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#102 : Soupçons

Michael tente de convaincre ses amis de quitter Roswell par crainte qu’on ne découvre leur véritable identité…

Popularité


4.5 - 6 votes

Titre VO
The Morning After

Titre VF
Soupçons

Première diffusion
13.10.1999

Première diffusion en France
16.02.2001

Photos promo

Maria DeLuca (Majandra Delfino) & Liz Parker (Shiri Appleby)

Maria DeLuca (Majandra Delfino) & Liz Parker (Shiri Appleby)

Maria DeLuca (Majandra Delfino) & Liz Parker (Shiri Appleby)

Maria DeLuca (Majandra Delfino) & Liz Parker (Shiri Appleby)

Liz Parker (Shiri Appleby) & Max Evans (Jason Behr)

Liz Parker (Shiri Appleby) & Max Evans (Jason Behr)

Liz Parker (Shiri Appleby) & Max Evans (Jason Behr)

Liz Parker (Shiri Appleby) & Max Evans (Jason Behr)

Isabel Evans (Katherine Heigl)

Isabel Evans (Katherine Heigl)

Diffusions

Logo de la chaîne The WB

Etats-Unis (inédit)
Mercredi 13.10.1999 à 21:00

Plus de détails

Ecrit par : Jason Katims.
Réalisé par : David Nutter.

Guests :
Julie Benz ... Mlle Topolsky
Mary Ellen Trainor ... Diane Evans
Michael Horse ... Blackwood
Michael O'Neill ... Phillip Evans
Robert F. Lyons ... Hank Whitmore
Richard Schiff ... Agent Stevens
Jason Peck ... Hanson
Reggie Hays ... Agent Hart
Christopher Holloway ... Paul Aronson

Liz écrit son journal. Elle parle de son intérêt grandissant pour Max, elle se demande s'il pense à elle et si lui aussi n'arrive pas à dormir.

Pendant ce temps, Max, lui, dort à point fermé lorsqu'il entend du bruit à sa fenêtre. Il se lève discrètement et attrape sa batte de Base-ball. Il est prêt à frapper quand il s'aperçoit que c'est Michael qui essaye de pénétrer dans sa chambre pour lui parler de la photo que Liz a vu dans le bureau du shérif.

Max est fatigué et n'a pas envie de parler de ça à 1heure du matin. Il lui déroule donc un sac de couchage au pied de son lit pour que Michael reste dormir.

Générique

Michael a toujours qu'une seule idée en tête, pouvoir observer la photo du cadavre avec la marque argentée. Il va donc repérer les lieux au commissariat et part des que le shérif arrive.

Au Crashdown, Liz et Maria ont une conversation sur les extraterrestres. Elles leurs ont donné comme nom de code les "tchécoslovaque" pour être plus discrètes lorsqu'elle parlent d'eux. Maria déclare qu'elle a peur de Michael. Seulement Alex qui n'est pas loin demande qui est Tchécoslovaque. Les filles sont prises sur le vif, changent de sujet.

En classe, Liz regarde Max, elle trouve qu'il a un regard "incroyablement expressif".

Le professeur de maths qui fait cours normalement est absent, il est remplacé par Melle Kathleen Topolsky. Avant même de faire l'appel, la remplaçante demande aux élèves s'ils croient aux extraterrestres ce qui est déjà bizarre mais lorsqu'elle remarque que Michael est absent et qu'elle pose de nombreuses questions cela parait encore plus suspect.

Liz fait part de ses impressions à Max mais il n'a rien trouvé d'étrange.

Lorsque le shérif arrive au commissariat, il remarque un homme assit sur une chaise. On lui dit qu'il s'agit d'un agent du FBI et qu'il est planté la depuis un moment. Valenti n'accepte pas qu'on lui envoi des agents sans permission et lui prit de partir.

Liz toujours intrigué par la nouvelle remplaçante, va à sa rencontre et la bouscule. Melle Topolsky laisse tomber ses dossiers. En l'aidant, Liz remarque qu'elle a en sa possession le dossier de Michael. Elle décide donc de le prévenir au plus vite en se rendant chez lui.

(Michael habite dans un camping dans une vieille caravane)

Dans son bureau, le shérif essaye de savoir pourquoi le FBI lui a envoyé un agent mais on lui raccroche au nez. Il sort donc le dossier où se trouve la photo du cadavre et cache une clé dans son thermos.

Michael, voulant toujours voir la photo en question, se présente au commissariat avec des chocolats qu'il doit sois disant vendre. Il essaye de s'introduire dans le bureau du shérif mais il est stoppé par son adjoint. Michael ne peut donc aller plus loin.

Chez Max et Isabel, Michael raconte ce qu'il vient de faire. Il leur explique qu'il a déjà fait de nombreux repères et qu'il serait très facile pour eux de pénétrer dans le bureau du shérif par la petite ruelle.
Isabelle n'est pas d'accord, elle s'apprête à sortir et précise qu'elle aime sa vie à Roswell.

De retour à l'école, Max voit Melle Topolsky parler avec la police. Il remarque donc que les soupçons de Liz était peut être fondé.

Dans les toilettes, Maria et Liz discutent sur le faite que Max a donné rendez-vous à Liz dans le placard à fourniture ce qui est synonyme de flirt etc. Maria n'est pas très contente que sa meilleure amie est acceptée ce rendez-vous mais Liz lui affirme qu'il n'y aura aucun souci.


L'agent Stevens chargé de l'enquête sur l'incident au Crashdown annonce au Shérif qu'il n'y avait que du sel et du ketchup sur la tenue de service de Liz. Il lui annonce que l'enquête est clause, qu'il n'y a pas d'extraterrestres et qu'il lui confisque tous ces documents en rapport. Valenti préfère quitter son bureau le temps qu'il débarrasse car il sait que quelque chose est suspect. Il n'oublie pas de prendre son thermos avec lui ou il avait caché la clé.

Michael qui observait la scène remarque que Valenti sort du commissariat avec son thermos suivi de près par les agents du FBI et leurs cartons.

Le rendez-vous dans le placard n'était que pour observer Melle Topolsky dans son bureau car Max a lui aussi des doutes maintenant. Avant qu'elle n'arrive dans son bureau, Max et Liz font la cosette. Liz lui demande s'ils étaient verts avant, Max lui parle de son "troisième œil". Liz le croit jusqu'à se qu'elle se rend compte qu'il plaisantait.

(On apprend que Max, Michael et Isabel sont sortis des incubateurs en 1989 et qu'ils avaient l'apparence humaine)

Lorsque la remplaçante entre dans son bureau, ils découvrent qu'elle prend de nombreux renseignements sur Michael. Elle annonce même qu'elle va rendre une petite visite à son père. Ils décident donc d'aller le prévenir au plus vite.

Michael essaye de leur parler de se qu'il a vu au commissariat mais Max et Liz ne lui laissent pas dire un mot. Ils lui expliquent rapidement la situation et lui conseillent d'aller dormir chez les Evans pour ce soir, le temps pour eux de découvrir ce que Melle Topolsky cache.

Kyle, voyant Liz et Max partir en voiture, les suit. Lorsqu'ils sont arrêtés, il les rejoint car il pense qu'il se passe des choses entre les deux adolescents. Kyle parle fort, ce qui permet à Melle Topolsky de les repérer.

Lorsque Max raccompagne Liz, il est obligé de la quitter prématurément car il aperçoit Isabel lui faire signe.
Elle lui annonce que Michael est parti de la maison et qu'il va sûrement essayer de pénétrer dans le bureau du shérif. Ils doivent donc intervenir au plus vite.

Isabel décide de faire du charme au gardien pendant que Max prévient Michael que Valenti arrive. Au moment où Michael trouve la clé, il a une vision de sphère et s'écroule ensuite. Le shérif et son adjoint monte voir ce qui se passe mais il n'y a personne.

Dans la voiture, Michael passe la clé à Max et Isabel pour qu'ils puissent avoir les mêmes visions que lui mais il n'en est rien.

Le lendemain, Melle Topolsky annonce à Liz qu'elle est la nouvelle conseillère d'orientation de l'école.

Soupçons

 

VOIX DE LIZ : 27 septembre, je m'appelle Liz Parker et je ne regarderai plus jamais les étoiles de la même manière, je ne regarderai plus rien de la même manière. Qu'a voulu dire Max Evans en m'disant, on se revoit en cours? Etait-ce: je ne vais plus vivre jusqu'à ce que l'on se revoit, ou était-ce seulement une phrase que l'on dit comme ça pour meubler? Et puis où en est-il actuellement? Est-il lui aussi anxieux, torturé, enchaînant les nuits blanches, se demandant ce qu'il va se passer entre nous?

[Max est en train de dormir, quelqu'un entre par la fenêtre, Max prend une batte de base-ball, mais c'est Michael]

MICHAEL: Non, non, non, frappe pas! Non, non... frappe pas.

MAX: Tu t'es disputé avec Hank?

MICHAEL: Non, une insomnie.

[Max met un sac de couchage à terre pour Michael]

MAX: Eh!! Avant j'dormais.

MICHAEL: Ca m'étonne.

MAX: Ah ouais, comment ça?

MICHAEL: Que tu arrives à dormir alors qu'on peut percer le secret de notre existence.

MAX: Michael!

MICHAEL: Max, écoute. Cette photo que Valenti a montré à Liz, ça veut dire qu'il y a quelqu'un d'autre, quelqu'un qui était là en 1959. C'est à dire quand le vaisseau s'est écrasé. C'est quelqu'un qui sait d'où nous venons, qui nous sommes, et qui sait pourquoi nous sommes là. Et même peut-être comment repartir.

MAX: Michael! Je sais qu'tu voudrais savoir et crois moi, j'en ai envie tout autant qu'toi, et c'est l'shérif qui a la photo.

MICHAEL: Et alors?

MAX: Et alors, jamais on verra ce cliché, j'veux dire que se serai impossible. Pas vrai? Michael?

[GENERIQUE]

[Michael est devant le commissariat, il regarde la fenêtre du bureau du shérif.]

[Maria et Liz s'habillent pour travailler]

MARIA: Non, c'est vrai, qu'est-ce qu'on sait sur ces individus? Rien du tout. Qu'est-ce qu'il nous dit qu'ils ne sont pas verts et visqueux et ne mesurent pas un mètre?

LIZ: C'est sûr, personne.

MARIA: Et tu veux savoir ce qu'il me plaît pas trop notamment? Leurs pouvoirs! Qu'est-ce qu'il nous dit que rien qu'en remuant leur nez, ils ne peuvent pas nous rayer de la carte?

LIZ: C'est sûr, personne.

MARIA: Oh, ce que tu peux être désinvolte, quand on parle de ça, ça me donne envie d't'étrangler Liz. Enfin, ce sont des extraterrestres!!

[Un homme entre et Liz met sa main sur la bouche de Maria]

LIZ: Est-ce que tu pourrais éviter de dire ce mot-là en public?

[Ca coupe pour qu'on les retrouve près du bar]

MARIA: L'embêtant, c'est qu'on ne sait rien ou presque sur ces tchécoslovaques. Sont ils de bons tchécoslovaques, de mauvais tchécoslovaques? Nous l'ignorons. Ce ne sont qu'officieusement des tchèques. D'après ce qu'on sait, aucuns ne possèdent un passeport.

[Alex lève la tête]

ALEX: Qui est tchécoslovaque?

MARIA: Salut!

LIZ: Salut!

ALEX: Salut! Alors les filles, qui est tchécoslovaque?

[Maria et Liz répondent en même temps pour répondre toutes les deux quelque chose de tout à fait différent]

LIZ: Oui c'est ça, le nouveau de la classe qui travaille à la quincaillerie.

MARIA: C'est ça, oui.

ALEX: Oui et qu'est-ce qu'il a de beau?

MARIA: Rien du tout!

LIZ: Euh...rien!

ALEX: C'est passionnant votre histoire!

[Liz et Maria retournent au bar et Michael est dehors à la fenêtre.]

MARIA: Tchécoslovaque à dix heures! J'dois dire que ce gars-là, il m'épouvante.

[Liz est en cours]

FILLE 1: Alors! Raconte!

FILLE 2: Ben, il s'est approché, il était tout près d'moi.

VOIX DE LIZ: Il y a une particularité qu'il faut bien reconnaître aux tchécoslovaques, c'est qu'ils ont un regard incroyablement expressif.

FILLE 2: Ma tête à couper, qu'c'est pas Mr Singer.

TOPOLSKY: Bonjour, je m'appelle Kathleen Topolsky et je vais remplacer pendant quelques jours, Mr Singer qui est souffrant.

VOISIN DE MAX: (à Max) J'espère que c'est grave.

TOPOLSKY: Voici donc la célèbre ville de Roswell au Nouveau Mexique. Avant de nous mettre au travail, j'ai un chose à vous demander: quelqu'un dans cette classe, croit-il réellement aux extraterrestres?

[Toute la classe rit sauf Max et Liz.]

TOPOLSKY : Hu - hum très bien, je fais l'appel. Euh... Bartley?

BARTLEY : Présente.

TOPOLSKY : Colins?

COLINS : Présent.

TOPOLSKY : Evans?

MAX : Présent.

TOPOLSKY : Guerin? Michael Guerin ? Est-ce qu'il est là ou non? L'un de vous sait-il où est Michael?

[Tout le monde se retourne vers Max]

TOPOLSKY : Euh, c'est Evans? C'est ça? Max Evans?

MAX: Oui.

TOPOLSKY: Sauriez-vous par hasard ou il est?

MAX: En fait Michael n'est pas trop branché géométrie.

TOPOLSKY: Pas branché géométrie, et bien, c'est une chose compréhensible, une matière assez rébarbative. Bien, ouvrez vos manuels à la page 228.

[La sonnerie retentit, Max et Liz se retrouvent dans le couloir.]

LIZ: Salut!

MAX: Salut! Comment ça va?

LIZ: Bien, j'veux dire qu'tout est ... disons qu'tout est normal, c'est tout. Oui tout est normal.

MAX: Tant mieux.

LIZ: Euh... quand même, c'était bizarre.

MAX: Quoi?

LIZ: Cette remplaçante qui nous a posé toutes ces questions à propos d'Michael. Ca n't'a pas ... paru un peu bizarre?

MAX: Elle faisait l'appel et c'est tout.

LIZ: Oui.

MAX: T'inquiète pas! Te fais pas d'bile Liz! Personne ne se méfie d'Michael, mais de moi, oui!

LIZ: Oui, d'accord!

[Isabel arrive pour venir chercher Max]

ISABEL: Salut Liz!

LIZ: Salut!

MAX: Salut!

ISABEL: Il faut qu'on y aille.

MAX: Ouais.

[Nous sommes au commissariat et Valenti arrive]

VALENTI: (à une dame) Bonjour!

ADJOINT: J'vais voir si tout est bien rempli et ensuite j'vous explique.

AGENT DU F.B.I. : (au shérif) Oh! Bonjour!

VALENTI: (à l'agent) Bonjour! (À l'adjoint) C'est qui ce gars-là?

ADJOINT: F.B.I. Agent... Hart.

VALENTI: Et il vient ici pour voir qui?

ADJOINT: Personne à ma connaissance.

VALENTI: Et il fait quoi au juste ici?

ADJOINT: Manifestement, rien du tout, il est assis à cet endroit-là depuis 7 heures ce matin.

VALENTI: Et dites-moi Hanson, lui avez-vous demandé ce qu'il faisait ici?

ADJOINT: Oui chef, il m'a dit qu'on l'avait envoyé en mission et de continuer à vaquer à mes occupations.

VALENTI: Ah ! Et donc, vous, pour toute réaction, vous avez... [Il rit] Parfait!

[Il se retourne vers l'agent]

VALENTI: Agent Hart? Shérif Valenti. Puis-je voir une pièce d'identité?

AGENT DU F.B.I.: Navré pour le dérangement, je suis ici en mission, vous devriez continuer à vaquer...

VALENTI: A mes occupations? Oui, oui j'suis au courant, disons que...mon problème en l'occurrence, c'est que le fait d'avoir un agent fédéral planté sur une chaise au beau milieu de mon commissariat est quelque chose de plutôt inhabituel.

AGENT DU F.B.I.: Les ordres sont de ne pas quitter cette chaise tant qu'on ne m'a pas relevé.

VALENTI: Haaa! Agent Hart, le F.B.I. n'a aucun droit dans ces locaux, je vais donc vous demander de vous lever gentiment, et de quitter cet endroit en emportant votre chaise pliante.

[L'agent s'en va et Liz et Maria discutent dans la cour.]

LIZ: Tu ne crois pas qu'elle puisse être autre chose que ce qu'elle dit qu'elle est?

MARIA: En fait, personne n'est réellement ce qu'il dit qu'il est, mais enfin où... où tu veux en venir en disant ça?

LIZ: Laisse tomber.

MARIA: Tu penses que c'est une espionne?

LIZ: Oh ! Dis pas de sottises, s'il te plaît!

MARIA: Non c'est le genre de choses qui peut très bien arriver.

LIZ: Tu es complètement dingue!

MARIA: Non!

LIZ: Mais, dis-moi j't'écoute.

MARIA: Réfléchis une minute, elle a fait l'appel tout à l'heure, quel prof remplaçant fait l'appel dans une classe? C'est pas croyable ce que ça peut avoir l'air Roswellien. Je suis persuadée qu'on l'a envoyé en mission ici.

LIZ: Pourquoi il l'enverrai ici?

MARIA: Pour dénicher les tchécoslovaques!

LIZ: Inhale un peu d'huile de cèdre Maria.

MARIA: Ce qui me confirme encore bien plus dans les convictions que j'avais avant qu'tu n'm'en parles, et ces convictions me confortent dans l'idée que ce qu'il faut à tout prix, c'est l'dire à Alex...

LIZ: Non , écoutes Maria, il ne faut pas l'dire, personne ne doit le savoir. Jamais!!!

MARIA: Jamais? C'est un mot inconnu au bataillon, il faut que quelqu'un étudie les faits sous une optique différente de la notre. Il y a un tas de choses qui se produisent qui sont assez étranges. L'autre jour, c'était le shérif avec toutes ses questions et aujourd'hui, voilà cette Topolsky qui m'a drôlement l'air acquisiteur. Ce sont des méthodes courantes, ils envoient des spécialistes pour ce genre de mission, des chasseurs d'extraterrestres et nous, tout d'un coup, on devient les complices des tchécoslovaques. Il faut qu'on mette Alex au courant.

[Liz montre Alex du doigt à Maria, qui est en train de se contorsionner devant les yeux de plusieurs filles qui rigolent en voyant ça.]

ALEX: (aux filles qui le regardent) Et je ne suis pas désarticulé pour autant. Ouais c'est pas dur, c'est un truc que je fais sans arrêt.

MARIA: (en regardant Alex) Je sais qu'il est loin d'être James Bond, mais actuellement on a que lui sur le coude.

ALEX: (toujours aux filles) Oh là, là, mais vous m'prenez pour un dingue.

[Liz et Maria sont dans le couloir, en train de prendre leurs affaires.]

MARIA: Kyle Valenti se dirige par là.

LIZ: Le genre par là en général ou vers moi en particulier?

MARIA : Le genre vers toi.

LIZ : Oh non.

MARIA: Qu'est-ce que tu vas lui dire?

LIZ: Est-ce que j'ai seulement quoi que ce soit à lui dire? Après tout lui et moi, c'était un simple flirt d'été, c'est tout. J'suis sûre que maintenant qu'on a reprit les cours, à ses yeux, j'représente plus rien.

[Kyle arrive.]

KYLE: Liz!

LIZ: Kyle!

KYLE: Tu vas bien ma puce?

MARIA: A tout à l'heure!

[Maria s'en va]

KYLE: Euh... alors ça va pour toi?

LIZ: Ouais super, je suis bien sûre pas mal prise avec les devoirs qu'on nous donne.

KYLE: Ouais, je sais, tu prends ça drôlement au sérieux. Hein?

LIZ: Oui.

KYLE: Très bien... très bien.

LIZ: Très bien.

KYLE: Très bien.

LIZ: Et bien.

KYLE: Ecoutes Liz, je crois qu'il est important qu'on soit franc l'un avec l'autre, j'en ai discuté avec Tommy Hawk, juste avant et il est d'mon avis. On n'a pas le droit de manquer à sa parole. Je sais très bien qu'on n'a aucun compte à s'rendre, j'en suis conscient, mais tu m'avais dit qu'tu m'rejoindrai au festival et je pense que si on tient vraiment à quelqu'un, ce qui est mon cas, on doit arriver à l'heure. Je t'avoue, que si t'étais une fille quelconque et que tu m'avais poser un lapin, j't'aurai plaqué, mais tu n'es pas une fille quelconque.

[Liz voit Mme Topolsky sortir de la salle des registres d'élèves et elle trouve ça très surprenant.]

LIZ: Kyle, crois-moi, j'ai envie d'discuter sincèrement, mais pas tout de suite, à un autre moment. Hein?

KYLE: Oui.

LIZ: Il faut qu'j'y aille. Tu m'excuses?

[Liz part à toute vitesse pour rattraper Mme Topolsky, elle la bouscule et fait tomber les dossiers]

LIZ: Oh!

TOPOLSKY: Oh!!

LIZ: Pardon, oh vraiment j'suis desolée. Non mais c'est trop bête.

TOPOLSKY: Euh... Parker. Liz?

LIZ: Oui.

TOPOLSKY: Oui je suis très physionomiste.

LIZ: C'est très intéressant, je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'aussi physionomiste.

TOPOLSKY: En tout cas, ça m'aide bien dans c'métier.

LIZ: Attendez j'vais ramasser tout ça.

TOPOLSKY: Oh non, non ce n'est pas la peine.

[Liz ramasse un des dossiers qui se trouve être celui de Michael]

[Liz est chez Michael pour le prévenir, elle frappe à la porte et c'est Hank qui lui ouvre.]

LIZ: Bonjour!

HANK: Bonjour!

LIZ: J'aimerai voir Michael. Michael Guerin.

HANK: Hum! Hum!

LIZ: J'me suis p'être trompée d'adresse.

HANK: Mickey!!!

MICHAEL: Allons dehors, viens. [Ils sont dehors] Tu es sûre qu'c'était mon dossier, absolument sûre?

LIZ: Oui.

MICHAEL: Elle a posé des questions sur moi?

LIZ: Elle a fait l'appel après s'être présentée, alors comme t'étais pas là, elle a demandé si l'un d'nous te connaissais.

MICHAEL: Elle me cherche apparemment?

LIZ: Je sais pas d'quoi il s'agit Michael, mais j'tenais à ce que tu sois prévenu.

MICHAEL: Merci.

LIZ: De rien.

MICHAEL: Ecoutes euh... si par hasard Hank a été grossier avec toi...

LIZ: Oh non, non.

MICHAEL: Ne tiens pas compte de lui.

LIZ: Je suis désolée, d'être venu ici à l'improviste.

MICHAEL: C'est là qu'je vis. Merci!

[Chacun part de son côté.]

[Le shérif est dans son bureau.]

VALENTI: Oui, je sais qu'il est tard, mais il a envoyé un agent dans mes bureaux et j'ai le droit, je crois, de demander une explication.... Non j'en exige une, maintenant! ... Non je n'ai absolument pas envie de rappeler demain! ... Oui vous m'en voyez navré, moi aussi. ... Ecoutez, et... non... excusez-moi... ex...[Ça raccroche] Allo! ... Allo!

[Il ouvre un casier ou il y a le dossier avec les photos du cadavre et un petit sachet comprenant une clé, qu'il met dans le bouchon de sa gourde isotherme.]

[Le shérif s'en va et Michael sort d'un magasin et va au commissariat.]

ADJOINT: Bonsoir! Un renseignement?

MICHAEL: Euh... bonsoir Mr l'adjoint. C'est pour une œuvre, je vends des sucreries.

ADJOINT: Pour une œuvre?

MICHAEL: Oui! Je suis membre du comité pour la réouverture de l'orphelinat du lac. Mr...Hanson. Vous pouvez vous aussi aider à procurer un foyer à des enfants qui en cherchent un. Chaque boîte ne coûte que 6 dollars pièce et je vous recommande d'ailleurs vivement ces friandises aux cacahuètes, c'est un délice.

ADJOINT: En fait, j'essaye d'arrêter les sucreries en c'moment.

MICHAEL: Ah, je comprends très bien. Euh... avec votre autorisation j'vais j'ter un coup d'œil pour voir qui il reste.

ADJOINT: Euh, il n'y a plus personne ici.

MICHAEL: Euh... euh je pourrai peut-être repasser demain soir?

ADJOINT: Vous savez, le soir y a pratiquement personne.

MICHAEL: Hum! Et bien merci quand même pour votre aide.

OWEN: Qu'est-ce que vous faites ici?

MICHAEL: C'est pour une œuvre, je vends des sucreries.

OWEN: Pas sans qu'on vous y autorise!

MICHAEL: Non monsieur.

[Michael est chez Max et Isabel pour les prévenir de ce qu'il compte faire.]

ISABEL: Mais t'es complètement malade!

MICHAEL: J'suis pas entré juste comme ça, j'avais prévu une histoire.

MAX: Et c'était quoi cette histoire?

MICHAEL: J'vendais des sucreries pour une œuvre. (À Isabel) Un p'tit chocolat?

MAX: Et ça a marché?

MICHAEL: Non, apparemment ils étaient tous au régime!

ISABEL: Alors Einstein, est-ce qu'ils ont cru à ton histoire?

MICHAEL: Oui, ils ont gobé mon histoire. Pourquoi t'as mis ça?

ISABEL: Parce que figures-toi que j'ai un rendez-vous, avec un garçon, que j'aime bien. En fait j'aime beaucoup la vie que j'ai ici et j'ai un rendez-vous aussi vendredi que j'espère ne pas être obligée de manquer parce que la police me recherchera.

MICHAEL: Je vous explique les choses en clair, il doit forcément être dans le bureau d'Valenti c'dossier. Son service se termine à 7 heures et demi et il n'y a personne dans cette aile de poste de police de toute la nuit. On entre, on cherche le dossier, on lit son contenu et on remet le dossier en place.

MAX: Et comment on entre? (À Isabel) Juste pour savoir!

MICHAEL: Par la fenêtre, elle a des barreaux mais ce n'est pas un obstacle.

MAX: Le système d'alarme? (À Isabel) Juste pour savoir!

MICHAEL: Du gâteau! Très facile à désactiver.

ISABEL: Max ! Ne l'encourage pas, au moins s'il te plaît, ne dis pas qu'tu t'intéresse à la question?

MAX: Je veux juste savoir si c'est un plan possible à réaliser.

ISABEL: Et?

MAX: En réalité... ça n'l'est pas. C'est irréalisable Michael.

MICHAEL: C'est une occasion absolument unique, celle dont on a toujours rêvé. C'est la première fois qu'on a une piste grâce à laquelle on pourra apprendre qui on est. On n'a pas d'autres solutions

[Les parents de Max et Isabel sont rentrés.]

PERE DE MAX: Ohé!!

MERE DE MAX: Hou hou, y a quelqu'un?

MICHAEL: Et avec les fédéraux aux trousses, on a plutôt intérêt à s'remuer, non?

MAX: Les fédéraux?

ISABEL: Mais enfin de quoi est-ce que tu parles?

MICHAEL: Questionnez Liz

PERE DE MAX :(en arrivant dans le salon avec sa femme) Qui a faim?


MERE DE MAX: On a des pizzas les enfants! (À Isabel) Bonsoir chérie, oh tu es ravissante.

[Elle voit Michael]

MERE DE MAX : Michael, Bonsoir Michael!

MICHAEL: Bonsoir! J'm'en allais justement.

PERE DE MAX: On a à manger pour tous.

MICHAEL: Mon père fait l'dîner.

[Il s'en va]

MICHAEL : Merci!

MERE DE MAX: Et moi je meurs de faim les enfants, allez vite, les assiettes, les serviettes à table!

[Liz est en cours de géométrie et Mme Topolsky fait une grosse faute.]

TOPOLSKY: Nous savons que la somme de A, B et C est donc égale à 360 degrés.

LIZ: Qu'est-ce que c'est qu'cette blague?

TOPOLSKY: Mademoiselle Parker?

LIZ: C'est 180 degrés.

TOPOLSKY: Euh... je n'vous suis pas.

LIZ: C'est un triangle, alors la somme des 3 angles est je pense, égale à 180 degrés.

TOPOLSKY: Mais oui, oui bien sûre, est donc égale à 180 degrés.

[Max et Liz discutent dans le couloir de se qu'il vient de se passer.]

MAX: Est-ce qu'elle avait les dossiers d'autres étudiants?

LIZ: Oui mais l'embêtant, c'est qu'elle ai pris celui d'Michael.

MAX: Combien y en avait-il d'autres?

LIZ: J'n'en sais rien, peut-être 10.

MAX: C'est beaucoup 10.

LIZ: Il y en avait peut-être seulement 5. Je n'peux absolument rien affirmer.

MAX: Tu sais, tu n'aurais pas dû aller trouver Michael, il a tendance à s'monter la tête. Tu n'le connais pas, il n'est pas du genre à analyser la situation calmement. Il s'emporte pour un rien.

LIZ: Je suis vraiment désolée, j'ai cru que Michael était en danger et qu'j'devais l'mettre au courant.

MAX: Mais en danger de quoi?

LIZ: J'n'en sais rien, j'n'en ai aucune idée. Tout c'que j'veux dire, c'est que si jamais, il y a une espionne parmi nous, tu ne crois pas qu'il faut qu'on agisse pour parer au pire?

MAX: Une espionne?

LIZ: Et bien oui.

MAX: Enfin Liz!

LIZ: Non écoutes Max, ce genre de choses existe, on en est sûre et certain. C'est une branche spéciale du gouvernement. Des sortes de chasseurs d'extraterrestres.

MAX: Et tu crois que Melle Topolsky chasse les extraterrestres?

LIZ: Quand tu l'dis comme ça, ça à l'air ridicule.

MAX: Liz, Liz. Merci beaucoup, merci beaucoup de... de veiller comme ça sur nous, mais nous d'vons continuer à vivre comme si il ne s'était rien passé. Il faut qu'nous fassions très attention. Nous, bien sûre, mais toi aussi.

[Max voit Melle Topolsky parler avec Valenti.]

[Maria est dans les toilettes avec Liz et lit le message que Max a laissé pour Liz.]

MARIA: Rejoins-moi au 2ème étage dans le cagibi des fournitures, Max. Tu sais ce que ça veut dire un rendez-vous dans le cagibi des fournitures?

LIZ: Oui bien sûre que j'le sais. Qu'est-ce que ça veut dire?

MARIA: C'est là que Greg Coleman a fait à Marlène Garcia un suçon de la taille d'un ballon d'football, c'est là que Richie Ruehl et Amanda Lourdes ont sauté l'pas tous les deux.

LIZ: Tu veux vraiment qu'j'te dise, tu dramatises tout, tu t'inventes des histoires.

MARIA: Liz, j'ai dans l'idée qu'tu n'devrais pas y aller. Qui sait, après tout ce qui pourrait arriver? C'est vrai, ce garçon t'a touché, il t'a électrisé à la s'conde, imagine ce qui peut se passer si il t'embrasse et quel effet est-ce que ça fait d'être embrassé par un tchécoslovaque? T'en sais rien du tout!

LIZ: Oh arrête Maria! Il n'est pas question d'échanger le moindre baiser. Max ne s'intéresse absolument pas à moi. Il m'a dit qu'les choses aujourd'hui, étaient exactement comme elles étaient avant, rien n'était changé. C'est lui qu'il l'a dit!

MARIA: On n'se contente pas d'échanger simplement des baisers dans le cagibi du deuxième étage.

FILLE : Pour une fois, elle dit vrai.

MARIA: Dans cette salle, il s'y passe 2 choses, on y nettoie les gommes et on y perd son innocence. Sais-tu c'que ça veut dire "on y perd son innocence"? Et crois-moi ça été le cas de pas mal de fille.

[Maria s'en va.]

[Le shérif est dans son bureau et l'agent Stevens entre.

AGENT STEVENS: Bonjour shérif!

VALENTI: Mr Stevens, vous auriez pu m'passer un coup de fil. Excusez-moi d'avoir jeté votre jeune collègue dehors l'autre jour, mais il n'avait pas le droit d'être ici, sans vouloir vous offenser.

AGENT STEVENS: Bien sûr.

VALENTI: Alors, qu'avez-vous trouvé sur l'uniforme de la petite serveuse?

AGENT STEVENS: Des traces de plusieurs choses à vrai dire shérif: tomate, sel, sucre, eau, vinaigre et du ketchup shérif pas d'sang. On a gaspillé assez d'argent comme ça, à chercher un élément qui est inexistant, aucun vaisseau spatial n'a atterri ici en 1947, aucun extraterrestre ne réside à Roswell, au Nouveau Mexique.

[Il sort une feuille de la poche de sa veste.]

AGENT STEVENS : Le gouverneur m'autorise à perquisitionner les locaux et à m'emparer de tous documents se trouvant ici, relatifs aux ovnis, à l'observation d'extraterrestres et à toutes manifestations paranormales censées avoir eu lieu dans ce pays. L'enquête est close shérif. (A 2 agents) Au travail les gars!

VALENTI: Il y avait bien du sang sur la robe, sinon pourquoi se donner le mal de venir me confisquer mes dossiers. Ca aussi, ce serai gaspiller d'l'argent.

AGENT HART: C'est fermé.

[L'agent Stevens tend sa main et le shérif lui donne les clés des casiers]

AGENT STEVENS: Ce n'sera pas long. Merci shérif.

[Valenti prend le paquet avec sa gourde isotherme où il y a la clé.]

VALENTI: J'vous en prie, faites comme chez vous. Je m'en vais déjeuner.

[Michael est dehors en face du commissariat et observe les entrées et les sorties.]

[Max nettoie une gomme lorsque Liz entre.]

LIZ: Alors voilà l'fameux cagibi! C'est la première fois qu'je viens ici.

MAX: Je m'suis dis qu'on serait un peu plus tranquille.

LIZ: Oui.

[Elle ferme la porte à clé.]

MAX: Tu avais raison pour Topolsky, elle a un comportement suspect.

LIZ: Oh!

MAX: Elle se sert du bureau qui est derrière.

[Il ouvre une trappe.]

MAX : Il faut qu'on essaye de découvrir pourquoi elle est ici.

LIZ: Oui.

MAX: Elle devrait revenir ici en fin d'journée, elle donne pas d'cours. On en a pour un moment.

[Michael toujours devant le commissariat, voit les agents sortir avec les cartons et les mettre dans leur voiture.]

[Retour à Max et à Liz.]

LIZ: Certaines choses sont encore embrouillées dans mon esprit, si l'vaisseau s'est écrasé en 1947, est-ce que tu es un ado, ou bien est-ce que tu es un cinquantenaire dans l'corps d'un ado, ou bien est-ce que vous vieillissez à un rythme différent et que pour un extraterrestre une année équivaudrait à 3 années sur terre?

MAX: Ca a l'air de pas mal te travailler, dis-moi.

LIZ: Oui j'te l'avoue.

MAX: En fait, nous sommes sorti des incubateurs en 1989, mais nous ignorons après combien d'temps. Nous avions l'apparence d'enfants d'six ans.

LIZ: Et est-ce que vous étiez verts?

MAX: Vert?

LIZ: Avant de prendre une forme humaine, étiez-vous visqueux et mesuriez-vous un mètre? Je suis désolée de te poser cette question-là, c'est Maria qui voulait savoir.

MAX: Euh... ben non. On a toujours eu l'apparence qu'on a aujourd'hui... mise à part le troisième œil.

LIZ: Bien sûr

[Pendant qu'il fait son lacet, elle se penche sur lui pour voir où est le troisième œil.]

MAX: Je plaisantais!

LIZ: Ben oui, je l'savais qu'est-ce que tu crois? Quelle nouille! Alors tu n'as aucune idée sur l'endroit d'où tu viens, de quelle planète par exemple? Et tu n'connais personne de chez toi en dehors de Michael et d'Isabel?

MAX: Non personne.

LIZ: On doit avoir une super sensation d'liberté.

MAX: De liberté?

LIZ: Oui, contrairement à moi, j'ai mes parents qui dirigent le Crashdown, alors tout l'monde ici sait qui je suis, c'est normal. Si j'vais un jour chez l'coiffeur, c'est comme si tout l'monde le remarquais, à chaque fois, ils me donnent leur avis sur la question et y a vraiment de quoi devenir névrosé. Tu t'rends compte, comment j'vais faire pour m'épanouir et devenir une adulte responsable si tout le monde me surveille sans arrêt? C'est pas évident. J'aimerai bien être invisible par moment.

MAX: Et moi, j'aimerai bien ne pas être forcé sans arrêt de me rendre invisible.

[Ils entendent la porte du bureau de Topolsky s'ouvrir.]

TOPOLSKY: Voilà, je les ai tous étudié et c'est par celui-là que j'veux commencer.

HOMME: Michael Guerin, l'avez-vous interrogé?

TOPOLSKY: Il n'a pas mis les pieds en cours depuis mon arrivée, mais si Mahomet ne vient pas à la montagne.

HOMME: Vous voulez qu'j'aille lui parler?

TOPOLSKY: Non je m'en occuperai, regardez seulement si l'adresse est exacte.

HOMME: Entendu.

[L'homme s'en va tout comme Max et Liz.]

[Max et Liz arrivent en voiture au Crashdown. Michael, lui arrive à pied du commissariat. Max et Liz sortent de la voiture et partent chacun de leur côté.]

MAX: 5 minutes.

LIZ: D'accord!

MAX: Michael y a comme une embrouille.

MICHAEL: Ils ont sorti des choses du bureau du shérif.

MAX: Comment?

MICHAEL: Y a un type en costume, il faut qu'on agisse.... Il sera trop tard après.

[Maria sert une table, lorsque Liz entre.]

MARIA: Je vous conseillerai plutôt de choisir un de ces plats-là.

[Liz la prend par le bras.]

MARIA : Oh excusez-moi! (À Liz) Ou étais tu passée?

LIZ: J'ai besoin qu'tu m'remplaces.

MARIA: Quand?

LIZ: Ce soir.

MARIA: Oh non, on est surchargé.

CLIENT: Excusez-moi, ça fait 20 minutes que j'ai commandé mon vaisseau au caramel!

MARIA: Oui, c'est sûr que les glaces, ça va l'faire maigrir, et toi, une visite à la salle des fournitures et ça t'passe l'envie d'travailler. Va mettre ton uniforme ma p'tite, les masses réclament de la nourriture pleine de graisse et pleine de sucre. Et c'est nous qui sommes payées pour les servir.

LIZ: Non, écoutes Maria, c'est vraiment très important, j'te promet de tout t'dire, mais plus tard. J't'aime beaucoup mais pour l'instant, il faut que j'me sauve.

MARIA: Enfin Liz!

[Alex arrive.]

ALEX: Attends, j'ai des questions à t'poser. Alors voilà, tout d'abord, on raconte en ville que quelqu'un t'a tiré dessus la semaine dernière dans l'café, ensuite au festival du crash , (il regarde Maria) tu es passée sous une voiture et tu n'a aucune égratignure. Chaque fois que j'm'approche de vous 2, vous arrêtez d'parler ou vous inventez une histoire qui parle de Tchécoslovaquie, pays qui n'existe plus sous ce nom-là depuis une dizaine d'année. Je veux savoir la vérité et tout d'suite!

LIZ: Alex, la raison pour laquelle on n'arrête pas d'changer d'sujet de conversation, c'est...

MARIA: Des crampes! On a des crampes atroces.

LIZ: Oui et on n'avait pas envie d'en parler devant toi parce qu'on s'est dit Maria et moi, que ça pouvait t'mettre mal à l'aise, on ne sait jamais.

MARIA: Mais si tu veux tout savoir, on peut t'raconter.

LIZ: Et avec des détails, tout ce qui a d'horrible.

ALEX: Non, non, non, je mange

[Il s'en va.]

LIZ: T'es géniale.

[Liz retourne retrouver Max dehors.]

MAX: Mais ça compte beaucoup pour moi aussi.

MICHAEL: Ce que tu veux, c'est pouvoir garder ce que tu as à Roswell.

MAX: C'est vrai, je tiens à l'garder.

MICHAEL: As-tu jamais réfléchi à ce que c'était pour moi ici.

MAX: Mais oui bien entendu, voyons.

[Michael voit arriver Liz.]

MAX: Michael, la femme qui a pris ton dossier, se rend en ce moment chez toi.

MICHAEL: Quoi?

MAX: Ne rentre surtout pas ce soir, Isabel t'attends à la maison, va là-bas pendant c'temps-là.

MICHAEL: Elle finira bien par me trouver.

MAX: S'il te plait, ne fais pas d'blagues.

[Michael part.]

MAX: Allons-y!

LIZ: Oui.

[Ils partent et Kyle arrive juste à ce moment-là.]

KYLE: Liz!

[Kyle les suit et ils arrivent devant la maison de Michael]

LIZ: Comment est-ce que vous vous êtes retrouvés chez ces gens-là Isabel et toi ? Et Michael chez cette personne?

MAX: C'est une longue histoire!

LIZ: Est-ce que son père adoptif est toujours... toujours aussi...

MAX: Bourru? Ouais.

[Topolsky arrive.]

LIZ: Ma bague!

[Sa bague tombe et elle se baisse pour aller la chercher.]

KYLE: Oh c'est pas vrai, Liz arrête, relève-toi ! Liz!!!

[Topolsky sonne à la porte et Hank vient lui ouvrir.]

TOPOLSKY: Désolée de vous déranger, j'aimerai parler à Michael.

[Kyle arrive à la voiture de Max.]

KYLE: Liz!

LIZ: Kyle?

KYLE: Euh...Max!

MAX: Salut Kyle!

KYLE: Qu'est-ce que vous faites?

LIZ: Rien du tout!

KYLE: Tu parles à voix basse?

LIZ: Ben, en fait, on attend... on attend Michael, on va aller... on va au...

MAX: Au bowling!

KYLE: Parles plus fort!

LIZ: On va au bowling.

KYLE: Et tu faisais quoi la tête en bas?

LIZ: Je cherchais ma bague!

KYLE: Pourquoi tu murmures?

[Topolsky parle toujours au père de Michael.]

TOPOLSKY: Je vais vous laisser mon numéro. Dites à Michael de m'rappeler.

[On retourne près de Max, Liz et Kyle.]

KYLE: Au bowling?

MAX: Ouais.

[Max baisse la tête car Topolsky s'en va.]

KYLE: Quoi?

MAX: Quoi?

KYLE: Mais quoi?

LIZ: Max!

KYLE: Qu'est-ce que c'est qu'ce cirque?

[Topolsky entend Kyle et se retourne et remarque Liz qui n'a pas pu se cacher.]

[Valenti part de son travail et Michael se dirige vers la fenêtre de son bureau.]

[Max raccompagne Liz chez elle.]

MAX: Quand les choses se seront calmées, peut-être que... on pourra... déjeuner ensemble?

LIZ: Déjeuner?

MAX: Oui si ça t'fait plaisir.

LIZ: Tu veux dire au restaurant?

MAX: Oui c'est ça.

LIZ: Ce serait génial. C'est un rendez-vous alors? Un rendez-vous à déjeuner au restaurant?

MAX: Pour déjeuner. Voilà.

LIZ: Il faut que je rentre.

MAX: Oui, oui, moi aussi

[Isabel sort et fait signe à Max de le suivre.]

MAX : Bonne nuit Liz.

LIZ: Bonne nuit.

[Liz s'en va et Max rejoint Isabel.]

ISABEL: Michael est sorti!

[Michael monte dans le bureau du shérif, Isabel et Max le rejoignent en voiture.]

ISABEL: C'est quelqu'un qui ne contrôle pas ses pouvoirs.

MAX: Oui je sais bien.

[Michael ouvre la grille mais trop brusquement mais il arrive quand même à entrer. Pendant ce temps-là, Max et Isabel arrivent, de même pour le shérif.]

ISABEL: Toi sors Michael de là, j'occupe Valenti le plus longtemps possible en attendant.

MAX: J'y vais.

ISABEL: C'est ça.

[Le shérif entre dans le commissariat.]

OWEN: Vous voulez quelque chose?

VALENTI: Des papiers.

[Isabel entre les cheveux détachés et la veste a la main.]

ISABEL: Shérif, je suis bien contente de trouver quelqu'un, j'ai un pneu a plat et je n'suis pas douée pour la mécanique.

[Michael cherche partout mais ne trouve rien.]

OWEN: Shérif, votre journée est finie shérif, je me ferais un plaisir d'aider cette jeune fille.

VALENTI: Oh ce n'est rien j'm'en charge, allez.

[Max arrive à la fenêtre et prévient Michael.]

MAX: Michael, Valenti est de retour, viens, reste pas là, grouille toi! Michael!!!

[Il trouve la clé dans la gourde isotherme et a un flash qui le fait tomber par terre, ce qui fait réagir le shérif.]

VALENTI: J'reviens.

ISABEL: Oh la poisse!

[Michael se relève.]

MAX: En route! En route!

[Il sortent juste à temps car le shérif arrive. Avant de se préparer à sauter Max referme la grille grâce à ses pouvoirs.]

MAX: 1...2...3

[Ils sautent dans la poubelle et Valenti regarde si la grille est ouverte.]

MICHAEL : J't'avais dit qu'ça marcherai.

[Valenti remplace le pneu d'Isabel.]

VALENTI: Et voilà, ça y est, c'est réparé mademoiselle.

ISABEL: Merci, c'est gentil.

VALENTI: Isabel, c'est ça?

ISABEL: C'est ça.

VALENTI: Vous devriez être chez vous.

ISABEL: J'avais un pneu à plat.

VALENTI: Exact! Où est Max ce soir?

ISABEL: Je n'en ai aucune idée, un frère et une sœur ne se disent pas tout. Merci encore.

[Isabel part pour aller chercher Max et Michael.]

[Max prend la clé.]

MAX: Rien du tout.

[Isabel la prend et fait semblant de ressentir quelque chose.]

MICHAEL: Qu'est-ce que tu vois?

ISABEL: Ricky Martin sous sa douche.

[Michael sort de la voiture et Max le suit.]

MAX: Eh!... Désolé... pour tout à l'heure, je n'me rends sans doute pas compte de ce que tu endures.

MICHAEL: En réalité, j'ai pris conscience que... le fait que j'avais une vie ingrate était une bonne chose, ça facilite la tâche. Faut toujours être prêt à partir et à boucler notre valise pour s'en aller ailleurs, peut-être dans 10 ans, peut-être dans une semaine ou même demain. Un bon conseil, ne t'engage pas trop Maximilien, ça rend bien plus fragile.

[Max et Michael s'en vont chacun de leur côté.]

[Liz est dans la cour du lycée et rencontre Topolsky.]

TOPOLSKY: Mademoiselle Parker, j'ai une chose importante à vous dire à propos de Michael Guerin. Votre ami Michael a de sérieux soucis à se faire. Je ne suis pas une remplaçante en réalité. Je vous ai vu près de chez Michael hier soir. Je suis la nouvelle conseillère d'orientation.

LIZ: La conseillère d'orientation?

TOPOLSKY: Et Michael risque sérieusement d'être mis à la porte de votre lycée. Si vous êtes vraiment son amie, parlez-lui et persuadez-le de venir me voir... au plus vite. Vous me comprenez mademoiselle Parker ?

LIZ: Je lui dirai.

TOPOLSKY: Merci!

VOIX DE LIZ: Depuis que j'ai découvert le secret de Max, Michael et Isabel, il se trouve que j'ai beaucoup réfléchi.

[Liz est toujours dans la cour et regarde passer Kyle.]

VOIX DE LIZ : Lorsqu'une personne a un secret, il y a quelqu'un qui cherche à savoir quel est ce secret.

[Valenti regarde dans sa gourde et voit que la clé n'y est plus.]

VOIX DE LIZ : J'ai compris que parfois, les secrets empêchaient les gens de se mêler aux autres.

[Michael est derrière un arbre et observe Max et Isabel en train de jouer au basket avec leurs parents.]

VOIX DE LIZ : Et que parfois, ils permettaient de se sentir de connivence.

[Liz est sur son balcon en train d'écrire dans son journal.]

VOIX DE LIZ : Et maintenant même moi, Liz Parker, la plus anodine des provinciales menant la vie la plus banale. Même moi, j'ai quelque chose à cacher.

The morning after

 

(Liz writing in diary) 

VOICEOVER: September 27. I'm Liz Parker and I will never look at the stars in the sky the same way again. I'll never look at anything the same way again. What did Max Evans mean when he said, "I'll see you in school?" Was it "I won't be able to breathe until we meet again" or was it just something someone says to, like, fill space? And what is he thinking right now? Is he also obsessed, tortured, going through one sleepless night to the next, wondering what's going to happen between us?

(Scene shows Max sound asleep, snoring until he hears a sound. He opens his eyes, grabs his flashlight and slowly gets up. The intruder that Max almost smacks with a flashlight turns out to be Michael.)

MICHAEL: Hold it there! Don’t hit me.

MAX: Argument with Hank?

MICHAEL: Couldn’t sleep.

(Max lays out a sleeping bag for Michael and gets back into bed. When Michael shows no indication of wanting to sleep)

MAX: Hey, I was sleeping.

MICHAEL: Amazing.

MAX: What’s amazing?

MICHAEL: That you can sleep when the key to our entire existence is out there.

MAX: Michael

MICHAEL: Max, listen that picture Valenti showed Liz means there’s someone else out there. Someone who was here in 1959. That means he was here when it crashed. He knows where we come from, he knows who we are, he knows why we’re here. Maybe he knows how to get back.

MAX: Michael, I know how you feel. Believe me, I want to know too. But the sheriff has that picture so we’ll never see it. I mean, that would be impossible, right? Michael?

[OPENING CREDITS]

(Michael is shown staking out the Sheriff’s Station)

(Crashdown Café, in back. Maria and Liz are getting ready for work.)

MARIA: I mean, what do we even know about these people? Nothing. How do we know that they’re not 3 feet tall, green, and slimy?

LIZ: I guess we don’t.

MARIA: And you know what else doesn’t, like, particularly please me? These powers. How do we know they can’t just like wiggle their noses and poof us into oblivion?

LIZ: I guess we don’t.

MARIA: OK, you’re being like so casual about this, I want to choke you! Liz, we’re dealing with alie-- (Liz claps her hand over Maria’s mouth as another employee walks in.)

LIZ: Can you please not say that word in public?

(Crashdown Café, in front)

MARIA: The point is that we don’t know anything about these Czechoslovakians. Are they good Czechoslovakians? Bad Czechoslovakians? We don’t know. Are they just random Czechoslovakians? For all we know, they don’t have their passports.

(Alex pops up from the front booth)

ALEX: Who’s Czechoslovakian?

MARIA: Hey!

LIZ: Hey!

ALEX: Hey! So, who’s Czechoslovakian?

(Simultaneously)

LIZ: The new kid at school. MARIA: The guy at the hardware store.

LIZ: The new kid at school who works at the hardware store.

MARIA: Exactly.

ALEX: Oh. What about him?

LIZ and MARIA: Nothing

ALEX: Fantastic.

(Liz and Maria walk away)

MARIA: Czechoslovakian, 9 o'clock.

(Michael is peering through the window, watching them.)

MARIA: OK, that guy creeps me out.

(At school in Geometry class. LIZ is talking to a bunch of girls. MAX is sitting at his desk across the room.)

LIZ: (voiceover as she glances over at Max) The thing about Czechoslovakians that you sorta have to factor in, is they have these incredibly soulful eyes.

LIZ'S FRIEND: OK, that is totally not Mr. Singer.

(Ms. Topolsky walks in. The bell rings.)

TOPOLSKY: Hi. I’m Kathleen Topolsky. I’ll be substituting for Mr. Singer who’s out sick for a couple of days.

MAX'S FRIEND: I hope he’s seriously ill.

TOPOLSKY: So the infamous Roswell, New Mexico. Before we get started, let me just ask: Does anyone here actually believe in aliens?

(Class laughs. MAX glances over at LIZ)

TOPOLSKY: OK, let’s take roll. Uh... Bartley.

BARTLEY: Here.

TOPOLSKY: Collins.

COLLINS: Here.

TOPOLSKY: Evans.

MAX: Here.

TOPOLSKY: Guerin. Michael Guerin? Is he here today? Does anyone know where Michael is?

(Everyone looks over at MAX)

TOPOLSKY: Evans, right? Max Evans?

MAX: Yeah?

TOPOLSKY: Do you know where Michael Guerin is?

MAX: Uh, Michael’s not really into Geometry.

(Class laughs)

TOPOLSKY: He's not into it. I guess I can understand that. Pretty uninspiring stuff. Let’s open our books to page 228.

(After class, in the hallway)

LIZ: Hi.

MAX: Hi. How’s it going?

LIZ: Good, um, you know, things are just things are just normal, you know? Completely normal.

MAX: Good.

LIZ: Um, was that weird?

MAX: What?

LIZ: That substitute just asked all of those questions about Michael. What was that about?

MAX: I’m sure she was just taking attendance.

LIZ: Right.

MAX: Liz, don’t worry about it. No one's suspicious of Michael. It’s me.

LIZ: OK.

(Isabel walks up)

ISABEL: Hi Liz!

LIZ: Hi.

MAX: Hey Iz.

ISABEL: (to Max) We should go.

(Isabel grabs Max's arm and they leave.)

(Police Station. Sheriff Valenti enters and notices a strange man sitting on a folding chair in the hallway.)

AGENT HART: Good morning!

VALENTI: Good morning. (Walks over to deputy.) Who is that?

DEPUTY: FBI. Agent Hart.

VALENTI: Who’s he here to talk to?

DEPUTY: No one, as far as I can tell.

VALENTI: Well, what’s he doing here?

DEPUTY: Doesn’t appear to be doing anything. He's just been sitting there since 7 am.

VALENTI: Deputy Hansen, did you ask him what he’s doing here?

DEPUTY: Yes sir, he said that he was here on assignment and that we should go about our business as usual.

VALENTI: Oh, so your response to that was just all right.

(Valenti walks over to agent)

VALENTI: Agent Hart, I’m Sheriff Valenti. Can I see some identification, please?

AGENT HART: Sorry about the intrusion. I’m here on assignment, Sheriff. You should just go about business...

VALENTI: As usual. Yeah, I heard. See, my problem with that is that having a federal agent sitting smack dab in the middle of my station house isn't exactly business as usual.

AGENT HART: My orders are to not leave this chair until I’m relieved.

VALENTI: Uh-huh. Agent Hart, the FBI has no jurisdiction here. Now I’m going to ask you to please get up and leave. And take your folding chair with you.

(On the high school grounds. Liz and Maria are having lunch.)

LIZ: It’s impossible, right, that she’s not who she says she is?

MARIA: Well, no one is who they say they are. I mean, what do you mean exactly?

LIZ: Forget it.

MARIA: What, that she’s a spy?

LIZ: No, don’t be ridiculous.

MARIA: ‘Cause that kind of stuff happens, you know.

LIZ: Now you’re being crazy. C’mon, go on.

MARIA: Well think about it. She takes attendance. What substitute teacher takes attendance? I mean, God, the whole thing is so Roswellian. I’m telling you Liz, she’s been sent here.

LIZ: Why would she be sent here?

MARIA: To find the Czechoslovakians.

LIZ: Sniff some cedar oil, Maria.

MARIA: Which makes me feel that much more about what I already thought before you told me about this, which is that we should definitely, definitely, definitely tell Alex.

LIZ: No. Look, Maria, we mustn’t tell anyone... ever. Ever.

MARIA: Mustn’t? When have you ever said "mustn’t"? Look, we need someone with a little perspective. OK, there’s all this stuff happening, and it’s dangerous. The other day the Sheriff asked me all these questions. And now we have this Topolsky person poking around. You know, that’s what they do. They send special government task forces. Alien hunters. And suddenly, we’re like, accessories to Czechoslovakians. We need Alex in on this.

(Liz points to Alex who is in another area of the quad talking to some girls and trying to impress them with this double-jointed arm trick he can do.)

MARIA: Admittedly, he’s not James Bond, but he’s all we’ve got right now.

ALEX: (to girls walking away, laughing) What, so now I’m a freak?

(Liz and Maria are at Liz's locker.)

MARIA: Kyle Valenti, headed this way.

LIZ: Like, in this general direction, or like, towards me?

MARIA: Like, the latter.

LIZ: Oh God.

MARIA: What are you gonna say?

LIZ: I don’t even know if there’s anything to say. I mean, I saw him over the summer, and it was casual. I’m sure now that we’re back in school, he’s just thinking of me as a summer fling.

KYLE: Liz!

LIZ: Kyle!

KYLE: How’s my girl?

MARIA: (to Liz) See ya!

LIZ: Hey.

KYLE: Hey. How’s it going?

LIZ: Good. You know, I’m just pretty loaded down with all this school stuff.

KYLE: Yeah I know. You take all that stuff pretty seriously.

LIZ: Yeah.

KYLE: Right. Ok.

LIZ: All right. (Turns to leave.)

KYLE: Listen Liz, I think it’s important that we are honest with each other. I was talking with Tommy Hilligan, and he agrees with me. A person should be on time, Liz. I know we left things casual, and I understand that, but you did say that you would meet me at the Crash Festival. I just feel that if you care about a person, which I do, then you should be on time. The truth is if you were just some girl and you stiffed me like you did, I would walk in a second, but you’re not--

(Liz notices Topolsky coming out of the Registrar’s carrying a stack of files.)

LIZ: Kyle, I really want to talk to you right now, I do, but it’s just not a good time. I’m sorry, I gotta go. I’m sorry.

(Liz walks briskly through the halls to catch up with Topolsky and bumps into her, sending the files flying to the ground.)

LIZ: Oh my gosh, I’m sorry. I’m sorry about...

TOPOLSKY: Parker, Liz.

LIZ: Yeah.

TOPOLSKY: Photographic memory.

LIZ: Wow, that’s interesting. I’ve never met anyone with a photographic memory before.

TOPOLSKY: Helps in my line of work.

LIZ: Here, let me help you with that.

TOPOLSKY: That’s ok.

(Liz picks up an open file and sees Michael’s picture attached to the file.)

(Liz goes to Michael’s house at the trailer park.)

LIZ: Hi, um, I’m looking for Michael. Guerin. Maybe I made a mistake.

HANK: Micky!

MICHAEL: Let’s go outside. C’mon. (outside) You’re sure it was my records, it was definitely my records?

LIZ: Yeah.

MICHAEL: She asked about me in class?

LIZ: Oh, well she was just taking attendance and so when you weren’t there, she asked the class if anyone knew you.

MICHAEL: So she’s looking for me.

LIZ: I don’t know what’s going on, Michael. I just thought I should tell you.

MICHAEL: Thanks.

LIZ: Sure.

MICHAEL: Listen, if Hank insulted you or anything...

LIZ: Oh no, no.

MICHAEL: You kind of have to ignore him.

LIZ: Sorry... to just show up here.

MICHAEL: It’s where I live. Thanks.

(Evening. Sheriff is on the phone in his office.)

VALENTI: Yeah, I know it’s late. But he sent an agent into my building. I think I’ve got a right to an immediate explanation... No, I won’t call back... No, tomorrow is not acceptable... Yeah, I’m sorry about it too. Listen... No, excuse me... Hello? Hello?

(Valenti hangs up. He opens a locked file drawer and pulls out a file, which has the autopsy photographs of the corpse with a silver imprint on its chest. In the back of the file is a sealed envelope, which Valenti rips away and opens. Inside the envelope is a key. Valenti sticks the key in his thermos, stuffs the thermos into a paper bag, and places the bag inside his desk drawer. Valenti then leaves the police station.)

(Valenti drives past a mini-mart just as Michael walks out. Michael is carrying a big paper brown bag under one arm. He walks into the Sheriff’s station, looks at the signs on the wall and starts to make his way to his designation. He is stopped by one of the deputies.)

DEPUTY HANSEN: Can I help you?

MICHAEL: Good evening, Deputy. I’m selling candies for charity.

DEPUTY HANSEN: Charity?

MICHAEL: Yeah, I’m on the committee to re-open Westlake Orphanage, Deputy...Hansen. You can be a part of helping to find homes for dozens of children in need. Single boxes are six dollars a piece, and I feel obliged to strongly recommend the peanut clusters. They are good.

DEPUTY HANSEN: Well, I’m kind of trying to lay off the sweets right now.

MICHAEL: Understood Deputy. If it’s all right, I’ll just take a look to see who else is around.

DEPUTY HANSEN: There’s nobody up that corridor.

MICHAEL: Um, what if I came back tomorrow night?

DEPUTY HANSEN: Well, it’s usually pretty empty at night.

MICHAEL: Well, thanks for your help, Deputy.

(Michael runs into another Deputy on his way out)

DEPUTY: What are you doing here?

MICHAEL: I’m selling candies for charity.

DEPUTY: Not in here, you’re not.

MICHAEL: Yes sir.

(In the Evans’ living room)

ISABEL: Are you insane?!?

MICHAEL: I didn’t just wander in, all right? I had a cover story.

MAX: And what was your cover story?

MICHAEL: I was selling candies for charity. Peanut cluster?

MAX: And they bought it?

MICHAEL: No, they all seemed to be on a diet.

ISABEL: Not the candy, Einstein, the story.

MICHAEL: Yeah, they bought the story. Why are you wearing that?

ISABEL: Because, Michael, I have a date...with a guy...that I like. In fact, I like my whole life here. In fact, I have a date next Friday that I’m hoping I won’t have to miss because I’m running from the law.

MICHAEL: You two, the point is this. That file has got to be in Valenti’s office. All right? He leaves for the day at 7:30. There’s no one else in the entire wing of the Sheriff’s station. We go in, we find the file, we get the info, we put the file back--

MAX: So how do we break in? Hypothetically.

MICHAEL: The window. It’s got a lock on it. Nothing you can’t handle.

MAX: Alarm system? (Looks at Isabel who is giving him a warning look.) Hypothetically.

MICHAEL: Piece of cake. Even I could deactivate it.

ISABEL: Max, don’t humor him. I can’t believe you’re even considering this.

MAX: I just want to know how feasible the plan is...which it’s not...feasible. It’s not feasible, Michael.

MICHAEL: This is what we’ve been waiting for our entire lives. I mean this is the first time we’ve ever had any clue that might tell us who we are. We don't have a choice.

(The Evans parents enter off screen.)

MR. EVANS: Hey!

MRS. EVANS: Anybody here?

MICHAEL: And with government agents after us, we had better get our asses in gear, don’t you think?

MAX: Agents?

ISABEL: What are you talking about?

MICHAEL: Talk to Liz.

(Parents enter the living room.)

MR. EVANS: You guys hungry?

MRS. EVANS: Hey guys, we got pizza. (to Isabel) Hey honey, you look…pretty. (to Michael) Oh Michael… hi.

MICHAEL: Hey, I was just leaving.

MR. EVANS: We got plenty of pizza.

MICHAEL: My dad’s cooking. Thanks.

MRS. EVANS: Well, I’m starved. C’mon guys. Plates, napkins, let’s eat!

(In Geometry class)

TOPOLSKY: And we know that the sum of A, B, and C equals 360 degrees.

LIZ: (murmuring to herself) What is she talking about?

TOPOLSKY: Ms. Parker?

LIZ: 180.

TOPOLSKY: I’m sorry?

LIZ: It’s a triangle. You know, the sum of the parts would be 180 degrees.

(Class laughs.)

TOPOLSKY: Right. Right, of course. Equals 180 degrees.

(Max and Liz share a look.)

(After class in the hallway)

MAX: But she pulled other students’ records.

LIZ: Well, yeah, but the point is that she pulled Michael’s.

MAX: How many others were there?

LIZ: I don’t know, maybe 10.

MAX: Well, 10’s a lot.

LIZ: OK it might have only been 5. I’m not sure how many there were.

MAX: You can’t just show up at Michael’s and get him riled up like that. You don’t know him. He’s not big into "let’s go over our options." He acts on things.

LIZ: Look, I’m sorry, I just thought that Michael was in danger and that I’d better tell him.

MAX: In danger of what?

LIZ: I don’t know. I have no idea. Look, I am just saying that if there is a spy among us, don’t you think it behooves us to do something about it?

MAX: Spy?

LIZ: Well yeah.

MAX: Liz...

LIZ: No, Max, that sort of thing exists, doesn’t it? There’s like special branches of the government...alien hunters, you know, that sort of thing.

MAX: So you think Ms. Topolsky is an alien hunter.

LIZ: When you say it like that, it sounds ridiculous.

MAX: Liz, thank you, you know, for looking out for us. But we have to go on with life as it was before this happened. And we have to be careful now. All of us. You, too.

(Max is walking through the hallway and looks through a window. He sees Ms. Topolsky talking to Sheriff Valenti and another man. Max wonders if Liz might be right.)

(In the women’s bathroom. Maria is reading a note from Max to Liz that says "Meet me in the 2nd Floor Eraser Room 6th Period, Max")

MARIA: The Eraser room, huh? Liz, do you know what the 2nd floor eraser room means?

LIZ: Of course I know what it means... What does it mean?

MARIA: It’s where Greg Coleman gave Marlene Garcia that hickey the size of a softball. It’s where Richie Roher and Amanda Lourdes consummated everything...

LIZ: OK, Maria, you know what? You’re just making this into something it’s not.

MARIA: Liz, I don’t think you should do this. OK? I mean, we don’t know what can happen. I mean, the guy touched you and you saw into his soul. How do we know what happens if he kisses you? How do we know what it is to be kissed by a Czechoslovakian? You don’t.

LIZ: OK, Maria, no one is kissing anyone here. I mean, Max isn’t even the least bit interested in me. You know, he said that things were just like they used to be before. Nothing’s changed. He said that.

MARIA: Oh my God, it’s not just kissing that goes on in the Eraser Room.

LIZ'S FRIEND FROM GEOMETRY: She’s got that right.

MARIA: The Eraser Room does two things: cleans erasers and takes our innocence. Do you know what I mean by "takes our innocence," Liz? The Eraser Room has taken some of the best of us.

(Valenti is sitting in his office. Agent Stevens walks in.)

AGENT STEVENS: Good afternoon, Sheriff.

VALENTI: Agent Stevens. You don’t write, you don’t call. I’m sorry about kicking junior out of here the other day. He had no jurisdiction. No offense.

AGENT STEVENS: None taken.

VALENTI: So, what’d you guys find on that waitress uniform?

AGENT STEVENS: Well several things actually, sheriff: tomatoes, salt, water, sugar, vinegar.. ketchup, Sheriff, no blood. We’ve wasted enough tax-payer dollars to try to find something that isn’t out there. No space ship landed here in 1947. No aliens are currently residing in Roswell, New Mexico. I’ve been given the authority by the governor to search the premises to remove any information pertaining to UFOs, alien sightings, and other alleged paranormal occurrences in this county. This thing is over, Sheriff. (To his men) Let’s get on with it, guys.

VALENTI: You found blood on the dress. Why else would you care enough to remove my files. Wouldn’t that be a waste of taxpayer dollars?

AGENT HART: (to Agent Stevens about the file cabinet) It’s locked.

AGENT STEVENS: (Reaching for the file cabinet key from Valenti) This won’t take long. Thank you, Sheriff.

VALENTI: (Taking his thermos with the key in it) Make yourself at home. I’m going to lunch.

(Using binoculars, Michael watches Valenti walking out of his office carrying his thermos.)

(Eraser Room)

LIZ: So, um, this is the Eraser Room. I’ve never been here before.

MAX: I just thought we should be somewhere private.

LIZ: Right. (She locks the door.)

MAX: You were right about Topolsky. She isn’t who she appears to be.

LIZ: Oh.

MAX: She’s been using this office. I thought we should find out why she’s here.

LIZ: Yeah.

MAX: She has off 6th and 7th period, so we might be here a while.

(Outside police station, Michael watches as men remove files.)

(Eraser Room)

LIZ: OK, I’m still confused. If you crash-landed in 1947, are you really 16 or are you like 52 in a 16-year-old’s body? Or do you guys just age differently? I mean, is like 1 alien year equal to 3 human years?

MAX: You’ve thought about this a lot, haven’t you?

LIZ: Kind of.

MAX: Well, we know we came out of the pods in 1989. We just don’t know how long we were there. When we came out we looked like 6 year olds.

LIZ: So were you like green?

MAX: Green?

LIZ: Before you took human form, were you 3 feet tall and green and slimy? (laughs, embarrassed). You know, I’m very sorry for asking you that. It’s Maria’s question.

MAX: No, we just always looked like this. Except for the, uh, third eye. (Max looks down at the ground as Liz casually looks over at him. Max then leans over as if to tie his shoelace and Liz leans forward staring at the back of Max’s head. Max peeks over and sees Liz looking at his head.) Kidding!

LIZ: Yeah, I knew you were kidding. (Laughs and playfully shoves him.) You’re such a jerk!

LIZ: So uh, you really have no idea where you’re from, like what planet, or who your people are besides Michael and Isabel?

MAX: No idea.

LIZ: Well, that must be kind of freeing in a way.

MAX: Freeing?

LIZ: Um, well just with me, you know, my parents own the Crashdown, so everyone in town knows who I am. Like, if I so much as get a haircut, everyone seems to notice, and they have to give me their opinion on it. It kind of makes life claustrophobic. It’s like, you know, how am I ever supposed to become whoever it is that I’m gonna become while everyone is looking? You know? Sometimes I wish I could just be invisible.

MAX: Sometimes I wish I didn’t have to be so invisible.

(They hear Topolsky enter her office, and they turn to look through the grate.)

TOPOLSKY: OK, I looked though all of them, and this is where I wanted to start.

UNKNOWN MAN: Michael Guerin. Have you interviewed him yet?

TOPOLSKY: He hasn’t set foot in school since I’ve been here. But if Muhammed doesn’t come to the mountain...

UNKNOWN MAN: Do you want me to go talk to him?

TOPOLSKY: No, I’ll do it. Just check and make sure the address is correct.

UNKNOWN MAN: You got it.

(Max and Liz pull up in front of the Crashdown Café. Michael approaches Max.).

MAX: (to Liz) Five minutes.

LIZ: Right

(Liz goes into the café.)

MAX: Michael, something’s up.

MICHAEL: They’re taking things out of the Sheriff’s office.

MAX: What?

MICHAEL: I don’t know. Some guys in suits. So we gotta get in there. It’s now or never, Max.

(In the Crashdown Café)

MARIA: (To customer) You know, I’d steer you to this side of the menu. (Sees Liz enter.) Oh excuse me. (To Liz) Where have you been?

LIZ: I need you to cover for me.

MARIA: When?

LIZ: Tonight.

MARIA: Oh, no. It's a zoo.

CUSTOMER: Excuse me, I’ve been waiting for my hot fudge blast off for like 20 minutes.

MARIA: (Under her breath) Yeah, like you need 80 grams of fat. (to Liz) OK, so one trip to the eraser room and you’re like above working? Go get your uniform on, Madonna. The masses are demanding alien-themed, greasy food and by God, it’s our job to serve it to them.

LIZ: No look, Maria, this is really important. I promise I will tell you everything later. You’re the best, but right now I’ve gotta go.

(Alex stops Liz as she’s leaving.)

ALEX: OK, I want some answers, all right? Because first of all, there are rumors going around that last week you were shot here in the cafe. And then at the crash festival you (motions to Maria) were seemingly run over by a car, but then you weren’t. And everytime I walk up to you two, you go silent or make up some ridiculous story about Czechoslovakia, which is a country that has not existed for 10 years. So I want the truth, and I want it now.

LIZ: Alex, the reason that we keep on changing the subject is...

MARIA: Cramps. We have cramps, Alex.

LIZ: Yeah, and we didn’t even want to talk about it in front of you because we thought it would make you feel really uncomfortable.

MARIA: But if you want really want to know, we can tell you.

LIZ: In really excruciating detail.

ALEX: No! I’m eating. (He walks off.)

LIZ: (to Maria) Thank you.

(in the parking lot)

MAX: Michael, it’s important to me, too.

MICHAEL: All you want to do is protect what you've got here in Roswell.

MAX: That’s right, I do.

MICHAEL: Have you ever thought what it’s like here for me, Max?

MAX: Of course I have.

(They turn to see Liz waiting by Jeep)

MAX: Look, the woman who pulled your records, she’s on her way to your place.

MICHAEL: What?

MAX: Just stay away from there tonight. Isabel is waiting for you at our house. Just go there and wait.

MICHAEL: Wait for her to find me?

MAX: Don’t do anything stupid. (Michael stalks off.)

(Kyle Valenti pulls up in front of the Crashdown as Liz and Max are leaving.)

KYLE: Liz!

(Kyle get into his car and follows them. Max and Liz pull up in front of the trailer park with Kyle not far behind.)

LIZ: So, how did you end up where you ended up, and Michael ended up here?

MAX: It’s a long story.

LIZ: Is his foster father always, um, so...

MAX: Tough? Yeah.

(Topolsky pulls up in front of Michael's trailer. Liz moves closer to Max in order to watch Topolsky. Kyle is visibly upset. Liz drops something.)

LIZ: My ring! (She bends over to pick it up.)

KYLE: Oh my God! Liz! Get up! Liz! (Gets out of car and heads over to the Jeep)

TOPOLSKY: (to Hank when he answers the door) Sorry to bother you. I’m looking for Michael.

KYLE: Liz!

LIZ: Kyle!

KYLE: Hey, Max.

MAX: (whispers) Hey, Kyle.

KYLE: What going on?

LIZ: (whispers) Nothing.

KYLE: Why are you whispering?

LIZ: (whispers) We’re just, uh, waiting for Michael. We’re gonna go, uh...

MAX: Bowl.

KYLE: Why are you whispering?

LIZ: (whispers) We’re going bowling!

KYLE: Liz, what were you doing down there?

LIZ: (whispers) Oh, I dropped my ring.

KYLE: Why are you whispering?

TOPOLSKY: (to Hank) Why don’t I give you my number. Could you have Michael call me?

KYLE: Bowling?

(Topolsky finishes talking to Hank and turns around to head for her car.)

MAX: Liz!

(Max ducks down and Kyle follows)

KYLE: What?

LIZ: Max!

KYLE: What are you doing?

(Topolsky hears Kyle and glances over. Kyle and Max are out of sight, but Topolsky sees Liz.)

(Michael goes to the Sheriff’s station and looks up at the window.)

(Max is walking Liz from the car.)

MAX: Maybe when this all blows over, you and I could get lunch or something?

LIZ: Lunch?

MAX: Yeah, if you want.

LIZ: So, like in the Caf?

MAX: Sure.

LIZ: Okay, great. It’s a date--no! It’s not a date...it’s a lunch.

MAX: Lunch... Right.

LIZ: I better get home.

MAX: Yeah, me too.

(Max notices Isabel waving for him come.)

MAX: Good night, Liz.

LIZ: Good night.

(Max approaches Isabel)

ISABEL: Michael’s AWOL.

(Michael uses his powers to open a locked window grate at the Sheriff's station, but overdoes it and nearly falls off. He slips into Valenti's office.)

(Max and Isabel are in the car headed toward Police Station)

ISABEL: You know the guy doesn’t know how to control his powers.

MAX: I know.

(Max and Isabel see the window grate open and know Michael is there. Meanwhile, Michael goes through the Sheriff’s files. Max and Isabel see Valenti pulling into the station.)

ISABEL: You get Michael out of there. I’ll keep Valenti out of his office as long as I can.

MAX: Right.

(Inside the police station)

DEPUTY: Forget something?

VALENTI: Papers.

ISABEL: Sheriff? I’m so glad someone’s here. I have a flat tire, and I am so not mechanical.

DEPUTY: Sheriff. You’re off duty, Sheriff. I’d be happy to help the young lady out.

SHERIFF: It’s ok deputy. I've got it.

(Max climbs through the window as Michael finds the key Valenti hid in his thermos.)

MAX: Michael, let’s go, now! Valenti’s back! Let’s go! Michael!

(As Michael picks up the key, he gets hit with a vision so intense that he falls backwards. Valenti, the deputy, and Isabel can hear his fall. Valenti tells Isabel to stay put and he and the deputy head upstairs toward his office.)

MAX: Let’s go, let’s go!

(Michael and Max exit the office and Max reseals the locked window. Both jump into a garbage dumpster before Valenti arrives. Seeing nothing in the office, he checks the window grate and finds it locked.)

MICHAEL: (As they climb out of the garbage dumpster) Told you it was no big deal.

(In front of the Police Station)

VALENTI: (After fixing the flat tire) There you go. You’re all set Miss Evans.

ISABEL: Thanks, thanks a lot

VALENTI: Isabel, right?

ISABEL: Yeah

VALENTI: You’re out past the curfew.

ISABEL: Well, I had a flat tire.

VALENTI: Right. Where’s Max tonight?

ISABEL: Oh. I have no idea. I’m just his sister, not his keeper.

(In the jeep in front of Max’s trailer. Max reaches for the key and gets no vision. Isabel reaches for it and acts as if she has a vision.)

MICHAEL: What did you see?

ISABEL: Ricky Martin in the shower.

(Michael takes the key and walks toward his trailer. Max goes after him.)

MAX: Hey. (Michael turns.) Sorry about before. Maybe I don’t really know what it’s like for you.

MICHAEL: The thing I've realized is the fact that my life basically sucks is a good thing. It’s easier. We always have to be able to leave, pack a suitcase, go somewhere else. Maybe 10 years from now, maybe a week from now, maybe tomorrow. So my advice? Don’t get in too deep, Maximillian. It only makes us weaker.

(Next day on the school grounds. LIZ is walking through the hallway. TOPOLSKY appears behind her)

TOPOLSKY: Miss Parker! I have some questions for you about Michael Guerin. Your friend Michael is in serious trouble. I’m not a substitute teacher. I saw you at Michael’s house last night. I’m the new guidance counselor.

LIZ: (murmuring) Guidance counselor.

TOPOLSKY: And Michael is a boy who’s in serious danger of being expelled from this school. If you’re really a friend, you’ll talk to him. You’ll have him come in and meet with me. Soon. Are you with me Miss Parker?

LIZ: I’ll tell him.

TOPOLSKY: Thank you.

(As Topolsky walks away, Liz sees Kyle staring at her.)

VOICEOVER: Ever since I found out about Max and Michael and Isabel, I’ve been thinking a lot about secrets.

That for everyone who has a secret, there’s someone else who needs to know what that secret is. (Scene of Valenti discovering that the key is missing.)

How sometimes secrets keep people from feeling like they belong. (Scene of Michael watching the Evans family play basketball together in their driveway)

And sometimes secrets make you feel like you do belong. (Scene of Liz and Max in the Eraser Room.)

And now even I, Liz Parker, the smallest of small town girls with the simplest of lives-- even I have something to hide. (Liz finishes writing in her journal and then smiles.)

Kikavu ?

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riverdog  (29.10.2023 à 14:18)

Superbe episode. 

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