101 : REVELATION
23 septembre Nous sommes le 23 septembre et j’écris les premières lignes de mon journal. Je m’appelle Liz Parker et je suis morte il y a cinq jours. Depuis, tout c’est passé très bizarrement.
Je pouvais ressentir tout ce qu’il ressentait. Je sentais sa solitude. Pour la première fois, je voyais le vrai Max Evans, je me voyais telle qu’il me voyait et le plus surprenant était que, dans ses yeux, j’étais belle.
24 septembre Max m’avait transmis une force comme si ma vie avait changé en un instant. Ce qui était plus drôle c’est que c’était la première fois qu’il m’arrivait une chose pareille et c’était avec un extraterrestre.
24 septembre, je m’appelle Liz Parker et je suis morte il y a cinq jours. Mais quelque chose d’incroyable est arrivée : je suis revenue à la vie.
102 : SOUPCONS
27 Septembre Je m’appelle Liz Parker et je ne regarderai plus jamais les étoiles de la même manière. Qu’a voulu dire Max Evans en me disant « on se revoit en cours » ? Était-ce « Je ne vais plus vivre jusqu'à ce qu’on se revoit » ? Où était-ce seulement une phrase que l’on dit comme ça pour meubler. Est-il anxieux, torturé enchaînant les nuits blanches, se demandant ce qui va se passer entre nous ?
29 Septembre Depuis que j’ai découvert le secret de Max, Michael et Isabel, il se trouve que j’ai beaucoup réfléchi. Lorsqu’une personne a un secret, il y a quelqu’un qui cherche à savoir quel est ce secret. J ‘ai compris que parfois les secrets empêchaient les gens de se mêler aux autres. Et que parfois, ils permettaient de se sentir de connivence. Et maintenant, même moi, Liz Parker, la plus anodine des provinciales, menant la vie la plus banale…même moi j’ai quelque chose à cacher.
103 : LE TEMPS D'UN REVE
2 octobre En écoutant Topolski, je réalisai tout à coup que ce n’était pas du tout mon avenir qui m’inquiétait, je le savais plein de promesses. C’est le présent que je devais affronter.
Pour moi, l’avenir avait toujours été limpide, une droite vers ce que je voulais atteindre. Je n’avais pas imaginé qu’il y aurait des intersections. C’est sans doute ce qui rend la vie plus intéressante. Avoir l’esprit ouvert, croiser de nouveaux visages, changer d’horizon, ne pas avoir peur de l’imprévu.
104 : SUIS TON COEUR
19 octobre Je m’appelle Liz Parker et une question ne cesse de m’obséder. Ma vie peut-elle reprendre un cours normale ?
Une part de moi veut la sécurité, le retour aux choses telles qu’elles étaient avant, à une vie bien ordonnée où je savais de quoi mon avenir était fait, mais l’autre part veut aller voir ailleurs, vers l’inconnu.
20 octobre Mais suivre ce que dit son cœur réserve parfois de drôles de surprises. Il arrive qu’il vous conduise dans des endroits où vous n’auriez jamais dû aller, des endroits aussi effrayant qu’exaltant, aussi dangereux qu’attirant, et parfois, votre cœur vous conduit dans des lieux où il n’y aura jamais de fin heureuse.
Mais ce n’est même pas ça le plus dur, c’est qu’on quitte un monde rationnel, pour s'enfoncer vers l’inconnu. Et une fois qu’on est là, on ne revient plus en arrière.
105 : LE JOURNAL INTIME
25 octobre 25 octobre, c’est drôle comme le monde peut changer parfois, comme les rues que vous connaissez depuis toujours deviennent soudain plus sombres, plus froides, comme le silence n’est plus aussi profond qu’avant, comme les yeux que vous aviez à peine remarqué ne regarde plus que vous, comme le trajet du retour quotidien n’est plus une habitude mais une victoire, et vous commencez alors à vous dire que ce n’est peut-être pas le monde qui à changé, mais vous. Et puis, tout à coup…vous vous mettez à tout remettre en question.
28 Octobre Voilà plusieurs jours que je n’ai pas écrit. Mais pendant ce temps-là, j’ai réfléchi à certains sujets, à ma vie, avant que Max Evans ne me sauve et à mes prières pour qu’il se passe quelque chose. Quelque chose qui briserait la routine du lycée et de mon travail, qui ferait qu’une petite ville prendrait de l’importance, et qu’une adolescente de province se singulariserait. Or, depuis que mon vœu, s’est réalisé et que Max Evans m’a guérie de la blessure par balle que j’avais à l’abdomen, je me suis rendu compte d’une chose…c’est que plus votre univers prend de l’ampleur, plus vos problème augmentent en proportion.
106 : LE MYSTERE DU DOME
19 novembre 19 novembre, en écoutant M. Sommers, je réalisai combien ça devait être étrange pour Max, Isabel et Michael de ne pas connaître leur histoire, et combien ils devaient être effrayés à l’idée qu’un autre la découvre avant eux.
107 : VERS LA LUMIERE
20 novembre Il n’y a plus rien de rationnel. Voilà ce que j’avais prévu de faire hier soir : ranger ma chambre, dîner avec les parents, passer une demi-heure au téléphone avec Maria, et ensuite m’attaquer à mon devoir de géométrie, et avec un peu de chance, finir assez tôt pour pouvoir regarder un documentaire sur la biographie de Marie Curie. Au lieu de ça, je me suis retrouvée dans une voiture décapotable, qui entre parenthèse, n’a sans doute plus le droit de rouler, je suis entrée par effraction dans un bâtiment pour y voler pas mal de choses, en totale complicité avec plusieurs extraterrestres : Bienvenue dans mon monde.
108 : SANG POUR SANG 25 novembre Il ne vous est jamais arrivé un jour, d’être avec la personne à laquelle vous tenez le plus au monde, d’avoir les cheveux au vents, et d’écouter une chanson qui reflète exactement ce que vous ressentez, et que cette personne, avec laquelle vous vous sentez si bien, aime cette chanson, et vous vous rendez compte que vous l’écoutez ensemble. Alors peu importe tout ce qui s’est passé avant, il y a cet instant, cet instant unique, où vous vous dîtes que quoiqu’il arrive, cet instant-là, on ne pourra jamais vous le retirer…
Et puis quelque chose fait que cet instant vous échappe.
26 novembre C’est bizarre comme en un instant, les choses peuvent être bouleversées. Tout ça parce qu’un cheval affolé avait décidé de traverser une route, au moment précis où Max et moi nous passons en voiture. Maintenant, je dois trouver un autre instant, un seul, pour renverser le cours des évènements. Pour éviter que cet accident soit l’instrument de la découverte de la vérité.
109 : VAGUE DE CHALEUR
2 décembre 2 décembre, Liz Parker. Cette vague de chaleur a rendu tout le monde à moitié fou. La chaleur augmente, fait fondre des choses, en fait bouillonner d’autres, met le feu à certaines. En observant les effets de la chaleur autour de moi, j’étais confrontée à une vérité flagrante, contrairement à beaucoup d’autre, j’étais seule.
4 décembre La vague de chaleur était repartie, et j’étais sans doute la seule personne à Roswell à qui elle n’avait pas profité. Mais ce n’était pas plus mal. Parce que si Max Evans et moi avions succombé, si nous nous étions embrassés, ne serait-ce qu’une fois, ça nous aurait conduits là où nous savions qu’il ne fallait pas aller.
110 : QUESTION D'EQUILIBRE
7 décembre Il y a des jours où l’on trouve que tout va mal, où la moindre petite chose vous irrite. Et il y a des jours, comme aujourd’hui, où le monde vous sourie, depuis le moment où vous ouvrez les yeux le matin jusqu’au moment où vous refermez le soir, des jours où même le nettoyage de la machine à milk skake est un plaisir
8 décembre J’ai toujours été quelqu’un qui sait garder son sang froid dans les moments difficiles. Je fais ce qu’il est nécessaire de faire, sans paniquer, mais quand j’ai vu Michael aussi malade, alors que je ne savais pas ce qu’il avait, que je ne savais pas comment l’aider, j’ai eu très peur. Peur qu’un jour quelque chose arrive à Max, et que je ne sache pas comment aider celui qui compte tant pour moi, plus que n’importe quoi.
112 : LE MESSAGE
20 décembre Je n’aime pas quand je sens que je vais avoir un rhume. Ces petits signes contre lesquels vous ne pouvez rien, et qui vous disent que quelque chose se prépare, quelque chose qui peut-être bénin si on fait ce qu’il faut ou qui vous met à plat si vous n’y faites pas attention.
23 décembre On a tous des raisons de vouloir maintenir à l’écart un jour ou l’autre. Un peu par instinct, pour ne pas souffrir. C’est dans la nature humaine. Je voudrais tellement que Max le comprenne ça, qu’il se rende compte qu’il n’est pas si différent des autres. Là, on aurait peut-être une chance.
116 : A FLEUR DE PEAU
20 février 20 février, Liz Parker. Aujourd’hui j’ai ressenti… J’ai ressenti des choses. Comme si c’était en train de changer en moi. Une partie de moi ne veut pas changer veut rester une petite fille, seulement voilà, ce sont des sensations fortes… dangereuses, indéniables. C’est comme si je n’avais pas le choix, comme si c’était… chimique
