Le message
(L'épisode commence par deux jeunes en train de s'embrasser à l'arrière d'un pick-up dans la forêt. Alors que l'on voit et qu'on entend des éclairs de chaleurs pas loin un grand éclair très lumineux surgit du ciel)
(Le Crashdown)
(Au même moment la lumière du restaurant s'affaiblit puis revient à la normale. Liz éternue)
VOIX DE LIZ : Je n'aime pas quand je sens que je vais avoir un rhume. Ces petits signes contre lesquels vous ne pouvez rien et qui vous disent que quelque chose se prépare. Quelque chose qui peut être bénin si on fait ce qu'il faut, ou qui vous met à plat si vous ne faites pas attention.
(Maria entre)
LIZ : T'es en retard.
MARIA : Liz, aujourd'hui est le premier jour de c'qui nous reste encore à vivre.
LIZ : Toi, tu viens de discuter avec ta mère !
MARIA : Franchement, t'en n'as pas marre d'être l'esclave des mecs ?
LIZ : C'est bien ce qui me semblait.
MARIA : Et est ce que t'en n'as pas marre de te faire jeter à la moindre parole un peu déplacée ? Alors que nous on est s'en arrêt à leur service. Il est temps que l'on change. Qu'on explore d'autres possibilités. Toi et moi par exemple.
(Maria ouvre sa tenue de travaille pour montrer un nouvel anneau)
LIZ : Mais qu'est ce que tu fais ?
MARIA : Et voila !
LIZ : Oh, c'est pas vrai.
MARIA : On entre dans une aire nouvelle. On va concrétiser tous nos rêves les plus sauvages, les plus fous. On va enfin s'amuser et ça va changer.
LIZ : Oui, mais moi ça m'dit rien de me promener avec un anneau sur le ventre.
MARIA : Attends, j'te rassure tout de suite. Celui qui me percera le nombril n'est pas encore né.
(Liz éternue)
MARIA : Tu prends toujours le truc que j't'ai donné ?
LIZ : Oui, quatre fois par jour comme tu m'as dit.
JEFF : Quelqu'un peut venir m'aider s'il vous plaît ?
LIZ : J'suis là.
(Liz s'approche de son père. Elle a mis l'anneau de Maria à son nez)
JEFF : Oh mon Dieu !
LIZ : Rassure toi papa, c'est un faux.
JEFF : T'as peut-être autre chose à m'annoncer ? Un tatouage ou bien un...
LIZ : Non, rien.
JEFF : Tu sais, entre tes cours et tes nouveaux amis, on n'a jamais le temps de discuter tous les deux.
LIZ : Oui, je sais.
JEFF : On se rattrapera ce week-end.
LIZ : Ce week-end ?
JEFF : Oui, c'est la fête du camping, tu te souviens ? Je l'ai vu écrit sur ton calendrier.
LIZ : C'est vrai... C'est ce week-end, oui.
JEFF : Tu veux toujours venir?
LIZ : Oui, oui, bien sûr que je voudrais bien venir mais c'qu'il y a c'est que... j'connais pratiquement personne qui ira faire du camping. Parce qu'ils estiment qu'ils sont un peu trop grands.
JEFF : Oh ! Et t'es de leur avis ?
LIZ : Euh...
(Milton entre dans le Crashdown très excité)
MILTON : Ou est Max Evans ?
MARIA : Il travaille chez vous pas chez nous.
MILTON : Vous !... Vous êtes sa petite amie, non ?
JEFF : Oh, c'est vrai ça ?
LIZ : Non, non pas vraiment.
MILTON : Je dois le voir absolument.
LIZ : Pourquoi ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?
MILTON : Ce que tout le monde attends depuis la théorie sur la gravitation universelle.... Un OVNI... Et cette fois, il y a des témoins.
(Générique)
(Le bureau du centre des Ovnis)
(Milton montre à Max ou l'éclair de lumière est tombé)
MILTON : Ici ! Près de Frazier Woods. Il paraît qu'il n'était pas loin. Combien peuvent se venter d'avoir vu ça ?
MAX : Comment le savez vous ?
MILTON : La radio de la police. Faut pas compter sur eux pour partager des informations.
MAX : Qui a témoigné ?
MILTON : Un dénommé Buzz. Il faisait de la marche.
MAX : C'est peut-être un canular.
MILTON : Oh, non, cette fois c'est vrai. Il y a d'autres témoignages. Deux motards qui roulaient, une famille qui campait, et puis un pêcheur, un dénommé Rocky Calhoun. Un canular je sais c'que c'est, Evans. Je les repaire à plus d'un kilomètre. C'est pas un canular.
MAX : Frazier Woods. Mais c'est immense.
MILTON : Oui, mais moi je sais où la police est allée.
MAX : Près de la réserve indienne ? Et qu'est ce que les témoins ont vu ?
(Le bureau du Shérif)
(Le Shérif interroge Rocky Calhoun, l'une des personnes qui disent avoir vu l'éclair)
ROCKY : Un flash de lumière.
SHERIF : Pouvez vous me décrire le phénomène ?
ROCKY : Non.
SHERIF : Quelle grosseur ? Quelle couleur ? Combien de temps ça a duré ?
ROCKY : Ecoutez, moi je suis pas comme certains types qui voient débarquer des petits hommes verts les soirs de pleine lune.
SHERIF : Je veux bien le croire.
ROCKY : Vous savez ce qu'on leur fait à ces gens là ? On les met en psychiatrie avec une camisole.
SHERIF : Ca ne risque pas de vous arriver, Rocky. Vous permettez que j'vous appelle Rocky ?
ROCKY : Vous ne seriez pas le seul... Vous savez des éclairs comme celui là il y en a sans arrêt par ici dès qu'il y a un orage sec.
SHERIF : Alors pour vous c'était un simple éclair ?... Très bien. J'arrête le magnéto... Rocky, ce que vous direz restera entre vous et moi. On est bien d'accord ? Alors dîtes moi ce que vous avez vu du début jusqu'à la fin... Et je vous jure sur ma plaque de Shérif que personne n'en n'aura connaissance.
ROCKY : J'ai vu une lumière toute blanche... Ca faisait comme un rayon.
(Le lycée)
(Maria arrive dans le hall. Tous les élèves la remarque)
ELEVE : Eh ! Regardez !
ELEVE : Wow !
ELEVE : Tu vas ou là ?
ELEVE : Elle est folle.
MARIA : Et tout ça sans me faire opérer. Alors ? Un simple soutien-gorge miracle et c'est comme si j'étais devenue le centre du monde.
LIZ : Cette fois c'est officiel, t'es folle.
MARIA : Non, je sais très bien c'que j'fais. J'ai déjà eu trois numéros de téléphone et il est à peine dix heures.
LIZ : C'est vrai ?
MARIA : Oui.
NEIL : Salut Maria.
MARIA : Salut Neil. Ils sont tous en train de craquer. Tu devrais t'en acheter un.
LIZ : Je sais pas. Ca fait...
(Liz et Maria voient Max entrer dans la remise)
LIZ : Avec qui il a rendez vous à ton avis ?
MARIA : L'ignorance est le meilleur des remèdes j'te rappelle.
LIZ : Non, mais c'est... par curiosité c'est tout. Rassures toi, j'ai pris l'habitude de l'ignorer. Mais c'qui... c'qui m'gène, c'est de pas savoir c'qui s'passe dans sa tête.
MARIA : C'est lui qui t'as larguée j'te signale.
(Elles voient Michaël y entrer à son tour.
MARIA : Vu ses fréquentations ça m'étonne pas.
(Alex arrive avec des tracts dans les mains)
ALEX : Okay, j'abandonne. Est-ce que vous étiez en train de parler de...
LIZ : Ceci est un soutien-gorge rempli d'eau. Est-ce que ça te dirait d'en essayer un ?
ALEX : Oh oui, plus tard. Tenez, voila un tract. Si j'en distribue suffisamment ma moyenne en économie passera de C à B moins. Alors j'me suis dévoué.
LIZ : Oh ! « La fête du camping ». Si j'vous demande si vous allez y participer ?
ALEX : T'as rêvé j'ai jamais été sportif. Sauf pour dénicher des soucoupes.
MARIA : J'ai pas d'père.
LIZ : J'espère que le mien aura autre chose à faire.
(Alex aperçoit Isabel devant son casier)
ALEX : Euh, j'vous laisse. J'suis en retard. Salut.
ELEVE : Salut Maria.
MARIA : Ah ! Ils en peuvent plus j'te dis.
LIZ : C'est dingue.
MARIA : Comment j'vais faire ?
ALEX : Bonjour. Est ce que tu vas de ce côté ?
ISABEL : Pas du tout. Je vais de l'autre côté.
ALEX : Ah ! C'est parfait, ça tombe très bien. Comment tu vas ?
ISABEL : J'vais très bien, merci.
ALEX : Bien, bien. Les films tu connais ?
ISABEL : Comment ça ?
ALEX : Ben oui, je m'demandais si les extraterrestres aimaient bien le cinéma.
ISABEL : Alex !
ALEX : Excuse moi, je suis vraiment désolé... Je retire c'que j'ai dit... Non, en fait il y a une rétrospective sur Fellini au ciné club vendredi... Et comme j'y vais peut-être que tu voudrais y aller...aussi.
ISABEL : Ca m'intéresse pas tellement.
ALEX : D'accord... Tiens.
ISABEL : Mais on peut aller voir un autre film si tu veux.
ALEX : Oh, ouais... C'est une pure idée.
ISABEL : Très bien. A tout a l'heure alors.
ALEX Ouais, quand tu voudras.
(Isabel se rend à son tour dans la remise)
ISABEL : Eh bien. J'me demande vraiment c'que j'viens faire ici.
MAX : Il nous fallait un endroit sûr pour parler. Il s'est passé beaucoup de choses depuis c'que m'a dit Milton.
MICHAËL : T'aurais jamais dû bosser dans ce centre.
MAX : Cinq personnes ont vu le même flash à Frazier Woods.
ISABEL : Cinq à enfermer.
MAX : Bon alors pourquoi Valenti un fait un périmètre de près de cinq km2 entre la forêt et la réserve indienne ?
MICHAËL : C'est pas loin de la grotte ?
ISABEL : Tu ne crois quand même pas que cette lumière...
MAX : C'est pas une coïncidence. On trouvera peut-être quelque chose si on est sur place avant Valenti.
ISABEL : On ne sait pas combien il y a de voitures qui patrouillent. Si jamais quelqu'un nous voit, on va nous demander pourquoi on est là ?
MAX : Qu'est ce qu'on fait à Frazier Woods ?
ISABEL : On marche, on pêche, on fait du camping.
MAX : Jamais j'n'aurais cru que j'vous proposerais une chose pareille. Mais, ça vous dirait d'aller camper ce week-end ?
MICHAËL : C'est une blague ?
ISABEL : On dira qu'on était avec des copains du collège et qu'on a... perdu le reste de la troupe.
MAX : Il y a un petit problème... Normalement on doit y aller avec son père. Et tel que j'connais l'tien.
MICHAËL : Ah, d'accord. J'suis pas dans l'coup ? J'ai compris.
(La chambre de Liz)
(Jeff entre sans frapper)
JEFF : Liz ? Tu es là ? Il y a quelqu'un ?
(Liz sort de la salle de bain à moitié habillée)
LIZ : Oh !
JEFF : Pardon !
LIZ : Papa ! Attends !
JEFF : Non, j'aurais dû frapper.
LIZ : C'est pas grave. C'est rien, t'en fais pas pour ça.
JEFF : Si, si, je dois respecter ton intimité.
LIZ : J't'assure que c'est pas grave. Tu, tu voulais quelque chose peut-être.
JEFF : Oui, je voudrais te reparler du camping de ce week-end. On devrait y aller et passer un peu de temps ensemble. On en n'a pas souvent l'occasion.
LIZ : Justement, c'est c'que j'étais en train d'me dire.
JEFF : Et, j'pourrais faire la connaissance de Max dont j'ai entendu parler. Et, et il a une sœur aussi, j'crois ?
LIZ : Isabel.
JEFF : Et celui-là avec les cheveux...
LIZ : Michaël.
JEFF : Michaël, ouais.
LIZ : Mais ça m'étonnerais qu'ils aient envie d'y aller.
JEFF : Oh ! Il y a des pères qui s'intéressent à leurs enfants et d'autres non... Bien. Merci.
LIZ : De rien papa.
(La caravane où habitent Michaël et Hank)
MICHAËL : Il y a déjà plus de lait !
HANK : Prends d'la bière ! Dis donc, j't'avais dis de faire la vaisselle, non ?
MICHAËL : Eh ! J'peux dîner, oui ?
HANK : Ah, parce que tu appelles ça dîner ?
MICHAËL : T'en a rien à faire.
HANK : Qu'est ce que t'as dit là ?
(Michaël se lève et donne un coup de pied à un objet ce qui fait du bruit)
VOISINE : Oh, doucement.
MICHAËL : Eh toi tu la fermes !
(River Dog apparaît dans la nuit)
MICHAËL : Eh ! Attendez ! Qu'est ce que vous faîtes là ?
RIVER DOG : L'avez-vous vu ?
MICHAËL : De quoi vous parlez ?
RIVER DOG : Est-ce que vous l'avez vu ?
MICHAËL : Vu quoi ?
RIVER DOG : Il était bien réel.
MICHAËL : J'en ai assez d'vos devinettes. De quoi vous voulez ?... L'éclair ? Et comment vous savez ?
RIVER DOG : Je l'avais déjà vu avant.
(Le Crashdown)
(Liz descend de sa chambre avec ses affaires de camping pendant que Maria se prépare pour travailler)
MARIA : Ca y est tu fais une fugue ?
LIZ : Maria, j'te l'demande à genoux... Viens avec moi s'il te plaît.
MARIA : J'te l'ai déjà dit. Pour moi affronter le milieu naturel c'est baisser les vitres de ma voiture en allant au centre commercial. Il est sympa ton père. Tu l'aimes ton père ?
LIZ : Oui. Bien sûr que j'l'aime. Mais quand il tient normalement son rôle. C'est-à-dire pas plus de trois fois par jour et pas plus de cinq minutes à la fois. Pas partir tout un week-end et sans télévision.
MARIA : Ouais. Moi aussi je trouve que les pères sont parfois trop envahissants.
LIZ : Ouais, en ce moment il me pose un tas de question sur tout. C'est un peu comme s'il voulait savoir tout ce que je pense et tout ce que je fais. Il m'a même parlé de Max, Michaël et Isabel.
MARIA : Hum, non, moi j'risque rien. Ma mère et moi on a appris à ce respecter.
LIZ : J'te paye.
MARIA : Combien ?
LIZ : 25 et tu viens.
MARIA : 100 dollars
LIZ : 50
MARIA : 75
LIZ : Non 62,50
MARIA : Ca m'énerve que tu comptes aussi vite.
LIZ : Alors 62,50 et j'te fais tes devoirs de maths pendant toute une semaine.
MARIA : Tu as gagné.
(Liz éternue)
MARIA : Oh ! Tiens je t'ai apporté des pilules aux herbes naturelles et un cachet doré aussi.
LIZ : Le car part à 5 h.
(Monsieur Parker voit les filles s'échanger le paquet contre de l'argent. Il croit que Liz achète de la drogue)
LIZ : Ca va papa ?
JEFF : Oui.
(Le commissariat)
HANSON : Tiens petit, ta bière sans alcool.
KYLE : Hanson, j'ai plus de 16 ans.
HANSON : Pardon, votre bière sans alcool, monsieur. Tu vas l'attendre alors ?
KYLE : Ouais. Il sait qu'on doit aller chercher une nouvelle tente. Et il m'avait dit de venir ici.
HANSON : C'est de la folie, depuis cette histoire de, d'éclair. Il a explosé son plafond de stress.
KYLE : C'est tout lui, ça.
SHERIF (il hurle) : Hanson ! Du café ! L'autre ordure de randonneur, il vient de tout déballer au journal de Roswell. USA Today l'a déjà appelé et je viens d'apprendre que Rocky était en train de négocier avec un autre journal... Salut Kyle.
HANSON : Alors c'est pas la peine que j'vous dise qu'il faut rappeler l'agent Stevens.
SHERIF : Vous allez appeler Miller et lui dire d'accélérer les recherches. Qu'il ratisse chaque cm2 de ce bois avant que Stevens et le FBI occupent le terrain... T'es pas en cours ? T'as déjà terminé ?
KYLE : Je quittais plus tôt aujourd'hui, tu t'rappelles ? On a exactement 36 minutes pour acheter une tente à moins évidemment que tu, tu puisses pas.
SHERIF : Ecoute kyle, pour ce week-end...
KYLE : Le week-end des pères de familles. Les deux jours de l'année que je peux passer avec toi.
SHERIF : Je sais... Kyle, on serait déjà partis s'il n'y avait pas eu une urgence.
KYLE : Alors c'est une urgence. Et qu'est ce qui se passe ? Tu peux m'le dire à moi. Les martiens nous envahissent ?
HANSON : J'ai le maire au téléphone, monsieur.
SHERIF : Je l'prends tout de suite. Ce que je peux te dire, c'est que je n'sais pas encore ce qui s'est passé. Mais je n'peux pas me permettre qu'un autre le découvre avant nous.
KYLE : Dis plutôt que tu n'veux pas.
SHERIF : Ca n'fait rien. T'as qu'à y aller sans moi. Je vais téléphoner à ton entraîneur et comme ça il y aura quelqu'un pour venir avec toi.
KYLE : Merci de faire un effort papa. J'te revois lundi.
(Kyle part l'air abattu)
(Le Crashdown)
(Max, Michaël et Isabel discutent assis dans un box)
MAX : Le vieil indien a vu l'éclair ?
MICHAËL : Oui, comme par hasard.
ISABEL : Et il a dit que c'était pas un orage. Tu sais c'que ça représente.
MAX : Notre première preuve. Ca peut nous mener vers un contact.
MICHAËL : On l'a peut-être déjà eu.
MAX : Comment ça ?
MICHAËL : Pourquoi est ce que River Dog me suit ? Pourquoi on l'intéresse ?
ISABEL : Parce qu'il a connu le quatrième.
MICHAËL : Ca c'est ce qu'il dit.
MAX : Tu n'le crois pas alors ?
MICHAËL : J'trouve qu'il en sait beaucoup. C'est pas un hasard s'il a su comment me soigner. C'est sûrement pas d'après des souvenirs d'enfance. Et les pierres ou est ce qu'ils les a eues ? Peut-être que c'est lui le type qu'on cherche depuis si longtemps.
MAX : Le quatrième extraterrestre ?
MICHAËL : C'est notre père, Max.
ISABEL : Michaël, je crois que tu te trompes.
MICHAËL : Pourquoi ? Parce que vous en avez un ?
ISABEL : Non, ça n'a rien à voir avec ça.
MICHAËL : River Dog en sait plus à propos de nous que Philip Evans ou un autre. Même s'il vous emmène souvent faire du camping.
(Alex, Liz et Maria discutent au comptoir. Il leur demande si Isabel le regarde un peu)
ALEX : Vas y dis moi ? Est ce que là elle regarde vers moi ?
LIZ : Euh... Non... En fait on peut pas dire ça, non.
ALEX : Isabel Evans et Alex Whitman qui vont au cinéma, c'est... c'est carrément un miracle. Enfin non c'est... c'est le moment le plus grandiose depuis que je suis en vie.
LIZ : Et si tu veux y rester respire un bon coup. D'accord ?
ALEX : Ah, non, non, non, c'est complètement dingue ce truc. Tu vois c'est... j'vais pas m'en remettre, je l'sens ça. C'est une blague ? Ah, non, ah, non c'est ce que vous pensez, alors. Mais oui, c'est une grosse blague et vous êtes là en train de me faire marcher. Mais ouais j'suis bête.
LIZ : Alex. Alex, Alex, ta paranoïa schizophrénique... elle revient.
ALEX : Ouais. Je vais aller me recueillir aux toilettes et essayer d'me parler à moi-même.
LIZ : Bonne idée.
MARIA : Tu vois c'que j'te disais ? Ces Tchécoslovaques ont un effet plus que désastreux sur nous tous. Si tu ne t'éloignes pas de ces gens, je devrais ramasser les morceaux de ton cœur au moins jusqu'à la fin de ta vie.
LIZ : Oh, non. Parce que je plus jamais je n'les approcherais, Maria. Euh... Max et moi ça fait des jours qu'on ne s'est rien dit.
MARIA : C'est vrai ça ?
LIZ : Oui.
MARIA : Alors pourquoi est ce qu'il te regarde depuis qu'il a débarqué ?
LIZ : Il me regarde ?
MARIA : Très bien. Alors il vaut mieux que je vienne avec toi. Liz, parle comme s'il n'existait pas, comme si ta vie était excitante. Mens s'il le faut. C'est dans ton intérêt.
MAX : Bonjour.
LIZ : Bonjour. Euh... Merci.
MAX : On n'te voit plus beaucoup.
LIZ : j'ai... pas mal d'occupations.
MARIA : Elle veut dire qu'elle est complètement débordée, d'ailleurs moi aussi, je suis débordée.
MICHAEL : Ah oui, je vois ça.
MARIA : On doit se préparer pour le week-end et tout.
MAX : Pourquoi ? Vous allez sortir ?
MARIA : Oh, oui... On va sortir... Oui... avec des hommes.
MICHAËL : Des hommes ?
MARIA : Des copains du collège qu'on voit pendant les vacances d'hiver. Ils nous invitent au restaurant. Un truc super cher.
MAX : Bon, ben. Alors amusez vous bien.
(Max et Michaël partent)
LIZ : Ecoute Maria je sais qu'en faisant ça tu veux m'aider à reprendre le dessus mais je n'ai pas du tout...
MARIA : Y a pas de « mais ». Liz crois moi, si je fais tout ça c'est dans ton intérêt.
LIZ : Oui.
(Maria et Liz voient Alex aller vers le box d'Isabel)
MARIA : Regarde ça.
ALEX : Eh... Salut.
MARIA : Encore un pauvre terrien qui va se faire embobiner.
ALEX : Voilà, je voudrais te parler de ce soir...
ISABEL : Oh, excuse moi Alex. Je peux pas venir avec toi. Je, je dois aller camper avec mon père et il a insisté, alors on doit annuler.
ALEX : Ah, mince, c'est dommage.
ISABEL : Oui, j'ai pas pu te prévenir et...
ALEX : Non, non, non, non c'est pas grave. Surtout faut pas t'en faire pour ça. C'est marrant parce que... j'allais justement te dire que moi aussi j'étais obligé de tout annuler à cause de cette histoire de camping avec les pères de famille. Et ouais. C'est un peu idiot mais tu vois il y a des traditions bien encrée dans c'pays.
ISABEL : Tu vas aller camper ?
ALEX : Hum. C'est fou les coïncidences.
ISABEL : Hum, hum.
(Sur le parking du Lycée)
(Les élèves et les parents se préparent pour le camping)
ALEX : Papa ! Attendez, je vais chercher mon père et après j'vous jure je m'occupe des étiquettes. Papa ! Eh, J'suis content que tu aies réussi à te libérer.
PERE D'ALEX : Tu veux vraiment y aller alors, tu es sûr ?
ALEX : Ah, ouais ! Oui, oui, j'veux y aller. Tu viens ?
PERE D'ALEX : Mais... On a rien préparé.
ALEX : On a des parkas, on a des sacs de couchage et le vent d ans le dos. Qu'est ce que tu veux d'plus ? Ton lacet est défait.
PHILIP : Vous êtes sûrs de vouloir y aller, alors ?
MAX : Ah oui. Ca fait longtemps qu'on attend ça.
ISABEL : Oui... On est super content. Moustiques, pipi dans la forêt, des bestioles partout. Génial.
PHILIP : Enfin, ça me fait quand même très plaisir de vous voir participer à cette fête.
ISABEL : Oh, tu n'le savais peut-être pas, mais nous on aime les traditions. Hein Max ?
MAX : Tout a fait.
JEFF : Maria, je suis très content que tu viennes avec nous.
LIZ : Oui, moi aussi.
JEFF : Parce que, il y a quelque chose dont nous devons tous parler. Et on n'peut le faire qu'en dehors de certaines influences extérieures, qui vous ont distraites...
LIZ : Oh, mon Dieu !
MARIA : Oh, non !
JEFF : Ah ben ça commence bien...
LIZ : C'est pas vrai. Maria, il est là. Qu'est ce que j'fais maintenant ?
MARIA : On a qu'à improviser. On leur dit seulement que nos copains doivent réviser et qu'on les voit le week-end prochain à Albuquerque.
LIZ : Non, inventer un scénario j'veux bien mais aller chercher des trucs complètement fantaisiste, ça, ça peut être dangereux.
L'ENTRAINEUR : Bennett, Butler. Eh, Valenti.
KYLE : Ouais, salut.
L'ENTRAINEUR : Alors ? Il paraît que toi et moi on va faire équipe ?
KYLE : Il parait.
VALENTI : Il y a un changement de programme.
L'ENTRAINEUR : Bon d'accord.
SHERIF : Et du nouveau matériel.
KYLE : Ah ouais. Je croyais que tu devais travailler.
SHERIF : Ils peuvent me joindre s'il le faut. Je vais aller m'inscrire.
SHERIF : Eh, Vous êtes encore des nôtres cette année, alors ?
JEFF : Oui mais vous vous avez un garçon.
SHERIF : Et, oui.
PERE D'ALEX : Bonjour Shérif.
SHERIF : Tiens. Jim, ce week-end c'est Jim.
PERE D'ALEX : Alors? Frazier Woods, hein?
SHERIF : Ouais.
PERE D'ALEX : Vous je n'sais pas mais moi je n'suis pas tranquille.
SHERIF : Pourquoi ? Le camp est délimité.
PERE D'ALEX : Mais, je parle de l'éclair. C'est, c'est là qu'il a été observé.
SHERIF : Non, c'est à plus de quatre kilomètres.
(Le shérif aperçoit Max et Isabel qui s'apprêtent à monter dans le bus)
SHERIF : Il faut pas vous en faire.
L'ENTRAINEUR : Coleman. Daskal. Evans. Hausman
LIZ : Comment j'vais faire ? Il va le savoir c'est sûr. Il appelle par ordre alphabétique.
L'ENTRAINEUR : Kalinowski. Parker. Pérez. Polinsky. Powell
MAX : Tiens, tiens ! C'était complet le restaurant ?
L'ENTRAINEUR : Simpson.
MARIA : Non, le dîner est remit à plus tard...
L'ENTRAINEUR : Polerman, Valenti. Et Wills.
MARIA : Quand j'pense que c'était presque gagné.
L'ENTRAINEUR : Ok, c'est bon. Finissez de charger. Et montez dan le car.
SHERIF : Oui c'est moi. Dites à Miller de mettre plus d'hommes sur le périmètre. Il y aura peut-être quelque chose ce soir. Je veux qu'on soit prêt.
(Le camping de Frazier Woods)
(Tout le monde se cherche un emplacement pour y poser sa tente)
PHILIP : Eh ! Ca a l'air impecable ici.
MAX : Et là bas, à droite. C'est plus prêt des arbres.
PHILIP : Ouais. Si tu veux.
MAX : Ce sera plus facile de partir si on est prêt des bois.
ISABEL : C'est dangereux, Max. Tu as vu qui est là ?
MAX : Raison de plus pour qu'on aille sur place. S'il s'est passé quelque chose, s'il y a un indice, on doit à tout pris le trouver avant lui... On n'a pas le choix.
KYLE : J'ai bien l'intention de battre mon record. L'an dernier j'avais mangé cinq côtes de porcs. Cette année je tente les six. Et toi ?... Papa... On s'reveille. Je suis là.
SHERIF : Excuse moi. Qu'est ce que tu disais ?
KYLE : Attends ! Qu'est ce que tu fais ?
SHERIF : J'ai promis à Miller que je resterais en contact, mais je reçois mal ici. Je n'sais pas pourquoi. On va essayer un autre coin.
KYLE : C'est l'endroit que j'ai choisi.
SHERIF : Kyle !
KYLE : Je...
ALEX : Et oui, tu ne rêves pas. On va camper. Bonjour, ça va ? Et voilà, on en voit le bout. Ah, je sens qu'on va vachement s'amuser.
(Le Shérif se rapproche du camp de Max et Isabel et comme par hasard le téléphone passe)
SHERIF : Ca marche. Je reçois plein pot. Eh ! Il y a assez de place ? On peut se mettre là ?... Il y a plus qu'à planter la tente.
(Jeff, Maria et Liz arrivent au même endroit que le camp de Max et Isabel)
SHERIF : Jeff ! Venez là. Plus on est de fous plus on rit.
LIZ ET MARIA : Je crois pas qu'ce soit une bonne idée.
JEFF : Regardez, c'est Alex. Ben, ça tombe bien ça fait longtemps que j'ai pas vu son père.
SHERIF : Soyez les bienvenus.
JEFF : Vous êtes sûrs qu'on vous gène pas ?
SHERIF : Mais non.
(C'est le soir. Kyle raconte une histoire sensée faire peur devant un feu de camp)
KYLE : Et ce même été, il y a eu cinq vaches toutes mutilées à des endroits précis. Les cinq appartenaient à Haddie Wexler. Et elle est morte deux mois plus tard. Il y a eu une autopsie, et son crâne était percé de plusieurs trous, exactement là ou elle avait affirmé que les extraterrestres les avaient fait quand ils l'ont enlevée. Et ce crâne... est quelque par sous deux mètres de terre dans la zone 51.
SHERIF : Tu vas leur faire peur avec tes histoires. Où tu as entendu ça ?
KYLE : C'est grand-père qui nous l'a racontée, non ?
(Max, son père, Mr Parker et le père d'Alex jouent au poker)
MAX : Je remets vos cinquante et vingt-cinq de plus.
PHILIP : J'me couche. J'ai plus de monnaie.
PERE D'ALEX : Moi, j'ai plus rien.
JEFF : Qu'est ce que vous me cachez ? Vous devez avoir des pouvoirs surnaturels pour qu'ils aient un jeu aussi mauvais... J'ai un Full, valet et huit !
(Max a un jeu plus fort que Mr Parker. Il a un Full, As et 9. Mais il transforme un As en 2 pour que Mr Parker puisse gagner)
MAX : Deux paires. Vous gagnez.
JEFF : Vous avez bien menti, mais j'ai lu dans vos pensées.
(Alex et Isabel observent les étoiles)
ISABEL : Et là juste à droite de la Voie Lactée, c'est Orion.
ALEX : Ah ouais !
ISABEL : Et tu vois l'étoile polaire ?
ALEX : Ouais.
ISABEL : Alors tu prends un peu à gauche, et puis un petit peu au dessus. Il y a un groupe d'étoiles. Et bien ça c'est la constellation Cygnus. C'est beau tu n'trouves pas ?
ALEX : Ah oui, c'est magique.
ISABEL : Quoi ?
ALEX : Regarder les étoiles avec toi c'est... Ca m'est déjà arrivé avant de regarder le ciel. Mais bon pour moi c'était seulement des étoiles et elles se ressemblaient toutes. Mais. Je sais pas pourquoi, avec toi... c'est autre chose. Je viens de me rendre compte que chaque étoile est... est un mystère. Et ce qui est fou c'est qu'il y en a encore des milliards comme ça. C'est encore mieux qu'un beau film au cinéma.
ISABEL : Merci.
ALEX : Justement... Comme on ne sortira pas ensemble ce soir comme on l'avait envisagé, est ce qu'on pourrait pas prévoir de faire quelque chose tous les deux... vendredi soir ?
ISABEL : De quoi tu parles ?
ALEX : Excuse moi, non.... Je suis bête j'aurais pas dû dire ça.
ISABEL : Moi ce que j'veux c'est aller au cinéma avec toi, et... et aller ailleurs, s'amuser, comme de bons copains.
ALEX : Oh, ouais, ouais bien sûr, et moi aussi.
ISABEL : On ne peut pas aller plus loin Alex. Il faut que tu comprennes qu'il ne peut rien avoir entre nous.
(Isabel part)
Max rejoint Liz qui est en train de se brosser les dents vers un point d'eau)
MAX : Mieux vaut prévenir que guérir.
LIZ : Oui. Contrairement à ce que pensent les gens, le chewing-gum ne remplace pas une bonne hygiène dentaire.
MAX : Attends. Alors ça va être... Ca va être comme ça entre nous à partir de maintenant ?
LIZ : C'est toi qui as voulu que se soit comme ça.
MAX : Pas du tout. Je voulais que... Qu'on prenne du recul, mais pas à ce point là.
LIZ : Pas la peine. Je sais bien ce qui se passe. Il suffit que j'te regarde pour savoir que tu n'es pas bien. Ca fait un moment que j'attends que tu viennes me l'dire, mais... non... Tu es là à cause de l'éclair de lumière, c'est ça ?
MAX : Personne ne doit le savoir.
LIZ : Je sais que tu penses qu'on ne doit pas sortir ensemble... T'as peut-être raison. Mais j'me sens quand même concernée.
(La caravane de Michaël)
(Michaël dort. River Dog arrive)
RIVER DOG : Il est temps.
(Le camping)
(Liz ouvre sa tente et découvre son père en train de fouiller dans ses affaires)
JEFF : Tu devais pas faire un brin de toilette ?
LIZ : J'ai fini. Qu'est ce que tu fais là ?
JEFF : Je suis venu chercher ça. Tu peux me dire ce que c'est ?
LIZ : Oui, bien sûr. Euh, se sont des cachets aux plantes.
JEFF : Heu.
LIZ : C'est contre le rhume. Pourquoi tu croyais que c'était quoi ?
JEFF : Non, rien. Je voulais savoir.
LIZ : Tu as cru que je me droguais.
JEFF : Je n'savais plus c'que j'devais croire. Tu as grandi tellement vite que... J'ai l'impression de n'plus faire partie de ta vie maintenant.
LIZ : J'ai besoin de mon intimité, c'est tout.
JEFF : Ouais, bien sûr.
VOIX DE LIZ : On a tous des raisons de vouloir maintenir les gens à l'écart un jour ou l'autre. Un peu par instinct pour ne pas souffrir. C'est dans la nature humaine. Je voudrais tellement que Max le comprenne ça. Qu'il se rende compte qu'il n'est pas si différent des autres. Là, on aurait peut-être une chance.
(Max et Isabel quittent leur tente pendant la nuit. Liz les suit. Max l'a remarquée et il la rejoint)
MAX : Shut.
LIZ : Qu'est ce que tu m'as fait peur.
ISABEL : Et nous à ton avis, on n'a pas eu peur ?
MAX : Repart tout de suite.
LIZ : Max, pour moi aussi c'est important.
ISABEL : La priorité c'est qu'on découvre l'origine de cette lumière avant qu'un autre le fasse.
LIZ : Tu n'peux pas me demander de repartir.
ISABEL : C'est une erreur Max. Si on met trop de gens au courant ce sera une...
(Maria arrive à son tour)
ISABEL :Ah, ben bravo. On a plus qu'à envoyer une fusée éclairante maintenant.
MARIA : Je m'disais bien aussi que vous alliez faire une escapade en amoureux. Toi aussi tu leur as dit qu'il fallait arrêter ?
LIZ : Maria, ils sont là à cause de l'éclair.
MARIA : C'est vrai alors ?
MAX : C'est ce qu'on voudrait savoir.
ISABEL : Ecoute, reste là si ça te fait plaisir, mais moi j'ai pas de temps à perdre.
(Max part avec Isabel)
LIZ : Tu restes ou tu viens avec moi ?
MARIA : Non, tu n'y vas pas !
LIZ : Dépêche toi Maria. Parce que j'pars.
MARIA : Tu peux pas te passer de lui alors ?
LIZ : J'en ai pas envie.
MARIA : Attends !
(Maria et Liz les rejoignent. Personne n'a vu que le Shérif les suit)
MARIA : Dîtes. Est-ce qu'on va marcher encore longtemps comme ça ?
MAX : Non, c'est plus très loin.
MARIA : J'peux vous dire qu'il fait zéro si c'est pas moins.
LIZ : Non, Maria il fait pas aussi froid.
MARIA : Ah, oui. Alors pourquoi les bonnets de mon soutifs sont gelés ? J'ai les seins fermes remarque.
(Les chiens de la police se mettent à aboyer)
LIZ : C'est des coyotes ?
MAX : Des chiens policiers. Venez il faut courir. Allez !
(Jeff se réveille et cherche Liz autour de lui)
JEFF : Liz. Reste pas dehors, ma chérie, il fait froid. Liz, écoute j'te demande pardon pour tout à l'heure...
(Il remarque que Liz n'est plus là)
JEFF : Oh, c'est pas vrai ! Liz ?
ADJOINT : Doucement, doucement, c'est bien, c'est bien, continue cherche, cherche.
MAX : On peut pas les semer, ils sont trop rapides.
LIZ : Qu'est ce qu'on va faire ?
MAX : Je sais pas.
LIZ : Vous, vous n'avez qu'à repartir.
MAX : Quoi ?
LIZ : Il vaut mieux que ce soit nous qui nous fassions attraper.
MAX : Non, Liz.
LIZ : Repartez, nous on dira qu'on s'est perdues dans la forêt. C'est vous le plus important. Fait c'que j'dis.
MAX : Tu es sûre ?
LIZ : Oui. S'il y a quelque chose là-bas il faut que vous le trouviez.
MAX : D'accord.
LIZ : Isabel, vite, vite.
LIZ ET MARIA : On est là, au secours ! Au secours ! On est là, on est là, on est là !
MARIA : C'est ma mère qui va être contente.
(Michaël et River Dog sont aussi dans la forêt pour l'éclair)
RIVER DOG : C'est derrière.
(River Dog fait une chute en passant un tronc d'arbre)
MICHAËL : Est-ce que ça va ?
RIVER DOG : Tenez moi bien.
MICHAËL : Quoi, ou est ce que vous avez mal ?
RIVER DOG : A la cheville. J'ai dû me la casser... C'est... à moins d'un kilomètre vers le nord. Vous pouvez pas vous tromper.
MICHAËL : Vous n'avez qu'à vous la soigner.
RIVER DOG : Quoi ?
MICHAËL : Votre cheville.
RIVER DOG : Pourquoi vous m'dîtes ça ?
MICHAËL : C'est vous qui allez me dire la vérité.
RIVER DOG : La vérité sur quoi ?
MICHAËL : Qui êtes vous réellement ?
RIVER DOG : Vous croyez que je suis Nasedo.
MICHAËL : Vous savez tout sur nous. Vous saviez c'que j'avais quand j'étais malade. Et vous avez très bien su m'guérir. Comment savez vous toutes ces choses ? Et pourquoi vous voudriez nous aider si vous n'étiez pas... notre ?...
RIVER DOG : Je suis désolé Michaël. Je n'suis pas votre père.
MICHAËL : Je voulais en être sûr.
(Michaël guérit la cheville de River Dog. Il a un flash. Il se voit dans le désert au milieu de signes extraterrestres sur le sol)
MICHAËL : Vous pouvez marcher.
RIVER DOG : Merci... Maintenant on est quittes.
MICHAËL : Non, on n'pourra jamais l'être... Il faut y aller. Vite.
(M. Parker a rejoint Liz et Maria dans la forêt. Il est accompagné par une patrouille de police)
Jeff : Oh, mon Dieu ! Qu'est ce que vous m'avez fait peur.
LIZ : Excuse moi papa, je suis désolée.
MARIA : C'est ma faute, monsieur Parker. J'ai eu envie d'aller aux toilettes, j'ai demandé à Liz de m'accompagner et puis on s'est perdues.
JEFF : C'est pas grave. Le plus important c'est que vous n'ayez rien.
PHILIP : Vous, vous n'avez trouvé personne d'autre ?
L'ADJOINT : Si, le type qui est là-bas.
MILTON : Je suis un scientifique.
L'ADJOINT : Il se promenait dans les bois avec un détecteur à métaux. Il cherchait des soucoupes.
MILTON : Vous commettez une erreur monumentale. Vous êtes en danger, tous.
PHILIP : Je parlais de mes enfants. Max et Isabel.
L'ADJOINT : Non monsieur, désolé.
MAX : La grotte. On est arrivés.
(Le shérif est toujours derrière Max et Isabel. Kyle arrive derrière son père et lui touche l'épaule)
SHERIF : Kyle. Mais qu'est ce que tu fais ici ?
KYLE : Je voulais savoir ce qui était plus important que moi.
SHERIF : Tu n'peux pas comprendre.
KYLE : T'as raison. Je ne comprends pas pourquoi tu poursuis Max Evans. Alors tu vas me l'dire.
(Clairière à côté de la grotte)
(River Dog et Michaël arrivent et tombent nez à nez avec Max et Isabel)
RIVER DOG : Attendez ! Que viennent ils faire ici ?
MICHAËL : Ils ont trouvé tout seul.
RIVER DOG : Très bien. Ce doit être tout près.
MAX : Qu'est ce qu'on doit trouver ?
(Kyle et son père se cachent derrière un buisson. Ils ne peuvent rien voir de ce qui se passe)
SHERIF : Kyle, je veux que tu repartes tout de suite au camp.
KYLE : Combien de fois j'ai entendu ces histoires ? Et combien de fois... t'étais là, à la maison à regarder grand-mère pleurer pendant que grand-père passait la nuit dans les bois à la recherche d'extraterrestres ? Et aujourd'hui ce serait mon tour ? Sûrement pas.
SHERIF : Attends, Kyle !
KYLE : Je sais maintenant pourquoi t'as plus voulu revoir grand-père. C'est parce que tu passais après tout le reste.
ISABEL : Regardez ! C'est le symbole qu'on avait vu dans la grotte.
MICHAËL : C'est la lumière blanche ou l'éclair qui a fait ça.
RIVER DOG : Oui. C'est un signe.
(Isabel, Max et Michaël ont découvert un signe extraterrestre dessiné sur le sol. Chacun d'eux met sa main au dessus et la bouge. River Dog éteint sa lampe de poche. Le signe s'éclaire d'une lumière bleue
RIVER DOG : Il s'adresse à vous.
MAX : Qu'est ce qu'il veut dire ?
MICHAËL : Qu'il est revenu. Nasedo est ici.
(Le shérif entre dans la clairière)
MAX : Il y a quelqu'un.
MICHAËL : Qu'est ce que vous voulez ?
SHERIF : Laissez moi passer.
RIVER DOG : Faîtes ce qu'il dit.
(Max utilise ses pouvoirs pour faire disparaître le signe extraterrestre pendant que Michaël bloque le passage au Shérif)
SHERIF : Il y avait quelque chose. Qu'est ce que vous regardiez ?
MAX : Ca fait des heures qu'on tourne en rond. Merci de nous avoir retrouvés.
(Max, Michaël, Isabel et River Dog partent laissant le Shérif seul)
(Maison de retraite)
(Le shérif est à l'entrée du réfectoire. Il observe quelqu'un)
INFIRMIER : Puis-je vous aider ?
SHERIF : Oui, je voudrais voir James Valenti Senior.
INFIRMIER : Et vous êtes ?
SHERIF : Je suis son fils.
INFIRMIER : Il est là-bas.
(Le Shérif s'approche d'un vieil homme dans un fauteuil roulant qui a des difficultés pour manger ses fruits)
SHERIF : Papa ?
JIM SENIOR : J'arrive pas à les attraper.
SHERIF : Papa, c'est moi. Jimmy... Comment tu vas ? Ca fait longtemps.
JIM SENIOR : Très longtemps.
(Le Shérif vient s'asseoir à côté de son père)
SHERIF : Peut-être que c'était vrai. Peut-être que c'est toi qui avais raison. J'te demande pardon... Je vais t'aider si tu veux... Tiens.
(Il aide son père à manger)
Fin de l'épisode