Sang pour sang
(Liz marche dans les couloirs du lycée et croise Max)
LIZ: Qu'est ce qu'il y a ?
MAX: Elle est absente!
LIZ: Qui?
MAX: Mademoiselle Hardy, elle est malade, une indigestion! Et comme c'était le dernier cours de la matinée, on a pratiquement deux heures de libre.
LIZ: Ce n'est pas parce que Mademoiselle Hardy est absente que nous on a le droit de s'en aller.
MAX: J'ai quelque chose à te montrer.
LIZ: Alors on s'en va!
(Liz et Max se baladent dans le désert en voiture)
LIZ: Qu'est ce que c'est jolie!
MAX: C'est l'ancienne route nationale. Mon père passait par là quand on allait à Albuquerque.
LIZ: Je ne savais même pas qu'elle existait!
MAX: J'ai eu envie de faire quelque chose de normal pour une fois...Envie d'être comme tout le monde! Il s'est passé tellement de trucs...
LIZ: Oui, je sais... Des trucs dingues! Oh écoutes ça, j'adore cette chanson!
MAX: Moi aussi...
LIZ (en voix off): Il ne vous est jamais arrivé un jour, d'être avec la personne à laquelle vous tenez le plus au monde, d'avoir les cheveux aux vent et d'écouter une chanson qui reflète exactement ce que vous ressentez. Et que cette personne avec laquelle vous vous sentez si bien, aime cette chanson. Et vous vous rendez compte que vous l'écoutez ensemble. Alors peu importe tout ce qui c'est passé avant, il y a cet instant, cet instant unique, où vous vous dîtes que quoi qu'il arrive, cet instant là on ne pourra jamais vous le retirer. Et puis quelque chose fait que cet instant vous échappe.
(Un cheval traverse la route. Max dévie pour éviter de frapper le cheval et la jeep entre en collision avec des buissons et des rochers sur le côté de la route. La tête de Max repose contre le volant et il est inconscient)
LIZ: Max ? Max...Oh,mon Dieu!
-Générique-
(Liz se trouve dans une ambulance à côté d'un Max gravement blessé, encore inconscient et allongé sur une civière. Un médecin l'examine)
AMBULANCIER 1: Toujours sans connaissance, mais la tension remonte.
AMBULANCIER 2 (A Liz): Comment ça va? Ca tourne pas? Mal nul part?
LIZ: Non, je vais bien. Vous croyez que c'est grave?
AMBULANCIER 1: On ne peut rien dire mais ses fonctions vitales sont bonnes.
(Au lycée, Maria marche dans un couloir. Elle rentre dans Michaël)
MARIA: Oh! Bonjour.
MICHAËL: Bonjour...Bon je te laisse, je vais être en retard.
MARIA: Tu cherches à m'éviter.
MICHAËL: Pourquoi tu dis ça?
MARIA: Oh, je suis pas folle Michaël. Tu ne me regardes même pas dans les yeux, tu n'arrêtes pas de me mentir.
MICHAËL: Si ça peut te faire taire, alors tu as raison, je t'évite. Je vais même te montrer comment je fais.
(Le téléphone de Maria sonne)
MARIA: Non arrête!
(Il s'en va. Maria le rattrape par la manche)
MARIA: Restes!
MARIA (au téléphone): Maman, je t'avais dit d'arrêter de m'appeler!
LIZ: Non! Maria c'est moi!
MARIA: Je peux pas là, il faut que je te laisse!
LIZ: Attends, On vient d'avoir un accident Max et moi!
MARIA: Avec Max, vous avez eu un accident!
MICHAEL (qui a pris le téléphone des mains de Maria): Qu'est ce qui s'est passé?
(Max arrive à l'hôpital)
URGENTISTE: Je vous écoute!
AMBULANCIER: Jeune homme, 16 ans, accident de voiture, blessé à la tête avec perte de connaissance, pas de plaies apparentes, tension stable pendant le transport, pouls à 90, rythme respiratoire 16.
URGENTISTE: Au numéro 1! Vous étiez avec lui?
LIZ: Oui.
URGENTISTE: Quand a-t-il perdu connaissance?
LIZ: Euh, juste après l'accident.
URGENTISTE: Et c'est qui par rapport à vous?
LIZ: C'est mon copain.
URGENTISTE: Est-ce qu'on a son identité?
AMBULANCIER: Oui.
URGENTISTE: Appelez tout de suite ses parents! Branchez un moniteur et faites moi une analyse de sang. Appelez la radio pour des clichés de la tête, si il le faut il passera aussi un scanner.
(Dans les couloirs du lycée)
PRINCIPAL: Mademoiselle Topolsky ? Je viens juste d'apprendre que deux de nos élèves étaient à l'hôpital. Un accident de voiture.
TOPOLSKY: Qui?
PRINCIPAL: Max Evans et Liz Parker, ils sont au Roswell Mémorial. Dés que j'ai du nouveau je vous préviens.
TOPOLSKY: Non, je m'en occupe, je connais très bien ces deux étudiants, je veux à tout prix que tout ce passe bien.
PRINCIPAL: Je préfère, merci.
(Topolsky téléphone à l'agent Moss)
MOSS: J’écoute?
TOPOLSKY: Allez à l'hôpital tout de suite. On va peut-être pouvoir intervenir.
(Isabel et Michaël arrivent à l'hôpital. On fait une prise de sang à Max)
ISABEL: Oh mon Dieu, Max! Qu'est ce qu’il s'est passé?
LIZ: On roulait sur la nationale et un cheval a traversé, Max a essayé de l'éviter on est sorti de la route.
ISABEL: Max?!
SUSAN (l'infirmière): Il y a trop de monde ici.
ISABEL: Je suis sa soeur.
SUSAN: Oui, mais il ne devrait y avoir personne!
(Michaël se met "en mode dragueur" et Susan semble intéressée)
MICHAËL: Je sais bien que vous devez faire votre travail, mais nous sommes tous un peu sous le choc. Vraiment, je suis désolé.
SUSAN: Ca ira pour cette fois.
MICHAËL: Merci.
SUSAN: De rien.
MICHAËL (qui lit sur son badge): ...Susan!
(Elle s'en va.)
MICHAËL: Je m'en occupe!
(L'Agent Moss entre dans une pièce « Personnel Hospitalier Seulement »)
ISABEL: Faut pas qu'il y ait d'analyses.
LIZ: Je ne comprends pas. Comment vous avez fait jusqu'à présent?
ISABEL: Une chose aussi grave c'est la première fois.
LIZ: Mais quand vous êtes malade, comment vous faites?
ISABEL: On n’est jamais malade... Il nous faut du sang...On a qu'a t'en prendre pour remplacer celui de Max!
LIZ: Ca ne peut pas être le mien, il faut à tout prix que ce soit celui d'un garçon.
ISABEL: On doit en trouver un alors!
(Dans la cour du lycée, Alex parle avec un groupe de musiciens potentiels)
ALEX: Ce que je veux dire, c'est que pour l'instant, il y a, il y a aucun groupe digne de ce nom ici à Roswell. Alors forcément on risque rien puisqu'on ne pourra pas nous comparer à d'autres! Il suffit juste qu’on travaille la technique et les morceaux viendront tout seuls.
LESTER: Je chante faux comme une casserole
ALEX: Oui, je sais que t'as pas d'oreille, Lester. Vaut mieux que tu sois notre batteur.
MARIA: J'ai besoin de toi!
ALEX: Ah oui, et plus important encore ; Quand on est musicien, on se fait draguer! MARIA: Allez grouille!
(Maria entraîne Alex ailleurs)
(A l’hôpital)
(Susan regarde les échantillons de sang pour les examiner et quitte la pièce .Michaël entre et commence à chercher parmi les échantillons de sang. L'agent Moss, déguisé en infirmier, entre et fait pareil. Michaël a le temps de se cacher et d'observer la scène)
(Maria et Alex arrivent à l'hôpital et entrent dans la chambre de Max)
MARIA: Oh c'est pas vrai!
LIZ: Alex, j'ai un service à te demander, c'est très important.
ALEX: Ouais bien sûr, tout ce que tu voudras!
LIZ: J'ai besoin de ton sang.
(Susan entre dans le labo alors que l'Agent Moss continue à fouiller)
SUSAN: Qu'est ce que vous venez faire ici ?
MOSS (en partant): Excusez-moi.
(Alex semble effrayé à l'idée qu'on lui plante une seringue dans le bras)
ALEX: On a le droit de revenir sur sa décision, surtout pour un truc aussi important.
LIZ: Non ça va aller, j'étais volontaire l'été dernier je les ai vu faire ça des milliers de fois.
ALEX: Qu'est ce que tu peux bien me cacher ?
LIZ: Je te raconterais plus tard.
ALEX: Quand on est les meilleurs amis du monde, on doit avoir confiance l'un envers l'autre.
LIZ: Je sais le faire.
MARIA: Faut y aller !
ISABEL: Attends. Il vaut mieux que tu regardes ailleurs !
LIZ: Merci Alex !
MARIA: Dépêchez vous !
ISABEL: Ca va piquer !
ALEX: Aïe !
(Isabel fait la prise de sang à Alex en se servant de ses pouvoirs)
MICHAËL (qui sort de sa cachette): Susan?
SUSAN: Qu'est ce qu’il se passe?
MICHAËL: Je voulais vous parler en privé... Est-ce que vous voulez sortir avec moi? Resto ou cinéma?
SUSAN: Vous êtes un peu jeune.
MICHAËL: L'âge ça compte pas pour moi. C'est vrai, j'ai toujours été beaucoup plus mature que ceux de ma génération. Et je suis beaucoup plus à l'aise avec les femmes. On a tellement de choses en commun. Je ne sais pas, je suis frustré quand il m'arrive de fréquenter des filles de mon âge.
(Michaël échange l'échantillon de Max avec celui d'Alex)
MICHAËL: Alors qu'une femme comme vous c'est...
SUSAN: C'est pas la peine, arrêtez !
MICHAËL: Pourquoi ?
SUSAN: Ca part d'un bon sentiment, j'en suis sûre, mais... je dois refuser.
MICHAËL (en partant): J'insiste pas !
SUSAN: Hey! Viens me revoir quand t'auras 18 ans!
MICHAËL: A bientôt !
(Dans la salle d'attente, tout le monde attend des nouvelles de Max)
LIZ: Alex ? Peut-être que tu devrais rentrer chez toi.
ALEX: Hey, je risque d'aller en taule à cause de ce que je viens de faire, et, et c'est tout ce que tu trouves à dire pour me remercier! Et je parle pas des autres!
LIZ: Alex...
MICHAËL: Elle t'a dit de rentrer! ALEX: Bien...Et ben, vraiment super sympa tes nouveaux copains!
(Il s'en va, Liz le suit et Michaël suit Liz)
MARIA: Michaël! Restes là, t'en fait pas, je suis sûre qu'elle ne dira rien!
LIZ: Alex...
ALEX: C'est pas faute d'avoir attendu, mais apparemment, je n'aurais aucune explications.
LIZ: C'est compliqué d'accord?
ALEX: Non, non, non je suis pas d'accord Liz. Ça devient n'importe quoi.
LIZ: Alex! Il faut que tu ais confiance en moi.
ALEX: Qu'est ce que c'est? C'est la drogue ? Est-ce que c'est à cause de ça? Max et toi vous partez en voiture, il était défoncé, vous avez failli mourir. Je suis ton ami et tu peux même pas m'avouer ça!
LIZ: Alex...
ALEX: Pas question de prendre le sang de Michaël, parce que lui aussi il est défoncé. Et c'est là que t'appelles le brave Alex, ton ami de toujours qui fait tout ce que tu lui demandes et qui te sera toujours fidèle, à qui tu peux raconter tout ce que tu veux parce que lui, il te croira!
LIZ: C'est pas vrai, non.
ALEX: Alors dis-moi la vérité... Pour une fois.
LIZ: Tu as raison...C'est la drogue.
(Il s'en va l'air déçu.)
ISABEL: Il est réveillé!
(Dans la chambre de Max)
(L’urgentiste l’examine)
MADAME EVANS: Max, tu ne peux pas savoir ce que tu as pu me faire peur.
MAX: Excuse moi.
URGENTISTE: C'est tout à fait surprenant.
MAX: J'ai eu de la chance.
URGENTISTE (à Max): Je n'aurais jamais dit ça tout à l'heure, vous vous sentez bien? Pas de vertiges? Pas de maux de têtes? Bon...
URGENTISTE (à Madame Evans): Il va très bien.
MADAME EVANS: Oh merci!
URGENTISTE: Je vais quand même le garder cette nuit et lui faire une IRM demain matin, d'accord?
MADAME EVANS: Si vous voulez.
URGENTISTE: Parfait!
MAX: Maman, je vais bien, j'ai pas envie de rester.
MADAME EVANS: Je crois que c'est au médecin de décider ça!
MAX: Peut-être, mais j'ai des devoirs à rendre, et je ne suis pas fatigué! Fais moi sortir, je veux pas rester ici.
URGENTISTE: Très bien. Repos total pendant une semaine, mais si jamais tu ressens des vertiges ou quoi que ce soit d'autres, il faut m'appeler tout de suite.
MAX: Ouais...
URGENTISTE: Alors d'accord !
MADAME EVANS: Merci docteur, merci.
URGENTISTE: Vous pouvez venir le voir.
(Isabel, Michaël, Liz et Maria entrent dans la chambre.)
ISABEL: Maman!
MADAME EVANS: Oh ma chérie! Il est en pleine forme.
MICHAËL: Tu as eu beaucoup de chance!
MAX: Ouais.
LIZ: Ca va aller?
MADAME EVANS: Bonjour!
MAX: Maman, je... te présente Liz.
LIZ: Enchanté madame.
MADAME EVANS: J'ai entendu parler de vous.
(Dans un couloir de l'hôpital)
LIZ: Qu'est ce que j'ai eu peur.
MAX: Ca va aller!
ISABEL: Faut se dépêcher, Maman attend dehors.
MARIA: Oh zut! Mes clés! Elles sont dans mon sac, je l'ai oublié sur la table dans la chambre! Ca peut arriver d'oublier son sac dans un moment pareil!
MICHAËL: Je vais le chercher. Emmenez le à la voiture.
(Dans la chambre Michaël voit la silhouette de quelqu'un qui semble chercher quelque chose. Il tire les rideaux pour trouver l'Agent Moss qui lit le dossier de Max et l'autre agent déguisé en agent d'entretien qui examine les ordures.)
MICHAËL: Elle a oublié son sac.
(Chez les Evans, dans la chambre de Max)
MICHAËL: Je vous dit que c'était le même, le type qui m'avait suivi au Crashdown l'autre fois, il fouillait dans la poubelle. Et l'autre mec, celui que j'avais vu au labo, il regardait le dossier de Max.
MAX: Ils ne trouveront rien.
MICHAËL: Pas cette fois, mais la prochaine, ça risque d'être la bonne!
MAX: Je suis désolé.
ISABEL: Ce n'est pas ta faute Max!
MICHAËL: Je n'ai pas dit ça, mais là ça devient dangereux et ça le sera encore plus si on ne fait rien.
ISABEL: Il faut qu'on parte tout de suite.
MICHAËL: Non, je ne suis pas d'accord. On peut peut-être les piéger avant qu'eux ils nous piègent.
ISABEL: Michaël, c'est déjà assez difficile comme ça et tu veux que ça soit pire encore.
MICHAËL: Je veux connaître mon ennemi, je veux savoir qui nous a suivi, c'est l'occasion ou jamais.
(En pleine nuit, dans une rue déserte, Topolsky arrête sa voiture pour discuter de la mission avec Moss)
TOPOLSKY: Journée fructueuse? Qu'est ce que ça donne?
MOSS: Ils lui ont fait une analyse de sang, le résultat est normal. Mais il y a quelque chose qui me gène.
TOPOLSKY: Comment ça?
MOSS: En tout ils étaient cinq et ils n'arrêtaient pas de rentrer et de sortir de la chambre.
TOPOLSKY: Pour quoi faire?
MOSS: J'ai pas vu, mais il y en a un autre qui est arrivé, grand, l'air un peu endormi.
TOPOLSKY: Alex!
MOSS: Ils ont du changer les éprouvettes.
(Au lycée, à l'heure du déjeuner, Alex s'assoit à la même table que Kyle)
UNE POM-POM GIRL (à ses copines): Je lui ai dit, c’est à moi ça!
ALEX: Salut!
KYLE: Alors, tu viens m'espionner ?
ALEX: Non, je viens manger c'est tout.
KYLE: Ouais, c'est ça. Liz t’envoie pour savoir si des fois je n'aurais pas parlé à quelqu'un. C'est ça?
ALEX: Non, je suis là parce que là bas, je ne connais personne. Et de quoi t'aurais parlé au fait?
KYLE: En plus, elle m'envoie un remplaçant, et ça, ça fait vraiment pitié. Elle t'envoie toi, même pas Maria. Moralité, ce que je vais faire, c'est que je vais te renvoyer au quartier général avec un petit message. Tu vas dire à Liz que j'en ai marre qu'elle me mène en bateau, que je me suis complètement gourré sur elle et que pour moi, c'est une espèce de...
ALEX: ... D’étrangère?
KYLE: Oh quel rusé! Elle est pas mauvaise ta tactique, désolé mais cette fois, le poisson ne mordra pas. T'arriveras pas à me faire croire que Liz ne t'a pas confié son petit secret. Ne me prends pas pour un abruti.
(On voit qu'Isabel les a espionné)
(Max et Liz font du lèche-vitrine et en profitent pour observer l'agent Moss)
MAX: Regarde la vitrine comme si on faisait les magasins. Ca y est le voilà, rigoles comme si j'avais dit un truc marrant.
LIZ: Ha, ha, ha, ha Max...
MAX: Il faut qu'il pense qu'on ne l'a pas vu.
LIZ: Est ce que tu es sûr que ça va marcher?
MAX: Maintenant on va savoir si il nous suit ou pas.
(Ils entrent dans l'UFO Center)
VOIX OFF DU MUSEE: Les soucoupes volantes existent. Elles sont devenues réalités après 37 ou 38 ans d'études approfondies. Certains éléments résultant de ces études ont été rendu publique afin de calmer les esprits et de semer le doute dans la population. D’autres éléments beaucoup plus probants sont encore classés secret défense.
(Ils essayent de semer l'agent du FBI)
MAX: Suis moi!
VOIX OFF DU MUSEE: La vérité est quelque part, je ne sais où, ce dont je suis sûr, c'est que nous sommes dans une impasse et nous y resterons jusqu'au jour où le gouvernement fédéral reconnaîtra qu'il s'est réellement passé quelque chose et qu'il livrera tout les éléments, ainsi que les résultats de son enquête.
(Ils se cachent)
MAX: Bien, on passe le relais!
(Devant l'UFO Center, Isabel, Michaël et Maria attendent Moss pour le prendre en filature avec la voiture de Maria)
MICHAËL: Le voilà!
MARIA: Lui?
MICHAËL: Bah quoi? Tu crois que je me trompe?
MARIA: Non, mais à le voir il a pas l'air méchant.
MICHAËL: C'est bien parce qu'on a besoin de ta voiture.
ISABEL: Il n'y a personne dans un rayon de 200 mètres, je crois qu'on est tranquille.
MARIA: Tranquille...c'est pas le mot que j'aurais choisi!
ISABEL: Tranquille, ça veut dire qu'on peut le suivre.
MARIA: Oh.
MICHAËL: C'est pas la peine de le coller.
MARIA: Vous allez arrêter, oui !Je vous signale que je n'en suis pas à ma première filature!
(Maria se trompe en passant les vitesses)
ISABEL: Continue comme ça et tu peux être sûre que ce sera la dernière.
(Devant un motel.)
MARIA: Ca fait une heure qu'on est là, on va attendre longtemps comme ça?
MICHAËL: Pourquoi? T'as rendez-vous?
MARIA: Peut-être bien...
ISABEL: Oh non...C'est moi qui devrais me plaindre d'être dans cette voiture avec vous.
MARIA: Il ne sortira jamais de cette chambre.
(Moss sort de sa chambre)
MICHAËL: Tu disais?
(Ils se penchent pour ne pas être repérés par Moss)
(Dans un couloir du lycée)
LIZ: Je suis déjà en retard pour l'espagnol et je dois inventer une excuse pour Maria.
MAX: Ouais, mais, moi aussi je dois y aller.
LIZ: On se donne rendez-vous après les cours au Crashdown?
MAX: hmm-hmm.
LIZ: Hey! Euh...Pour une fois tu pourrais aussi dîner, un sandwich martien, salade de Saturne et un milk-shake mercurien, formule à 3.90 $
MAX: Ca me ferait plaisir! Mais je ne pense pas que je pourrais. J'ai promis à ma mère de me reposer.
LIZ: Tu sais quand je t'ai vu dans la voiture, j'ai cru que tu étais...d'un seul coup, je n'arrivais plus à respirer.
MAX: Je ne t'ai même pas remerciée... pour ce que tu as fait à l'hôpital.
LIZ: En fait c'est à Alex qu'il faut dire ça, une fois de plus je l'ai appelé au secours et il est venu comme toujours...Max?
MAX: On ne peut pas lui dire, tu comprends?
LIZ: Je comprends.
MAX: Mais il faudra inventer quelque chose.
LIZ: Lui mentir alors?
MAX: Isabel l'a vu discuter avec Kyle tout à l'heure.
LIZ: Il t'a sauvé la vie, Max!
MAX: Ecoutes, je le sais que c'est dur, mais, maintenant...
LIZ: Je lui ai déjà dit que c'était une histoire de drogue... quand t'étais à l'hôpital.
MAX: Tu penses qu'il t'a cru?
LIZ: J'ai l'impression.
MAX: Liz! Il faut pas m'en vouloir.
LIZ: Quand on ressent des choses envers quelqu'un, on est près à faire n'importe quoi ou presque.
MAX: Oui...
(Liz entre dans la classe)
(Au motel, Michaël et Maria entrent dans la chambre de Moss)
MARIA: Tu m'as toujours pas expliqué ce que je faisais là.
MICHAËL: Il me faut une personne pour surveiller.
MARIA: C'est pas Isabel qui surveille?
MICHAËL: Alors il m'en faut deux c'est tout!
(Michaël ouvre la porte grâce à ses pouvoirs)
MARIA: T'as pas confiance! C’est ça, hein ? T'as pas confiance en moi. Isabel fait les trucs bien et moi je suis là...
(Michaël la tire à l'intérieur de la chambre)
MICHAËL: On va se faire choper si tu continues. Alors restes près de la fenêtre et fermes là!
MARIA: C'est la deuxième fois que tu m'emmènes dans un motel cafardeux.
MICHAËL: Oui, ben le dis pas trop fort, tu vas détruire ma réputation! MARIA: Au fait, qu'est ce que tu espères trouver ici?
MICHAËL: Je sais pas, des papiers, quelque chose qui nous dira qui il est. MARIA: Etiquettes de bagages!
MICHAËL: Pas d'étiquettes.
MARIA: Ah oui, une trousse de toilette en dit long sur un mec, chose au passage dont tu devrais te soucier! Mais à mon avis, tu aurais plus de chance près du téléphone, il peut y avoir des bouts de papiers qui traînent pas loin!
MICHAËL: Je t'ai demandé de rester près de la fenêtre.
MARIA: De plus, une vraie baby-sitter digne de ce nom, te dira que le meilleur endroit où regarder, c'est la corbeille à papiers, c'est toujours révélateur!
MICHAËL: Moss...Il s'appelle Moss.
MARIA: Prénom ou nom de famille ?
MICHAEL: J'en sais rien!
MARIA: Faut persévérer Sherlock! Qu'est-ce que c'est que ça?
MICHAEL: Un numéro de téléphone. C’est dans le secteur.
(Maria compose le numéro de téléphone)
MICHAEL: Qu'est ce que tu fais?
MARIA: Autant qu'on sache qui est à l’autre bout du file non?
(Ils prennent le combiné à deux)
TELEPHONE: Topolsky. Allo?
MARIA: Oh, c'est mademoiselle Topolsky! La mère Topolsky, il y a pas deux Topolsky! Alors ou elle prend son job hyper au sérieux, ou elle n'est pas conseillère d'orientation.
(A l’extérieur de la cafeteria du lycée, Alex mange un beignet)
TOPOLSKY: Moi, les beignets je les mettais en miettes pour prendre tout de suite ce qu'il y avait à l'intérieur! Je peux m'asseoir ?
ALEX: Oh, oui, attendez!
(Pendant qu'Alex pousse son sac, Topolsky met quelque chose dans son verre)
TOPOLSKY: En fait il fallait que je vous voie. Vous savez votre demande de tutorat en informatique pour le prochain semestre ? Et bien elle est acceptée.
ALEX: Oh ! bah c'est super ça! Merci, je sais que je l'ai obtenue parce que ma demande avait été appuyée!
TOPOLSKY: Félicitations.
ALEX: Grâce à vous!
TOPOLSKY: Les bonnes choses arrivent aux gens bien, Alex. Je sais ce que vous avez fait pour Max.
ALEX: C'est vrai ?
TOPOLSKY: Aller à l'hôpital, comme ça; juste après l'accident. Il parait que vous étiez plusieurs ?
ALEX: Comment vous savez ça vous ?
TOPOLSKY: Je suis informée de tout ce qui se passe ici, au cas où un élève aurait besoin de parler à quelqu'un.
ALEX: On voulait...on voulait savoir si...si il avait besoin de rien, c’est tout. Et puis on est reparti.
TOPOLSKY: Moi j'y vois un grand élan de générosité, ce n'est pas donné à tout le monde de répondre présent aussi vite et de surmonter une situation pareille. De plus, j'admets que je me fais du souci pour Max et comme c'est un de vos amis...
(Liz arrive vers leur table)
LIZ: Vous parlez de Max ? Je peux vous dire qu'il va très bien, il a même repris les cours. Alors il n'y a plus à s'en faire pour lui.
ALEX: Ah ! Bien.
TOPOLSKY: Il parait que vous même avez été choquée ? Est ce que ça va bien ?
LIZ: Très bien.
TOPOLSKY: Vous n'aurez qu'à passer à mon bureau, nous parlerons de tout ça. ALEX: D'accord.
TOPOLSKY: Bon courage.
ALEX: Oui, merci.
LIZ: Alex! Tu pars déjà ?
ALEX: Si j'allais voir un thérapeute, il me dirait que discuter avec toi, c'est... extrêmement mauvais pour ma santé mentale.
LIZ: J'ai pas été correcte avec toi je suis désolée.
ALEX: Ca va mieux? T'es soulagée ?
LIZ: Non! Attends Alex, je voudrais... je voudrais m'assurer que tu n'as parlé à personne de ce qui c'est passé à l'hôpital. Je veux parler de, de cette histoire de drogue.
ALEX: Si je comprends bien, on doit protéger Max maintenant, c'est ça ? Je veux dire moi et Kyle et...
LIZ: Kyle ?! Non, non Alex, pas Kyle!
ALEX: Attends qu'est ce que tu crois? Il est au courant lui aussi!Quoi t'espérais quand même pas garder le secret? C'est normal que ça t'explose en pleine figure et puis attend, c'est pas...
(Alex se met à saigner du nez.)
LIZ: Oh... ALEX: Qu'est ce que j'ai?
LIZ: Est ce que ça va Alex ? Tu te sens pas bien ? Je vais venir avec toi.
ALEX: Non, non, laisse tomber, j'ai pas besoin de toi! Je suis assez grand pour m'occuper de moi tout seul.
(Dans les toilettes des garçons, Alex met un coton dans son nez)
LYCEEN: T'as encore faillit rattraper la balle toi.
ALEX: Ouais, ouais c'est ça, t'as raison.
(La cloche sonne)
ALEX: Quel nul!
(Alex jette le coton à la poubelle et sort des toilettes)
(Topolsky ramasse le coton d'Alex pour le mettre dans un sachet en plastique)
(Au Crashdown, Michael explique à Isabel et Max ce que lui et Maria ont trouvé dans la chambre de Moss et pendant ce temps là, Maria explique la même chose à Liz)
MICHAËL: Ensuite, j'ai fait la poubelle. Je savais très bien que je trouverais quelque chose.
MARIA: Je vois l'autre espèce de martien entrain de sniffer l'après-rasage du type alors je lui dis de regarder dans la poubelle et qu'il ne sera pas déçu. Et qu'est-ce qu'on a trouvé?
MICHAËL: Un numéro de téléphone! Alors je me mets à réfléchir et je me dis que le meilleur moyen de savoir qui est au bout du fil c'est d'appeler.
MARIA: Si je n'avais pas composé le numéro on y serait encore et évidemment lui il en a profité pour, se coller à moi le plus possible.
MICHAËL: J'entendais à peine parce qu'elle m’avait pris le combiné pour écouter, mais en deux secondes j'ai tout de suite su qui c'était.
MARIA: Elle a parlé et j'ai percuté !
MICHAËL: Topolsky.
MARIA: Et oui, la mère Topolsky, la plus douée des baratineuses, qui a bien failli nous avoir !
MICHAËL: Faut se méfier des blondes.
MAX: Tu es sûr ?
MARIA: Oui, je t'avais dit que je la sentais mal, tu te rappelles ?
LIZ: Maria c'est monstrueux! Vraiment monstrueux!
MAX: Elle en sait peut-être déjà beaucoup sur nous.
MICHAËL: Elle en a peut-être parlé.
ISABEL: Où elle va le faire.
LIZ: Alex était avec elle tout à l'heure, je les ai entendu parler de Max.
MARIA: Y a rien à craindre, c'est pas une balance. Et d'ailleurs, il a rien à raconter, n'est ce pas?
MAX: Liz lui a dit que c'était à cause de la drogue pour qu'il arrête de poser des questions.
ISABEL: Super! Ca va être facile à expliquer à Papa et Maman.
MAX: Il ne dira rien.
LIZ: Il ne dira rien.
MARIA: Ouais.
MICHAËL: Ca vous empêche pas de manger. Moi je rentre.
(Alex frappe à la porte du bureau de Topolsky et entre)
ALEX: Alors, vous vouliez me voir ?
TOPOLSKY: Fermez la porte Alex. Asseyez vous.
ALEX: Il faut que j'aille à la chorale dans cinq minutes ce serais...euh...
TOPOLSKY: Oui je sais Alex. Je sais tout le reste aussi.
ALEX: Et c'est quoi tout le reste ?
TOPOLSKY: L'hôpital, l'analyse de sang, à la place de Max. Et pourquoi vous avez fait ça pour lui. Inutile de vous dire que c'est très sérieux, vous le savez déjà. Mais je peux vous aider, j'ai des amis Alex, ils peuvent devenir les vôtres.
ALEX: Des amis ? De quel genre ?
TOPOLSKY: Le shérif ne sera pas au courant si c'est ça qui vous inquiète. Et rien ne sera inscrit à votre dossier. C'est votre sécurité que je veux.
ALEX: Pourquoi? Je suis pas en sécurité ?
TOPOLSKY: Peut-on réellement être en sécurité quand Max Evans n'est pas loin ? Vous allez m'écrire tout ce que vous savez, tout ce que vous avez vu et vous signerez .
(Alex refuse d’écrire)
TOPOLSKY: Ca ne fait rien, ça peut encore attendre. Mais demandez vous qui vous devez protéger. Est-ce qu'un ami vous aurait mis au pied du mur ?
ALEX: Vos amis dont vous me parliez, qui sont ils ?
TOPOLSKY: Des personnes de confiance, comme moi.
(Alex quitte le bureau, va à son casier, l'ouvre et plonge sa tête à l'intérieur)
MAX: Ca va ?
ALEX: Non, ça va pas.
MAX: Il faudrait qu'on parle tous les deux.
ALEX: Qu'on parle de quoi ?
MAX: De ce que tu as fait pour moi à l'hôpital. ALEX: Ce que j'ai fait, je voudrais bien le savoir justement.
MAX: Tu m'as sauvé la vie.
ALEX: Et toi, tu as pourri la mienne.
MAX: C'était pas ce que je voulais.
ALEX: Oh arrête ! Je sais très bien que maintenant, tu vas me menacer. Tu as tellement peur que, que je dise comment vous avez fait pour, pour échanger les éprouvettes. Et bien t'arrives trop tard là, parce que justement elle est déjà au courant.
MAX: Qui est au courant ?
ALEX: Topolsky !
MAX: Tu lui en as parlé ?
ALEX: Non, c'est elle qui m'en a parlé. Elle voulait même que je signe une, une espèce de confession.
MAX: Tu l'as fait ?
ALEX: Et bien maintenant tu sais ce que ça fait d'être plongé dans le noir.
MAX: Je cherche seulement à te protéger.
ALEX: Et bien je savais pas qu'on m'aimait tant que ça.
(Alex s'en va et Liz va vers son casier pour y glisser une lettre)
LIZ (en voix off): C'est bizarre comme en un instant, les choses peuvent être bouleversées. Tout ça parce qu'un cheval affolé avait décidé de traverser une route au moment précis où Max et moi nous passions en voiture. Maintenant je dois trouver un autre instant, un seul, pour renverser le cours des événements, pour éviter que cet accident soit l'instrument de la découverte de la vérité.
(Alex entre au Crashdown avant l'heure d'ouverture)
LIZ: Je te remercie d'être venu.
ALEX: Je t'ai rencontrée ici des milliers de fois, mais là, ça fait plus pareil. Tu comprends ?
LIZ: Oui, je comprends. Alex. Tu es mon ami depuis qu'on était ensemble chez Mademoiselle Elmer...
ALEX: Non, non, non, non. On était dans la même classe avant mais c'est chez mademoiselle Elmer que tu m’as remarqué.
LIZ: Exact ! Et quand j'allais mal, tu étais le premier à le savoir.
ALEX: Jusqu'à maintenant.
LIZ: Non, encore maintenant ! Ce qui c'est passé à l'hôpital avec Max, ça a été la chose la plus importante que j'ai jamais eu à faire dans la vie. Et je t'ai appelé. Alex, jamais je n'avais demandé à quelqu'un de faire une chose aussi difficile. Et aujourd'hui, j'ai encore besoin de toi, Alex je te demande de croire en moi, même si je peux pas, même si je peux pas te dire ce que tu veux savoir.
ALEX: Parce qu'il y a Max...
LIZ: Non ce n'est pas ça, je t’assure. Je te parle de nous deux, Alex. Je te l'ai déjà dit l'autre fois c'est, c’est très compliqué, c'est même pas ça d'ailleurs. En fait, il y a un bon côté et il y a un mauvais côté, et si tu choisis le mauvais coté maintenant alors je sais que quelque chose de terrible va se produire ! Et on en subira tous les conséquences. Je t'en pris Alex, si ces cinq années d'amitié représentent quelque chose pour toi, tu dois avoir confiance en moi. Je te jure que je suis du bon côté.
(Alex frappe à la porte du bureau de Topolsky et entre)
ALEX: J'ai bien réfléchi à ce que vous m'avez dit. C'est pas tellement pour moi que je me fais du souci, c'est pour Liz. Ecoutez, si je fais ce que vous m'avez dit, si je vous donne ce que vous voulez, qu'est ce qui va lui arriver ? Enfin, je veux dire, qu'est ce que vos amis vont faire ?
TOPOLSKY: Elle sera interrogée, elle subira peut-être des examens médicaux pour être sûr qu'on ne lui a fait aucun mal.
ALEX: Mais, pas de,, pas de police alors ?
TOPOLSKY: Non.
ALEX: Mais si jamais ils ont fait du trafic de drogue alors...Ca veut dire que...Ca veut dire que c'est une affaire de drogue non ?
TOPOLSKY: Vous allez écrire ce qui c'est passé à l'hôpital et on verra bien ce que se sera.
(Liz frappe à la porte de Topolsky et entre)
TOPOLSKY: Ca ne va pas Liz ?
LIZ: Est ce que je peux vous parler ? En privé. C'est très important.
TOPOLSKY: Je reviens tout de suite. Commencez à écrire ce projet dont nous avons parlé.
(Liz et Topolsky vont dans le couloir.)
TOPOLSKY: Alors que se passe t'il ?
LIZ: Je ne sais pas du tout ce qu'Alex vous a dit, mais moi, je voudrais vous dire quelque chose.
TOPOLSKY: Je vous écoute.
LIZ: Je trouve que, Alex a beaucoup changé ces derniers temps, comme s’il était devenu parano, un truc comme ça. Vous savez, on a été amis pendant longtemps et cette année, je me suis fait de nouveaux amis alors. Je ne sais pas peut-être...peut-être qu'il se sent rejeté. Est ce qu'il vous a dit quelque chose qui vous laisse penser ça ?
(Dans le bureau, Alex va sur l'ordinateur de Topolsky)
TOPOLSKY: Je ne peux discuter de mes entrevues qu'avec la personne concernée et vous n'êtes pas concernée.
LIZ: Oui je le sais et je le comprends tout à fait, ce que je veux dire, c'est que j'ai peur qu'il parle de chose qui pourrait, qui pourrait nuire à d'autre personne.
TOPOLSKY: Nous connaissons bien Alex? Et je pense que c'est un garçon qui sait ce qu'il fait, non.
(Alex se connecte à Internet)
LIZ: Mais il est dans un tel état d'esprit en ce moment.
TOPOLSKY: J'en jugerai quand j'aurais parlé avec lui.
(Alex essaye de lire les e-mails de Topolsky mais échoue)
ALEX: Non c'est pas vrai.
TOPOLSKY: Je dois retourner auprès de lui.
LIZ: Attendez mademoiselle ! S'il vous plait, j'ai encore besoin d'en parler.
(Topolsky rentre dans la pièce et trouve Alex devant son ordinateur. Il tourne l'écran vers Topolsky et nous pouvons voir le logo du FBI)
TOPOLSKY: Si vous croyez que ça vous rendra service, vous vous trompez. Vous jouez avec quelque chose qui peut-être dangereux.
ALEX: Qu'est ce que le FBI fait au collège de Roswell ?
TOPOLSKY: Ce n'est pas parce que vous savez qui je suis, que ce sera terminé. J'étais de votre côté, j'espère que votre ami Max ne souffrira pas des conséquences de mon départ.
(Elle part en emportant ses affaires)
ALEX: Bon, très bien. Maintenant tu vas me dire exactement ce que tu sais de cette histoire entre Max et Topolsky et avec le FBI ou je peux te jurer qu'il n'y aura plus aucune amitié entre nous deux.
LIZ: Non Alex, ne dit pas des choses...
ALEX: Quoi ? Tu crois que je dis ça à la légère ? Non Liz, je plaisante pas. Alors ou tu me dis la vérité ou alors je m'en vais.
LIZ: Je ne peux rien dire.
(L'épisode se fini par Alex qui s'en va visiblement déçu et Liz qui a l'air de se rendre compte qu'elle peut perdre beaucoup en voulant protéger Max)