : Tu vas me dire que ça ne me regarde pas mais j'ai l'impression que c'est lui qui a prit la décision.
LIZ : Non, non, pas du tout. Enfin... j'veux dire... oui. En théorie, c'est lui qui a cassé d'accord mais non. C'était... c'était réciproque... réciproque à 90%.
(Liz a trop remplit le filtre à café)
MARIA : Liz ! Y a assez de café !
LIZ : Oui je sais.
(Le hall du Lycée)
(Michaël et Max se dirigent vers les casiers)
MICHAËL : T'avais pas à te servir de tes pouvoirs devant ta mère.
MAX : T'as pas à t'en faire. Elle a rien vu, d'accord ?
MICHAËL : Ben oui, heureusement. Parce que avoir affaire aux deux autres là-bas c'est une chose. Mais si jamais des adultes sont au courant, t'imagines la suite ? Les adultes sont des ennemis, ne l'oublies pas, ça.
MAX : Michaël, pour toi on n'a que des ennemis.
MICHAËL : Et alors ?
LIZ : Bonjour.
MAX : Bonjour.
MICHAËL (à Maria) : Salut.
MARIA : J'préfère m'en aller.
(Maria et Michaël partent chacun de leur côté)
MAX : Alors, comment ça va ?
LIZ : Ca va. Ca... ça va très bien.
MAX : Bon.
LIZ : Tu sais, on avait pris des places ensemble pour le match, pour être assis l'un à côté de l'autre. Alors, j'me dis qu'après tout c'est un match de basket comme un autre. Donc on va le regarder et après on s'en va. J'veux dire on peut très bien y aller.
MAX : Je suis d'accord. On peut y aller.
LIZ : Après tout... On n'a pas non plus de raisons de se faire la tête.
(L'équipe de basket passe dans le couloir, menée par Kyle. Il voit Liz et Max en train de discuter)
KYLE (à Liz) : Salut.
(Chez les Evans)
(Diane est dans son salon. Elle visionne une cassette de Max et Isabel enfants en train de jouer avec des pigeons)
MAX enfant : Allez, venez, venez... Venez manger. Aller dit.
ISABEL enfant : T'en va pas.
MAX enfant : Viens là, viens là.
ISABEL enfant : Oh regarde. Les autres, ils viennent... Attends moi. Max, maman, regarde !
ISABEL : Maman. Promets moi que tu n'vas pas tomber dans la nostalgie.
DIANE : Oh non !
(Elle éteint la télévision)
DIANE : Euh, dit. Ton frère... a toujours été un peu mystérieux tu ne trouves pas ?
ISABEL : Mystérieux ?
DIANE : Oui. Comme s'il était... sur ses gardes. Comme s'il se méfiait.
ISABEL : C'est Max. Il a toujours été plus ou moins comme ça.
DIANE : Oui. Et c'est bien ce qui m'inquiète un peu. Pourquoi est ce qu'il a toujours été aussi secret, à ton avis ?
ISABEL : Ca ne m'a jamais choqué.
DIANE : Attends, Isabel. Tu es certaine de n'avoir jamais rien remarqué chez ton frère ? Des choses inhabituelles.
ISABEL : Quelles choses ?
DIANE : Je n'sais pas, quelque chose qu'on aurait du mal à expliquer.
ISABEL : Je vois pas du tout de quoi tu parles.
DIANE : Oh, ça ne fait rien. Oublie ce que j'ai dit. Je dois être encore sous le choc, après cet incendie.
ISABEL : Mais maman,...
DIANE : Rassures toi, ça va aller. Tu vas être en retard pour le match.
ISABEL : Oui, c'est vrai.
(Isabel quitte le salon pour partir au match. Sa mère la rappelle)
DIANE : Isabel... Ton gilet.
ISABEL (en prenant son gilet) : Oh...
(Le gymnase)
(Toute la bande - sauf Isabel - est assise sur les gradins pour regarder le match. Liz hurle le nom de l'équipe toute excitée. Max la regarde d'un air bizarre. Maria est en admiration devant un joueur de l'équipe adverse)
LIZ : Les Comets !!!
MARIA : Et en plus, il est mignon... Ooh
(Le joueur adverse marque un panier. Maria se lève d'un coup)
MARIA : Ouahou !!
ALEX : Et mais arête !
MARIA : J'me suis trompée. Je retire... c'que je viens de dire.
MICHAËL : C'est n'importe quoi.
MAX : Quoi ?
MICHAËL : De les voir se déchaîner pour un ballon qui va dans un panier. C'est bien les Terriens ça !
(Max sourit de ce que lui a dit Michaël. Isabel arrive avec 2 de ses copines)
ISABEL : Il reste de la place ?
(Alex oblige tout le monde à bouger pour qu'il y ait de place pour Isabel et ses copines)
ALEX : Euh... ah, oui, oui, oui, oui. Pardon, excusez moi, merci, pardon, pardon. S'il vous plaît, vous pouvez vous décaler par là ? Merci. Comme ça tout le monde pourra s'asseoir.
(Les filles montent les gradins)
ALEX : Bienvenues dans la tribune présidentielle. Je vous en prie prenez place.
(Avec tout ce chamboulement Maria se retrouve assise à côté de Michaël)
MICHAËL : Ca va ?
MARIA : Ca va.
(Elle se lève)
MARIA : Elliot, s'il te plaît, je peux changer de place avec toi ?
ELLIOT : Ouais.
ISABEL (à Max) : Il faut que j'te parle. C'est important.
(Isabel et Max s'éloignent pour ne pas être entendu par les autres)
ISABEL : Maman sait quelque chose.
MAX : Quoi ?
ISABEL : Elle n'a pas arrêté de me poser des questions sur toi. Elle a dit que tu étais très secret.
MAX : Elle a dit ça ?
ISABEL : Elle regardait une cassette vidéo de nous quand on était petits, et...
MAX : Elle regarde toujours cette cassette quand papa s'en va. Elle a le cafard et ça lui fait du bien...
ISABEL : Non... Cette fois elle cherchait quelque chose. Alors il faut qu'on règle ça, Max.
MAX : Mais le régler comment ?
ISABEL : C'est vrai qu'on avait convenu qu'on ne lui dirait rien mais là.
(Michaël les rejoint)
MICHAËL : Quoi ? Si ta mère apprend la vérité, on devient des bombes à retardement. Je suis sûr qu'elle ne pourra pas s'empêcher d'en parler.
MAX : Michaël arête ! Personne ne dira rien, d'accord ?
LIZ : Vous êtes les meilleurs. Vas y Kyle.
(Kyle fait une chute à se moment là. Max le regarde puis regarde Liz. Il remarque la réaction de Liz)
LIZ : Oh mon Dieu.
(Le Crashdown)
(Max est accoudé au comptoir. Il fait une pause pendant le travail. Liz sort de la cuisine avec un paquet dans les bras)
MAX : Tu livres à domicile maintenant ?
LIZ : Oh, non. Je vais porter... je vais porter un peu de gâteau à Kyle.
MAX : Ah !
LIZ : Oui, il parait que... qu'il ne peut plus se lever, alors...
MAX : Ah oui, c'est bête.
LIZ : Oui, et comme j'me sens un peu responsable parce que j'l'ai distrait pendant qu'il avait la balle.... Enfin, je vais pas, je vais pas faire toute une histoire pour du...
MAX : Du gâteau.
LIZ : Ouais. Euh... J'te laisse.
(Chez les Evans)
DIANE : C'est gentil de passer me voir, Shérif. Mais je vais beaucoup mieux aujourd'hui.
SHERIF : Bon. Heureusement que Max était là, hein ?
DIANE : C'est sûr.
SHERIF : Max est un garçon gentil... spécial.
DIANE : Hum, c'est vrai.
SHERIF : Enfin j'espère qu'il va bien. Il a été témoin d'évènements troublants ces derniers temps.
DIANE : Quels évènements ?
SHERIF : Et bien, vous vous souvenez de la fusillade qui a eu lieu au Crashdown café il y a à peine quelques semaines ?
DIANE : Oui, oui, je m'en souviens. Qu'est ce que Max a avoir dans tout ça ?
SHERIF : Il ne vous en a pas parlé ?
DIANE : Non... Shérif, est ce que Max est concerné de près ou de loin ?
SHERIF : A priori je n' pense pas qu'il le soit.
DIANE : Vous semblez porter beaucoup d'intérêt envers mon fils. J'aimerais bien savoir pourquoi. Parce que s'il s'avère qu'il a commit un délit ou bien quelque chose de grave...
SHERIF : Madame Evans, ce n'est pas pour vous alarmer que je suis venu. Je voulais simplement m'assurer que vous alliez mieux.
(Il sort un document de sa veste)
SHERIF : Et je, je voulais aussi vous remettre ce prospectus sur les accidents domestiques de toutes sortes. J'ai coché tout ce qui concerne les incendies dans les cuisines afin que vous vous informiez. C'est tout.
(Il se lève et part)
SHERIF : Sur ce, je vais vous laisser. Bonne journée.
(Le lycée)
(Maria est en cours de menuiserie. Elle découpe une planche de bois qui se casse)
MARIA : J'en ai marre !
(Elle va en chercher une autre quand Michaël arrive)
MICHAËL : Tu t'y prends mal. Tu sers beaucoup trop ta pièce.
MARIA : Arête, je sais très bien c'que j'dois faire.
MICHAËL : Non, apparemment tu ne sais pas.
MARIA : Ecoute, j'ai pas l'temps de discuter, d'accord ? J'avais presque fini ma pièce et c'est une catastrophe.
(Michaël se rend vers la table où sont les pièces finies de Maria)
MICHAËL : C'est pas si mal.
MARIA : Oui, ce sera très bien pour un feu de cheminée.
MICHAËL : Ah non, mais c'est vrai. Quand ce sera assemblé, ce sera impeccable. Les... les chaussures iront très bien là.
MARIA : Les chaussures ? Pourquoi tu m'parles de chaussures ?
MICHAËL : C'est pas un porte chaussures ?
MARIA : C'est un distributeur, d'essuie-tout pour la cuisine.
MICHAËL : Ah ! Ouais, ouais ! Ouais, mais c'est vrai que comme ça on se rend pas bien compte.
MARIA : C'est ça ! Qu'est ce que tu veux Michaël ?
MICHAËL : Rien. J't'ai vu, j'ai voulu te dire bonjour mais, apparemment j'aurais pas dû. Je le referais plus, je suis désolé. Au revoir.
MARIA : Mais c'est ça ! Vas t'en ! C'est parfait !
MICHAËL : Est-ce que je peux savoir c'que tu as ? Dis moi au moins c'que j'ai fait ?
MARIA : Rien, rien. C'est ça le problème.
MICHAËL : Quoi ?... Mais... Je...
MARIA : Michaël. On t'a sauvé la vie, d'accord ? T'étais méconnaissable. Tu transpirais. Plus ça allait plus t'avais de la température. T'allais... crever. J'aurais pu me voiler la face, j'aurais pu partir. Mais je suis restée je sais pas pourquoi. J'me revois... en train de porter ton corps tout plein de sueur à travers la réserve indienne, en train de me salir les vêtements et de... de m'inquiéter... parce que je,... j'ai vraiment cru que, que t'allais y passer. J'ai... J'me suis occupée de toi. Et tu cours embrasser Max et Isabel. Tout ce qui compte c'est uniquement vous trois... Tu comprends ?... Après tout c'que j'ai fait, t'as même pas songé à m'remercier.
MICHAËL : Merci.
MARIA : C'est trop tard Michaël.
(Maria part en laissant Michaël)
(Chez les Valenti)
(Kyle regarde la télévision, allongé sur son canapé la cheville plâtrée. Liz frappe à la porte)
KYLE : C'est ouvert.
LIZ : Bonjour.
KYLE : Ah ! C'est toi.
LIZ : Euh. Je sais que t'as toujours aimé les gâteaux du Crashdown alors je...je...
(Liz pose la boite sur la table basse)
LIZ : J'te le pose ici ça te va ? Voila. Oh, oui, je t'ai apporté, j't'ai apporté les derniers cours. Il y a de la physique tu en auras peut-être besoin pour les examens.
(Kyle prend les papiers et les feuillettes)
KYLE : Hmm-hmm.
LIZ : Kyle, vraiment je suis désolée pour ta cheville. Je sais... je sais combien le... le basket représente...
KYLE : Non, tu m'excuseras mais j'ai pas envie de parler de ça. D'accord ?
LIZ : Très bien. j'te laisse. Salut.
(Liz part mais s'arête derrière le canapé pour voir si Kyle va se retourner... Ce qu'il fait qu'une fois qu'elle passe la porte)
(Chez les Evans)
(Il est tard. Max est en train de repeindre le plafond de la cuisine)
DIANE : Max, c'était pas la peine de le faire.
MAX : Ca me dérange pas. Qu'est ce que tu fais encore debout ?
DIANE : Hum, j'ai pas sommeil. Mon Dieu quand je pense que la maison aurait pu prendre feu. Heureusement que tu étais là.
MAX : Maman arête. Tu vas me donner des complexes si tu continues à parler de ça.
DIANE : Dis moi encore Max. Comment est ce que tu as fait ?
MAX : Comment j'ai fait ?
DIANE : Oui. Tu as vu les flammes et qu'est ce que tu as fait ?
MAX : Et ben... je suis allé vers l'évier. J'ai pris la casserole qui était remplie d'eau et je l'ai jetée sur le feu. Et il s'est éteint.
DIANE : C'était de l'huile qui flambait Max. Tout à l'heure le Shérif est passé et il m'a donné le prospectus que tu vois. Et ce qui m'étonne c'est qu'il est écrit noir sur blanc que l'eau n'éteint pas l'huile en feu. Si on met de l'eau ça flambe encore plus. Max, dis moi c'que tu as fait ?
ISABEL : C'est moi. Je savais bien que j'avais entendu des voix. Qu'est ce que vous faîtes encore debout ?
(En dehors de la ville)
(Max et Isabel sont sortis pour parler)
ISABEL : Max, plus on attend pour prendre une décision et agir et plus Valenti ira la voir et l'interrogera à propos de nous.
MAX : Isabel, tu me parles de deux personnes qui ne savent rien.
ISABEL : Je te parle de deux personnes qui savent que quelque chose n'est pas normale. Et comme d'habitude tu parles comme s'il ne se passait rien. Avec toi on doit pas bouger et attendre.
MAX : C' n'est pas vrai, j'n'ai pas dit ça.
ISABEL : Max, faut pas te voiler la face. On aura des problèmes si jamais on reste sans rien faire.
MAX : Et faire quoi ?
ISABEL : Lui dire la vérité. Je sais ce que Michaël pense de ça. Mais je veux le dire à maman. Je pense qu'à ça tous les jours, tous les jours depuis des années.
MAX : J'te comprends. Je sais c'que tu veux lui dire.
ISABEL : Non, Max tu n'peux pas comprendre. Je suis sa fille. Une mère et une fille... c'est différent. Est ce que tu t'rends compte que... que non seulement on lui dissimule la vérité mais en plus on lui ment. Alors je n'sais pas combien de temps je tiendrais.
MAX : Non seulement elle découvrirait qu'on a menti mais après ça la famille serait détruite et elle avec.
ISABEL : Non moi je pense que ça nous rapprocherait d'elle.
MAX : Tu te fais des illusions.
ISABEL : Tu es en train de dire que si on dit à maman qui on est réellement, elle nous aimera plus ?
MAX : Jamais on aura la réponse à cette question.
ISABEL : Max, t'as pas le droit de décider seul.
MAX ; Je l'sais.
ISABEL : T'es sûr ?
(Chez les Evans)
(Isabel est dans sa chambre. Elle teste différents rouges à lèvre devant son miroir en utilisant ses pouvoirs)
DIANE : Toc-toc.
ISABEL : Oh ! Maman, tu m'as fait peur.
DIANE : Excuse moi. Ce n'était pas voulu. Isabel... Peux tu m'dire de quoi tu t'souviens ?... Après tout on n'en a jamais parlé sérieusement. Je veux dire de toi et de ton frère avant que papa et moi nous vous adoptions.
ISABEL : Je... j'ai presque tout oublié.
DIANE : Oui, je sais chérie tu me l'a déjà dit. Et je l'ai toujours accepté. Mais tu avais 6 ans, alors il y a peut-être des choses qui t'ont marquées. Des petits souvenirs qui remontent à ta petite enfance.
ISABEL : Et bien, je me souviens de l'orphelinat... et puis, oui. J'me souviens très bien du jour où vous êtes venus tous les deux pour nous adopter. Tu, tu avais un chemisier jaune et sur le coup je me souviens que j'm'étais dit qu'il ressemblait au soleil... que tu étais notre soleil... Maman, je n'sais pas si tu peux comprendre mais c'est le jour ou vous êtes venus nous chercher que nos vies ont commencé.
(Dans la cour du lycée)
(Maria se démène encore avec son distributeur d'essuie-tout. Michaël arrive près d'elle)
MICHAËL : Intéressant.
MARIA : Quoi ?
MICHAËL : Le truc qui consiste à attendre que j'm'excuse. Je crois qu'j'ai compris.
MARIA : Qu'est ce que tu me racontes ?
MICHAËL : Oui, j'ai tout compris. C'est une tactique.
MARIA : Oh, c'est une tactique.
MICHAËL : C'est ta manière à toi de m'faire croire que j'te dois quelque chose. Que j'ai une dette envers toi. Mais tu te trompes. J'n'ai de dette envers personne.
MARIA : C'est ça oui. Alors je vais t'dire. Faudrait pas tarder à aller à l'hôpital... psychiatrique.
(Michaël lui pique son distributeur des mains)
MARIA : Qu'est ce que tu fais ?
MICHAËL : Je m'occupe de ton chef-d'œuvre et après on fait la paix. Alors ? De quelle couleur tu le veux ? Vert, blanc ? Ou bleu peut-être ?
MARIA : Donne le moi !
MICHAËL : Non,non, arête ! Non, non !
MARIA : Tu vas m'le donner !
(Maria essaye de récupérer sa pièce mais Michaël la retient. Du coup il se brise en deux)
MARIA : Bravo !
MICHAËL : D'accord. Alors c'est quoi le problème ?
MARIA : C'est de la triche. Tu n'peux pas passer la main sur un problème pour qu'il disparaisse. C'est toi qui devrais te demander c'qui ne va pas Michaël. Tu n'es même pas capable d'aller présenter tes excuses comme tout être humain... Oh, mais c'est peut-être ça le problème.
(Le Crashdown)
(Liz sert des clients quand Kyle arrive)
LIZ : Et voila. En vous remerciant.
(Liz se dirige vers lui)
LIZ : Kyle ?
KYLE : Je viens de comprendre.
LIZ : Qu'est ce que tu viens de comprendre ?
KYLE : Tu culpabilises, c'est ça ?
LIZ : Pourquoi est ce que tu me dis ça ?
KYLE : Le gâteau, et les cours. Tu culpabilises. Tu te sens responsable de ce qui m'arrive.
LIZ : Non, Kyle, j'me sens pas... Je ne me sens pas responsable de ce qui t'es arrivé.
KYLE : Je viens d'apprendre que j'étais fini, pour le reste de la saison.
LIZ : Le reste de... Kyle, je sais pas quoi te dire. Je suis désolée je...
KYLE : Ouh.
LIZ : Je l'admets c'est vrai. Je... Alors oui j'me sens un petit peu responsable. J'étais dans les gradins et puis je... j't'ai regardé, tu allais passer, t'allais marquer un panier et puis un type t'a piétiné... Ecoute Kyle, je sais ce que ça fait quand on te dit c'est terminé, j'veux plus sortir avec toi, il vaut mieux en rester là. Alors j'veux te dire simplement... que j'suis vraiment désolée... J'veux dire de la façon dont ça s'est terminé entre nous et tout le reste. Et puis... j'suis encore plus triste d'apprendre que tu louperas tout le reste de la saison.
KYLE : Euh. J'en ai que pour 2 semaines et d'ailleurs je vais déjà mieux. J'ai dit ça juste pour voir ta réaction. Quant à ce qui s'est passé entre nous deux... Je reconnais que toi tu as été réglo avec moi... Tu m'as clairement dit que c'était fini et, et j'n'ai pas... voulu t'écouter. Alors que j'aurais dû...
LIZ : Tu n'serais pas ? Excuse moi !
KYLE : Non, non vas y.
LIZ : Tu me présentes tes excuses, c'est ça ?
KYLE : Ouais c'est ça.
LIZ Ouah ! Je savais pas que ces choses là étaient à ton répertoire.
KYLE : On change.
LIZ : Qu'est ce qui a changé ?
KYLE : Je sais pas. Je suis resté allongé sans rien faire pendant deux jours, et ça m'a permis de réfléchir. Et ça a commencé quand j'ai vu un truc sur le divorce, des gens qui se faisaient la guerre, et tout et tout. J'ai tout de suite pensé à nous deux. Enfin bref... Tout ça pour te dire que j' voudrais bien que... Enfin si t'es d'accord, qu'on reste amis et qu'on oublie le passé.
LIZ : Et bien... pourquoi pas. Enfin j'veux dire on peut essayer.
KYLE : Ok. Il faudrait peut-être que je déjeune.
LIZ : Oh oui.
KYLE : Et j'crois que j'prendrais bien quelque chose de... Un truc qui ferait grossir, plein de cholestérol et qui défierait les lois de la diététique.
LIZ : Oh, alors j'ai quelque chose qui va certainement te convenir. On vient d'ajouter un menu gourmand à notre carte. Il y a une entrée, deux plats principaux au choix et un dessert si tu as encore faim.
(Max arrive devant la porte du Crashdown. Il aperçoit Liz et Kyle qui s'entendent bien alors qu'ils se détestaient avant. Du coup il repart sans même entrer dans le café)
(Le bureau du Shérif)
(Madame Evans est venu voir le Shérif parce qu'il l'a invitée)
SHERIF : Merci d'être venue aussi vite.
DIANE : C'est normal Shérif. Ca avait l'air important.
SHERIF : C'est ça dont je vous ai parlé au téléphone. Le rapport de police su la fusillade qui a eu lieu au Crashdown café.
DIANE : Max y était ?
SHERIF : Quelques personnes l'ont identifié.
DIANE : Il est écrit qu'il a fuit les lieux. Pourquoi aurait il fait une chose...
SHERIF : En fait, c'est ce qui m'intrigue madame Evans. A priori il n'avait pas de raison de partir précipitamment. Mais si vous tournez la page vous verrez que d'après le témoignage de, de monsieur Larry Trilling et Jennifer Kattler, un couple de touristes dont on ne peut pas mettre en doute le sérieux et la crédibilité. Tous deux affirment avoir vu une serveuse être blessée au ventre par une balle.
DIANE : Liz Parker ?
SHERIF : Ouais. Mais ils affirment également que quelqu'un s'est approché d'elle... s'est agenouillé et... et a posé sa main sur elle... et l'a guérit.
DIANE : Qui est ce ? Oh, Shérif, allons, vous n'allez quand même pas me dire que mon fils, que Max est doué de pouvoirs mystérieux ?
SHERIF : Je voulais seulement vous montrer le rapport.
(Chez les Evans)
(Max est dans sa chambre en train d'écouter de la musique. Il baisse le son et entend la vidéo tournée par les parents quand lui et Isabel jouaient avec les pigeons quand ils étaient enfants)
MAX : Tu ne dors toujours pas ?
DIANE : Max. J'ai quelque chose à te montrer. C'est là justement.
ISABEL enfant : Max ! Maman, regarde.
MAX enfant : Il est blessé. On dirait qu'il a mal à son aile.
DIANE (dans la cassette) : Attendez les enfants, non. Non, Max, ne t'approche pas d'lui. Il est peut-être malade. Oh le pauvre, son aile. Non laisse le, laisse le tranquille mon chéri. Il a sûrement une aile cassée. Max, arête, repose le. S'il te plaît.
(Le jeune Max prend le pigeon dans ses mains, soigne son aile, et le pigeon s'envole)
DIANE (De la cassette) : Philip, Philip, est ce que tu as vu ça ?
DIANE : Peux tu m'aider Max ?... Ce qu'on vient de voir là. Peux tu m'l'expliquer ? Ce pigeon avait une aile cassée... et quand tu l'as touché... il s'est envolé, il est revenu à la vie.
MAX : Enfin. Ca remonte à plus de 10 ans.
DIANE : Oui, et j'y ai repensé. En plus, il y en a eu d'autres des choses comme ça. Jamais j'n'ai cherché à comprendre. Et puis de toute façon j'n'aurais rien pu faire à l'époque. Alors j'ai essayé d'oublier. Mais il y a des choses qu'on n'peut pas oublier. Alors après l'incendie, en me reposant, je me suis remise à penser à tout ça.
MAX : Maman, pourquoi est ce que tu m'fais ça ?
DIANE : Mais je n'te fais rien du tout.
MAX : Si, au contraire.
DIANE : Je veux seulement savoir.
MAX : Pourquoi ? Tu devrais te comporter comme une mère, non ?
DIANE : Mais je suis ta mère.
MAX : Alors tu n' dois pas enquêter sur nous.
DIANE : C'est pas c'que j'fais !
MAX : Si, c'est c'que tu fais !
DIANE : Non Max. Je voudrais seulement pouvoir t'en parler. Je n'ai pas le droit de faire ça...
MAX : Je n'peux pas. Alors on arête. Je n'peux pas parler de ça avec toi.
DIANE : Max, je t'en prie. Je te l'demande.
MAX : Arête maman, non !
DIANE : Max, ou est ce que tu vas ?
MAX : Dehors !
(Max part en claquant la porte)
(Dans une clairière)
(Max, Michaël et Isabel se retrouvent dans ce qu'ils considèrent comme un refuge, pour discuter de ce qu'il s'est passé)
MICHAËL : T'as sauvé un pigeon, super. T'as qu'à faire vétérinaire.
MAX : Je t'en prie, j'avais 6 ans. Je n'savais pas que j'avais des pouvoirs encore. J' l'ai fait comme ça.
MICHAËL : Ouais, et maintenant ?
MAX : C'est pour ça qu'on est là... Pour en parler.
MICHAËL : Alors on se débarrasse de la cassette. Il faut même la détruire. N'oubliez pas que c'est sa parole contre la notre.
ISABEL : Sa parole contre la notre ? Michaël, c'est notre mère.
MICHAËL : Ce n'est pas votre mère. Tu sais très bien que vous n'avez aucun lien avec elle.
ISABEL : Mais s'il y a un adulte en qui on peut avoir confiance c'est elle.
MICHAËL : Et toi, tu veux qu'on lui dise ?
MAX : Non, pas du tout.
ISABEL : Max, s'il te plait. Est-ce que tu veux bien me laisser parler ?
MAX : Attends, Isabel...
ISABEL : Non, écoutez. Un jour on sera bien content d'avoir un adulte de notre côté.
MICHAËL : Justement le problème, c'est qu'une fois qu'elle le saura, elle ne sera pas de ton côté. Peut-être que là elle vous aime, mais l'amour inconditionnel ça n'existe pas.
ISABEL : Très bien, toi tu n'peux pas comprendre. Mais sa façon de nous aimer est inconditionnelle.
MICHAËL : Et t'en es sûre de ça ?
MAX : Isabel, on en reste là et on ne lui dit rien. C'est comme ça.
ISABEL : Je ne veux plus que tu me parles comme ça.
MAX : Mais comment ?
ISABEL : Comme si tu devais avoir le dernier mot et tout décider.
MAX : Je n'ai pas dit que je devais décider.
ISABEL : Tu devrais t'écouter alors.
MAX : C'est Michaël qui a raison. Elle n'est pas notre mère. On est seuls ici. Et on le sera toujours. Il faut qu'on l'accepte.
ISABEL : Max. on est en train de la perdre. On va tout gâcher, alors qu'on a besoin d'elle. J'ai besoin d'elle. J'en suis sûre.
MAX : Pas question de lui en parler. Point final.
(Isabel part et Max balance un caillou dans l'eau tellement il est énervé)
(Le lycée)
(Maria ouvre son casier et découvre une pièce en bois avec un mot attaché dessus : « fabriqué à la main par Michaël. Merci ». Elle le repose dans son casier et part en cours)
(Michaël attend Maria dans le hall à la sortie de son cours)
MICHAËL : Hey.
MARIA : Salut.
MICHAËL : Alors ? T'as eu ta note en travaux manuels ?
MARIA : Ouais.
MICHAËL : Ca donne quoi ?
MARIA : J'ai même pas eu la moyenne.
MICHAËL : Quoi ?
MARIA : Oui. Je crois que cette fois je peux envisager n'importe quel métier sauf menuisier ou ébéniste.
MICHAËL : T'as pas eu ma pièce ?
MARIA : Si, j'l'ai eue.
MICHAËL : Mais c'est n'importe quoi, j'ai bossé comme un fou sur c'truc là. J'l'ai peint à la main, j'l'ai même poncé entre deux couches. J'oserais même pas m'en servir chez moi tellement il est beau.
MARIA : Oui, c'est vrai.
MICHAËL : Mais alors, mais pourquoi il t'a pas mis, euh je sais pas, euh...
MARIA : Parce que... j'ai pas rendu le tien. Je l'ai gardé. Merci.
(Maria commence à partir)
MICHAËL : J'ai quelque chose à te dire... Si jamais un jour je tombe encore malade ou autre chose ne m'aides pas. Je n' veux rien devoir à personne. Rien. Je, je dois être un mur de pierre. Mais à certains moments quand je suis avec toi... c'est comme si, j'n'étais plus un mur de pierre.
MARIA : Qu'est ce que t'es alors ?
MICHAËL : Je sais pas. J' me sens perdu.
MARIA : Ou « humain » ?
MICHAËL : Oui, et j'ai pas envie d'être comme ça.
(Le Crashdown)
(C'est le soir. Le restaurant est fermé. Liz est en train de mettre les chaises sur la table. Max frappe à la porte. Liz va lui ouvrir)
LIZ : Qu'est ce qu'il y a ?
MAX : Rien. Ca va ?
LIZ : Ca va. Et toi ?
MAX : Ca va, ça va. J'voulais te dire que ça ne me gène pas, si jamais... Kyle et toi vous ressortiez ensemble, ça ne me dérangerait pas.
LIZ : Ah oui ?
MAX : Je vous ai vu ensemble à l'heure du déjeuner.
LIZ : Ah, oui, d'accord... Max, premièrement, je me remets à peine de ce qui s'est passé et je ne suis pas du tout à ça. Deuxièmement, si on ressortait ensemble, je n'aurais pas besoin de ta permission pour ça.
MAX : J'm'en vais. Je crois entendre Isabel.
LIZ : Mais pourquoi ? Qu'est ce qu'elle a fait, Isabel ?
MAX : Elle n'arête pas de dire que je veux tout contrôler.
LIZ : Et si elle avait raison ?
MAX : Quoi ?
LIZ : Max, elle, elle te dit ça et un psychologue te le dirait aussi.
MAX : Je n'y peux rien je suis comme ça. J'ai un tas de choses dans la tête et j'essaye de faire de mon mieux.
LIZ : Moi, j' vais te dire ce qu'il se passe. Tu crois que tu peux tout faire. Et que tu peux tout supporter. Tu oublies qu'il y a des gens en qui tu peux avoir confiance.
(Dans un parc, le lendemain)
(Madame Evans est assise sur un banc. Elle regarde des enfants jouer. Max arrive et va s'asseoir à côté d'elle)
MAX : Je m'doutais qu'tu serais là.
DIANE : Oh, Max. Viens là assieds-toi. Je suis contente de te voir. Il y a une chose dont je voudrais te parler. Quelque chose dont on n'a jamais parler avant... N'as-tu jamais songé à essayer de retrouver... tes vrais parents ? C'est peut-être pour ça que tu n'veux rien dire. Et puis peut-être parce que je ne suis que ta mère adoptive. Je pense qu'avec tes vrais parents ce serait différent. Ton père et moi, on n'te donne... sans doute pas assez.
MAX : Ca m'étonnerait beaucoup qu'on retrouve nos vrais parents un jour. Et... peut-être que sur le coup certaines questions... trouveraient leurs réponses mais... Mais penser que vous n'en faites pas assez pour nous. Maman, si vous n'aviez pas été là, je m'demande ce que serait devenue ma vie.
DIANE : Max, rien de ce que tu es, rien ne pourra jamais m'éloigner de toi. Quoi qu'il puisse arriver. Je t'aime... et tu es mon fils. Est-ce que tu comprends, ça ?
MAX : Oui.
DIANE : Alors pourquoi ?... Pourquoi ne veux tu pas me dire ton secret ?
(Max sort un paquet de sous son blouson et le tend à sa mère)
MAX : C'est pour toi. Désolé pour le paquet.
DIANE : Oh ! Ta maison.
MAX : Je m'souviens des premières nuits après notre arrivée. J'voulais repartir... Pour Isabel c'était différent. Elle s'est sentie chez elle... à partir du moment où elle vous a vu papa et toi. Alors que moi j'n'arrêtais pas de pleurer.
DIANE : Parce que tu voulais rentrer chez toi.
MAX : Ouais. Et tu m'as donné ça. Tu m'as dit que c'était une maison magique, et que si j'la serrais ça me ramènerait chez moi. Mais ça ne pourra jamais me ramener chez moi. Parce que je ne sais même pas ou c'est. Je n'm'en souviens pas. C'est ça la vérité. Si tu n'l'acceptais pas je, je comprendrai, et je m'en irai.
DIANE : Je t'en prie Max ne dit pas ça.
MAX : Ne me pose plus de questions à propos de ça. Je n'ai rien fait de mal, il n'y a rien de dangereux. Crois moi s'il te plaît. Et puis... tu es ma mère, non ? Maman, s'il te plaît.
(Dans la clairière)
(Isabel est au bord de la falaise. Max arrive avec la jeep)
MAX : Je crois qu'on s'est disputés.
ISABEL : Ouais.
MAX : C'était intéressant. Excuse moi, Isa.
ISABEL : Tu as parlé à maman ?
MAX : Ouais. Tout ira bien.
ISABEL : Alors tu lui as dit ?
MAX : Non.
(Isabel se met à pleurer)
ISABEL : Excuse moi je... j'avais envie qu'elle le sache... Je voulais qu'on lui parle.
MAX : Je sais. Je sais Isa.
(Max prend sa sœur dans les bras pour la consoler)
T'es pas toute seule, on est deux. Tu sais que je suis là.
ISABEL : Oui.
MAX : Je serais toujours là.
Fin de l'épisode