Le Journal Intime
(Les rues de Roswell)
(Liz rentre chez elle. Elle entend des pas, s'arrête et regarde
derrière elle mais il n'y a personne
VOIX DE LIZ: C'est drôle comme le monde peut changer parfois.
(Elle traverse une route)
VOIX DE LIZ: Comme les rues que vous connaissez depuis toujours
deviennent soudain plus sombres, plus froides. Comme le silence n'est
plus aussi profond qu'avant.
(Elle s'arrête devant une vitrine où il y a des extraterrestres)
VOIX DE LIZ: Comme les yeux que vous aviez à peine remarqués ne
regardent plus que vous! Comme le trajet du retour quotidien n'est plus
une habitude mais une victoire! Et vous commencez alors à vous dire que
ce n'est peut-être pas le monde qui a changé mais vous.
(Elle monte les escaliers, ouvre la porte et va dans sa chambre. Elle ouvre
un tiroir et cherche son journal mais ne le trouve pas)
VOIX DE LIZ: Et puis tout à coup vous vous mettez à tout remettre
en question.
(Chez Maria)
(Liz sonne. Maria lui ouvre à moitié endormie)
MARIA: Liz? Bah, alors? Qu'est-ce qu'il y a?
LIZ: Mon journal a disparu.
MARIA: Et alors?
LIZ: J'ai mis tous ce qui est arrivé dans ce journal.
MARIA: Comment ça?
LIZ: Des choses sur Max.
(Maria ferme la porte)
MARIA: Personnelles sur la vie de Max?
LIZ: Des choses personnelles!
MARIA: Quoi? Comme par exemple d'où il est. C'qu'il est et
c'qu'il n'est pas?
LIZ: Oui, j'y mettais absolument tout!
(Elles se regardent d'un air effrayé)
GENERIQUE
(Chambre de Michael)
(Michael dort puis soudain se réveille, allume la lumière, prend un
papier et un crayon. Comme le crayon n'est pas taillé, il utilise ses
pouvoirs. Il dessine)
(Chez les Evans)
(Michael tape à la fenêtre de la chambre de Max quand celui-ci dort encore.
Max allume la lumière et ouvre la fenêtre)
MICHAEL: Salut Max j'te dérange?
MAX: Disons qu'je dormais. J'espère au moins que ça en vaut la peine.
MICHAEL: Ah oui. Je l'ai vu en rêve et je l'ai vu plus clairement que jamais!
MAX: Quoi?
MICHAEL (il sort le papier de sa poche): Ca, regarde! C'est la vision que
j'ai eue l'autre soir dans le bureau de Valenti. Quand j'ai touché la clé,
c'est ça qu'j'ai vu!
MAX: Tu as vu un demi-cercle?
MICHAEL: Non, non j'ai vu ça Max, j'ai vu ça.
(Il lui montre du doigt)
MAX: Ah oui et qu'est-ce que c'est?
MICHAEL: Je n'en sais rien, seulement j'l'ai vu. J'l'avais oublié jusqu'à
ce soir, il fallait que j'le dise à quelqu'un.
MAX: Bien, je te remercie du tout cœur. Tu m'as choisi pour me réveiller
à trois heures du matin et me dire que tu avais rêvé de demi-cercle mais
on pourrait en reparler demain, non?
MICHAEL: Très bien, on en parlera demain
(Il range son papier).
MICHAEL: Ca t'embête si je...?
MAX: Non, non vas-y.
(Michael prend un petit matelas, le pose sur le sol, enlève son blouson,
met sous sa tête et s'allonge. Max va dans son lit)
(Les allées extérieures du lycée)
(Liz et Maria marchent)
MARIA: Ce qu'il faut faire c'est reconstituer les faits.
LIZ: Reconstituer les faits?
MARIA: Le mobile et puis les circonstances: c'est ça la clé! Nous sommes
à Roswell, nous sommes obligés d'en tenir compte.
LIZ: Je sais mais je t'ai déjà dit qu'il ne s'était rien passé de spécial.
J'ai fais des révisions avec Alex hier et...
MARIA: Alex? On sait déjà quand ça a pu se dérouler.
LIZ: Lui et moi, on était dans ma chambre et il est rentré chez lui et
puis après ça. Attends une minute. Tu veux qu'j'te dise. Maria, pourquoi je
reconstituerai des faits alors qu'il n'y a pas eu le moindre délit de commis.
C'est ridicule! C'est complément déplacé! Il ne s'agit en rien d'un vol!
MARIA: Oui, jusqu'à ce que l'on se pose la question de savoir pourquoi
Alex voudrait avoir ton journal intime? Est-ce l'impression d'être laissé pour
compte, la curiosité, des questions auxquelles nous ne répondons pas,
certaines explications que nous ne donnons pas ? Et à ton avis y a t-il un
meilleur moyen de trouver ces réponses que dans ton journal. Et là nous
avons un mobile. L'as-tu laissé seul à un moment ?
(Elles s'arrêtent.)
LIZ: Tout ça est plus que ridicule!
MARIA: Liz, on est des amies, voyons. Je n'fais que ça pour t'aider. Très
bien alors est-ce que tu as laissé Alex seul ne serait ce qu'un instant dans
ta chambre?
LIZ: Euh, et bien oui, oui une fois je, quand je suis allée chercher une limonade.
MARIA: Donc il est bien resté seul.
(Alex s'approche d'elles)
ALEX: Salut les filles!
LIZ: Salut Alex!
MARIA (Rire, nerveuse): Alex.
ALEX: Alors qu'est-ce que vous racontez de beau?
LIZ (Naturelle): Bof, rien de bien captivant.
MARIA (Toujours nerveuse): Rien d'important.
ALEX: D'accord, le contraire m'aurait assez étonné. En fait je voulais juste
te rappeler le truc sur Mccarthy qu'on a à faire.
LIZ: Sur Mccarthy?
ALEX: Oui, enfin j'veux dire l'épreuve orale.
LIZ: Ah oui!
ALEX: On aurait peut-être intérêt tous les deux à se bloquer un moment
pour en parler.
LIZ: Oui, bien sûr.
ALEX: Bon ben, maintenant il faut que je me sauve. J'ai ballon prisonnier.
(Content, il montre avec ses doigts le signe OK)
ALEX: Bon, alors souhaitez-moi bonne chance.
LIZ: Bonne chance!
ALEX: Merci infiniment.
(Il part. Liz voit Max)
LIZ: Comment je vais l'annoncer à Max?
MARIA: Moi, à ta place, je lui payerai un verre.
(Liz est d'accord .Elle regarde Max. Maria part. Max s'en va de l'autre
côté sans voir Liz. Liz part)
(Le Hall du lycée)
(Max jette de la monnaie dans le distributeur mais tout ce qu'il a demandé
ne sort pas. Il regarde autour de lui. Il utilise ses pouvoirs pour les sortir.
Plein de paquets tombent. Max sort un paquet)
LIZ: Quel appétit!
(Max se retourne)
MAX: Ah. Non, non. C'est... cette machine, elle fait toujours des siennes.
LIZ: Je peux te demander quelque chose?
MAX: Bien sûr. Mais je vais être franc avec toi Liz, je n'crois plus avoir
encore de secrets à te révéler. Alors?
LIZ: Il faut que je t'apprenne quelque chose dont je viens de m'apercevoir.
(Michael les rejoint, il mange quelque chose)
MICHAEL: Je vous dérange pas?
LIZ: Non voyons, quelle question.
MAX: Liz!
LIZ: Ca peut attendre Max, ça n'a rien d'important.
LIZ(à Michael): On s'est rencontré comme ça par hasard avec Max.
C'est vrai. J'arrivais de ce côté là et puis lui il se trouve qu'il venait de par-là,
et on s'est...
MICHAEL: Intéressant. Au revoir, Liz.
(Liz est gênée. Elle part.)
MAX: Tu m'avais dis que tu essayerais d'être sympa ave elle.
MICHAEL: Et toi que tu la verrais moins souvent. On est quitte dans
ce cas là.
(Il part)
(Une salle de classe)
(Liz est seule, assise à un bureau. Elle réfléchit. Melle Topolsky entre
avec une tasse de café)
TOPOLSKY: Liz ?
LIZ: Melle Topolsky. Oh j'allais partir. Je m'en allais justement.
TOPOLSKY: J'espère que je n'vous chasse pas.
LIZ: Oh non, non, pas du tout. Seulement, je suis un peu au retard.
Il faut absolument que j'y aille.
(Elle veut partir)
TOPOLSKY: Liz, je pense que vous avez une bonne raison pour rester
seule dans une classe éteinte. Mais je n'serais pas une bonne conseillère
d'orientation si je ne vous demandais pas laquelle.
LIZ: Oh, c'est sans intérêt. Oui tout va bien, j'vous assure.
TOPOLSKY: Parfois nous avons l'impression d'être seule mais c'est une
erreur. Il y a tout près de nous des gens qui n'demandent qu'à nous tendre
la main. Ce n'est peut-être pas vers moi que vous vous tourneriez dans un
moment comme ça. Mais je tiens à vous dire que je ne suis pas
qu'une conseillère d'orientation.
LIZ: Ah non?
TOPOLSKY: Non. Je suis, de plus une amie. Vous sentez-vous d'avantage
tranquillisée?
LIZ: Euh oui, c'est sûr.
TOPOLSKY: Bon est-ce que ça va aussi bien que vous le dites.
LIZ: Tout va à merveille. Merci.
(Elle part)
(Alex marche à l'extérieur)
ALEX: Salut, ça va?
(Maria arrive de derrière)
MARIA: Hey oh, oh! Hey !
ALEX: Mais c'est Maria DeLuca si je me trompe. Où est Parker?
MARIA: Oh Liz? J'en ai aucune idée. Elle avait une affaire à régler je crois.
C'est bien que...
ALEX: Laisse moi deviner. Kyle déploie des moyens désespérés pour
retrouver grâce aux yeux de Liz.
MARIA: Non, non ce n'a rien à voir.
ALEX: Ah bon? Il s'agit de quoi alors? A moins que ce n'soit une de ces
choses qui doit rester pour Alex un sujet flou.
MARIA: Je sais que ça doit sûrement être pénible pour toi qu'on arrête de
parler chaque fois qu'tu t'approches.
ALEX: Oui, oui, j'dois dire que c'est assez rasoir.
MARIA: Oui, bien sûr et certainement qu'en plus c'est notre faute. Enfin je
veux dire c'est sûr c'est notre faute. Et ce que j'espère c'est que...
ALEX: De quoi?
MARIA: Disons que, que j'espère que ça n'te pousserait pas à faire quoi que
ce soit qui n'te ressemblerai pas.
ALEX: Ah ! Je comprends rien du tout. Mais tu peux pas t'expliquer?
MARIA: Le journal de Liz a disparu et...
ALEX: Une petite minute, est-ce que tu m'accuses par hasard d'avoir volé
le journal de Liz?
MARIA: Non, non, c'est pas du tout ce que j'dit. Il se trouve juste qu'avec
Liz nous avons étudié les faits, cherché qui avait un mobile et qui avait pu
avoir l'occasion de...
ALEX: Et selon Liz se serait moi?!
MARIA: Non, nous n't'accusons ni l'une ni l'autre. Seulement on se basant
sur certains facteurs tu apparais comme étant un suspect disons potentielle,
il faut l'admettre. Mais je sais que ça ne peut pas être vrai. Je n'peux pas
croire ça de toi.
ALEX: D'accord, je vais te dire: la prochaine fois que toi et Liz vous approuverez
l'envie de me faire des petites confidences, que vous sentirez le désir
irrésistible de vous épancher, rendez-moi service toutes les deux:
Laissez tomber!
(Il part)
(Devant les casiers)
(Alex tape dans la porte de son casier. Il est très énervé. Topolski
s'approche de lui)
TOPOLSKI: Ca coûte cher le matériel, vous savez!
ALEX: Oh, mademoiselle Topolski, j'avais pas vu qu'il y avait quelqu'un.
Je suis désolé.
TOPOLSKY: Ce n ‘est pas pour le vestiaire que je me fais le plus de soucis.
ALEX (Nerveux): Ah, c'est pour moi? Oh, non, non, non, ne vous inquiétez
pas, je vais bien. Je suis en super forme.
TOPOLSKY: Alex, puis-je vous parler dans mon bureau une minute!
ALEX: Oui.
(Dans le bureau)
ALEX: Oui, on se rend compte qu'il y a des choses qui changent qu'à un
moment donné les gens changent. On l'accepte et on va de l'avant.
TOPOLSKY: Qui a changé, Alex? Vous?
ALEX: Oh non, non, pas moi.
TOPOLSKY: Votre petite amie?
ALEX: Non, non, non, je n'ai pas... de petite amie, mademoiselle Topolski.
TOPOLSKY: Ah oui? Eh bien, ça n'me surprend pas. Les adolescentes ne
choisissent jamais les meilleurs.
(Elle se lève)
TOPOLSKY : Quand je pense que Liz Parker sort avec Kyle Valenti. Il est
un peu m'as-tu vu ? Vous ne trouvez pas?
(Elle s'assoit sur le bureau devant Alex)
ALEX: Vous savez à ce qui paraît Liz a quelques soucis, une affaire qui
n'est pas clair à résoudre, alors...
TOPOLSKY: Quelle affaire?
ALEX: Oh: un truc bête. Liz a égaré son journal intime et figurez-vous que
l'inspectrice DeLuca m'a appris que c'était ma petite personne le principal
suspect. Et ce sont pourtant de bonnes amies, j'vous assure.
TOPOLSKY: Voulez-vous que je leur parle Alex, pour mettre les choses
au clair?
ALEX: Non, non, non, non, c'est pas la peine. Je suis assez grand.
(Topolski sourit)
ALEX : Je devrais être déjà parti. J'me suis mis drôlement en retard pour
le cours alors...
(Il se lève. Topolski ferme la porte derrière lui. Elle appelle quelqu'un)
HOMME: Contrôle.
TOPOLSKY: 73290.
HOMME: Vous avez du nouveau ?
TOPOLSKY: Il s'est passé quelque chose d'important. Serait-il possible
d'avoir un peu d'aide?
(Cours de dessin)
(Le professeur regarde tout ce que dessinent les élèves .Sujet: dessiner
une assiette avec des fruits)
PROFESSEUR: Excellent Eddie. N'oubliez pas de maintenir la perspective.
(La porte s'ouvre)
PROFESSEUR: Monsieur Guerin, à quoi devons nous ce plaisir?
MICHAEL: Quel plaisir?
(Tout le monde le regarde et sourit)
PROFESSEUR: Celui de vous avoir parmi nous. Nous sommes aujourd'hui
jeudi et je me rappelle pas vous avoir vu depuis lundi... il y a une semaine.
MICHAEL: Je vous pris de m'excuser. Mais j'ai une sorte d'envie de dessiner
tout à coup.
PROFESSEUR: Vous avez une sorte d'envie de dessiner?
MICHAEL: Oui, ce n'était pas le cas quand on m'a forcé à suivre ce cours
mais... aujourd'hui oui.
(Tout le monde rit)
MICHAEL: J'peux prendre le chevalet qui est là?
PROFESSEUR: Allez-y.
(Michael le prend et commence à dessiner quelque chose)
PROFESSEUR (à une fille): Ils ne sont pas nets vos traits Sydney.
(Michael dessine un demi cercle qui va devenir un dôme.)
(Liz déjeune. Kyle vient la voir)
LIZ: Salut Kyle!
KYLE: Tu sors avec Max Evans maintenant?
LIZ: Non, non, nous sommes de simples amis.
KYLE: Des amis? Mais c'est très à la mode ma parole de nos jours ce
genre des choses.
LIZ : Ecoute, je sais que tu es furieux contre moi mais... ce n'est pas facile
pour moi non plus. Essaye de comprendre, fais un effort.
(Ils marchent)
KYLE: Ce qu'il y a de bien justement dans le fait d'être plaqué c'est qu'on
n'a plus à faire d'efforts.
(Il part, Melle Topolski les a entendu. Liz part aussi)
(UFO Center)
(Max travaille. Il regarde un livre)
MILTON ROSS: Ca s'laisse bien lire, hein ?
MAX: Non, non je jetais un coup d'œil comme ça.
MILTON ROSS: Oh bien sûr les théories de Sherviak qui avance que le
rapport de l'armée sur le crash de 47 avait été financé par un comptoir
international d'entreprise. Ca manque un peu de preuves manifestes
pour l'étayer. Tout en démystifiant cependant des croyances qui
m'chiffonnaient.
(Max range les livres)
Mais si vous travaillez ici, d'après moi voila les livres que vous
devriez lire: (il lui passe le livre). Walton. Ça, à la poubelle. Ah,
oui. Atherton.
MAX: "Parmi nous"
MILTON ROSS: Un peu sujet à caution c'est certain. Atherton suit
un raisonnement d'avant-garde. Jamais il n'a abondé dans le même
sens que les autres. Et ce livre l'atteste. Mais Il peut sûrement intéresser
un véritable adepte tel que vous. Jetez un coup d'œil et donnez-moi
votre avis. Je sais que vous cherchez des réponses.
MAX: Ouais, c'est vrai.
(Liz entre. Milton Ross se retourne)
MILTON ROSS: Eh bien allez-y, cette petite est plus intéressante que moi.
(Max avance vers elle. Milton Ross s'en va)
MAX: Salut.
LIZ: Salut. Dis, est ce que je peux te parler une seconde.
MAX: Bien sûr.
LIZ: Pas ici.
MAX: Très bien.
(Il l'a prend par la main et ils s'en vont)
(Dans une pièce de l'UFO Center)
MAX: Alors, quoi de neuf?
LIZ: Euh, rien d'important à vrai dire. Et toi?
MAX: Non, rien. On aurait pu avoir cette conversation dans l'autre pièce.
LIZ: Oui, c'est vrai, c'est possible. En fait j'ai une chose à te dire. Une
chose dont je n't'avais jamais parlé, Max. C'est que j'écris mon
journal intime.
MAX: Je n'vois rien là-dedans qui mérite une conversation secrète.
LIZ: J'y fais le récit de beaucoup de choses au quotidien. C'est c'que
les scientifiques appelleraient un livre de bord. Enfin bref, dans ce journal
en général je mets tous les faits qui se rapportent à moi. Oui, enfin
ce qui est important j'veux dire. Et ces temps ci il m'est arrivé tout un tas
de trucs que j'ai noté dedans.
MAX: Et une chose dont tu parles se rapporte...
(Il se montre lui-même avec sa main)
LIZ: Oui, exactement: Ce qui nous conduit en quelque sorte tout droit
au fameux problème. Le problème en question étant que ce journal où
je raconte par écrit... tous ce que j'ai appris sur toi, la fusillade, ce que s'est
passé au cours de la journée et tout le reste, disons que'ce journal en
terme clair, disons qu'ce journal a disparu.
MAX: Disparu?
LIZ: Non, pas disparu.
MAX: Quoi pas disparu?
LIZ: Je ne l'ai plus pour l'instant.
MAX: Je comprends pas, Liz.
LIZ: Je l'ai momentanément égaré.
MAX: C'est vrai?
LIZ: Oui.
MAX: Mais, et alors?
LIZ: Ah non, t'inquiète pas, voyons. Il doit être..., il est sûrement encore
dans ma chambre dans un endroit tout bête, sous mon lit ou.
MAX: Tu écris quoi exactement dans ce journal? Tu m'fais peur là.
LIZ: Je vais le retrouver Max. Surtout ne te fais aucun..., n'te fais surtout
pas de soucis. Et tu verras demain quand je l'aurai retrouvé on rira tous
les deux de cette histoire. Pour l'instant, j'te demande de me donner
24 heures, Max. D'accord? Et surtout ne dis rien à qui que ce soit s'il
te plaît. J'ai ta parole? Et je te promets de mon côté que je vais régler
cette affaire.
(Elle part)
(Chez les Parker)
(Dans le salon, Liz cherche son journal sous les coussins du canapé et
des fauteuils et dans les tiroirs)
LIZ: Ou est ce qu'il est ? Ou est ce que tu t'caches ?
(Sa mère entre pour chercher ses papiers pour les mettre dans son
sac à main)
NANCY: Ah, enfin te voilà. Alex vient d'appeler. Bien que j'aie comme
l'impression que, que tu ne sois pas pressée de lui parler.
LIZ: Qu'est-ce qui te le fais croire?
NANCY: Qu'est-ce qui me fais croire quoi?
LIZ: Que je n'ai pas très envie de parler à Alex. Qu'est-ce qui peut te
faire dire ça, maman?
LIZ: Je n'ai jamais abordé ce sujet avec toi.
NANCY: Non, en effet.
LIZ: Maman, ça ne regarde personne. Je ne crois pas t'avoir dit quoi
que ce soit à propos d'Alex ou bien, sur Alex et moi.
NANCY: Non, je n'crois pas que ce soit le cas, c'est exact.
LIZ: Ce que je veux dire, maman, c'est que ça me paraît très étrange
que tu me dises une chose pareille et que tu ais une opinion aussi
arrêtée alors que je n'ai jamais abordé ce sujet avec toi, que je l'ai
seulement mis par écrit.
NANCY: Tu es sûre que tout va comme tu veux?
LIZ: Oh. Euh, oui, je suis désolée. J'ai été complètement à cran aujourd'hui.
Excuse-moi.
(Sa mère l'embrasse)
NANCY: A tout à l'heure.
(Elle s'en va. Liz recommence à chercher)
LIZ: D'accord.
(Le Crashdown)
(Michael dessine)
ISABEL: Michael, tu crois que c'est vraiment l'endroit pour faire ça.
MICHAEL: Pour faire quoi?
ISABEL: Pour dessiner ce truc, cette espèce de chose sans nom, en
public. Arrête!
MICHAEL: Ca se concrétise.
ISABEL: C'est encore plus bizarroïde, moi j'dirais. Max s'il te plaît dit à
Michael que c'est pas l'endroit
(Max lit son livre).
ISABEL: Max, ça va?
MAX: Ouais, oui, oui enfin ce gars là, Atherton. Ecoutez ce qu'il dit.
Il écrit que, enfin il est complètement dingue, "les extraterrestres
n'auraient pas une capacité pulmonaire ou cérébrale leur permettant
de survivre sur Terre sur une longue durée". Ce mec est malade.
ISABEL: Max, s'il te plaît, est-ce que tu pourrais parler à Michael. Il
t'écoutera sûrement toi.
(Michael lui montre le dessin)
MAX: Ca commence à prendre forme.
MICHAEL: Je travaille dessus en cours de dessin.
ISABEL: Max, c'est d'la folie. On n'fait pas beaucoup d'attention.
MICHAEL: Oh Isabel ce n'est qu'un croquis, d'accord?
ISABEL: On n'peut pas faire comme si tout était normal, comme si on
n'courait pas de risque Parce qu'il y en a et si nous n'sommes pas
assez prudents nous...
(Kyle entre dans le café)
KYLE: Je vois clair dans ton jeu, Evans.
(Il part)
ISABEL: Qu'est-ce qu'il a voulu dire par-là?
MAX: J'en n'ai aucune idée.
(Chez les Parker)
(Max est dans la maison de Liz. Il marche, nerveux)
MAX: C'est Kyle qui l'a volé. Il t'a volé ton journal.
LIZ: N'essaye pas de me monter la tête, tu entends. Il n'a pas été
volé. Il est simplement égaré.
MAX: "Je vois clair dans ton jeu": il m'a regardé et il m'a dit "je vois
clair dans ton jeu". C'est parce qu'il a lu ton journal et il doit tout savoir.
LIZ: Non, Max; il n'a pas le journal. Il se fait des idées sur toi. Il croit
que tu as joué un rôle dans ma décision de rompre et il t'en veut.
Et d'ailleurs, il n'a rien d'un voleur. Le journal a disparu depuis
une journée. Kyle n'est pas venu chez moi depuis une semaine.
MAX: Et le jour de festival?
LIZ: Non, ni ce jour-là.
(Quelqu'un ouvre la porte. Liz prend Max par le bras et le conduit
dans sa chambre)
NANCY: Bonjour.
(Max est dans la chambre de Liz. Il regarde sa chambre)
MAX: C'est ta chambre.
(Liz fait le signe oui. Max avance vers la commode pour voir un CD)
MAX : J'adore ce CD.
(Quand il le touche, il voit Kyle toucher ce même CD dans la
chambre de Liz.)
MAX: Il est venu ici!
LIZ: Quoi? Qui est venu ici?
MAX: Kyle!
LIZ: Non, Max, je te dis qu'il n'est pas venu ici depuis une semaine.
MAX: C'est lui qu'j'ai vu.
LIZ: C'est lui que tu as vu?
MAX: J'ai eu un flash, Liz. Lorsqu'il y a une certaine tension, une pression,
parfois nous ressentons des choses, nous voyons des choses. J'te dis
qu'il est venu ici.
(Le lycée)
(Dans la salle de dessin, Michael est seul et il dessine le dôme en écoutant
de la musique rock)
(Il peint le dôme et utilise ses pouvoirs pour changer une couleur.
Le professeur arrive et l'observe de l'extérieur par la fenêtre)
(Le terrain de basket)
(Kyle joue au basket avec ses copains. Liz avance vers lui. Kyle la voit,
arrête de jouer en passant la balle à un garçon.
KYLE (Aux garçons): Non, continuez. Continuez sans moi.
(Il va vers Liz)
KYLE : Salut.
LIZ: Salut. J'ai vu le CD, Kyle, merci.
KYLE: Ah oui, super. c'est ton père qui m'a permis d'entrer.
LIZ: Kyle, ce n'est jamais une partie de plaisir, une séparation.
C'est toujours difficile. On s'rend compte que c'est loin d'être aussi simple
qu'on l'croyait.
KYLE: Ouais.
LIZ: Et les gens en arrivent parfois même à dire ou à faire des choses
contraires à leur nature ou presque. Ils ont une façon d'se conduire
qui n'leur ressemble pas. Parce qu'ils n'savent plus où ils en sont,
qu'ils cherchent des réponses, des raisons. Euh, tu vois c'que je veux dire.
KYLE: Ouais, très bien. C'est pour ça que tu peux me poser n'importe
quelle question. Je n'ai pas de secret pour toi.
LIZ: Ce qui veut dire que tu crois que j'en ai vis à vis de toi et ce
serait à cause de ces secrets qu'on s'est séparé, toi et moi?
KYLE: C'est bien possible, Liz.
(Il veut s'en aller)
LIZ: Et quand tu étais dans ma chambre, tout seul t'as eu l'occasion
de découvrir quels étaient ces secrets. Est-ce bien ça?
KYLE: Quoi? Qu'est-ce qui te fais peur à la fin?
LIZ: Comment?
KYLE: Quels secrets tu as peur que j'apprenne? La vérité à propos de
Max Evans? Pourquoi tu es devenue aussi bizarre depuis la fête de crash?
Est-ce que c'est ça qu'tu m'caches?
LIZ: Kyle, c'est très sérieux, tu sais? Il faut me rendre ce que tu as
pris, c'est très important.
KYLE: Hey, On est tous dans le même cas. On a rarement c'qu'on
voudrait.
LIZ: Kyle...
(Le lycée)
(Le dessin de Michael est exposé avec les autres. Isabel et Max
le regardent)
ISABEL: Il n'aurait pas dû.
MAX: Non, ça c'est clair.
(Michael s'approche par derrière)
MICHAEL: C'est pas mal, hein ? Je croyais que j'étais nul moi et
M. Kowen trouve que c'est la meilleure toile de l'année.
ISABEL: Michael, moi je n'aime pas du tout ça.
MICHAEL: T'aimes pas quoi?
ISABEL: J'aime pas voir exposé ce truc aux regards des gens.
MICHAEL: D'abord c'est pas un truc, c'est, je sais pas trop ce
que c'est. Mais en fait...
(Max entraîne Michael devant les distributeurs, Isabel regarde
les autres tableaux)
MAX: Ce que Isabel essaye de te dire c'est que ce n'est pas une
très bonne idée. Ca nous fait courir un risque.
MICHAEL: Quels risques ça peut nous faire courir? Ca ne veut rien
dire pour personne même pas pour moi.
(Isabel les a rejoints)
MAX: Mais Michael, la question n'est pas là, il faut éviter de prendre
ce genre de risque.
MICHAEL: T'en a pris toi!
MAX: Oui, je... je reconnais que c'est vrai mais...
MICHAEL: Mais quoi? Il n'y a que toi qui ais ce droit là? Tu as le droit
de mettre notre vie en danger mais pas les autres c'est ça?
MAX: Mais ça n'a rien à voir, c'était pour sauver quelqu'un Michael.
Je n'ai pas barbouillé une toile.
(Michael s'en va)
Une élève: Tu t'es inspiré de quoi?
(Max et Isabel s'en vont)
(Un lieu isolé en dehors de Roswell)
(Mlle Topolsky marche avec deux hommes)
TOPOLSKY: Selon moi, le journal de Liz Parker contient les éléments
les plus concrets jamais trouvés depuis que je suis dans cette unité.
HOMME N°1: Une petite minute, j'ai interrompu mes vacances juste
pour un journal. Eh bien, je suis désolé.
TOPOLSKY: Il ne s'agit pas d'un journal ordinaire, je vous signale.
Il est la preuve manifeste d'un contact extraterrestre. Et il n'est pas le fait
d'un ivrogne ou d'un psychopathe mais d'une élève qui
a d'excellentes notes, (Elle sort une feuille avec des notes de Liz)
TOPOLSKY : Trésorière du club scientifique de Roswell.
HOMME N°2: Avez-vous une idée sur l'endroit où il peut se trouver?
TOPOLSKY: Je crois qu'oui et nous devrions chercher sur ce côté-là.
(Elle sort une photo)
TOPOLSKY : Elle est actuellement en conflit avec son petit ami.
(Chez les Valenti)
(Liz sonne à la porte. Max est derrière elle)
MAX: Hey! Tu me fais signe en cas de besoin.
(Liz tape à la porte: la porte est ouverte.)
LIZ: Kyle ? Shérif Valenti ?
(Max entre)
MAX: Il faudra dire à shérif qu'un verrou ça sert à rien si on
laisse sa porte ouverte.
LIZ: Max, on commet un délit!
MAX: Tu as raison alors faisons vite! Où est la chambre de Kyle?
LIZ: Max!
MAX: Ecoute, on entre, on récupère ton journal et puis on sort.
Et par la même occasion on nous sauve la vie.
Alors où est sa chambre?
(Liz ferme la porte)
LIZ: Viens.
(Elle le prend par le bras. Ils vont dans la chambre. Sur le mur
on voit l'ombre de quelqu'un qui bouge. Max et Liz entrent dans
la chambre de Kyle. Liz allume la lumière)
MAX: Regarde dans le placard. Je vais regarder par-là.
(Max regarde dans la commode, Liz dans le placard.
On a l'impression que quelqu'un les regarde)
MAX: Il est pas là. Et de ton côté?
LIZ: Non, rien.
(Max regarde dans la commode. Liz regarde dans les boîtes.
Max sous le lit trouve une photo de Kyle et de Liz)
LIZ: Il est pas ici, Max.
(Elle ferme la porte du placard)
LIZ: C'est peut-être pas Kyle qu'il a en fait.
MAX: Tu veux dire qu'il ne l'a peut-être plus!
(Quelqu'un passe dans le couloir. Ils se retournent)
MAX: Bouge pas.
(Il avance vers le couloir. Sur la porte de la chambre de Kyle il y a une
affiche: « Défense d'entrer sous peine de poursuite » Dans
le couloir Maxne voit personne. Il regarde autour, marche dans
le couloir mais une voiture arrive)
LIZ: Max, c'est Kyle!
MAX: Allez, viens, on s'en va!
(Kyle descend de la voiture, entre et allume la lumière. Max et Liz
courent dans les rues)
(Le lycée)
(Cours de dessin. Le professeur regarde les dessins faits par ses élèves.
Il s'arrête devant celui de Michael)
PROFESSEUR: Vous avez encore choisit votre sujet préféré.
MICHAEL: J'arrive pas à me l'enlever de la tête.
(Il dessine le dôme mais de la couleur sombre)
PROFESSEUR: Oui; je vois et c'est excellent Michael. Excellant!
MICHAEL: Merci.
PROFESSEUR: Mais vous, vous pourriez passer à un autre sujet
peut-être. Hm ?
MICHAEL: Comment ça un autre sujet?
PROFESSEUR: Eh bien, pour résumer, lorsque la classe a dessiné
des fruits vous avez dessinez ça, lorsque la classe a esquissé des
formes humaines vous avez encore dessiné ça. Vous êtes quelqu'un
de doué M. Guerin. Seulement vous ne pouvez pas passer le semestre
à dessiner sans arrêt sur la toile un dôme géodésique?
MICHAEL: Un quoi?
PROFESSEUR: Cette chose est un dôme, un dôme géodésique, antérieur à
notre époque. C'est un style d'habitation d'architecture post-moderne.
MICHAEL: C'est une maison?
PROFESSEUR: Comme je vous le disais, M. Guerin, un artiste, aussi
doué que vous êtes capable de dessiner autre chose, quelque chose
autre que ça. Disons par exemple...
(Il lui montre une statuette: silhouette féminin)
MICHAEL: Ca?
PROFESSEUR: Hm
(Michael prend une nouvelle feuille et commence à dessiner un
bonhomme hyper mal)
PROFESSEUR: Continuez le dôme.
MICHAEL: Oui.
(Parc de Roswell)
(Michael est assis à une table, Isabel est dessus et Max est resté debout)
MAX: Le tableau de Michael, ce n'est pas le plus grave problème.
ISABEL: Y aurait-il par hasard un problème dont je ne sois pas au courant?
(Max fait oui de la tête)
MAX: Mais, mais avant de vous l'exposer il faut que vous sachiez...
que Liz n'est pas responsable. Voilà elle tient un journal et tout ce qui
lui arrive elle le note dedans y compris la fusillade au café, c'que
j'ai fait, qui je suis, qui vous êtes. Mais il ne faut pas lui en vouloir.
Il faut me promettre...
MICHAEL: lui en vouloir pourquoi?
MAX: D'avoir perdu son journal.
ISABEL: C'est pas vrai.
MAX: Ca peut paraître inquiétant mais on va le retrouver, j'en suis sûr.
Je vais mettre tout en œuvre pour ça. Michael, tu as entendu
ce que j'ai dis. Michael?
(Le Crashdown)
(Liz nettoie l'évier du comptoir. Michael entre)
LIZ: Désolée mais on est fermé... Michael. Je m'excuse,
les cuisines ne tournent plus.
MICHAEL: C'est pas grave, j'ai mangé.
LIZ: Eh il est interdit d'entrer ici à part pour le personnel.
(Il avance vers elle. Elle est un peu effrayée)
MICHAEL: Max m'a apprit ce qui s'est passé.
LIZ: Ah, d'accord. Eh puis, qu'est ce qu'il t'a dit?
MICHAEL: Que tu avais tout noté dans ton journal.
LIZ: Il t'as dis ça aussi.
(Michael la contourne puis attrape un jouet extraterrestre)
LIZ: Qu'est-ce que tu veux?
MICHAEL: Te faire comprendre que c'n'est pas malin d'avoir
noté toutes ces histoires.
LIZ: Maintenant, j'en suis consciente.
MICHAEL: Je le sais depuis huit jours.
(Liz est surprise)
LIZ: De quoi tu parles?
MICHAEL: Ce soir-là j'étais venu prendre un verre.
Tu te rappelles peut-être?
MICHAEL: Il était assez tard et toi tu étais au comptoir,
tu écrivais
(FLASH-BACK)
(Liz écrit son journal sur le comptoir du café)
(Michael est assis à une table près de Liz. Il boit une boisson)
MICHAEL:Des devoirs?
LIZ: Oui, oui je termine
(RETOUR AU PRESENT)
MICHAEL: Mais ce n'étaient pas des devoirs?
LIZ: Non, c'est exact.
MICHAEL: Tu aurais pu nous mettre dans une sale situation.
Roswell n'est pas une ville dans laquelle on peut sortir du lot,
si tu vois ce que je veux dire.
(Il prend un couteau.)
MICHAEL : Il faut savoir qui sont vos amis. Je devais être fixé.
Et voir ce que tu disais dans ton journal.
LIZ: C'est toi qui l'as?
(Michael le sort de son blouson et lui donne)
MICHAEL: J'aurais préféré que personne ne soit en courant.
C'est chouette de savoir qu'on a une amie en tout cas.
(Liz sourit)
LIZ: Est-ce que Max est en courant que...?
MICHAEL: Non ! Et c'qui serait vraiment super, c'est de ne rien dire.
LIZ: Mais pourquoi ne pas l'avoir détruit Michael? Parce que si
quelqu'un le, le trouvait il saurait absolument tout sur vous.
MICHAEL: Non. Il saurait plutôt tout sur toi. Merci de m'avoir
fourni une raison de plus d'envier Max Evans.
(Il part.)
MICHAEL: Vous devriez revoir le fermeture des vos fenêtres
pour éviter qu'un humain pénètre chez vous.
(Liz sourit. Michael part. Liz est soulagé)
(UFO Center)
(Liz entre, Max se retourne)
LIZ: Bonsoir.
MAX: Ah, bonsoir.
LIZ: Je viens beaucoup plus souvent ici depuis quelques temps.
MAX: Tu ferais peut-être bien de prendre une carte d'abonnement.
Pour 19$, tu as le droit de choisir tous les livres que tu veux.
(Elle sourit)
LIZ: Tout est rentré dans l'ordre Max. J'ai mon journal.
MAX: Tu l'as retrouvé?
LIZ: Euh, c'est plutôt lui qui m'a retrouvé. Je l'avais laissé au café.
Un client me la rendu.
MAX: Un client de café?
LIZ: Un ami, un excellant ami. Ecoute, maintenant que c'est réglé,
que cette histoire est terminée, je pense que je te dois une explication
sur ce qui m'a poussé à écrire cette histoire.
MAX: Non, aucune.
LIZ: Non, je sais que tu penses que c'était imprudent d'noter
ce qui s'est passé ce jour-là et ce que tu as fais et de raconter tout le reste.
C'que j'ai écrit dans mon journal ça n'avait absolument rien de scientifique.
Euh le jour où tu m'as sauvée, j'ai eu besoin d'exprimer c'que je
ressentais par des mots. De sorte que si jamais il arrive à nouveau
un jour que quelqu'un d'autre pose la main sur moi comme tu l'as fait,
je saurais quelle impression ça peut procurer.
MAX: Est-ce que je peux lire c'que tu as écrit?
LIZ: Ecoute, tu sais, je crois pas que ce soit une si bonne idée que ça.
MAX: Ah non?
LIZ: Non.
MAX: Pourquoi? Parce que si je lis ce que t'as mis dans ton journal,
je saurais comment tu me vois vraiment.
LIZ: Oui, c'est ça.
(Le Parc de Roswell)
(Max lit son livre "Parmi nous". Isabel arrive)
ISABEL: Encore plongé dans ce livre?
MAX: Oui, j'dois être maso.
MAX : Ca va, Michael?
MICHAEL: Oui, j'aimerais des réponses, c'est tout. Le dôme,
tu sais, ça me paraît stupide d'avoir une vision si elle ne veut rien dire.
MAX: Soit patient, "homme de l'espace".
(Ils sourient)
ISABEL: Tu es de sacrée bonne humeur. Ca veut dire sûrement
que le journal de Liz...
MAX: ...Est en main sûr.
(Isabel est soulagée)
ISABEL: Alors, où était-il?
MAX: Liz ne m'a rien dit. Un ami à elle lui aurait rapporté.
(Michael sourit)
MAX: Quelqu'un veut quelque chose?
(Il veut s'en aller)
MICHAEL: Je t'accompagne.
(Isabel prend le livre de Max.)
MAX: Isabel ?
(Ils s'en vont)
ISABEL: Non, merci.
(Elle tourne vite les pages)
ISABEL : Mortel.
(Le livre s'arrête sur la fin de la couverture: il y a une photo
d'un homme devant un dôme.)
ISABEL : Max, Michael!
ISABEL (Elle lit) : « James Atherton chez lui »
Max et Michael reviennent.
MAX: Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
ISABEL: Regardez! Michael, c'est ta vision!
(Michael regarde Max puis regarde la photo)
(Les rues de Roswell)
(Liz marche dans les rues. Elle passe à côté du café.
VOIX DE LIZ: 28 octobre. Voilà plusieurs jours que je n'ai pas écrit.
Mais pendant ce temps-là, j'ai réfléchi à certains sujets, à ma vie,
avant que Max Evans ne me sauve, et à mes prières pour qu'il se
passe quelque chose. Quelque chose qui briserait la routine du lycée
et de mon travail, qui ferait qu'une petite ville prendrait de l'importance,
et qu'une adolescente de province se singulariserait. Or, depuis que mon
vœu s'est réalisé, et que Max Evans m'a guérie de la blessure par
balle que j'avais à l'abdomen. Je me suis rendue compte d'une chose...
c'est que plus votre univers prend de l'ampleur, plus vos problèmes
augmentent en proportion.
(Liz cache son journal)
Fin de l'épisode)